LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

Publié le mardi 29 janvier 2019 à 00h54min

PARTAGER :                          
Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

Des cotonculteurs, réunis au sein du Collectif citoyen pour la science et le développement durable (CSDD), ont organisé une conférence de presse, le samedi 26 janvier 2019 à Bobo-Dioulasso, pour dénoncer la suspension du coton génétiquement modifié, communément appelé coton Bt, au Burkina Faso. Ils ont souhaité la levée de la suspension afin de sauver la filière coton dans notre pays.

Selon les conférenciers, depuis le retour de la production du coton 100% conventionnel, les producteurs de coton éprouvent de plus en plus de difficultés chaque année pour rembourser leurs dettes contractées auprès des sociétés cotonnières. En effet, l’Agence interprofessionnelle de coton du Burkina Faso (AICB) a décidé d’une suspension unilatérale du coton génétiquement modifié couramment appelé coton Bt, en 2016. A la place du coton Bt, c’est désormais le coton conventionnel qui est imposé à 100% à tous les producteurs de coton du pays.

Selon ces producteurs, ce type de coton est très pénible à produire car il demande beaucoup plus de traitement en pesticide (plus de 6 litres à l’hectare, tandis que le Bt n’en est qu’à 2 litres à l’hectare), et requiert l’utilisation d’une main-d’œuvre importante. C’est pourquoi, réunis au sein du collectif, ces producteurs de coton dénoncent le choix du coton conventionnel et réclament le retour du coton Bt pour le bonheur des cotonculteurs. Un coton qui, selon eux, a beaucoup d’avantages non seulement pour les producteurs, mais aussi pour le pays.

Cependant, ils affirment que la culture du coton conventionnel n’est pas sans conséquences sur la production du coton au Burkina Faso. A en croire ces derniers, cette situation impacte négativement les finances des populations rurales qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la vente du coton graine. « Du point de vue santé, la production du coton conventionnel est un véritable désastre non seulement pour les producteurs eux-mêmes, mais surtout leurs familles car n’ayant pas un équipement adapté pour la manipulation des pesticides, les exposant ainsi à des intoxications. En ce qui concerne l’environnement, les informations dont nous disposons nous montrent que chaque année au Burkina Faso, sont déversés sur notre sol plus de 3 600 000 litres de pesticides pour le coton seul. Cela représente une menace sérieuse pour l’environnement et la biodiversité », a indiqué le porte-parole des cotonculteurs. Il a aussi rappelé qu’au-delà des producteurs de coton, c’est toute l’économie du Burkina Faso qui est exposée à un danger à court et à moyen termes, avec le retour du coton conventionnel.

C’est pourquoi, ils ont formulé une requête à l’endroit des autorités du pays. « Vu l’importance de la production cotonnière pour l’économie du Burkina Faso et l’impact socio-économique de cette culture sur les populations rurales, notamment en les aidant dans l’amélioration de leurs conditions de vie à travers la réduction de leur pauvreté, il est impératif pour les autorités du Burkina de sauver la filière coton en levant la suspension de la culture du coton Bt qui a fait ses preuves dans notre pays », ont-ils souhaité.

Toutefois, ils estiment que la culture du coton Bt offre beaucoup d’avantages dont l’augmentation des revenus des producteurs due à un meilleur rendement à l’hectare ; la réduction du coût total des intrants de coton à l’hectare par une baisse du nombre de traitement. Selon eux, le coton Bt résiste mieux aux attaques des parasites, notamment la chenille légionnaire.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2019 à 02:59, par Wako En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Oui, c’est légitime de vous préoccuper de votre sort mais posez-vous la question, pourquoi les autorités du pays ont décidé de la suspension du coton Bt ? Certes avec ce coton Bt, vous vous gagnez (c’est même discutable), mais l’état perd. Le coton Bt est de mauvaise qualité, sur le marché mondial il ne se vend pas à cause de sa qualité médiocre. Les acheteurs préfèrent le coton 100% conventionnel. C’est le client qui dicte sa loi.

    Avec le coton Bt, ceux qui gagnent, ce sont les agriculteurs monopolistes qui vendent les semences. Il se met en place des agriculteurs privilégiés qui dominent et exploitent les autres. Une sorte de NOMENCLATURA d’agriculteurs se met en place. Si on creuse bien, derrière cette conférence se trouvent les firmes internationales du coton Bt qui veulent contrôler ce secteur en Afrique en s’appuyant sur la NOMENCLATURA locale.

