LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Santé : L’ONATEL offre un groupe électrogène au service psychiatrique de l’hôpital Souro-Sanou

Publié le dimanche 17 mars 2019 à 15h20min

PARTAGER :                          
Santé : L’ONATEL offre un groupe électrogène au service psychiatrique de l’hôpital Souro-Sanou

L’Office national des télécommunications (ONATEL) a doté le service psychiatrique de l’hôpital Souro-Sanou de Bobo-Dioulasso d’un groupe électrogène de 100 KVA et d’une installation complète. La cérémonie de réception officielle du matériel, parrainée par Claudine Lougué, ministre de la Santé, a eu lieu le samedi 16 mars 2019 à l’hôpital psychiatrique de la ville de Sya.

Les périodes de délestages sont des moments pénibles pour les usagers de l’électricité, surtout dans le domaine de la santé. En effet, l’absence de courant électrique entraîne l’arrêt de certains appareils indispensables au maintien en vie de certains patients, sans oublier les risques de détérioration des produits dans les réfrigérateurs.

Claudine Lougué ministre de la santé

A compter de ce 16 mars 2019, les coupures d’électricité seront de vieux souvenirs pour les travailleurs et les patients du service psychiatrique du Centre hospitalier universitaire Souro-Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. En effet, pour contribuer à sauver des vies, l’ONATEL a doté ce service d’un groupe électrogène de 100 KVA et d’une installation complète.

Grâce à ce groupe électrogène, l’hôpital psychiatrique pourra désormais faire face au déficit énergétique et offrir des soins médicaux de qualité aux patients de jour comme de nuit. Rénové en 1992, il compte trois bâtiments, une salle d’hospitalisation, 30 lits, deux apatams et une cuisine. Le personnel qui y officie est composé de quatre médecins psychiatres et dix attachés en santé mentale. Le service reçoit des consultations directes des patients de l’Ouest du Burkina et même de la sous-région (Mali, Niger, Nigéria…). Au cours de l’année 2018, 1 546 nouveaux patients ont été reçus et 7 908 consultations réalisées. Ces données montrent l’importance de la psychiatrie dans les activités hospitalières.

Gustave Bakary Sanou Directeur Général du CHUSS

Pour le directeur général du CHUSS, Gustave Bakary Sanou, le don de l’ONATEL tombe à pic, en cette période de délestages. Mais il a émis comme besoins urgents, deux tables d’anesthésie et six moniteurs de surveillance pour les blocs d’urologie et de spécialités chirurgicales présentement fermés.

Le directeur général de L’ONATEL, Sidi Mohamed Naïmi, pour sa part, a mentionné que la santé est une affaire de tous et les efforts déployés par le gouvernement du Burkina pour le bien-être des populations dans ce domaine sont énormes, d’où le devoir pour eux de l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs assignés dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Tout en promettant d’analyser la requête du directeur général du CHUSS, il a interpellé d’autres acteurs à s’investir en faveur des structures sociales.

La ministre de la Santé, Claudine Lougué, n’a pas manqué de féliciter l’ONATEL qui, en répondant à la requête du CHUSS, a démontré une fois de plus qu’elle est une entreprise citoyenne, proche des populations et toujours prête à apporter sa contribution pour la cause sociale. Elle a souligné que ce n’est pas la première fois que l’ONATEL accompagne le ministère de la Santé. Du reste, le département compte doter toutes les structures socio-économiques et sanitaires d’installations solaires.

Sidi Mohamed Naïmi Directeur Général de L’ONATEL

Pour la coupure du ruban, l’honneur est revenu au ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatoumata Ouattara/Sanou, co-marraine de la cérémonie.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND