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Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

Publié le lundi 11 mars 2019 à 11h15min

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Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

L’ancien président du Burkina Faso, Jean Baptiste Ouédraogo, s’est présenté à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou ce lundi 11 mars 2019 pour livrer son témoignage sur les événements du putsch de septembre 2015.

Se considérant comme un témoin privilégié du coup d’Etat de septembre 2015, et en raison de « l’importance historique du procès », Jean-Baptiste Ouédraogo, 77 ans, a tenu à livrer une déclaration liminaire avant de répondre aux questions du tribunal.

Dans cette déclaration, l’ancien président a prêché la réconciliation et invité les Burkinabè à exorciser les vieux démons et « à pardonner non du bout des lèvres mais du fond du cœur ». « Nous avons le devoir de nous réconcilier et nous le pouvons avec l’aide de Dieu. Il n’y a pas d’autre issue », a déclaré le témoin.

Il a rappelé au tribunal l’importance pour lui que ce procès ne soit pas celui de l’Armée, un procès qui la dépouillerait en la dénudant publiquement. « Laissons encore cachées toutes les révélations qui participent à la déstructuration de l’Armée... Évitons de démoraliser nos valeureux soldats, seuls gages de notre sécurité. Laissons le passé au passé et tournons-nous vers l’avenir en ne pensant pas à nous mêmes, mais en pensant à nos enfants, à nos petits enfants », a déclaré Jean Baptiste Ouédraogo avant de demander une nouvelle fois au peuple burkinabè de proscrire « l’apologie de la violence et la rhétorique de la division ».

Même s’il a exhorté le tribunal à ne rien laisser dans l’ombre, le témoin a demandé sa clémence notamment pour ceux qui ont été contraints d’exécuter des ordres militaires. « Mais, clarifie-t-il, clémence ne signifie pas exclusion ou déni de justice à l’égard des victimes et leurs ayant droit ».

JBO révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

Selon l’ancien président, Jean Baptiste Ouédraogo, les événements des 16 septembre et jours suivants ont bien une histoire qui peut aider à la manifestation de la vérité. Il est revenu sur les trois crises qui ont précédé le coup d’Etat.

A la première crise, celle du 30 décembre 2014, son concours a été sollicité notamment pour la gestion des cadres de et des primes de l’ex-RSP. Il dit avoir échangé d’une part avec le Général Gilbert Diendéré, le Colonel-major Boureima Kiéré et le lieutenant-colonel Céleste Coulibaly mutés à d’autres fonctions, et d’autre part l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida et son ministre de la sécurité de l’époque, le Colonel Auguste-Denise Barry.

Le 4 février 2015, survient la deuxième crise qui contraint Yacouba Isaac Zida à se réfugier chez le Mogho Naaba. Une fois de plus, l’ancien président est sollicité par le Général Gilbert Diendéré pour la résolution de la crise. A l’issue d’une rencontre, il a été décidé que le Président Michel Kafando convoque la hiérarchie militaire, que le Général Diendéré aille calmer les éléments du RSP. Quand à lui, il devait se rendre chez le Mogho Naaba pour rassurer le Premier ministre et le convaincre de regagner sa résidence sécurisée par les soins du Général Diendéré. Yacouba Isaac Zida quitta finalement les lieux mais pour se rendre à la place de la Nation où il rencontra des organisations de la société civile.

Le 28 juin 2015 survient une autre crise : celle du vrai-faux complot de projet d’arrestation de Zida par les éléments du RSP à son retour de Taiwan. C’est suite à cela que le cadre de concertation des sages a été régularisé et a rencontré le 13 juillet, le Général Diendéré et le Premier ministre Zida pour enterrer la hache de guerre. Chacun était accompagné de sa délégation. Quelques jour après cette rencontre, le Président Kafando a procédé à un léger remaniement ministériel alors que le RSP (tout comme la hiérarchie militaire) voulait le départ de tous les militaires du gouvernement.

A la barre, le témoin a fait des révélations sur l’existence d’un accord complémentaire à la charte de la Transition, classé confidentiel, et qui lui a été lu par le Colonel Auguste Denise Barry. Ce document n’a pas été annexé à la charte, qui n’avait pourtant pas prévu la présence de militaires dans le gouvernement. Dans ce document complémentaire, il est mentionné que le gouvernement doit être dirigé par un Premier ministre, nommé par le Président du Faso sur proposition des Forces de défense et de sécurité ». L’ancien président dit avoir interrogé des acteurs qui ne reconnaissent pas avoir travaillé à l’élaboration d’un tel accord. « J’ai partagé ce document avec un autre membre du Cadre de concertation des sages et deux autres personnalités de la transition. Et nous avons décidé de taire cela pour ne pas mettre de l’huile sur le feu de la Transition ».

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2019 à 11:36, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

    Vos paroles sont celles d’un sage. Personnellement je ne pense pas que notre peuple soit divisé au point où il faille penser que notre pays a besoin d’une réconciliation nationale ici et maintenant. Je le répête, avant d’aller à un hypothétique "soutien à l’impunité" déguisé appelé Réconciliation Nationale il faut que nous soyons sûrs qu’après cette 2nde messe du pardon que les mêmes travers ne recommencent plus. Si après le 30 mars journée de pardon Blaise et ses soutiens avaient accepté reformer le RSP, proscrire les crimes économiques et les crimes de sang en mettant un plan et des programmes de lutte rigoureuse et vigoureuse contre la corruption, implémenter les délits d’apparence, professionnaliser notre armée, investit dans l’Education, la Santé, l’Agriculture, les PME-PMI, l’Eau et les Infrastructures routières nous n’en seront pas là 19ans après cette 1ère Journée du Pardon. Et à ce que je sage son Excellence faisait partie des sages de l’époque. Le seul chemin reste celui de la vérité et de la rigueur dans la lutte contre la corruption !

