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Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

Publié le samedi 2 février 2019 à 00h57min

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Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) fait le point de la situation du drame de Yirgou au cours d’une conférence de presse animée dans la matinée de ce vendredi 1er février 2019 à Ouagadougou. Un mois après le drame, l’organisation note que la justice « se fait attendre » et que le nombre de morts recensés à ce jour est de 210. Le CISC se veut également clair sur le qualificatif de ce qui s’y est passé : il s’agit d’un « génocide » au sujet duquel, les organisations internationales des droits de l’homme seront saisies dans les jours à venir.

Pour l’avocat des familles, Ambroise Farama, à ce jour, sur la base d’un « travail scientifique » mené, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que Yirgou « est un crime de génocide ». Il reconstitue, dans ce sens, des faits, selon lesquels, dès le 23 décembre 2018, des fouilles systématiques ont consisté à désarmer la communauté peuhle de tout ce qui est armes blanches et à partir du 29 décembre, un ultimatum de 72 heures lui a été donné de quitter les lieux. Selon le défenseur, il y a donc eu « préméditation », « préparation » et « exécution ». Me Farama Ambroise précise avoir recueilli les témoignages ; non seulement de Peulhs, mais également de Mossi de la localité qui n’approuvaient pas ces actes.

De gauche à droite Me Ambroise Farama, Hassan Barry, Daouda Diallo (porte-parole du CISC) et Issaka Ouédraogo

« Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le chef de la communauté moaga de Yirgou est assassiné. Nous ne pouvons pas affirmer qu’il y a un lien, mais nous disons que la coïncidence (avec la fin de l’ultimatum sus-mentionné, ndlr) est à la fois malheureuse et curieuse. Elle est malheureuse, en ce sens qu’il s’agit de pertes en vies humaines, la perte d’un chef et de ses fils, ses sujets et collaborateurs. Curieuse, d’autant plus qu’un ultimatum de 72 heures leur avait été donné et c’est à l’échéance de l’ultimatum que le chef meurt. Et ce qui est d’autant plus curieux, c’est que ce chef s’était opposé à cette action en cours. Et à la suite de son assassinat, des représailles s’en sont suivies. Dans ces représailles, on a noté dans un premier temps, que les Koglwéogo ont décidé d’abord de poursuivre les auteurs du crime, ils n’y sont pas parvenus. Ils retournent et ils décident ensuite d’attaquer les autres Koglwéogo peuhls qui étaient avec eux (sans doute, pour éviter que ces gens-là ne se désolidarisent) et ensuite ils ont procédé au massacre systématique de la communauté peuhle », confie l’avocat sur fond d’interrogations sur le déroulement de certains faits.

L’avocat, qui dit avoir observé dès les premiers moments, la prudence dans la qualification des faits, rejoint ainsi le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) sur le « crime de génocide ».

Les attentes restent nombreuses et fortes

« Selon de nombreuses sources concordantes, l’extermination de la communauté peuhle a été planifiée, ourdie et orchestrée par ces groupuscules sans foi ni loi de Yirgou. En effet, du 23 décembre 2018 au 29 décembre 2018, ces Koglweogo ont fouillé de fond en comble les maisons des peulhs pour vérifier s’ils avaient des armes blanches ou de guerre. A partir du 29 décembre 2018, ils ont donné un ultimatum de 72 heures à tous les peuhls des différents villages de quitter leurs domiciles avant le 1er janvier 2019. Il y a lieu de rappeler que le chef de Yirgou, a toujours été une personne ressource très conciliatrice et qui rappelait toujours à l’ordre les Koglweogo sur leurs bavures et abus. Les Koglweogo qui reprocheraient aussi au chef de Yirgou d’être le protecteur des peuls, à plusieurs reprises, en refusant de cautionner toutes exactions contre les peuls. Est-ce pour mieux accomplir leur sale besogne, le massacre à ciel ouvert des peuls que le chef a été tué ? La question mérite d’être élucidée par la justice burkinabè en qui nous faisons entièrement confiance. En effet, il faut préciser, qu’après la mort du Chef de Yirgou, les Koglweogo ont commencé les massacres par les Koglweogo peuhls qui les ont aidés à pourchasser les assassins du chef. Ainsi, ils ont réussi à se débarrasser du chef afin de mieux accomplir le nettoyage ethnique qui n’a concerné que les hommes. Quel crime et quelle stratégie maléfique ? Certains criminels en ont profité pour prélever des organes humains à des fins de sacrifices humains. Beaucoup de questions restent alors posées : Pourquoi le chef a été tué ? N’est-ce pas une possibilité d’alliance entre les Koglweogo et les terroristes pour tuer le chef qui leur faisait de l’ombre afin de nous pousser à nous entretuer ? Pourquoi les peuls Koglweogo qui ont aidé à pourchasser les criminels ont été tués ? Si ce n’est pour supprimer les preuves. Pourquoi les maisons ont été fouillées à l’avance ? N’est-ce pas une planification ? Le CISC invite tous les acteurs à se mobiliser et à fouiller très bien afin de mieux comprendre les causes profondes de la mort du chef, l’extermination qui s’en est suivie avec le pillage des biens et du vol de plus de 80 000 animaux (bœufs, moutons, chèvres ...) », ont expliqué les responsables du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) dans leur déclaration liminaire. Selon les conférenciers, le CISC n’est pas resté les bras croisés. Ainsi retient-on, et entre autres, qu’il a entrepris des quêtes et des collectes qui ont permis de mobiliser 11 717 050 Fcfa (en espèces) et des dons en nature de près de 10 000 000 Fcfa, remis aux déplacés au titre de l’assistance.

