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Procès du putsch : L’adjudant Nion Jean Florent demande une liberté provisoire

Publié le vendredi 22 février 2019 à 22h00min

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Procès du putsch : L’adjudant Nion Jean Florent demande une liberté provisoire

Le président du tribunal, Seydou Ouédraogo, a appelé à la barre ce vendredi 22 février 2019 l’adjudant Nion Jean Florent, qui a déposé une demande de mise en liberté provisoire.

Son avocat Me Nion Adrien a laissé entendre que son client n’a pas varié dans ses déclarations, ce qui lui a même valu des félicitations du parquet et des avocats des parties civiles. « Une mise en liberté provisoire ne compromettrait pas la suite de la procédure », a déclaré Me Nion qui a rassuré le tribunal que l’accusé se présentera toujours aux audiences si la liberté lui est accordée.

Il a également effleuré la question de la sécurité de son client qui était revenu sur des faits qui n’ont pas été du goût de certains accusés comme le sergent-chef Roger Koussoubé et le Général Gilbert Diendéré. « Ils se retrouvent tous à la MACA et il y a une méfiance qui s’est installée. Ils se regardent en chiens de faïences.

Prenant la parole, l’adjudant Nion Jean Florent a remercié le parquet qui, après sa première audition, le 3 juillet 2018, a bien voulu le faire changer de quartier à la MACA, alors qu’il n’en voyait pas l’opportunité. « Le 21 juillet, je suis revenu à la barre et c’est là que j’ai compris le bien fondé de cette mesure ».

Même si le parquet a reconnu qu’une demande de mise en liberté provisoire peut être déposée à toute étape de la procédure, il ne voit pas l’opportunité de la demande formulée par l’accusée. Il a donc demandé au président du tribunal de la rejeter.

Le président du tribunal se prononcera sur la question le lundi 25 février 2019.

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2019 à 18:57, par Ka En réponse à : Procès du putsch : L’adjudant Nion Jean Florent demande une liberté provisoire

    A la première comparution de Florent Nion devant les juges militaires, et qui n’a pas hésité de faire savoir a Gilbert Diendéré qu’il a manipulé les jeunes du RSP pour son coup d’état a la maternelle, voilà ce que je le disais. ‘’’L’adjudant Jean Florent Nion, mes respects ! Vous êtes un vrai Soldat dont vous venez de le prouver devant vos juges et les avocats. Vous aviez prouvé avec franchise aux parents des victimes, et à votre peuple que la discipline et l’intelligence qui sont, entre autres, des qualités d’un bon militaire, et doivent être mis en avant le sens de l’honneur, la probité, le professionnalisme et le comportement. Et tout manquement doit être sanctionné selon la gravité des faits.’’’ Au sein de l’armée républicaine, tous reçoivent la même éducation ! Qu’est-ce que c’est que cette armée dont Gilbert Diendéré et son complice Djibril Bassolé ont rendu en une armée de gueux ? Quelle image ces deux mercenaires donnent-ils au Burkina ? Si la vie de l’adjudant Jean Florent Nion est menacé a la MACA, il mérite l’indulgence des juges, car, on connait ce que Diendéré Gilbert et ses complices sont capables.

  • Le 23 février 2019 à 16:23, par le pays va mieux En réponse à : Procès du putsch : L’adjudant Nion Jean Florent demande une liberté provisoire

    A mon avis, la liberté provisoire pour Non n’est pas la bienvenue. Le criminel Gilbert peut avoir des complices qui peuvent attenter à sa vie.

  • Le 24 février 2019 à 10:33, par caca En réponse à : Procès du putsch : L’adjudant Nion Jean Florent demande une liberté provisoire

    Au Burkina, l’un des problèmes et qui n’est pas n’importe quoi consiste la présomption d’innocence dans un procès comme celui qui se passe actuellement au palais de Waga 2000. C’est à dire la justice d’opinion du citoyen est encré dans son âme qu’il a du mal à être impartial. Tu appelles le Gal Diendéré le criminel Gilbert comme s’il avait été condamné de crimes. Dans ce pays, les gens aiment faire des commentaires qui ne les concernent pas. On n’a même pas la conscience que l’atteinte à la vie privée de quelqu’un et que c’est une infraction punie par la loi. La diffamation est une infraction que la loi condamne. On dit beaucoup de mauvaises choses sur la vie l’homme et qu’il manque de preuve pour confirmer. Le criminel Gilbert comme si tu avais vue le Gal Diendéré tuer quelqu’un de tes propres yeux. La calomnie, la diffamation, la haine et le sentiment de venger sont les maux que souffrent la majorité des burkinabé. Malheureusement, depuis la tragédie de l’insurrection, les burkinabé qui s’expriment dans les réseaux dans leur majorités manquent de modération et de réflexion citoyenne. Ils se croient uniques au monde d’avoir posséder la vérité et pour eux la vérité d’opinion égale la vérité dans la justice. C’est dommage qu’on arrive à mode de vie sociale dans un pays où les citoyens font les mariages, les baptêmes et enterrement ensemble.

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