    • Le 12 mars 2019 à 08:14, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      Je suis d’accord avec l’internaute Un Burkinabê pour dire que notre pays n’a plus besoin du cirque des réconciliations et pardons qui ont souvent été utilisés sans résoudre les vrais problèmes de justice. Que chacun soit jugé responsable des ses propres actes sans qu’on confonde ces aventuriers avec les institutions qu’ils étaient censés représenter. Juger des militaires, ce n’est pas juger l’armée : c’est ainsi d’ailleurs qu’on a dissout le RSP sans toucher aux autres régiments de l’armée ? La sanction d’un élément déviant n’est pas la sanction de l’ensemble et cette sanction est même salutaire pour la santé de l’ensemble du corps. Cela vaut pour l’armée et c’est la même chose pour les civils dans les institutions et les associations. FORCE DOIT RESTER A LA LOI.
      - JUSTICE pour les victimes et JUSTICE pour les contribuables. Les militaires politisés et les civils politiciens malhonnêtes doivent être jugés selon la loi et dans la mesures du possible il faut récupérer ce qu’ils ont pillé des caisses de l’État et des Sociétés étatiques.
      - S’il faut passer 30 ans à les juger un à un ; on passera 30 ans puisque qu’ils ont passé de longues années à nous piller. Et si par hasard on décide dans des clans de politiciens de nous imposer une réconciliation sans justice ; alors que ce qui décideraient de cela cotisent pour dédommager les victimes.
      - Souvenons-nous ! Avant l’adoption du la constitution en juin 1991, les burkinabè ont auparavant manifesté dans la rue pour réclamer en vain une conférence nationale souveraine comme dans les pays voisins, afin de quitter les régimes d’exception pour entre dans la démocratie. Les militaires, avec Blaise COMPARE en tête, ont préféré nous imposer un comité de réconciliation bancale, présidé par Mgr Séraphin ROUAMBA qui, à l’époque curé de la cathédrale de Ouagadougou. Ils nous ont imposé aussi cette constitution taillée sur mesure. Ils nous ont fait la violence tout le temps et les burkinabè ont été patience pour réussir par une lutte d’usure à enfin conduire cette machine du pouvoir militaire à son échec. La moindre des choses qu’il faut faire ; pour une vraie réconciliation des burkinabè, c’est de prendre le temps nécessaire à la justice. Par le passé, toutes les solutions (collèges des sages, journée du pardon...) qui ont été envisagées sans la justice n’ont conduit qu’à l’échec, l’impunité encourageant toujours quelques militaires téméraires à croire qu’ils peuvent passer en force et qu’ensuite ils pourront toujours demander pardon si ça se passe mal.
      - Si nous voulons vraiment tourner définitivement la page, il faut passer par la justice pour obtenir une réconciliation, même imparfaite : tous le monde aurait désormais intégré le principe que celui qui commet un crime économique ou de sang devra s’expliquer devant la Justice de la Nation. La justice, n’est pas à voir comme une vengeance, c’est une nécessité de vérité qui apaise. Il n’est donc pas question de se refuser de traquer ceux qui ont tué et pillé les biens des contribuables et de dire qu’il faut simplement prendre à nouveau les biens des contribuables pour réparer les mêmes crimes, en fermant les yeux sur les biens mal acquis des criminels : c’est une logique insupportable pour qui souhaite une vraie réconciliation pour notre pays. Quelle justice vis-à-vis des populations qui n’ont pas de quoi se soigner, instruire leurs enfants et accéder aux biens de première nécessité, du fait précisément des égarements et des cupidités de ses "dirigeants" hommes-forts d’hier.
      - Il faut que cela soit claire pour tous que ceux qui n’ont pas voix au chapitres ont déjà fait 2 insurrections dans ce pays et fait échec à un coup d’état militaires. Qu’on le veuille ou pas, désormais ils n’accepteront pas l’injustice avec l’impunité en prime : PLUS RIEN DE SERA COMME AVANT, et malgré les apparence, ce n’est pas seulement un slogan. L’Unité et la réconciliation nationales passeront nécessairement par la Justice.

  • Le 11 mars 2019 à 11:54, par HUG En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    "’Laissons encore cachées les révélations qui participent à la destruction de l’Armée"....parole pleine de sagesse et lourde de sens. A ceux qui passent leur journée à charger julbert, ses acolytes du RSP et Monsieur BASSOLE (internautes et témoins). A ces derniers, je leur dirai d’analyser consciencieusement et sans passions ce que cachent les dires de l’ex président de la république.

    • Le 11 mars 2019 à 13:05, par VISION En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      Pourquoi vous dites que BASSOLE à chargé Gilbert ? c’est totalement faut. A la Barre (j’étais là) BASSOLE a défendu Gilbert, en disant qu’il à tout fait pour éviter que les choses dérapent au RSP, à plusieurs reprises il à dit que Gilbert était son amis et un frère, et que leurs enfants se fréquentent et fréquentent l’un comme l’autre. ...

      Donc je ne vous comprend vraiment pas !

    • Le 12 mars 2019 à 11:47, par Mogdrekindé En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      Nous sommes d’accord avec SEM, le Président JBO qu’il faut parfois taire certaines choses pour avancer.

      Mais avancer comment si, pendant que d’autres plient sous la misère des faits de pillages, de tromperies et de vols des faits des autres, ces "Autres" demandent et obtiennent le pardon de ceux qui ont été leurs victimes ? Si tant il est vrai Excellence, Monsieur le Président que les recommandations bibliques et d’autres Congrégations religieuses, y compris les coutumes, recommandent l’observation du Pardon à l’égard de nos prochains, les mêmes recommandations invitent à la "Justice" et rien que la Justice.

      Ce que nous disons-là ne concerne pas seulement ceux qui sont déjà passés aux Postes, mais aussi et surtout, ceux qui aujourd’hui, sont là entrain de continuer les mêmes faits au vu et au su des pauvres exploités. C’est comprendre quoi ? De notre avis, il faudrait sauf votre respect, SEM, le Président JBO, que personne ne puisse passer entre les mails de la Justice pour continuer de voler.

      Si oui que "Vous" Excellence,vous voudriez bien vous rappeler de certaines choses qui ont été cours pendant plus de 27 ans et ce jusqu’à ce jour, de vaillants Burkinabé ont été victimes de ces exploitations, ces bavures et ces tricheries.

      Au titre des Vies perdues, on retiendra celles de Henri Zongo, de J.B. Lingani, de Norbert Zongo et bien d’autres pour ne citer que ceux-là.

      Au titre des Crimes économiques jusque-là couvertes et protégés par le Pouvoir actuel, on retiendra la flopée naissante des "Nouveaux-riches" qui sans avoir travailler, sous des prêtes-noms connus, brandissent ces Argents volés et à eux confiés pour se prévaloir de "Réussites qui n’existent pas dans la réalité" et n’existeront jamais.

      On retiendra également les confiscations de réalisations après moult efforts d’honnêtes citoyens au profit de "prêtes-noms", simplement parce que les victimes, loin des magouilles et surtout "apolitiques" ne disposaient de personne pour les défendre. Et ces cas sont très très nombreux et bien connus.

      Puis, sur le plan "Judiciaire", avec l’arrivée sur la scène de Magistrats immoraux et surtout corrompus qui n’ont de cesse que de taper sur les innocents au profit de personnes malhonnêtes qui pour toutes explications procèdent au profit de ceux-ci à des débours et autres paiements énormes qui resteront cachés. Mal en prendra celui-là ou celle-là qui osera en parler.

      Comme quoi SEM, le Président JBO, nous sommes d’accord avec vous que toutes réalisations passent nécessairement par le "PARDON". Mais nous insistons pour dire que : "Oui pour le pardon car on en a tous besoin, mais NON à l’Injustice, l’impunité et surtout le mouta-mouta (pour emprunter le langage d’une jeune patriote) qui continue d’être les actes de prédilection de nos Dirigeants.

      Diendéré et consorts sont aujourd’hui là pour répondre de leurs turpitudes, mais d’autres devront l’être un jour à commencer par le roublard que fut ce Zida et aussi Blaise Compaoré qui ont fui leur Patrie, mais aussi, même si cela sera pour plus tard, ceux-là qui aujourd’hui, continuent de jouer les mêmes jeux que ceux qu’ils ont remplacé. Il faut que ces genres de comportements soient bannis de nos comportements qui se doivent d’être et de rester "CITOYENS".

      Avec tous nos respects citoyens.

  • Le 11 mars 2019 à 11:57, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

    J’attends la suite de la déposition de JBO mais de ce que je viens de lire comme propos venant de sa part,je ne peux qu’exprimer ma désapprobation parceque dans ce pays,notre pays à tous,il faut qu’on arrête une bonne fois pour toute cette culture de l’impunité sinon dans 5 ans,dans 20 ans,dans 50 ans,on sera toujours là à tourner en rond avec les mêmes recettes périmées puisque chacun se dira :"je fais ce que je veux,de toute façon je ne crains rien".Au fait c’est quoi ce pays qui passe son temps à produire,à reproduire des irresponsables ?A mon sens la meilleure voie pour nous en sortir serait que tout Burkinabè qui se distinguerait positivement soit récompensé à sa juste valeur et si il se comporte négativement,qu’il soit puni à la hauteur de sa forfaiture.Point,barre !