A en croire les conférenciers, les préoccupations actuelles du Collectif sont « l’urgence » de la justice. « Plus d’un mois après le drame, hormis l’annonce faite par le procureur du Faso, près le TGI (Tribunal de grande instance) de Kaya, aucun acte matériel et concret de justice n’est visible sur le terrain. Le CISC félicite le procureur du tribunal de grande instance de Kaya et son équipe qui travaillent d’arrachepied à faire la lumière sur ces violences. Mais le CISC n’est pas satisfait de la lenteur d’administration de la justice : Les suspects sont libres de leurs mouvements et pire continuent même de perpétrer des exactions sur la communauté peule au vu et au su de tous, en toute impunité, les preuves sont en train de disparaître. Les suspects sérieux criminels accordent des interviews à visage découvert dans les médias sans être inquiétés et rencontre même le chef de l’Etat avec leurs armes en bandoulière dans leur champ de tirs. C’est grave ! Le CISC félicite de passage les cinq cabinets d’avocats qui ont décidé de renforcer le collectif d’avocats. C’est donc le lieu pour le CISC d’interpeller l’Etat burkinabè à s’assumer dans toute sa plénitude », le porte-parole du CISC, Daouda Diallo.

Une autre préoccupation soulevée est relative à la « persistance des zones de non-droit autour de la commune de Barsalgho ». Ils rappellent au passage que le lundi 28 janvier 2019, il y a eu l’enlèvement de Diallo Alaye, 40 ans à Koulpagré par les Koglweogo (l’intervention des Forces de défense et de sécurité et d’autorités locales a permis de le libérer, disent-ils).

La première conférence de presse du CISC, le 8 janvier 2019

« Risques d’une dégradation profonde du climat sécuritaire dans cette partie du pays »

« Même certains responsables locaux instrumentalisent les bourreaux à s’activer aussi pour rejoindre en premiers les sites aménagés sur le terrain pour accueillir les déplacés victimes directes des tueries de Yirgou. Les bourreaux espèrent bénéficier de la gratuité de l’assistance humanitaire. Les déplacés ont alors, une grande crainte de se retrouver sur les mêmes sites ou tantes que leurs bourreaux d’hier. Les rescapés du drame ne sont pas logés à la même enseigne.

Ceux qui sont réfugiés dans la commune de Barsalgo sont plus chanceux que ceux des autres sites. Il y a lieu de préciser que certains propos officiels tendent à décourager les bonnes volontés d’aller vers les sites de Kelbo, Belè, Arbinda parce que la sécurité n’y serait pas garantie. Troisième préoccupation, communiquer la vérité des chiffres des victimes. Le gouvernement n’a toujours pas actualisé les chiffres officiels sur le nombre de morts laissant libre court à toutes les supputations et commentaires.

Le CISC a documenté un nombre de morts plus élevés que les chiffres officiels. Le nombre de morts à ce jour est de 210 morts. Ce chiffre a été obtenu après un recensement rigoureux ménage par ménage. Nous précisons que la liste va s’allonger avec le recensement toujours en cours sur le terrain. Le CISC attend du gouvernement qu’il réactualise ses chiffres comme il s’était engagé. Nous avons peur que cette volonté de cacher des morts puisse être préjudiciable aux victimes au moment de leurs dédommagements », s’appesantissent les responsables du CISC.

Le Collectif qui se dit réconforté par l’adhésion massive des Burkinabè et de la communauté internationale entend continuer et renforcer la mobilisation, les jours à venir, en saisissant les organisations internationales de défense des droits humains. Il exige également des autorités, la justice pour toutes les victimes, une rencontre tripartite (impliquant les membres du gouvernement, de la justice et du collectif CISC afin de travailler et situer les responsabilités sur les conflits et crises qui compromettent le vivre ensemble).

L’organisation demande, en outre, la prise en charge gratuite et effective des rescapés (prise en charge médicale et psychologique ainsi qu’alimentaire) sur tous les sites, la sécurisation des personnes et des biens, le désarmement et la dissolution des « milices » de Barsalgho, la restitution sans conditions des biens des victimes toujours détenus illégalement par des éléments Koglweogo, la reconstruction des maisons détruites et le retour des déplacés sur les sites d’origine.

Pour le CISC, seule une justice impartiale, transparente et diligente, peut contribuer à apaiser les cœurs et les esprits et promouvoir les vertus du vivre-ensemble. Il attire l’attention des autorités étatiques (face à cette lenteur déconcertante des actions judiciaires) sur les risques d’une dégradation profonde du climat sécuritaire dans cette partie du pays, si les mesures diligentes ne sont pas prises pour que justice soit rendue aux victimes.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er février 2019 à 20:23, par Prudence En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Bonsoir.
    Et si on évitait les mots terribles comme génocide ? Je ne cesse de regarder les chaines Planète + et les horreurs de Hitler ainsi que l’histoire du Rwanda me font dire que nous devons eviter de tels mots et maux pour notre pays. Je m’incline devant la mémoire des victimes de yirgou et invoque la protection de Dieu tout puissant pour notre pays

    • Le 2 février 2019 à 08:19, par Ultima R2 En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Il faut appeler un chat un chat, et un chien , un chien. C’est en voulant dédramatiser les meurtres depuis l’assassinat de Thomas Sankara (par mort Naturelle , pour vous faire plaisir). Aujourd’hui nous somme arrivé à ce score de Burkinabé tuées volontairement en masse par d’ autres Burkinabé. ça s"appelle du génocide. Si vous voulez trouver un autre pour avoir bonne conscience, faite le pour vous et ne l’exigez pas aux autres. Car pour l’opinion nationale et internationale c’est UN GENOCIDE à caractère "Ethnique" car toutes les victimes avaient une même particularité .

