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Cybercriminalité et protection des données : Les étudiants de l’IAM prennent connaissance des risques

Publié le samedi 16 mars 2019 à 15h39min

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Cybercriminalité et protection des données : Les étudiants de l’IAM prennent connaissance des risques

Le ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes, à travers la Conférence au Faso sur le numérique (COFAN), a organisé une activité d’échanges avec les étudiants de l’Institut africain de management (IAM). Ce 16 mars 2019 sur le campus de l’établissement à la ZAD à Ouagadougou, il a été question de la cybercriminalité et de la protection des données à caractère personnel à l’aune des réseaux sociaux.

Véritable opportunité, surtout dans le domaine de la recherche et de la formation, Internet peut également devenir un véritable cauchemar pour les utilisateurs s’ils ne sont pas prudents. Les jeunes sont surtout friands des réseaux sociaux, outil d’établissement de liens, de rencontre d’échanges ou simplement de communication. Mais cela n’est pas sans risque. C’est donc pour contourner les dangers que pourrait présenter la toile, et spécifiquement les réseaux sociaux, que la Conférence au Faso sur le numérique (COFAN) du ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes est allée à la rencontre des étudiants de l’IAM, sur le campus de la ZAD à Ouagadougou.

Pour le directeur général de l’IAM, c’est un honneur et un plaisir pour son établissement d’accueillir le ministère en charge du développement numérique. Alioune Benga a reconnu que les étudiants sont très exposés, avec le développement de l’informatique qui est pourtant un outil indispensable pour la quête de la connaissance. « Dans le système pédagogique, les étudiants sont obligés de s’adonner à la recherche. Ils sont donc en contact permanent avec Internet et c’est la porte d’entrée de ce phénomène (cybercriminalité, ndlr) qui fait aujourd’hui des ravages », a-t-il indiqué.

Il a souligné que les réseaux sociaux sont loin d’être seulement un instrument de distraction comme pense la plupart des utilisateurs, surtout jeunes. Pour le directeur général, il faut en faire un outil de promotion de ses connaissances, de son savoir-faire. Au regard de l’actualité et de la pertinence de la thématique, il a souhaité la pérennité du partenariat avec le ministère en charge de l’économie numérique.

De l’avis de Rodrigue Guiguemdé, directeur général du développement de l’industrie numérique au ministère en charge de la question, l’initiative COFAN, qui est à sa troisième session, consiste à organiser des rencontres d’échanges sur des thématiques qui posent des problèmes actuels, afin de trouver des solutions en passant par le digital. Un partenariat est donc établi avec certains instituts d’enseignement comme l’IAM. « Nous sommes partis du constat que les différents établissements publics et privés ont ce besoin d’être accompagnés, de sensibiliser les étudiants », notera le directeur général.

La conférence a été animée par Halidou Rouamba, architecte logiciel, expert en base de données et commissaire à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL). Il a présenté la problématique des réseaux sociaux face à la cybercriminalité et l’enjeu de la protection des données personnelles. « Les réseaux sociaux sont une mine d’informations à caractère personnel, gracieusement mises à jour par les mêmes utilisateurs, souvent par méprise, négligence ou par ignorance. Nous voulons rectifier le tir pour que ces réseaux sociaux soient un grand capital qui véhicule la connaissance, la performance, qui permet de rapprocher les gens », a expliqué le communicateur.

Aux étudiants, il fait savoir qu’ils sont les capitaux humains du futur pour le développement de ce pays. La protection de leurs informations, des données qui les identifient est donc essentielle pour sauvegarder leur vie privée, pour se protéger tout simplement. « Ce que tu n’es pas prêt à donner à ton voisin comme information, ne le balance pas dans sur la toile aux yeux de tout le monde. Toute information qui est mise sur les plateformes des réseaux sociaux est archivée à jamais. Il faut réfléchir 100 fois avant de publier », conseille le commissaire à la CIL.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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