    • Le 11 mars 2019 à 13:07, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      Parfaitement d’accord mon frère. C’est facile de parler en sage lorsqu’on a échappé à cette violence politique, et qu’on a même tiré un " certain profit ". Parce que si l’on veut bien voir, ceux qui ont " mangé avec des fourchettes longues ou courtes, avec le diable " sont plus enclin à prôner le pardon, mais comme ils savent bien que cela est difficile, alors on enrobe le discours avec un contours juridique.
      Donc je suis d’accord pour ne pas être sur la même posture que JB. Il y a un vrai préalable à ce pardon.

    • Le 11 mars 2019 à 13:15, par HORUDIAOM En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      Je suis tout à fait d’accord avec toi. Si on commet l’erreur de ne pas traduire en justice tous les criminels qui ont endeuillé notre pays, on créera un précédent dangereux. Leurs enfants et amis et même d’autres Burkinabé rééditerons l’exploit en commettant les même forfaits car leurs parents ou d’autres fautifs n’avaient pas été inquiété après leur forfaits. La réconciliation tant chantée ces dernières années concernent uniquement les politiciens et non le peuple. C’est une prime à l’impunité qu’ils réclament pour se la couler douce. Que tous les criminels répondent de leur forfait et le reste, le peuple verra.

    • Le 11 mars 2019 à 13:26, par VIE En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      Internaute Mafoi, Vous étés bien naïf alors. ils sont ou ces Burkinabè positifs et les Bukinabè Négatifs ?
      On te dit que les "sauveurs" après Blaise, ont signé un deal parallèle dans la transition, pour garder la main sur le pouvoir ( l’armé dont le RSP), et comme celui qui a été choisi premier ministre à commencé à trahir le groupe qui l’a imposé à Kafando ( parce qu’il a de nouveaux mis), les crises ont donc commencé. Et finalement toute l’armé à dit, si c’est comme ça, tous nos représentants quittent la transition. Finalement le PM est resté, et à poursuivit ses manœuvres, jusqu’à l’annonce de la dissolution du RSP lors d’un conseil des ministres, un certain 16 sept.

      DIEU SAUVE LE BURKINA FASO.

    • Le 11 mars 2019 à 14:41, par Kiasse NIGNAN En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      A entendre le témoignage de l’ancien Président, je me pose la question de savoir si dire la vérité ne nous Unit pas plus que de rester dans le mensonge. Je suis convaincu que pour se faire pardonner,il faut dire la vérité. Dans son introduction, il prône l’Union. De quelle Union parle t’il. Celle de la vérité ou celle de ne pas dire la vérité ? Je crois que toutes les crises constatées depuis avant la transition, sont issues du manque de transparence dans les mots, les actes et dans les missions. Nous souhaitons que notre pays soit dirigé par des hommes capables. Pourquoi ne pas vouloir coûte que coûte des hommes de tenue dans la gestion de notre pays si nous n’avons rien à cacher. Président Blaise Compaoré a dirigé le pays pendant combien de mandat ? Où étaient ces hommes qui ne veulent pas des hommes de tenue. Je crois qu’ils sont citoyens avant tout. Il ne sert à rien d’avance cet argument pour justifier le coup de force. Depuis le départ du Président Compaoré, le coup était prévisible parce que certains sont partisans du régime Compaoré. Que Dieu nous donne le courage de dire la vérité pour être pardonner une bonne fois pour toutes.

    • Le 11 mars 2019 à 14:52, par mytibketa En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      Avis partagé.Vous voyez , il ne faut pas se voiler la face avec une grille. Les journées du pardon ont été une poudre aux yeux , parce que ceux qui étaient au devant de la chose n’y croyaient pas. Dans ce groupe qui a endeuillé le burkina, il y avait plusieurs catégories d’acteurs. I$ y ale meneur en chef connu pour être congénitalement revanchard et qui en veut à toute la terre entière (confère ces accointances avec les pires ennemis des populations) ;il y a ceux qui veulent devant mais dont la peur d’échouer les ramènent à jouer au larbin, Il y a les fins stratèges de vrais manipulateurs devant l’éternel et qui savent se tirer d’affaires à tous les coups. Il y a afin tous ces parvenus adossés au meneur en chef et qui connaissant l’intéressé qui fait semblant de dormir, sont de véritables fossoyeurs de notre économie. Rien absolument rien ne les intéresse et le parton leur permet de rebondir pour faire pire.Qui eu cru qu’après la journée de pardon il y aurait encore mort d’hommes.Que le tribunal fasse son travail. La réconciliation au burkina c’est comme l’horizon plus on s’approchera plus vous la verrez fuir.Que dieu sauve le Burkina.

    • Le 11 mars 2019 à 16:33, par SOME En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte Jean-Baptiste Ouédraogo

      oui tu as raison mon frere il me decoit. C’est justement ces visions qui nous a mis dans cette situation. La sagesse c’est de garder l’objectivité et non proteger le fort et laisser pleurer le faible brimé sous l’argument qu’il faut s’entendre. Quand il ecrasait le faible, le sage etait ou pour sortir parler de reconciliation quand le vent tourne ? Si Justice n’est pas vengeance, reconcilialtion n’est impunité.
      SOME

  • Le 11 mars 2019 à 12:25, par molotov En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    ironie de l’histoire.. Et revoilà par les méandres de l’histoire le commandant Jean Baptiste OUEDRAOGO qui a été renversé par le coup d’Etat des Thomas Sankara, Blaise Compaoré et compagnie un certain 4 aout 1983 , cité comme témoin principal d’un autre coup d’etat 36 ans après.Cette fois le rôle du méchant loup est joué par le mal-aimé le général Gilbert Diendéré qui était lieutenant à l’epoque du putsch des révolutionnaires. Heureusement pour le président JB.Ouedrago, il n’a pas été trucidé pendant le coup de 83 grâce à l’intervention de Sankara .Sinon il n’allait pas tenter une vaine médiation entre Blaise et son opposition en septembre ?2014...et être présent à ce procès de l’armée. Il a su se mettre à l’ecart du marigot poltitique où s’entre-dévorent les caïmans du Faso.Sa clinique est œuvre utile.Journée du pardon, il était présent. Il n’a pas pas trop denoncé le 15 octobre ni le tripatouillage de l’article 37.Quels étaient au juste ses relations avec Blaise ? Il semble qu’il yavait une sorte de téléphone rouge entre les deux .Sans doute qu’il y’avait une sorte de deal ou d’échanges de bons procédés entre deux. Bref. Peut être un jour il va s’expliquer dans ses mémoires. Ce qui est sur il est utile au pays comme médecin.