    • Le 2 février 2019 à 08:56, par Passakziri En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Exactement , je pense que bien que ces crimes commis soient ignobles, impardonables il faudrait que les uns et les autres évitent l’escalation verbale , parce qu’à mon humble avis un génocide se situerait à un autre niveau. Ce qui est écoeurant c’est qu’on ne sait même pas si les auteurs de ces crimes ont été inquiétés. Ici il y va aussi de la responsabilité du Président du Faso qui dévrait être garant de l’intégrité térritoriale du pays, et de l#intégrité physique de tous ceux qui habitent le Burkina Faso. ayant visiblement failli sur ces deux points éssentiels - en tout cas jusque là- il devrait se ressaisir pour ne pas avoir à repondre tôt ou tard de ces crimes, qui même s’il ne les a pas commis, pourraient bien lui être reprochés á juste titre. A bon entendeur, salut.

      Passakziri

      • Le 3 février 2019 à 12:52, par Bara En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

        Bonjour. Je crois qu’il est important d’utiliser les bons mots. Les refuser cest accepter l’inacceptable et lui permettre de se reproduire en le dedramatisant. Seuls les bourreaux et ceux qui les soutiennent refusent en général de reconnaitre le caractère ethnique des genocides. S’attaquer ainsi aux hommes peuls c’est empecher leur reproduction et affiblir leur familles. Comment appeleriez-vous ces crimes, monsieur ?

    • Le 2 février 2019 à 11:07, par Samson En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Je réponds à Prudence (1er intervenant) :

      Hitler a commencé tout doucement son génocide, la Société des Nations (SDN devenue aujourd’hui ONU) et la communauté internationale de l’époque n’ont rien dit en minimisant les faits. Hitler a donc continué a dérouler son plan d’extermination des juifs. Quand Hitler occupait la Belgique, les soldats français jouaient au ballon à la frontière avec l’Allemagne. Voici l’histoire.

      Au Rwanda aussi, quand le génocide a commencé, l’ONU et la Communauté internationale ont minimisé le problème. Les Hutu ont donc poursuivi leur plan d’extermination des Tutsi sous les yeux des soldats français. ça aussi c’est l’histoire.

      Aujourd’hui, si on ne réagit pas, si on ne prend pas à bras le corps le problème de Yirgou en identifiant les coupables et en les punissant conformément à la loi, c’est un drame plus grave qui nous attend demain. Les Kogloweogo doivent être interdits sur toute l’étendue du territoire.

      Tous les burkinabè sont aujourd’hui avertis. Il ne faut pas qu’un jour on dise « si on savait ». Il serait trop tard.

    • Le 3 février 2019 à 04:41, par Kiriki En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Un de vaut gros probleme cest ça. Vous voulez qu on appele ça comment ?????? En quoi est e cest mauvais de dire genocide ? Parce que ça ne l est pas peut être ? Vous arrivez chez le medeci n il diagnostique un cancer ou une hepatite ou le Sida vous vous demandez au medecin de vous encourager en vous disant que vous avez un palu ou une migraine persistante. Est ce que etes normal ?

  • Le 2 février 2019 à 03:19, par mytibketa En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Tout en condamnant avec force ce qui s"est passé à Yirrgou tant du coté du chef trucidé et les peuihs dont on ne pas dire avec certitude qu’ils sont impliqués dans ce drame ; il est souhaitable que l"on comprenne que les djihadistes ont atteint leurs objectifs.En effet avec des complicités cachées qui du reste sont parmi nous et dont les objectifs c’est de de-stabiliser le pouvoir, si au lieu de slogans enrobés, des chiffres qui ne font pas la part entre ceux qui sont morts et ceux qu’on a pas retrouvés ; l’on allait de façon posée vers une résolution équitable de ce drame on gagnerait en cohésion car on dit "je tire et tu tire se solde par une calebasse en miettes". Il faudrait que l’on sache qu"il n"y a pas 2 Burkina mais un seul. Et nous devons l"accepter Une lecture juste de l’histoire de Yirgou depuis le temps du rsp serait édifiant.

  • Le 2 février 2019 à 06:11, par Tao En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    C’est triste pour mon pays. Même si on n’aime pas Blaise, on n’a jamais vécu ça sous son règne. C’est un constat.

  • Le 2 février 2019 à 06:59, par Nabayouga En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Prudence je suis tout a fait d accord avec vous. Les mots ont un sens. Le mot "genocide" ne doit pas etre utilisé facilement. La planification et l’exécution des crimes restent a confirmer. Je m’incline devant les victimes. Ce qui est certain les terroristes ne viennent pas d’ailleurs. Ce sont les amis de kouassi blaise compaore qui se vengent. Et le peuple burkinabé le sait tres bien. Ce qui me chagrine cest quon arrive pas a arrêter un seul pour l’interroger.

  • Le 2 février 2019 à 07:27, par caca En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Prudence, tu as raison, mais je pense que l’avocat Ambroise Frama remet en cause sa crédibilité. Yirgou est un incident majeur dans notre pays, mais vouloir faire de ce drame un fond d’honneur et de commerce je trouve cela plus criminel que les commanditaires de ce drame. Me Ambroise cherche une réputation comme son frère dans le procès du putsch, cependant il oublie qu’il n’est pas le seul à connaître les droits de l’homme et à être avocat dans notre pays. D’ailleurs, je ne trouve pas le bienfait de ce collectif pour le vivre ensemble des communautés. Faire une liste de tous les morts de peulhs et les mettre sur le dos des koglweogo mossis, je pense une très grande honte pour ces malheureux peulhs qui veulent détruire les liens existants avec les mossis depuis des siècles. Si les responsabilités pointait le gouvernement Kaba je peux comprendre le bien fondé de ce mouvement, mais vouloir accuser une communauté qui voulait se défendre et se protéger une agression des peulhs, je trouve cela aberrant. Depuis Yirgou il y a combien de mossi tués par représailles des peulhs venus en terroristes ? Yirgou a été une faillite de l’État, mais les services concernés n’ont voulu prendre leurs responsabilité.
    Le gouvernement devait suspendre les activités de ce collectif non conforme à notre démocratie. Car leur revendication met en dangers la paix sociale et la stabilité de nos institutions. Il s’agit d’une stigmatisation ethnique. On devait saisir le conseil d’État pour qu’il se prononce sur ce collectif. Car les enjeux de ce collectif va au-delà des libertés reconnues dans notre pays. Le conseil d’État a un rôle à jouer avant qu’il ne soit trop tard.

