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Programme conjoint Aide et Action/Action Aid : Pour des stratégies proches de la population

Publié le mercredi 3 août 2005 à 08h50min

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L’atelier national de réflexion et de mobilisation de la société civile pour une sécurité alimentaire au Burkina Faso a clos ses travaux, jeudi 28 juillet 2005 à Ouagadougou. Ledit atelier a été organisé par le programme conjoint Aide et Action/Action Aid.

Durant 12 heures, les participants venus du Ghana, du Niger et du Burkina ont planché sur la problématique de la sécurité alimentaire en lien avec l’éducation. Selon le représentant du programme conjoint Aide et Action/Action Aid, Adjimon Koffi, cet atelier a permis à la soixantaine de participants d’atteindre des résultats. Notamment, "le diagnostic sur la sécurité alimentaire au Burkina Faso, les axes stratégiques pour une sécurité alimentaire durable au Faso par l’éducation, la proposition de mise en place d’un réseau des organisations de la société civile pour la sécurité alimentaire", etc.

Au terme des travaux, Oxfam Intermon a été proposé à l’unanimité comme chef de file pour la mise en place d’un réseau de la société civile. Ce, afin de "propulser les actions de plaidoyer, de lobbying en faveur d’une sécurité alimentaire au Burkina Faso".

Les participants à l’atelier l’ont jugé bénéfique. Pour l’un d’entre eux, Eloi Jean Prosper Nombré, responsable à l’organisation de la Confédération paysanne du Faso (CPF), cet atelier a montré la nécessité d’éduquer non seulement la population dans les milieux scolaires mais aussi de sensibiliser et d’éduquer les agriculteurs dans la gestion de leurs productions ainsi que celle des revenus des exploitations agricoles. Les participants ont fait le constat que malgré les stratégies mises en place par l’Etat et les structures intervenant dans le domaine, la sécurité alimentaire n’est pas une réalité dans le contexte actuel. D’où l’obligation de revoir le dispositif alimentaire en place en l’orientant vers la famille nucléaire et partant, les villages.

Cela nécessite, de l’avis de M. Nombré, de former les différents acteurs afin d’instaurer une organisation et un système d’information-communication pour pallier l’insécurité alimentaire. Il s’inscrit en faux contre l’idée selon laquelle le coton empêche la production des céréales car remarque-t-il, "les plus grands producteurs de coton sont aussi les plus grands producteurs de céréales par le système de rotation des sols ". La cérémonie de clôture de cet atelier a été présidée par le directeur de l’enseignement de base privé, Mathias K. Konkobo.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Sidwaya

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