    #MOLOTOV

  • Le 11 mars 2019 à 12:31, par sidsoba En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Bonjour chers internautes.J’ai un profond respect pour l’homme qu’est JBO mais il n’est pas un modèle un sage pour moi. Dans un de mes posts je disais qu’il joue un jeu trouble trouble et que l’on doit l’écarter des affaires publiques. Comment comprendre un message aussi ambigu pro putschiste. L’Armée n’est pas humiliée ce sont les assoiffées de pouvoir qui sont humiliées.Ce sont ceux qui humiliaient le reste de l’armée qui sont humiliés. Les officiers qui sont témoins ou accuses sont ceux qui étaient de la mangeoire. Il sont occupés de grands postes pas par leurs compétences mais par leurs affinités avec le pouvoir et sa milice RSP. JBO ne peut pas tenir un discours de patriote. C’est eux qui aidé Blaise a organiser une journée du pardon. sans qu’on ne sache pour quelle raison les bourreaux ont agi.Pardon sans justice a abouti a des assassinats en 2015. JBO cette fois ci c’est bon votre discours est aphone. Avec tout le respect que je vous dois vous êtes aussi un putschiste du 17 Mai 1983.Le peuple est vigilant et analyse votre discours.Vous avez avec les médiateurs voulu avaliser le coup de force infantile. Çà suffit le soldat au front n’est pas humilié le sous officier au front n’est pas humilié l’officier n’est pas humilié.Sont humiliés ceux qui se sentent morveux et qui avaient choisi le camp des traites dirigé par le GENERAL GUINGUERE sa milice et tous ces tubes digestifs et ces revanchards. Cette fois ci il aura justice avant réconciliation. A force de laisser le passe au passé les crimes du passé se répètent au présent avec les mêmes criminels du passé au présent qui comptent sur certains pour les absoudre apres avoir tout confié au passé. JBO on vous a compris
    .Tribunal continuer votre travail car point de honte le jour de l’accouchement

  • Le 11 mars 2019 à 12:36, par El_monstro En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Sacré pays ce burkina faso. A longue de journée, il faut se reconcilier. Sous Blaise il y a eu un 30 mars avec des perdrix, pardon des Colomb lâchés au stade. Ca servit à quoi ? Il faut d’abord avoir la courage d’arrêter l’impunité, la corruption, les crimes économique et de sang et juger sévèrement les responsables avant une quelconque réconciliation. Ca ne sert à rien pour nos enfants qu’à la moindre peccadille, on se retrouve chez le Mogho Naaba et qu’il faut pardonner. Comment pouvez hésiter à trancher entre 2 individus dont l’un avance que le soleil se lève à l’Est et l’autre proteste en disant qu’il se lève au Nord ? Il faut que la chefferie traditionnelle ou autres apôtres du pardon aient le courage de dire celui qui a tord avant de demander le fameux pardon.

  • Le 11 mars 2019 à 12:50, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Enfin ! votre situation envieuse serait certainement le fruit de la collaboration avec koissi et Golf après la boucherie du 15 octobre 1987. Dona dona n’est-ce pas ou retour du berger à la bergère. Je comprends cette procédure. On vous demande de dire ce vous en savez puis de conclure. Vous, vous commencer par la conclusion. curieux tout de même !

  • Le 11 mars 2019 à 12:52, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Enfin ! votre situation envieuse serait certainement le fruit de la collaboration avec koissi et Golf après la boucherie du 15 octobre 1987. Dona dona n’est-ce pas ou retour du berger à la bergère. Je comprends cette procédure. On vous demande de dire ce vous en savez puis de conclure. Vous, vous commencer par la conclusion. curieux tout de même !

  • Le 11 mars 2019 à 13:20, par salou En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Merci Excellence pour avoir accepté les sollicitations de médiation. Merci e pour ces éclaircissements bien utiles pour comprendre la gestion de la transition par la hierachie militaire. Surement il ya encore d’autres faits cachés surtout concernant les pactes et accords au niveau militaire. C’est comme dans nos traditions, quelqu’un qui n’est pas initié ne peut comprendre les actes d’initiations. Alors pour mieux comprendre ce qui s’est passé au niveau de la Grande Muette, il faut être militaire.

  • Le 11 mars 2019 à 13:47, par zongo En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    au temps que blaise tuaint les gens tu n a pas intervevu ou etait il ?

  • Le 11 mars 2019 à 13:51, par La DEESSE En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    SANKARA avait raison d’écarter nous les vieillards de sa révolution. avec nous le pays ne pourra jamais avancer. JBO devrait juste temoigner de ce qu’il a vu et entendu lors de cette fameuse rencontre avec le RSP ET DIENDERE et non parler de je ne sais quoi.

    • Le 11 mars 2019 à 16:57, par Edmond En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      C’est CA aussi le problème de ce pays des HOMMES INTÈGRES qui ignore les lois de DIEU. Sankara justement, en voulant écarter de force les veillards, à commencé à Tué et des colonels (nezien, ...) (dis bourgeois) ont été éliminé. C’est le début des 1eres tueries politiques au Burkina Faso.
      alors que DIEU est claire, CELUI QUI VERSE LE SANG DE L’HOMME VERRA SON SANG VERSE PAR L’HOMME. Et la suite , toi même tu sais.

      Continuez donc à vous amuser. Puisse le Seigneur rompre cette chaîne de malédiction. Amen

  • Le 11 mars 2019 à 14:05, par LE VILAIN En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Je cite :"le Président Kafando a procédé à un léger remaniement ministériel alors que le RSP (tout comme la hiérarchie militaire) voulait le départ de tous les militaires du gouvernement." alors en suivant avec l’intelligence nous nous rendons compte que la faute est venu du Lieutenant Colonel ZIDA alors je ne comprends pas pourquoi avoir laissé ce dernier se pavaner au Canada et juger qui voulaient le bien être de tout burkinabè.

  • Le 11 mars 2019 à 14:10, par Ouedraogo Mohamed En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Je ne suis pas serein quand je lis la déposition de JBO.Sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il était lui même dans le collège des sages quand NORBERT ZONGO avait été assassiné et qu’est ce que ce collège a pu faire comme travail, rien de concret ! Lui même il a été le soutien de Blaise donc cette déposition nous étonne pas.Le pardon c’est bon mais justice d’abord.

  • Le 11 mars 2019 à 14:10, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    J’ai lu la déposition de Mr JB avec une attention particulière, mais je ne trouve pas cela comme un témoignage à charge voulu par le parquet. J’avoue que je ne comprends rien dans cette déposition qui devait montrer et confirmer la culpabilité du Gal Diendéré et les éléments du RSP poursuivis. Je ne suis pas du métier, mais la déposition de Mr JB est plutôt une plaidoirie avant l’heure et une médiation pour la libération du Gal Diendéré et ces co-accusés. Je ne sais pas que vaut ce témoignage, mais il contredit tous les autres témoignages qui étaient d’ailleurs pas très clairs. La hiérarchie militaire me semble cacher les vraies raisons du putsch manqué. Si l’ancien demande «  Laissons encore cachées toutes les révélations qui participent à la déstructuration de l’Armée... Évitons de démoraliser nos valeureux soldats, seuls gage de notre sécurité. Laissons le passé au passé et tournons-nous vers l’avenir en ne pensant pas à nous mêmes, mais en pensant à nos enfants, à nos petits enfants », a déclaré Jean Baptiste Ouédraogo avant de demander une nouvelle fois au peuple burkinabè de proscrire « l’apologie de la violence et la rhétorique de la division ». Et d’autre part, il révèle l’existence d’un faux document "d’un accord complémentaire à la charte de la Transition, classé confidentiel, et qui lui a été lu par le Colonel Auguste Denise Barry. Ce document n’a pas été annexé à la charte, qui n’avait pourtant pas prévu la présence de militaires dans le gouvernement. Dans ce document complémentaire, il est mentionné que le gouvernement doit être dirigé par un Premier ministre, nommé par le Président du Faso sur proposition des Forces de défense et de sécurité . Cette révélation me semble ambiguë et remet en cause la suite du procès. Nous sommes au pénal, et les témoins ont été choisi par le parquet à venir chargé le Gal Diendéré et les éléments accusés, mais parler des choses comme de nouvelles révélation met en mal la partie de l’accusation. Pour l’instant l’article du faso.net n’est pas rassurant. Il y a bien un doute concernant l’implication du Gal Diendéré et déjà le colonel Pierre Sanou et le prélat l’on dit dans leur déposition d’une autre manière. Personnellement, l’implication de l’armée burkinabé est évidence dès le départ, mais la résistance organisée par la société civile et la communauté internationale on bien modifiée le comportement de la hiérarchie militaire. Un témoin qui vient demander une réconciliation en plein procès est quand même bizarre. Et ce doute doit nous profiter pour la libération de nos généraux.