    • Le 3 février 2019 à 05:00, par Kiriki En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Caca vous etes vraiment dangereux. Vous manquez de justesse. Vous manquez de lucidite. On parle de YirGou. Vous parlez d autres chlse. Le gouvernement tangue devant la situation. Vous vous parlez d autre chose. Vous savez e que cest qu une guerre civile ? Di le probleme de YIRGOU ne se regle pas mettez vous a lesprit que cest une guerre civile qui est desormais en gestatilon

      • Le 3 février 2019 à 17:45, par caca En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

        Kiriki, je pense que vous ne savez pas en quoi consiste une guerre civile ? Vous n’êtes pas non plus capable de débattre un sujet de ce genre. Mieux vaut pour vous de se taire. Caca n’est pas dangereux, il oppose une conception de point de vue. Faire le drame un fond de commerce, je trouve cela indécent, car malgré tout les deux communautés vivent toujours ensemble. Je ne vois pas une différence entre un peulh et un mossi ? Étant donné que les deux ont toujours habité ensemble. Le fait que ce collectif accuse directement les mossis de génocide me semble incompréhensible.

    • Le 4 février 2019 à 11:38, par M En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Si vous saisissez le conseil d’Etat profiter lui demander aussi si c’est normal que des burkinabé se fassent massacrer pendant deux jours sans que nos FDS ne fussent rien pour les protéger. Demander aussi au CE si c’est normal que les auteurs de ces meurtres soient connus de tous, qu’ils continuent de menacer les victimes, et que la justice ne décerne plus d’un (01) après aucun mandat contre eux. Quand vous dites que le collectif établit "une liste de tous les morts de peulhs et les mettre sur le dos des koglweogo mossis" , le collectif n’a jamais parlé de "mossi", c’est vous qui l’avez dit et pensé. A votre avis, tout doit se taire face à ce drame ! Attendre que d’autres crimes soient commis ? Certes le collectif ne peut pas empêcher d’autres crimes, mais son devoir est de ne pas se taire...

      • Le 4 février 2019 à 14:10, par caca En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

        Internaute M, ne vous tergiversez pas votre propos. Si vous êtes honnête de vous-même ce collectif dénonce le comporte de qui ? C’est parce que les koglweogos sont mossis et la plus part des victimes sont peulhs. En voyant votre liste, aucun nom mossi connu n’existe. Tous sont peulhs et on sait de quoi ils sont morts. Contentez vous de sensibiliser vos frères peulhs la citoyenneté et le bien fondé du vivre ensemble.
        Un collectif à but de stigmatiser les communautés ne sont pas la bienvenue dans notre système démocratique immature. Et le Conseil d’Etat a un rôle de veille à jouer. Il ne doit pas permettre ce genre d’association dans notre tissu social. Il y a un massacre et le gouvernement doit prendre sa responsabilité afin de protéger les populations. Malgré le nombre de victimes parmi la communauté peulh, cela ne devait pas prendre une allure de génocide, mais une crise majeure jamais égalée dans notre pays. Que le ministère de l’intérieur n’a pas pris les mesures nécessaire est un problème qui ne devait pas se confondre avec l’accusation qui prétend que ce sont les peulhs les seules victimes. Votre demande de justice devait changer de formule. Il n’y a pas de génocide au Burkina contre les peulhs, mais des conflits intercommunautaires entre les populations riveraines. La représailles des koglweogos que vous qualifiez de génocide et si cette hypothèse était vraie, pensez vous qu’ils allaient épargner les femmes et les enfants peulhs ? Dans cette crise ce ne sont pas seulement les peulhs qui souffrent, mais la nation entière. Les 210 morts sont de trop, mais ce n’est pas la fin de la communauté peulh au Burkina. D’ailleurs dans les camps d’accueils les peulhs vivent avec les mossis que vous prétendez accuser de génocidaire. Votre collectif ne devrait pas prendre le reste des burkinabé des ignorants et des imbéciles. Vous êtes bien dans votre droit de se mobiliser pour alerter l’opinion nationale, mais vouloir vous criez des victimes et insulter les autres de génocidaires c’est allé au-delà de vos droits. Il faudrait mettre de l’eau dans votre vin et se décharger de vos émotions.

  • Le 2 février 2019 à 09:34, par YIIR MOAGA En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Chose étrange le Président Kabore est allé sur place et rencontré ces fameux KOGLWEGO ! Des gens qui ont du sang sur les mains !!!!!!
    Hallucinant !!!
    Ou sont ses conseillers ?????

