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Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

Publié le mercredi 20 février 2019 à 13h32min

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Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

Le Général de Division Honoré Nabéré Traoré a été appelé à la barre ce mercredi 20 février 2019 en qualité de témoin.

A l’audience d’hier (mardi 19 février 2019), le Général Gilbert Diendéré, lors du témoignage du Colonel-major, Raboyinga Kaboré, avait déclaré que la hiérarchie militaire aurait pu le mettre aux arrêts et procéder à un échange d’otages contre les autorités de la Transition.

A la question du parquet de savoir ce qu’il en pensait, le Général de Division, Honoré Nabéré Traoré a souri avant de lâcher : « Ce sont des solutions acrobatiques. On a le droit de dire qu’on n’est pas d’accord. Il a ses convictions. Il a voulu faire un coup d’Etat. Je le connais depuis le Prytanée militaire de Kadiogo. On a du respect mutuel ».

Et sur insistance des avocats de la partie civile, le témoin dira de nouveau : « Ça allait être une grosse erreur de l’arrêter. Si on l’avait fait, il y allait avoir un échange de tirs et ce serait du désordre. Ce n’est pas une idée qui nous a traversé l’esprit parce qu’aucun texte ne nous permettait de l’arrêter ».

Et le parquet de lui demander : "Si le Général Diendéré avait été ferme, alliez vous le suivre ?"

« Ça aurait pu changer s’il avait usé de la brutalité. On était au ministère de la Défense. On était lourdement encerclés », a répondu le Général Traoré.

Pour Me Prosper Farama de la partie civile, la hiérarchie a eu une posture équivoque et « le Général Diendéré a raison de parler de la "mollesse" de la hiérarchie militaire. Ce type de vision a contribué à asseoir le coup », a-t-il déploré.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2019 à 13:58, par Nobga En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de Brigade Honoré Nabéré Traoré

    Dire que vous n’aviez pas les moyens de l’arrêter d’accord ! Mais dire qu’aucun texte ne permettait de l’arrêter, c’est pas vrai. La constitution ne permet pas de coup d’État et cela suffit pour l’arrêter dès lors que vous étiez sûrs qu’il s’agissait d’un coup d’État.

  • Le 20 février 2019 à 14:19, par Amadoum En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Cette danse n’ira nulle part. A la conclusion, on entendra que ceux qui ont fait le coup d’etat sont morts et ceux a qui il a ete fait sont morts.
    Autant arreter que de continuer a tourner en rond.

  • Le 20 février 2019 à 14:43, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de Brigade Honoré Nabéré Traoré

    Notre putschiste général en carton dit sans sourciller "que la hiérarchie militaire aurait pu le mettre aux arrêts et procéder à un échange d’otages contre les autorités de la Transition".Ça se voit que lui et son ami criminel bilaise kouassi né compaoré étaient passés maîtres et cela avec la complicité de leurs amis terroristes barbus dans les kidnappings des otages occidentaux pour ensuite les monnayer à coup de centaines de milliards de FCFA avec leur fausse pseudo médiation.En effet c’est bien bilaise kouassi né compaoré,gilbert diendéré,bassolé yepini bassolé,moustapha chafi qui poussaient leurs amis barbus terroristes à opérer des rapts pour que d’une pierre deux coups,toute cette mafia puisse se constituer une fortune colossale.Et dans même temps,ce criminel dans sa quête de rester au pouvoir à vie pensait que les Occidents le soutiendraient dans son hold up sur l’article 37 en le considérant comme le nouveau messie du monde avec ses fausses médiations qui étaient en réalité des opérations pipées d’avance puisque notre pompier était le pyromane en chef

  • Le 20 février 2019 à 15:07, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    ...facile pourtant à comprendre. S’il n’y a pas eu un coup d’état, il n’y aurait pas eu le besoin du soutien et ou l’implication d’un tel ou un tel. Gilbert, ne motivé que par le mépris qu’il épousait pour tout militaire qui n’était de RSP, y compris la hiérarchie militaire, a fait son coup d’état sans la moindre consultation avec qui que ce soit sauf, bien sûr, le jeunes imbéciles en quête de nom et de primes plus juteux, qu’il avait l’habitude d’utiliser. Accoutumé aux sales besognes, il croyait qu’il allait réussir mais comme le dit un adage, ’tous les jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire’, le coup a échoué. C’est là qu’il a couru comme quelqu’un qui souffre de la diahrée avancée et qu’il cherche un endroit pour se soulager, pour atterrir devant ceux-là même qu’il a méprisé au départ pour quémander leur soutien. C’est cela la situation. Grosso modo, s’il n’y avait eu de coup d’état, il n’y aurait pas eu un besoin quelconque de qui ce soit. Qu’il assume, et laisse l’hiérarchie militaire en paix.