  • Le 11 mars 2019 à 14:14, par boro En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    JBO a interet a parler ainsi , il devrait etre reconnaissnt a diendere et Blaise qui lui ont epargné la vie au temps du CSP. Yorian gabriel et guebré fidel n ont pas eu la meme Clemence.
    Il doit sa Vie a Diendere Et Blaise qui a l epoque se sont opposés á son execution si non il devrait etre passer par les armes de la meme maniere que yorian gabriel et guebre fidel, ( rappelés de ouahigouya et Dedougu ).

  • Le 11 mars 2019 à 14:18, par sidbala En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    L’internaute Mafoi tu est vrai un djihadiste nous allons te rechercher et te mettre en lieu sur. JBO n’a jamais dit d’avaliser l’impunité a moins que ton niveau d’instruction fasse défaut. Il faudra le relire attentivement.

    Je ne sais si tu es vraiment un homme qui occupe des responsabilités dans ce pays, au quel cas le président à tout intérêt à te débarquer parce que le citoyen impus c’est bien toi.

    JBO n’est pas ton camarade ou ton torchon, il connaît mieux les hommes au devant de ce pays que toi, il connaît mieux l’histoire de l’armée de ce pays que toi, il est mille fois mieux que toi il ne faut venir remettre en cause ses pensées. Du haut de son âge tu lui doit du respect, même si dans ta famille l’âge n’a pas de sens.

  • Le 11 mars 2019 à 14:23, par Biisongô En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Excellence, avec tout le respect que je vous dois, sachez que Zida a vu juste en ne suivant pas votre plan qui consistait à confier sa sécurité à Guenguéré.
    En dehors du RSP, qui d’autre constituait un danger pour lui ?
    Soyons un peu sérieux !
    Excellence, qui vous a dit que la tentative d’attaque de son avion était un montage ?
    Par ces propos, vous êtes en train de dévoiler une position partisane qui, malheureusement, vous colle toujours à la peau.
    Dieu exorcise nos "sages" et bénisse le Burkina. Amen !

    • Le 11 mars 2019 à 16:54, par SOME En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      Justement avec ce genre de sages, nous sommes arrives a cette situation catastrophique ! C’es une evidence que zida n’était pas aussi bete pour accepter d’etre gardé par le RSP de Djendjere. Sankara a donné sa securité a Blaise, il est ou aujourdh’ui ? Quand jean baptiste ouedraogo parle du colonel Barry il sait bien pourtant qui et qui ont tout fait pour l’ejecter du gouvernement et pourquoi. Venir tenir un autre discours le discredite entierement !
      SOME

  • Le 11 mars 2019 à 14:32, par Yako En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Temoignage plein de sincerite et de sagesse devant lequel tout citoyen sense est oblige de s’incliner.Il nous revient nous,nous citoyens ordinaires de depassionner le debat et appeler a la cohesion sociale loin des declarations souvent irresponsables surtout quand celles-ci sont lancees a partir de l’etranger ca s’appelle troquer sa dignite contre une poignee de lentilles !

  • Le 11 mars 2019 à 14:32, par Zangoté En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Vous avez dit sage ? Il faut connaître ce monsieur pour savoir qu’il n’en est pas un. Bref, ce n’est ni le lieu, ni le moment de parler de JBO mais si ce n’est pas tard, je crois qu’il gagnerait en ne simplifiant pas des choses complexes. Qu’est-ce qu’une réconciliation sans justice ? Qu’est-ce qu’une justice sans vérité ? Vous comprendrez dès lors, après avoir tenter de répondre à ces deux question, que le conflit de génération est perpétuelle : d’un côté il y a des gens (sages) qui pensent au regard de leur parcours terrestre qu’il faut laisser tomber la recherche de la vérité pour aller à la réconciliation et de l’autre, il y a des gens (jeunes intrépides) qui pensent qu’une ne faut sauter aucune étape. Comment en effet comprendre l’équilibrisme de ce sage qui n’est pas du tout constructif ? C’est pour cela que je soutiens que l’initiative de la réconciliation appartient aux victimes et leurs ayant-droits. C’est seulement eux, qui mesurant leur chagrin, peuvent accepter de pardonner. Il ne faut donc pas contraindre les gens à pardonner.

  • Le 11 mars 2019 à 14:39, par wendwaoga En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    La réconciliation ne concerne pas le peuple. Le peuple n’a aucun problème. Ceux qui parlent de réconciliation savent pourquoi ça les préoccupe. Il ne faut pas tromper les gens.

    • Le 11 mars 2019 à 17:12, par VISION En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      ha bon wendwaoga ? vous dites : "La réconciliation ne concerne pas le peuple. Le peuple n’a aucun problème. " ?? Et pourtant dans le peuple, on s’entretue et ont s’égorge à présent.

    • Le 12 mars 2019 à 12:15, par Mogdrekindé En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      "Wendwaoga" ! Nous sommes d’accord avec vous pour votre brève analyse qui résume tout dans cet Appel de SEM JBO. Ceux qui parlent de réconciliation n’ont peut-être pas vécu les Injustices, les Impunités et encore moins les Tueries dont on fait cas. Généralement, la Sorcière oublie très vite qu’elle a mangé et qu’elle est allée chier, mais la mère de l’enfant ne l’oubliera jamais car elle a beaucoup souffert pour enfanter. C’est dire que comme semble le recommander SEM JBO, demander de pardonner avant que les VERITES ne soient dites reste dans la carcan de la Socière. Sauf votre honneur Excellence, c’est trop nous demander. Acceptez de souffrir dans votre intérieur avec les victimes de tous ces Toquards que furent et sont les Politiques, les Officiers irresponsables et bien entendus, les Voleurs que notre pays a connus.

  • Le 11 mars 2019 à 15:01, par Maho En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    On se base toujours du passé pour construire l’avenir. vous avez aide Blaise Kofi a berner le peuple dans le pardon et la vous voulez encore Berner le peuple en aidant le vrai assasins sous le regime compaore.

    Moi J’ai toujours dit que Zida en trahissant le RSP nous a aide dune part a se libere de ses assasins au service dun seul homme et se faire paye par la soffrance des Burkinabes.

    je dirai que vous n’etes pas un sage.

  • Le 11 mars 2019 à 15:17, par SOME En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

    Oui nous nous avons le devoir de nous reconcilier. Et c’est pourquoi nous faisons ce jugement afin que justice se fasse. Et on n’a meme pas besoin de dieu dans ca . Arretez de meler dieu a tout et n’importe. : il nous faut un minimum de bonne volonté. Et la bonne volonté ne peut venir de la negation du minimum de justice. Oui on ne peut pas commettre des actes qui ne sont pas dignes d’un etre humain et ensuite venir pleurnicher pour etre tout bonnement pardonné.