  • Le 29 janvier 2019 à 05:40, par Sidwaya Sorgho Gomis En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    C’EST A NE RIEN COMPRENDRE !!!

    Après une quinzaine d’années d’expérimentation du coton Bt, les coton culteurs ont décidé en 2016 à travers l’interprofession, de revenir au coton conventionnel en invoquant plusieurs griefs contre le coton Bt : poids plus faible de la fibre , longueur de la fibre qui ne vaut pas celle du coton conventionnel etc. Ces griefs sont fondés puisqu’il seraient à la base du recul du coton burkinabè sur le marché international. Au moins ce recul du coton burkinabè sur le marché n’est pas sujet à polémique c’est un constat qui s’impose.

    Du fait de ces déboires que les coton culteurs ont connu avec le coton Bt, l’interprofession a posé une plainte contre la firme anciennement appelée MONSANTO, firme qui fut maître d’œuvre de l’introduction du coton Bt au Burkina. Qu’est devenue cette plainte ?

    Que se passe t-il donc pour que certains de ces coton culteurs et pas les moins connus, décident aujourd’hui de faire campagne pour le retour du coton Bt ?

    C’EST A NE RIEN COMPRENDRE !

    Il faut plus d’arguments pour nous convaincre qu’il n’ y a pas manipulation et corruption quelque part.

  • Le 29 janvier 2019 à 07:25, par paul En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Le paysan a le choix entre le coton conventionnel (environ 97% des surfaces et non 100%) et le coton biologique (3%). Pourquoi ils n’en parlent pas ? Si on a arrêté le coton Bt, il y a des raisons non ? Petit rappel, les sociétés cotonnières ont perdu 50 milliards de F CFA à cause du coton Bt dont la fibre était de mauvaise qualité et se vend mal. Avec quel coton Bt voulez vous cultiver si c’est pour retourner dans ce gouffre financier ? êtes vous sérieux ? Le coton biologique permet de cultiver sans s’empoisonner avec les pesticides et sans détruire l’environnement. Pourquoi vous n’en parlez pas, vous du collectif citoyen pour la science et le développement durable ? le bio sonnerait mieux pour le développement durable que votre coton OGM !

  • Le 29 janvier 2019 à 08:35, par TAGROU En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Si j’ai bonne mémoire, l’Associiation Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB) avait bien souligné qu’elle n’avait pas définitivement tourné le dos au coton BT. Et que la condition pour un éventuel retour à cette culture était suspendue au problème de la longueur de la fibre du coton transgénique. Celle-ci s’étant revélée plus courte que la fibre issue du coton conventionnel. Plombant ainsi les ventes et le label du coton burkinabè sur le marché international du coton.
    Alors, faut-il y revenir pendant que cette situation est toujours latente ?

  • Le 29 janvier 2019 à 08:54, par MS En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Euuh ben, finalement nous (les non-initiés dans le domaine) ne comprenons plus rien dans cette affaire de coton Bt.. ;
    Ko a magni, ko a kagni. Fo a ka lo kelin kan !!!

  • Le 29 janvier 2019 à 09:34, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    François croit encore faire la promotion-vente des produits des tueurs tel MOUSANTO ? Parce qu’en son temps on t’a flatté avec une médaille aux USA pour faire te toi un coursier des OGM dans ton pays, tu reviens avec une malheureuse équipe pour reprendre le même boulot. Nom d’un Duc, ça ne se passera plus au Faso.

  • Le 29 janvier 2019 à 10:59, par l’oeil de l’aigle En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Bonjour attendons l’avis du SYNTAP de Monsieur TIENDREBEOGO Ousmane qui s’est battu corps et âme à travers le monde pendant des années pour que disparaisse ce faux coton BT hors du territoire du Burkina et même de Afrique.

  • Le 29 janvier 2019 à 11:12, par leuk En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Le retour prôné du coton Bt pourrait être une panacée, et il reste sûrement bien d’autres solutions à booster pour redorer le blason de la filière coton. Faisons des propositions dans ce sens et non jeter l’anathème sur ceux qui ont proposé une solution.