  • Le 2 février 2019 à 10:11, par Le 2 Février à 9h55 par BM En Réponse à En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Ah oui Prudence et pourtant c est la triste réalité, qu on le craint ou pas c est un génocide. Si on n a eu le courage de faire ce massacre il faut avoir le courange donc d appeler le chat par son nom VRAIMENT VRAIMENT Les kogloweogos ont mis tout les Burkinabés dans un souci enorme comment faire pour en sortir dite le moi s v p

  • Le 2 février 2019 à 11:37, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Nous sommes malheureusement en plein pied dans un monde pourri où toute situation se transforme en fond de commerce pour de sinistres individus. Tous ces collectifs ou association opportunistes naissent pour attirer des financements et se "sucrer" sur le dos de nos malheureux parents. Tel que je connais le burkinabé, nos parents , toute ethnie confondue, souhaiterons une réconciliation rapide afin de reconstruire leur village. Mais si ça passe comme ça il y aura forcément un manque à gagner pour des "oiseaux de mauvais augures". Puisse Dieu Tout Puissant détruire tout stratagème de ceux qui souhaite le mal à notre chère Patrie, le Burkina bien aimé. Amiin , amiin,amiin

    • Le 4 février 2019 à 10:48, par Souley En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Je vous informe que beaucoup font une analyse biaisee de cette tragedie historique. Ceux qui pensent que les avocats en font un fonds de commerce ont tout faux. De toute facon c’est leur travail. Que voulez-vous donc ? S’ils ne font rien qui aide les victimes de rentrer dans leurs droits. Ce gouvernement peut etre ? Les fauteurs restent ils impunis pour un jour servir d’exemple a d’autres ? Alors il ne le faut pas. De grace, sortons de cette mentalite africaine qui consiste a faire prevaloir la reconciliation sur la justice. Certes, il faut reconciler les coeurs mais cela passe necessairement par la justice. Les responsables de cette sauvagerie d’un autre age doivent repondre devant la justice et punis dans toute la rigueur de la loi. C’est que de cette facon qu’on montrera que tous les burkinbe sont nes libres et egaux en droit.

  • Le 2 février 2019 à 12:33, par Damos En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    ON DEVRAIT CHASSER CE MONSIEUR LA DU BARREAU BURKINABÉ

  • Le 2 février 2019 à 12:51, par TANGA En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Ah, le petit a réussi sa phase A peut être. Envoyer ces tueurs de Syrie semer la merde au Faso au nom du grand Macina en laissant les conséquences avec les peuhls. Du coup, on sort les gros mots tel que génocide. Avant c’était ceux du Nigeria qui étaient venues leur prêter main forte et maintenant ils veulent mettre la communauté internationale en contribution.
    Allons seulement !
    Quelque part, ils sont déjà à plus de mille, les noms de ceux qui ont ét tué par des peulhs ayant laissé leurs animaux paître dans leurs champs. Les affaires avaient été tuent par les notables et chefferies traditionnelles pour la cohèsion.

    • Le 2 février 2019 à 16:04, par Kouka En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Ainsi donc, il se peut que le chef de Yirgou et les peuls soient victimes du même groupe ?! La justice a du boulot pour démêler ce crimes. Le chef de Yirgou a-t-il été éliminé parce qu’il gênait les koglweogo ?! À qui profité le premier crime ? Et le 2ème ? Avec 80000 animaux ça fait beaucoup d’argent (si vous multiplier par 30000f cfa prix unitaire) pour des anciens ****** convertis en justiciers. À suivre...

  • Le 2 février 2019 à 16:05, par L’ANGE DE LA MORT En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    # ILS AURAIENT MIEUX FAIT DE CHOISIR UN AUTRE AVOCAT

  • Le 2 février 2019 à 17:48, par jeunedame seret En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés. Mes questions après Yirgou. Comment préparer le tô chaud, sans briser la marmite en pot ? Avec ces méthodes de lutte, êtes-vous sûrs de réussir vos objectifs dans ce drame de Yirgou sans stigmatiser autre communauté ? Est-ce que vos attentes visent seulement un groupe ethnique ou tous les Burkinabè ? Et en cas de faillite ou de retombées cyniques, à qui la responsabilité ?

  • Le 2 février 2019 à 18:10, par Sidzabda En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    il faut rectifier l’histoire et à temps afin que le mensonge ne prenne pas le dessus. A Yirgou, toute la communauté mossi accusait les peuls d’être hauteur des vols et de faciliter l’action des terroriste en leur offrant gite et couvert. mais le chef s’est opposé à une quelque represaille contre une communauté. ce qu’il faut noter aussi, la communauté peulh était farouchement contre l’installation des kolgweogo, car il les empêchait d’opérer encore les vols de bétail. mais contre toute attente, le chef était pour l’installation de ce groupe d’auto défense. alors, les peulhs ont rejoins ce groupe pour faire croire qu’ils sont pour tout en facilitant l’intervention des terroristes. sinon comment comprendre que les assaillants aient séjourné la nuit du 31 au 1er avant d’agir. ce que vous devez chercher il faut vous poser cette question, pourquoi chaque fois qu’il y’a conflit le peulh est impliqué, répondez à cette question pour permettre le vivre ensemble. que dites-vous de quelqu’un qui dénonce pas un assaillant. le Dr LY de Dori a dit dans une interview que le peulh ne dénonce pas. alors s’il dénonce pas on traite de la même manière que l’assaillants

    • Le 4 février 2019 à 18:58, par Tilaï En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      A notre ami "Sidzabda" :
      - Dans cette zone de non droit, tous ceux qui ont dénoncé les terroristes ont payé de leur vie ; Il y en a un qui a été poursuivi de Togomayel à Titao (25 km de Ouahigouya) où l’on a d’abord égorgé ses 2 fils devant lui et sa femme avant d’abattre le monsieur.
      - Renseigne-toi et tu sauras que dénoncer même un voleur de poulets est un grand risque dans une zone où la sécurité n’est pas la chose la mieux partagée.
      Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 3 février 2019 à 01:41, par Sawadogo. En réponse à : Drame de Yirgou : \xabC\u2019est un g\xe9nocide\xbb, selon Me Ambroise Farama