    Non ! La clémence c’est pour celui qui reconnait honnetement été sincerement ses erreurs ou les conditions dans lesquels il a eu a executer des ordres. Oui dans l’armee on peut avoir le droit de desobesir mais restons aussi objectifs des situations de chacun. A condition biens ur que l’accusé disent exactement les choses. Pas venir narguer les institutions. Cette vision de JB Ouedraogo encourage purement et simplement l’impunité. Je ne peux pas cautionner cela.

    L’erreur a été cette soi disant non exclusion qui a permis au CDP et autres de plomber le pays. Roch a été victime de sa voie diplomatique et de cette fausse vision de la democratie ! Tenir ce genre de langage qui vient d’un pretendu sage me laisse pantois. Mais je comprends pourquoi il prend cette posture. Je ne suis pas sur que cela le rende sage ! Non !

    Oui je suis d’accord et du BA BA pour tout militaire de ne pas deballer au hasard : on ne la qualifie pas de la grande muette pour rien. Tout ne peut etre deballé sur la place publique et je suis certain que la hierarchie le sait et ne l’a pas fait. Je reste confiant qu’ils sont des patriotes et des professionnels. Ce qui nous manque a notre armée c’est les moyens, non pas humains mais moraux (la volonté politique venant des homme politiques de leur donner les moyens pour faire travail).

    Mais cette deposition m’inquiete beaucoup car cela voudrait dire que le president ouedraogo tairait certaines choses !!! Le president du tribunal a le droit (ou le temoin lui-même) a le droit de demander le huit clos sur certains aspects. Mais le tribunal doit disposer de toutes les informations pour trancher en toute responsabilité et conscience.

    Oui je sais que les ordres politiques donnés sous l’ere compaore ont failli diviser notre armee (compaore a failli pourrir notre armée de facon deliberée). Mais fort heureusement certains ont su garder une certaine retenue. On comprend la deconfiture du RSP Et Djendjere n’avait comprends que son heure avait tourné (ou plutôt il n’a pas compris le degre ou il s’était retrouve). Et un militaire officier responsable qui ne sait pas analyser en profondeur un contexte situation fait plus que froler l’incompetence.

    Oui je reste confiant que ce tribunal a montré jusque là sa competence et integrité. J’espere qu’il saura le rester. Cette sortie de Bassolé (et de djendjere a venir ?) reste un test ou ce tribunal joue toute sa vie.
    JUSTICE c’est tout ce que nous demandons. Déjà le peuple est clement en les jugeeant Eux ils ne l’ont pas fait. Le burkinabe n’est pas rancunier : il est epris de justice et de dignité, c’est tout.

    Cet temoignage loin de me satifaire, m’inquiete plutôt. On comprend ce que c’est ces college de sages dont certains n’ont rien de sage.
    Nous ne voulons de cet esprit de couvrir l’impunité sous de fausses intentions de concorde et paix sociale et tout le faux tralala. Si le president ouedraogo a des choses a dire et si c’est confidentiel il ne doit pas se taire ; il a obligation de parler meme en huis clos, sinon il y a obstruction deliberée au travail du traibunal et a la revelation de la verité. Et pourquoi alors dans ce cas ?
    SOME

    • Le 11 mars 2019 à 16:53, par Rachidsidpayété En réponse à : Procès du putsch du CND : « Laissons le passé au passé », exhorte l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo

      Salut et respectt au FASONET pour la gestion du site ! Nos GRANDS PARENTS DU SUD-OUEST SONT POURTANT PLUS CROYANTS ET PLUS RESPETUEUX DE DIEU QUE NOUS. Comment peut on affirmer sans gêne qu’on a pas besoin de Dieu pour ça ??? QUE DIEU VOUS PARDONNE MR SOME. Mais va te confesser pendant qu’il est temps ! JBO émet des choses que le TRIBUNAL n(est pas obligé de considérer ; mais il a vraiment ses convictions comme vous avez les vôtres ! prudence mon Grand père si vraiment tu es un vrai SOMMET et non un EN BAS. BYE !!!

  • Le 11 mars 2019 à 15:58, par M En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Bonjour,
    Triste de constater que le grand frère reste dans la logique de Blaise et ses affidés : réconciliation, réconciliation. Mais bon Dieu , qui a fait quoi à qui et qui cherche à se réconcilier ?
    Espérons que le président JBO dira ce qu’il sait réellement de ce coup de force. Les burkinabé veulent simplement savoir qui a fait quoi et qui doit payer, le restée n est que pure élucubration.
    En tant que croyant le président JBO sait mieux que nous qu’il n y’a aucun pardon sans repentir, et le 30 mars qu’il a coorganise avec la famille Compaore est là pour le prouver.
    Gloire éternelle au peuple burkinabé !

  • Le 11 mars 2019 à 16:05, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    - Accords cachés ou pas, de toute manière on sait depuis toujours que l’Armée a toujours rusé avec les civils pour monopoliser le pouvoir dans ce pays. Moi cette révélation ne me surprend pas du tout. Et c’est pourquoi tous nos officiers sont dodus et gras : ils aiment le pouvoir et aiment le manger bien !!!!

    Par Kôrô yamyélé

  • Le 11 mars 2019 à 16:28, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Oui mon frère et promo JBO, mon ami SOME a raison : Je t’ai écouté attentivement à la salle des banquets comme tout le monde. Mais la sagesse n’a plus sa place dans un monde cruel, un monde des Diendéré Gilbert, des Djibril Bassolé, et autres punaises qui tuent qui ils veulent là ou ils veulent. Si tu l’avais remarqué avant de venir témoignés, notre sagesse en groupe pour les crimes de sang était un vrai échec avec un introverti et son complice félon qui nous sabotaient dans le dos. Aujourd’hui le peuple Burkinabé a mûri, la sagesse n’a plus sa place. Au contraire, la justice après la sagesse demeure la seule solution pour une réconciliation durable. En t’écoutant, je me suis plongé dans notre passé au moment où nous nous réunissons pour dire non au régime de S. Zerbo avec les conseils de notre parrain son excellence I. Joseph Conombo, un homme sage. Avec les mensonges des uns et des autres depuis plus d’une année dans cette salle des banquets transformé en tribunal théâtral des acteurs de fiction comme tes amis généraux, l’odeur de la sagesse ne peut plus sentir dans cette salle mon frère en christ et promo. Malgré tout, tu es resté cette personne au cœur d’ange. Que ceux qui ne te comprennent pas te pardonnent. Un séminariste reste un séminariste pour la vie.

