A la faveur du colloque organisé les 4 et 5 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, par des acteurs nationaux de la santé (Institut national de santé publique et Centre hospitalier universitaire Souro Sanou), en partenariat avec l’Ecole supérieure de formation paramédicale d’Autriche, médecins et paramédicaux se sont penchés sur la question de la formation paramédicale pour une offre de soins de santé de qualité aux usagers.

L’ouverture officielle des travaux s’est déroulée en présence de la représentante du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Madeleine Konaté/Boni (2e adjointe). A la tribune du colloque, elle a convié les participants à partager les bonnes pratiques et expériences en matière de soins paramédicaux. Car, soutient-elle, ‘’un malade bien accueilli est à moitié guéri.’’

Madeleine Konaté Boni 2e adjointe au maire de la commune de Bobo Dioulasso

Comme engagement pris lors de ce colloque, c’est la création prochaine d’une Université de sciences paramédicales au Burkina Faso, aux fins de dynamiser le système de santé du Burkina Faso et d’accroître ainsi l’offre en soins médicaux. Cette université, soutient Docteur Salifou Gandema, médecin au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou et paneliste, contribuera à la formation de praticiens à même de diversifier les offres de soins de qualité en faveur des patients et patientes. Pour y parvenir, des défis humain, logistique et juridique sont à relever, en ce sens que la formation paramédicale n’est pas encore codifiée au Burkina Faso.

Docteur Salifou Gandema

En marge du colloque, une exposition de produits pharmaceutiques a été organisée et a connu aussi bien l’engouement des autorités communales que la population bobolaise. En témoigne l’affluence des visiteurs au niveau des stands.

Haoua Touré
Lefaso.net