    Je doute des desseins de ce collectif.
    Il a profité de l’émotion légitime des burkinabè pour se faire de la place et manipuler les populations au profit des djihadistes cela de façon consciente ou inconsciente.
    Comment comprendre que les autorités assument leurs responsabilités (même si la manière ne convient pas au collectif).
    Que parallèlement il fasse des enquêtes et balance les soit disant résultats dans la presse au lieu de les transmettre au procureur ( que bizarrement il félicite) et le laisser faire son travail.
    Comment comprendre que le collectif organise de la mobilisation sociale avec des marches comme s’il existe une volonté de la justice de ne pas faire son travail.
    Dans un État démocratique il n’est pas bon de faire travailler le pouvoir judiciaire sous la pression de la rue.
    L’avocat que j’ai respecté jusqu’à présent me surprend désagréablement quand il sait qu’il a un devoir de réserve sur un dossier dont les enquêtes sont en cours. De quel droit qualifie-t-il les crimes à la place de la justice ?
    Les agissements actuels du collectif attisent la situation qui pourrait de son fait provoquer une planification de part et d’autre de la radicalisation.
    Si au lieu de soutenir le procureur dans ces efforts d’élucider ce qui s’est passé à yirgoufulbè et dans toute la région en décembre- janvier, il continue d’attiser le feu, le gouvernement doit les interdire et laisser le procureur seul habilité à faire des déclarations sur la situation.
    C’est le prix à payer pour qu’il ait de l’ordre et la discipline dans le pays. Chacun est assermenté à faire quelque chose et doit s’en tenir à cela.

    • Le 3 février 2019 à 11:26, par caca En réponse à : Drame de Yirgou : \xabC\u2019est un g\xe9nocide\xbb, selon Me Ambroise Farama

      Internaute Sawadogo. J’aime cependant votre approche d’argumentaire "Je doute des desseins de ce collectif.
      Il a profité de l’émotion légitime des burkinabè pour se faire de la place et manipuler les populations au profit des djihadistes cela de façon consciente ou inconsciente".
      Aujourd’hui, il existe bien les gens mal intentionnés qui aiment profiter de notre constitution garante des libertés d’associations afin de manipuler le peuple. Dans mon post, j’ai soutenu l’idée que le ministre de la sécurité devait saisir le conseil d’État afin de surseoir ce collectif. Car ce collectif est de mon point de vue sectaire et menace dans ses revendication le bien fondé du vivre ensemble. La crise de Yirgou est majeure et l’État doit également prendre ses responsabilités afin d’apporter la lumière et s’il y a des responsables à punir, la justice fera bien son travail. Mais laissez des individus sortir de nul part venir remettre en cause le sens du vivre ensemble par de gros mots français au milieu d’une population qui lutte pour sa survie n’a pas de sens. Quand la paix sociale est menacée, les droits de l’homme s’adaptent sur les circonstances. L’erreur du gouvernement de transition après le putsch consistait à la va t’en vite de démanteler le RSP et cibler les coupables sans faire une enquête de fond. Notre démocratie devait grandir en maturité après l’insurrection population qui a dit non la modification de la constitution, mais les dirigeants se sont laissés dominés par la haine et la soif se venger des adversaires. Aujourd’hui le Burkina ressemble plutôt à un cimetière qu’un pays de joie. Notre savoir vivre ensemble est profondément remis en cause par des égoïstes aux affaires qui pensent que la justice est seule serait la solution. Personnellement, il faut surseoir ce collectif et utiliser nos moyens traditionnels pour apaiser les cœurs, malgré les victimes nombreuses parmi la communauté peulh.

  • Le 3 février 2019 à 02:05, par Damis En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Messieurs "caca", "ô pays mon beau peuple", et "Sidzabda", vos interventions sont pleines de clairvoyance et je vous tire mon chapeau.
    Ce qu’il faut ajouter, c’est que cet piètre avocat se fout trop des honnêtes citoyens car sa pilule est trop grosse pour être avalée. Ce qu’il avance n’est pas acceptable pour un homme qui réfléchit.
    Voici ce que avance FARAMA en résumé :
    1- Les koglweogo de Yirgou n’aimaient pas la communauté Peulh de Yirgou, sauf le chef du village et sa famille qui les défendaient !
    2- Ils ont décidé de devenir des terroristes juste pour la circonstance afin de massacrer le chef du village qui protégeait la communauté Peulh, avant d’avoir la liberté de nettoyer les peulh de ladite localité !
    3- Finalement aucun terroriste n’a commis le 1er massacre du chef et sa famille dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier !
    4- Bla bla bla …..
    Mes chers internautes ! Aidez-moi à comprendre cette logique de cet avocat car j’iu de la peine !
    Je pense qu’il faut qu’on se respecte dans ce pays car vouloir défendre la communauté Peulh de cette manière-là mettrait en péril notre vivre-ensemble !
    Ce que ce collectif poursuit comme objectif, c’est la dissolution pure et simple des groupes auto-défense, et la stigmatisation de l’ethnie mossi.
    En vérité, ce qui s’est passé à Yirgou (qui n’est rien d’autre que l’atteinte des objectifs des terroristes), est inévitable car, quelque que soit la localité de ce pays, aucune communauté n’observera l’assassinat de son leader sans réagir de la sorte. Bien sûr que je n’approuve pas cette réaction, mais c’est comme si vous demandez à un chef de famille de rester tranquille quand on est en train d’exécuter tous les membres de sa famille devant ses yeux. Ce que je demande à tous ceux qui veulent intervenir par rapport au drame de Yirgou, c’est d’éviter de verser encore de l’eau sur du feu car les tueries de Yirgou ne peuvent certainement pas être attribuées seulement aux groupes d’auto-défense mais à tous les habitants de Yirgou, et cela est normal pour un être vivant (mêmes les animaux se défendraient de la même façon jusqu’à la mort. En tout cas qu’on arrête de verser l’huile dans le feu encore en ébullition à Yirgou car cette solution pas la bonne, mais la pire.
    En bon entendeur !