  • Le 11 mars 2019 à 16:35, par tororoso En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Les paroles de JBO valent pour Gilbert Dienderé
    Il veut lui dire de savoir s’assumer en GENERAL qu’il prétend être !
    MOI, j’ai toujours considéré que ce Gilbert est tellement MAUVAIS, TELLEMENT MECHANT avec le BURKINA FASO, son pays, celui qui l’a nourrit et fait SI PUISSANT, qu’il veut sa destruction.
    POSEZ VOUS LA QUESTION : EST CE NORMAL QU’IL TIENNE TANT A FAIRE INCULPER TOUTE LA HIERARCHIE MILITAIRE EN CES TEMPS DE TERRORISMES ET D’ATTAQUES INCENSEES contre notre PAYS. POURQUOI VEUT-IL PAR LA JUSTICE DECAPITER L’ARMEE ??? Même si nous pensons que cette hiérarchie là n’est pas bonne, si jamais nous suivions GILBERT, c’est comme si l’ATTENTAT contre LA HIERARCHIE, celle de l’ETAT MAJOR avait réussi !!!
    HEUREUSEMENT QUE PERSONNE NE LE SUIT DANS ça !!
    Donc pour moi, JBO ne fait que demander au général, d’éviter au moins celà s’il lui reste de la dignité

  • Le 11 mars 2019 à 17:21, par dommage En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Est-ce une plaidoirie pour faire accepter le mensonge, et demander à ne pas chercher à connaître la vérité ?
    Si nous continuons dans le mensonge, nous pouvons être sûre que nos enfants et leurs enfants vont évoluer dans le mensonge.
    Ce n’est pas ainsi que nous allons créer un pays de paix et de justice.
    Je suis sûre que beaucoup de Burkinabés veulent juste la vérité. Beaucoup sont prêts à pardonner. En procédant ainsi (pardon sans vérité), est-ce qu’on aura contribué à débarrasser le pays de telles pratiques qui ont endeuillé beaucoup de familles et bloqué l’élan de développement de notre pays ?

  • Le 11 mars 2019 à 17:36, par Adjara En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Enfin le peuple Burkinabe et tous ceux qui s’intéressent de près à notre pays connaitront enfin qui est Jean-Baptiste Ouédraogo et quel rôle il a joue dans la vie de cette nation depuis le debut de l’ère Blaise Compaore à nos jours, en passant par les assassinats de Sankara et ses 12 compagnons d’infortune, Henri Zongo et Lengani, Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune, et j’en passe.
    Ce procès demeure irrémédiablement la vitrine qui lèvera le voile sur les vrais visages de ses hommes et femmes qui ont non seulement endeuillé et appauvri ce peuple, mais qui ont eu la triste malice de nous faire croire qu’ils étaient qui ils n’ont jamais été.

  • Le 11 mars 2019 à 17:54, par neya boukari En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    "’Laissons encore cachées les révélations qui participent à la destruction de l’Armée" dixit JBO. "Ce procès a un effet dévastateur sur notre armée" dixit Bassolé. De quelle armée parle-t-on ? Du RSP qui n’etait qu’une milice de tueurs au service d’un homme et de son clan ? De l’autre armée qui a pillé et violé en 2011 en toute impunité ? De ces officiers supérieurs affairistes et buveurs de whisky ? De cette armée dont les seuls hauts faits sont des règlements de compte et les assassinats entre eux ou celui de civils innocents ? Nous n’avions plus d’armée. Déballons les choses, toutes les choses, provoquons une catharsis pour refonder notre armée et nous doter d’une armée nouvelle loin de la politique et des affaires. Ou bien doit-on passer par pertes et profits tous ces morts que la soif de pouvoir de tous ces pieds nickelés a entrainé ? Non:: : de cette armée nous n’en voulons plus.

  • Le 11 mars 2019 à 19:00, par Dignité En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    J’allais être profondément déçu de ce monsieur si je ne l’avais pas observé au temps fort de la crise sur l’article 37 en 2014.
    Son attitude très ambiguë de l’époque m’avais particulièrement marqué. Et comme le dit quelqu’un, "quand c’est pas clair, c’est louche, et quand c’est louche, c’est malhonnête" ! Bref, je le préfère médecin que "sage" !
    Fermons les yeux un seul instant et considérons que on avait réussi à débarrasser la transition de tous les militaires ! aujourd’hui, on serait toujours en transition avec un RSP qui dictait sa loi, etc.
    ZIDA et BARRY ne sont certainement pas des anges, mais je les préfère à ces vampires de la pire espèce ! Ils se sont absolument sacrifiés au propre comme au figuré !
    A la limite, je désespère de la vérité et de la justice dans mon pays car tout porte à croire qu’aucun protagoniste ne veut de ces valeurs !

  • Le 11 mars 2019 à 19:11, par RV En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    J’ai la naïveté de croire qu’il y aurait une vérité sur cette terre. Hélas, elle est la raison du plus fort.
    Je me pose des questions et des réponses.
    1. Est-ce qu’il fallait s’opposer à la modification de l’article 37 ? OUI !
    2. Est-ce qu’il fallait l’insurrection ? OUI !
    3. Est-ce que l’insurrection devait aboutir à une transition ? NON !
    4. Est-ce que le Burkina se porte mieux après la transition ? NON !
    5. Est-ce qu’il fallait le coup d’Etat du RSP ? NON !
    6. Est-ce que l’armée et les FDS se portent mieux depuis le début du procès ? NON !
    7. Est-ce que le Burkina peut connaître pire que ce qu’il vit ? OUI !
    Le Président JB nous invite à la tempérance.
    Pas d’impunité mais pas d’humiliation !
    Tous les conflits finissent autour d’une table pour construire l’avenir. C’est ça la réconciliation.
    Le Président JB a 77 ans. Son avenir est derrière lui. Que ceux qui ont leur avenir devant eux méditent son appel.
    Prions pour la Paix !

  • Le 11 mars 2019 à 20:49, par Mechtilde guirma En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Mais qui parlait d’étude scientifique d’un problème, NÉMO, voilà un modèle parfait. J’ai eu à dire un jours que les disciplines universitaires n’étaient pas autonomes, tant dans les sciences exactes que dans les sciences humaines. Tous partent toujours des faits tels qu’ils sont ou apparaissent. Tenez cheminons ensemble.

    Son excellence Jean-Baptiste Ouédraogo est médecin. On lui envoie un malade presque fini. Croyez-vous qu’il va tout de suite dire : Non c’est fini, ce n’est pas la peine que je l’examine ? Même les cadavres, il les enverrait à l’autopsie pour savoir de quoi il est mort. Donc le médecin va chercher à connaître d’abord les symptômes avant de se prononcer dans l’à priori. Cependant cela ne suffit pas, il faut des examen de façon plus approfondie avant de se prononcer définitivement, et parfois il n’appliquera pas la thérapie sans l’accord de l’intéressé ou de sa famille s’il y a des risques tout en sachant qu’il va mettre toute sa compétence à contribution pour le guérir.
    En Science humaine, il y a les faits tels qu’ils se présentent. On l’étudie d’abord. Son origine. Pour cela, il faudrait investiguer dans le passé aussi proche que lointain s’il y a eu de semblables. Les causes et les effets, dans d’autres contextes (ou même pays) pour voir s’il y des signes avant-coureurs du cas présent. Ne pas oublié qu’en plein feu du fait, il n’est pas aisé d’inventer des solutions, ni de donner des solutions définitives. La meilleure façon de faire c’est de calmer la situation avec des moyens de bord, en attendant que les esprits se calment et d’examiner sereinement les situations et trouver des esquisses de solutions, au lieu de se jeter sur des condamnations qui au finish, n’auraient pas résolu le problème. À ce moment la vengeance n’a pas sa place, mais surtout la réconciliation. Deux questions se posent alors « Pourquoi on en est arrivé là ». Et c’est là qu’il y a le problème :

    «  Laissons encore cachées toutes les révélations qui participent à la déstructuration de l’Armée... ».