  • Le 29 janvier 2019 à 11:26, par Typhaine En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Je ne comprends pas ce retour en arrière : sur le plan santé :_intoxications des paysans des femmes et bébés et des boeufs qui ont pris l’habitude d’aller brouter les restes de plants.Sur la qualité le coton burkinabé est réputé (fibres longues) revenir au coton bt c’est revenir à la médiocrité. Rappellez vous les manifestations à Ouaga en 2015 : Monsanto dégage" mobilisation internationale (50 pays et 30 villes en France. Vous aviez réussi, vous les paysans burkinabé à faire plier une multinationale, vous pouviez en être fiers.

  • Le 29 janvier 2019 à 11:52, par YAWOTO En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Si ce ne sont pas des gens qui ont été corrompu par les multinationales on ne peut pas comprendre cette attitude. On se rappel toujours des griefs qui ont été porté contre le coton Bt. Qualité de la fibre, risque sanitaire, dépendance par rapport aux semences etc etc.

  • Le 29 janvier 2019 à 13:42, par NegBlanc En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    C’est à ma connaissance la seule organisation "paysanne" sur cette terre qui défend les OGM ! En Inde les paysans se suicident en masse à cause des OGM, et notre docteur honoris causa rame à contre courant de ce qui se passe dans ce monde ! Bref ! Il y a des alternatives à l’usage massif des pesticides, Mr Traoré, arrêtez donc votre rhétorique de bas étage sur les OGM dont vous n’en savez rien, pas plus que les scientifiques qui prônent le "principe de précaution". Votre prochaine mission sera sans doute chez BAYER nouveau propriétaire de MONSANTO !

  • Le 29 janvier 2019 à 13:56, par Alexio En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    En dehors de nos frontieres africaines, les europeens ont montes un front de refus contre Mosanto et son Glysophate qui detruit l eco-syteme de la nature en attaquant la vie par des genes manipulees.

    Si l argent er votre priorite, la sante est la priorite nationale des burkinabe.

    Renverser le cours de cette amere experience et l emprise de Mosanto sur notre existance et generationelle est une effronterie manipulee pour cause le profit aveuglant. C est un crime.

    La qualite au lieu de la quantite. Messiers les agriculteurs. Le Burkina Faso etait reconnu pour ses qualites du coton sans le BT. Et nos terres etait en bonne sante.

    Apres le coton, ce serait nos tomates, nos mangues le mil. Etc.

    Arretez de nous masacrer par votre idiotie. Avant le cancer n etait pas le quotidien des africains.

    Mais aujourdhui, avec notre mal adaption aux infiltrants europeens inadaptes. Nos genes africains ont subi a cette mutation des maladies etrangeres sur notre continent.

    Le Lait americain, le mais et lhuile du soya sont tous modifies genetiquement. Les consequenses sont hors de control par les travailleurs de la sante. Et encore moins les moyens de luttes.

    Il est grand que nous faisons fronts a ses multi-nationales qui viennent en Afrique pour nous exploites par l introduction des produits nocifs a notre environnment naturel.

    L afrique ne doit pas etre leur poubelle ou leur cobaye de laboratoire.

    Les manques a gagner de cette crise contonniere est du a notre naivite.

  • Le 29 janvier 2019 à 14:06, par KLADJOU En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Ah, François Traoré est sortie de sa tanière après avoir été contraint par les circonstances au silence.
    Malheureusement il revient par la très mauvaise porte et de la très mauvaise manière !. On serait même tenté de croire qu’il a été exshumé par MONSANTO pour la cause du coton Bt. Non seulement les arguments qu’il sert sont faux mais François sait très bien qu’à cause de ce coton Bt, de milliers de cotonculteurs asiatiques se sont trouvés endettés et craint au suicide. Il le sait très bien puisqu’il a visité ces pays. Pourquoi veut-il instrumentaliser encore des paysans pour mener une cause perdu d’avance. D’abord, il ne dit pas la vérité parce que aucun pays dans la sous région hormis le Burkina ne c’était aventuré sur le coton Bt, ensuite au-delà de la longueur du fil, les insectes carpophages avaient commencé à s’adapter au Bt et le nombre de traitements allaient de toute façon augmenter. Ensuite le coût de la semence reste hors de porté au -delà des risques environnementaux qu’on a ignoré de façon irresponsable.
    Je voudrais pour terminer dire à tonton François de ne plus se méprendre, les temps ont bien changé. En Tout Puissant Président incontestable et incontesté de l’Union National des Producteurs de Coton du Burkina et de la Convention Paysanne du Faso d’alors, il avait été instrumentalisé par MONSANTO et par quelques chercheurs véreux aveuglés par l’appât du gain pour plonger le pays dans cette aventure. Personne ne va les suivre à nouveau dans cette aventure. Si tu ne veux pas cultiver le coton conventionnel, cultives autre chose, mais de grâce laisse nous tranquille. Nous ne laisserons plus des énergumènes plonger le pays dans de telles aventures.