    • Le 3 février 2019 à 17:56, par caca En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

      Internaute Damis, l’avocat Me Ambroise recherche une réputation à travers le drame de Yirgou. Déjà sa posture en public avec ce collectif indique sa défaite devant une cour d’assise. Comment il pourra argumenter en disant que les koglweogo n’aimaient pas les peulhs ? Il y a par fois je trouve aberrant les apprentis sorcier du Faso narcissiques. Faire le drame de Yirgou un génocide est un indécent pour quelqu’un qui se dit partisan des droits de l’homme.

  • Le 3 février 2019 à 08:15, par Nabiga En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Un génocide n’épargne ni enfants ni femmes. Personne ne parle des causes du drame, on ne commente que la résultante. On ne resolvera pas le problème avec ces genres de considérations.

  • Le 3 février 2019 à 08:18, par analyste En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Zidzabda, votre raisonnement est très raciste. Blaise l’ancien président avait hébergé combien de terroristes ici ? Plusieurs ! Le Burkina a-t-il été bombardé ? Les mossi ont-il été exterminé ? L’attaque de Samorogouan en 2015 avait pour auteur un OUÉDRAOGO vu au Mali et non arrêté...! Tous les mossi de cette localité ou du Burkina ont-ils été tués ? Chers mossi, ne vous faites pas suspecter avec le PF en tête !!! Sinon le mot qui sied est le GÉNOCIDE.

  • Le 3 février 2019 à 11:09, par Leveridik En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Je trouve que ce collectif va trop vite en besogne. Car a force de stigmatiser sournoisement les mossis de yirgou comment étant des génocidaires, ils font exactement comme ceux qui stigmatisent les peuls comme etant des terroristes. Il faut faire très attention pour ne pas créer des replis identitaires. Faire croire que le chef et ses enfants ont été tuer par les siens pour pouvoir tuer des peuls est abject et vise en mettre d’avantage les communautés en conflits. Je pense que c’est ainsi qu’on prépare les vrais génocides.De grâce laissez la justice nous dire la vérité.

  • Le 3 février 2019 à 13:13, par Bebeto En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Messieurs les membres du collectif
    Avez vous vu les 210 corps et ou les 210 tombes SVP ?
    Votre crédibilité est en jeu .
    Vous dites que c’est par un recensement famille par famille. Avez vous pris les soins nécessaires pour vérifier tout ça. Comment face à un drame si sérieux, vous vous contentée de considérer ça comme vrai. Et parmi vous il y a quelqu’un qui se dit avocat. Pour vitre crédibilité individuelle sortez du sensationnel.
    Vous savez très bien qu’au BF, dès lors qu’on parle d’indemnisation, possible, c’est la porte ouverte à tout les mensonges possibles, dans le seul but de s’enrichir. Nous nous connaissons très bien dans ce pays. Pour votre propre crédibilité, conduisez nous pour vérifiez l’existence de ces 210 tombes. Qui a fait ces 210 enterrements SVP ?
    Vous voulez que les Burkinabè vous croit, soyez rigoureux et précis et donnée la possibilité de vérifier vos affirmations.

  • Le 3 février 2019 à 14:21, par Gongoni En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Et voilà comment on veut banaliser ce crime abominable pour garantir l’impunité à ces criminels prétendus KOGLOWEOGO ; La définition du terme génocide est limpide comme l’eau de roche . c’est bien le fait de tuer des personnes en raison de leur appartenance à un groupe ethnique où une catégorie donnée .Oui ou non ces personnes ont -elles été tuées parce qu’elles sont peules ? La réponse est oui et a été reconnue comme telle même par les plus hautes autorités nationales .Alors il faut arrêter cette hypocrisie .Il ne faut surtout pas que le collectif relâche cette affaire jusqu’à ce que ces criminels soient et traduits devant la CPI s’il le faut

  • Le 3 février 2019 à 19:06, par jenesuispascomplicedesterroristes En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Aaaah les macinaïstes . Spécialistes de la ruse, du mensonge, ils pensent avoir le vent en poupe. Comment le terroriste et ses complices peuvent-ils se transformer en accusateurs ! Combien de centaines de personnes avez-vous tué depuis 2015 ? ils ne savent pas que leur réveil sera douloureux, très douloureux.
    En réalité il y a eu 12 morts à Yirgou semble t-il, tous tués par les terroristes et leurs complices. Dans le terrorisme il y a ceux qui combattent sur le terrain, ils ont aussi des gens qui diffusent des commentaires et des images de confusion et de désinformation sur les réseaux sociaux et dans la presse.
    Wend na zaangui nê rond mita.
    #jenesuispascomplicedesterroristes
    #jesuisBurkina

  • Le 3 février 2019 à 19:08, par Lestratege En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    A force de vouloir stigmatiser les mossis coute que coûte vous ne réussirez qu’a augmenter la stigmatisation des peuls. Je crains que beaucoup de gens se laissent entrainer dans le jeux du repli communautaire.