    Cette remarque, je la reprends à ma manière dans un proverbe : Dunia ta yé tif mé (quand tu te plains du monde, souviens-toi que le monde autant se plein de toi ».

    La deuxième question, comment retrouver la paix ? : « Évitons de démoraliser nos valeureux soldats, seuls gages de notre sécurité. Laissons le passé au passé et tournons-nous vers l’avenir en ne pensant pas à nous mêmes, mais en pensant à nos enfants, à nos petits enfants ».

    Et il conclut […] proscrire « l’apologie de la violence et la rhétorique de la division ».

    En effet depuis Sankara de violence en violence. Quel est de nos jours le régime le plus sanguinaire ou sanglant ? Tout ceux qui hurlent contre le coup d’État et qui pourtant condamne le régime actuel qu’est ce qu’ils veulent en définitif ?. Le président Jean-Baptiste ne se prononce pas. Cependant, même si nous sommes tous d’accord d’exhorter « le tribunal à ne rien laisser dans l’ombre, […] demander sa clémence notamment pour ceux qui ont été contraints d’exécuter des ordres militaires […] clémence ne signifie pas exclusion ou déni de justice à l’égard des victimes et leurs ayant droit ».

    c’est clair, éviter de commettre des actes qu’on risque de regretter plus tard et que les victimes eux-mêmes pourront regretter car les simples faits ne suffisent pas : « les évènements des 16 septembre et jours suivants ont bien une histoire qui peut aider à la manifestation de la vérités ». Et il en donne des détails bien significatifs : ’existence d’un accord complémentaire à la charte de la Transition, classé confidentiel, et qui lui a été lu par le Colonel Auguste Denise Barry

    En théologie, on dit toujours, que derrière le factuel il y a le transcendant qui échappe la plupart du temps même aux érudits des sciences sociales. C’est pourquoi toutes les congrégations religieuses adoptent comme devise pour la proclamation de la bonne nouvelle ce qui suit :

    « S’instruire, proclamer, agir ». Il est exactement la même chose dans le coran.

    Les africains ont tous un proverbe. Chez les Mossé : Gommé n’lub néda saon yonka lubi. Mieux vaut convaincre par la force arguments que de vaincre par la violence.

    Merci excellence Ouédraogo.

  • Le 11 mars 2019 à 21:49, par Passakziri En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    avec tous le respect que nous devons aux vielles personnes, peremettez moi de vous dire que je suis décu de vos déclarations on ne peu plus ambigues. C’est la première fois que j’entends des termes " procès de l’armée", demoralisations des soldats et je ne sais quoi encore. Mr le président Ouédraogo, nous sommes à mésure de faire la difference entre un groupe de militaires et une armée, et la différence entre des soldats valeureux et patriotes et des soldats frimeurs et putschistes nos pouvons le faire aussi. La première combat nuits et jours au Nord du Burkina tout comme dans les forêts de l’est du Pays _-Les bénédictions et la reconaissance du peuple à leur endroit-, la seconde, elle se pavanait dans les rue de la capitale et s’autoproclamait armée d’élite, mais n’avait jamais affronté un ennemi armé sur le terrain- son prototype , vous le retrouverez sur le banc des accusés au premier plan de ce procès, et nous savons les reconnaitre aussi.
    En ce qui concerne la réconciliation, ca semble être le terme en vogue actuellement. Mais dites, qui se reconcilie avec qui et concernant quel problème ? Parce que quelques anciens privillégiés se sentent privés de je ne sais quoi , cela ne saurait concerner tout le peuple ; Allons doucement alors.

    Passakziri

  • Le 11 mars 2019 à 22:31, par lecitoyen En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Les victimes sont mieux placées pour nous dire ce que nous devons faire pour apaiser leurs cœurs et parvenir à la réconciliation. Notre sagesse consiste d’abord à demander aux auteurs de reconnaître leurs fautes et à ensuite demander aux victimes de pardonner. Pour ce faire, notre position doit être impartiale mais pas équilibriste : Non à la loi du talion ; Non à la vengeance ; Oui à une justice acceptée par tous ( classique ou à la manière sud africaine) Oui à des réparations justes. La moindre erreur peut entraîner des bouleversements sociaux plus violents avec une déchirure plus profonde.

  • Le 11 mars 2019 à 22:37, par MOREBALLA En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Nous savons espérer que le Burkina Faso mérite une éternité de quiétude et cela déprendra de la tournure et des évolutions du climat sociopolitique. Nous devions chercher de tout cœur à éviter des règlements de compte qui dureront une éternité car la vengeance engendra toujours la vengeance. Demain c’est dès l’aube, allons seulement !

  • Le 11 mars 2019 à 23:11, par Ka En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Heurement ou malheureusement le coup d’état est arrivé plutôt,sinon c’est l’actuel pouvoir de rock qui serait dans l’oeil du cyclone ; nous remercions zida pour avoir tenu tête au rsp qu’il connaît mieux que quiconque jusqu’à sa dissolution. Au lieu de soutenir la transition pour ce qu’elle a réalisé en un an de pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau président, certains la denigrent ; malheurs à ceux qui baillonnent leur peuple.

  • Le 11 mars 2019 à 23:26, par ce que je crois En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Il ya affaire dans les affaires

    Voilà un témoignage qui indique que la base légale du pouvoir de la transition etait faussée puisque une partie de la charte a été retirée. Avis aux juristes pour analyser toutes les implications

  • Le 12 mars 2019 à 08:30, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    La Justice et la Nation Burkinabè ne peut pas apprécier les responsabilités des uns et des autres en fonction des documents dévoilant les agenda cachés cachés des uns et des autres. Il n’y a que les textes officiels de la nation qui font loi. Chacun peut se faire son petits documents avec ses copains pour sont action personnelle, mais tous les coupables doivent s’expliquer à la justice de la Nation pour qu’il y ait unité nationale sur ce qui doit ou ne doit pas être fait. Ceux qui sont au pouvoir actuellement du PNDES : c’est leur choix, c’est leur programme qui ne remplace ni la constitution ni les lois !
    Non ! on ne peut pas chercher des prétexte pour une nouvelle vague d’impunité

  • Le 12 mars 2019 à 09:28, par Kidrh En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Jbo devrait dire ,que les exécuteurs d’ordre ne méritaient pas d’être inculpés, pas plus que les miliciens de Jean pierre Bemba n’étaient avec lui devant leTPI. De même pour les exécuteurs d’ordre de Gbabo.
    La première leçon du soldat qu’il apprend c’est d’obéir aux ordres de son supérieur. Cela est vrai dans toutes les armée digne de ce nom. Sans cette obéissance aveugle il y aurait peu de soldats qui sur le front irait en éclaireur sous le tire des ennemis.
    Dire aux soldats qu’il devaient juger de la l’égalité de ce qu’on leur commandait c’est effectivement détruire la force de l’armée.

  • Le 12 mars 2019 à 14:35, par Yamsoba En réponse à : Procès du putsch du CND : L’ancien président, Jean-Baptiste Ouédraogo, révèle l’existence d’un document complémentaire à la charte de la Transition

    Somé , vous n’aviez pas a en vouloir au Mogho Naba car il n’a appelé personne devant lui. Il ne refoulera pas ses enfants aussi devant lui. Sache que s’il n’avait pas fait quelque chose, à l’heure actuelle c’est toi qui demande qu’on aille aussi ailleurs qui serait ailleurs avec ton baluchon. La prochaine fois, propose nous ton palais. Amicalement

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