  • Le 20 février 2019 à 15:35, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Bien dit Mon Gl de Division ! On sent de la grande intelligence en vous. " Ce sont des solutions acrobatiques .." ." Ça allait être une grosse erreur de l’arrêter. Si on l’avait fait, il y allait avoir un échange de tirs et ce serait du désordre."...calculé propice à légitimer le coup. Vous méritez vos 3 *** mon Gl..

  • Le 20 février 2019 à 15:44, par sidwaya Gomis En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Mon général, c’est scandaleux de dire qu’aucun texte ne permettait d’arrêter le général putschiste.

    Quel texte permettait au général putschiste de faire un putsch ?

    Quel texte vous permet de mettre à la disposition du putschiste un hélicoptère pour un usage non officiel ?

    Quel texte permettait aux garnisons des provinces de converger sur Ouaga ? Croyiez vous que ces garnisons venaient pour dire au général putschiste d’assumer son acte et que eux ils ne sont pas dedans ?

    C’est lâche. il valait mieux répéter le refrain de la haute hiérarchie militaire à savoir que le RSP était une armée dans l’armée et que vous n’aviez pas les moyens d’arrêter le général.

    Seulement là aussi vous aviez tord parce qu’on se demande où les garnisons des provinces ont trouvé les moyens pour descendre sur Ouaga.

    Finalement on pourrait bien se demander à quoi sert tout ces généraux sans les moyens militaires qu’il faut pour sécuriser le pays contre un coup d’état ? Il valait mieux ne jamais nommer de généraux parce qu’il n’avaient pas les moyens de travailler comme il se doit.

    • Le 23 février 2019 à 16:55, par Kouda En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

      Et si vous preniez tout simplement le temps de lire et relire les échanges entre le général Nabéré Traoré d’une part et les accusés, parquet et avocats d’autre part ?
      Commentez sans passion ni haine. Vous avez le droit d’exprimer votre opinion mais de grace, ne nous faite pas sortir de la route.
      Aucun texte ne nous permettait de l’arrêter veut tout simplement dire :
      AUCUN TEXTE NE PERMET A LA CRAD (commission de réflexion et d’aide à la décision) D’ARRETER GILBERT DIENDERE.
      Le chef d’Etat major peut le faire. Un juge peut le décider. Mais pas la CRAD. S’il vous plait, arrêter vraiment les commentaires et compréhensions hors sujet.

  • Le 20 février 2019 à 15:50, par caca En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Jusqu’à présent la déposition des témoignages de la hiérarchie ne chargent pas le Gal Diendéré. Tous ceux qui ont déjà passés devant ce tribunal montrent bien un lien de la jeunesse entre les membres de la hiérarchie militaire et le Gal Diendéré poursuivit pour une faute indisciplinable contraire à la vie d’un soldat. Les témoins ont faits les mêmes classes que l’accusé et ils ont fait au même moment la même carrière militaire avec les mêmes promotions et gloire. Je ne vois pas qui aujourd’hui parmi cette hiérarchie va contraire à la volonté du parquet car ce procès est plus politique que la discipline de l’armée. Ils se sont concertés pour venir répéter après le même discours voulu par le parquet. La crainte des OSC font que la hiérarchie militaire délirent dans ce procès, car le fait d’endossé le coup est déjà condamnable. Pour cela le Gal Diendéré aura quelques années en prison. cependant, la vérité sera loin connue pour plusieurs raisons. Le dommage, le parquet ne dispose aucun document fiable pour confondre les uns des autres dans leur délires.

    • Le 20 février 2019 à 17:41, par Nabiiga En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

      " Je ne vois pas qui aujourd’hui parmi cette hiérarchie va contraire à la volonté du parquet car ce procès est plus politique que la discipline de l’armée"
      ... tu ne nous apprends rien. Qu’est-ce que tu croyais ? Bien sûr que le procès est politique car il concerne un coup d’état orchestré et perpétré par un militaire pour perturber la quiétude du gouvernement du jour. C’est donc politique et non pas apolitique encore moins est-il un procès pour juger des bandits de grand chemin ou des voleurs de poulets. Le procès, on le sait, ce n’est pas non plus pour instaurer la discipline dans l’armée mais plutôt pour situer et punir à sa juste valeur, ceux ou celui qui a fait un coup d’état et nous savons tous de qui il s’agit : Gilbert Diendéré.