  • Le 3 février 2019 à 19:27, par Remember En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Vous comprenez maintenant pourquoi on ferme les yeux sur les crimes du petit mégalo de Thomas ? lui qui a nettoyé l’entourage de celui qui l’a placé à la tête du pays avec pour but final de l’éliminer lui même ? pourquoi on parle pas des autres victimes du 15/10/87 ?
    et vous comprendrez pourquoi on fait la propagande de ce dictateur au niveau international

  • Le 3 février 2019 à 21:33, par Djouldé En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Là ça commence à faire trop et s’il y a génocide, ce n’est pas à yirgou que ça a commencé. De Bouna (Nord de la Côte d’Ivoire) à GAOUA, à Fada, au Mali, messsieurs les bien pensants, expliquez nous pourquoi est ce que ce sont les peuls qui sont toujours pris à parti par ces autres communatés différentes ? Le génocide c’est aussi la planification de l’élimination en masse et indiscriminée de ceux qui ne se sentent pas concernés par les discours sectaires, haineux et criminels de Amadou koufa et malam dicko. Par complicité ou par couardise, vous n’avez jamais pris position par rapport à ces criminels qui ont fait plus de victimes que yirgou. Le drame de yirgou ne sera jamais un fond de commerce pour vous. Pourquoi les peuls sont ils les seuls à être pris à parti ? même en dehors de yirgou.

  • Le 4 février 2019 à 00:38, par Moi En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Le drame de Yirgou est un génocide mais on n’oublie pas la tuerie de Orodara où la violence d’État a été utilisée contre les populations à mains nues.
    Depuis quand est ce qu’on a autorisé les forces à tirer de nuit sur des gens ?
    Aucune raison n’ai valable et la justice sera dans l’obligation de dire la vérité vraie !
    Aucune organisation syndicale, aucune osc, aucune autorité ne parle du problème...
    Les policiers, pour reprendre la main, ont usé de la terreur et si le cas de Orodara n’est pas réglé je vous jure que la prochaine manifestation, dans une autre contrée, sera réprimée dans le sang car les policiers tireront et feront plus de morts qu’a Orodara.
    On est prompte à abandonner les postes au Nord aux mains des djiadistes en invoquant le manque de matériel mais apte à tirer sur sa propre population qui n’est qu’un adversaire, pas un ennemi. Wait and see.

  • Le 4 février 2019 à 01:09, par Simple En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Je peux croire que ce collectif a fait "un travail" sur le terrain mais s’il veut être sincère ("sans cire") devant Dieu et devant les hommes il reconnaîtra que le travail a été fait sur la base d’informations recueillies auprès d’une des parties (en l’occurrence la partie pour laquelle il lutte). C’est tout simplement comme un parent d’élève dont l’enfant a été blessé. Le parent se porte sur les lieux et écoute simplement la version de son enfant. De là vient sort une justice "taillée sur mesure" qui peut faire plus de mal que de bien dans une communauté. De grâce, évitons d’agir comme ce parent d’élèves qui n’a pas voulu entendre la version des enseignants face à la blessure de son enfant . La suite on connaît : Il s’est fait justice ; Conséquences : des enseignants blessés, des cours suspendus, une difficile (voire impossible !!) "cohabitation" entre cet élève et son enseignant.
    C’est facile de critiquer mais qu’en est-il de nous ? ôtons d’abord la poutre qui nous empêche de voir avant de vouloir ôter la paille qui se trouve dans l’œil de notre prochain. "Jetez des pierres" sur l’autre ; mais de grâce " que celui qui n’a jamais péché lui jette la 1ère pierre".
    Qui sommes nous ? des constructeurs ou des destructeurs ? Je vous en conjure : soyons des bâtisseurs de paix autour de nous. Un bon héritage à léguer à nos enfants. La vie ne se limite pas sur terre. Dieu nous voit et nous jugera en fonction. Craignons qu’il ne le fasse en utilisant la "mesure" dont nous nous aurons servi pour "mesurer" les autres.

  • Le 4 février 2019 à 08:54, par HUG En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Je suis très dépassé par cette horreur. Qu’est ce que nous avons fait au bon DIEU ? si c’est vrai qu’aucune personne n’a pas encore été arrêtée cela dépasse mon entendement. Que DIEU apaise le cœur de tous mais il faut que les uns et les autres sachent que l’injustice sociale est la mère de tous les crises sociales

  • Le 4 février 2019 à 10:40, par YAWOTO En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Depuis que j’ai vu sur facebook, un montage de la fuite de MACRON en hélicoptère face aux gilets jaune, je me suis rendu compte de tout le danger que pouvait constituer la presse et les réseaux sociaux quand on se laisse emballer par les informations et les commentaires sans faire preuve de discernement et de maitrise de soi. Personne de tous ceux qui qualifie les faits, dramatisent les situations ( même si c’est un vrai drame national), ne détient toutes les informations justes à même de pouvoir donner une lecture exacte du déroulement des faits. Alors à défaut de détenir la vérité, et même ça, toutes les vérités ne sont pas bonne à crier sur les toits ( ce n’est pas une négation de la vérité, mais c’est attitude de sagesse pour éviter de compromettre la réparation ou la réconciliation) travaillons à apaiser les cœurs et non à attiser la rancœur.

  • Le 4 février 2019 à 11:19, par O TIENOUGOURTI En réponse à : Drame de Yirgou : « C’est un génocide », selon Me Ambroise Farama

    Je vœux bien croire aux information de ce collectif, mais avec quelques questions ;
    quel est la population de yirgou ? pour que le collectif recense 79 morts ensuite 210 ; qui n’est pas encore définitif.
    Il faut de la prudence, si non on peut continuer à recenser même ceux qui sont recrutes dans les camps des jadistes
    La justice ne doit pas être dicté par votre collectif ; les morts se comptes tous les jours.
    S’il vous plait laisser le temps à la justice.
    Que l’ETERNEL DIEU combatte pour notre pays.

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