      S’il n’y avait pas eu de coup d’état, il n’y aurait pas eu de procès encore moins l’implication des gens.

      ‘Plus haut ils montent, plus dur et violente la chute’ Voilà

  • Le 20 février 2019 à 16:14, par Le révolutionnaire En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Arrêtez ce procès car depuis on ne fait que tourner en rond !!!

  • Le 20 février 2019 à 17:01, par Desperado En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    En tout cas, ce que vous n’avez pas, le peuple l’a fait.

  • Le 20 février 2019 à 17:09, par Juste En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Il faut que les forumistes réfléchissent à ceci « Ça aurait pu changer s’il avait usé de la brutalité. On était au ministère de la Défense. On était lourdement encerclés » ; si les chefs militaires manoeuvraient mal, peut être qu’on ne serait pas là aujourd’hui à parler de procès. C’est tout de même Gilbert Diendéré spécialiste des coups d’état et de la félonie qui était aux commandes. La chose militaire ne se règle pas comme chez les coeurs vaillants où "rien n’est impossible" ; de même que nous avons des familles qui comptent sur nous, eux aussi ont de la famille et "chacun pense à sa femme et à ses enfants" comme l’a dit Norbert ZONGO un jour. Ils sont militaires, c’est vrai mais ils sont avant tout hommes.

  • Le 20 février 2019 à 17:49, par Le futé En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Tous des couards, ces généraux et colonels de pacotille. J’ai très honte de la hiérarchie militaire de mon Faso natal. Si vous n’étiez vraiment pas d’accord avec Djendjéré, vous auriez pu tous fuir Ouaga et rejoindre les camps de Bobo, Ouahigouya, Fada, Dédougou et Kaya pour lui intimer l’ordre (et bien sûr avec son RSP) de déposer les armes et de remettre tout simplement le pouvoir au gouvernement de la transition. C’est tout !!! Avec l’aide du peuple qui n’était pas du tout d’accord avec le coup, Djendjéré n’avait que le seul choix de reculer et de rendre le pouvoir.

  • Le 20 février 2019 à 18:29, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Hum ? Il est gentil Honoré de caresser Golf dans le sens du poil. ’Quelqu’un qui t’a envoyé son neveu pour t’empêcher d’être président " ? Qui t’a obligé à te terrer lors de l’insurrection ? Tu aurais pu ici profiter pour régler tes comptes non ?
    Sans doute n’es- tu pas rancunier c’est tout à ton honneur.
    A moins que même diminué Golf continue de faire peur ?
    Comme l’a dit un internaute, le peuple n’a pas calculé, n’a pas analysé n’a pas fait école de guerre, mais du Nord au Sud et d’Est à l’Ouest s’est levé comme un seul homme pour dire non au RSP. Malgré le CDP, malgré la CDEAO version ADO et malgré le "Nanga" en mission commandée pour consacrer une imposture que lui-même aurait réprouvée au Sénégal. Voilà la vérité.
    Et si on demandait aux jeunes officiers de dire quels sont les officiers supérieurs qui ont tenté de les empêcher de monter sur Ouagadougou ?

  • Le 20 février 2019 à 19:35, par Politicien de nuit En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Je partage l avis de l internaute degueba sanon. Honoré traore à été militairement empêcher par Gilbert diendere et zida après la fuite précipité de Blaise d etre président et pourtant la constitution le lui permettait. Au regards de cela le tonton honoré traore ojordhui aura tord de parler d existence de textes au bf du moment où après l insurrection ce sont des rapports de force qui dirigent. Zida à su bien répéter cela dans son livre. L honnêteté ne paye plus au Faso mon général au risque de se faire tjrs utiliser comme un siphon. La jeune génération doit prendre cela en compte

  • Le 20 février 2019 à 20:26, par dess En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    Vous voulez des textes pour arrêter quelqu un qui a fait un coup d état ? C’est dommage vous nous faites croire que vous êtes complice et non temoin

  • Le 20 février 2019 à 20:58, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Aucun texte ne nous permettait d’arrêter le Général Diendéré », déclare le Général de division Honoré Nabéré Traoré

    C’est simple, demandez à ces officiers qui a fait échouer le coup. Comment la résistance s’est elle préparée ? Demandez à Diendéré qui a fait échouer le coup ?

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