    • Le 29 janvier 2019 à 21:55, par SOME En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

      Voilà l’égoïsme et le manque de patriotisme... Oui c’est bien connu de tous les dégâts de Monsanto. Rien qu’en inde 300000 paysans acculés au suicide. Je ne mentionne même pas les maladies causées par les produits. M Traoré le sait aussi... Monsanto ne lâchera si facilement car ils utilisaient l’exemple du Burkina comme publicité
      SOME

  • Le 29 janvier 2019 à 15:42, par Figo En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Si certains pays européens interdisent la culture du coton BT c’est leur problème. Chez nous l’environnement est déjà pollué. Il ne faut donc pas nous empêcher de remplir nos poches au motif que l’environnement doit être préservé. Pourvu que nous on mange. Si le pays veut, qu’il disparaisse après nous.

  • Le 29 janvier 2019 à 16:48, par changeons En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Eh ! François, toi aussi. Pendant que les produits de Monsanto font décime des humains, toi, tu souhaite son retour au Burkina. C’est méchant et c’est honteux, juste pour remplir ton ventre. Pourquoi ne pas aller vers une production utilisant les fertilisant et pesticides bio ? Pas simple pour notre pays avec des gens pareils.

  • Le 29 janvier 2019 à 17:46, par Amadoum En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    C’est la position de "premier productuer d’Afrique de coton" qui a pousse le president Comparore et ses hommes a se jeter dans le coton Bt Premiers producteurs de coton de l’Afrique, nous le fumes, mais a quel prix ? Et ou etaient les acheteurs ?
    Le tout n’est pas de produire, mais de pouvoir ecouler. Quantite sans qualite, n’est qu’un cauchemar !!!
    Si les cotonculteurs pensent que produire le coton Bt est plus facile/avantageux, que resentiront-ils quand ils vont se retrouver avec tout ce coton qu’ils se sont endettes pour produire sans preneurs ?

    Faisons attention !!!

    • Le 30 janvier 2019 à 11:44, par SOME En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

      Mon frere ils le savent : c’est parce qu’ils ne pouvaient plus ecouler qu’ils ont abandonné ce coton Bt. mais eux ils viennent parler pour leurs interets egoistes. dans un etat faible et failli certains veulent en profiter. c’est comme sous la transition, certains ont voulu faire voter des lois autorisant l’homosexualite. il faut rester vigilant c’est tout et nous engager pour devoiler ces plans souterrains. C’est la nouvelel guerre qu’on nous fait. ce n’est plus l’armee avec kalach etc
      SOME

  • Le 29 janvier 2019 à 19:24, par jeunedame seret En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Ce ne sont pas des coton culteurs mais des achetés de Monsanto et autres embauchés des terroristes ennemis du pays.

  • Le 30 janvier 2019 à 13:24, par hummm En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Si vous dites que ces producteurs qui se sont exprimés sont des achetés de Monsanto alors vous êtes vous aussi y compris ceux ont pris la decisions de quitter le Bt des achetés de l’industrie des pesticides qui elle aussi a fait des victimes. La raison avancée de la faible longueur des fibres pour quitter le Bt pouvait être autrement résolu au plan agronomique au lieu du choix actuel qui pénalise tous les paysans meme si certains ne parlent pas. La decision de quitter le Bt a été précipitée, elle a été au détriment des producteurs et j’ai peur qu’elle n a été prise sous l’influence de l’industrie de pesticides. Les hommes de sciences avaient des solutions pour la longueur des fibres pourquoi elle n’ a pas été explorée ? Demandons l’avis éclairé de l’INERA

    • Le 30 janvier 2019 à 18:42, par triste En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

      Nos chercheurs burkinabè n’ont pas eu le droit de travailler pour corriger le défaut du coton Bt car il appartient exclusivement à Monsanto. Sinon, faire des rétro-croisements jusqu’à 7 pour éliminer les défauts du parent américain était possible (au lieu de 2 !). Posons-nous la bonne question, pourquoi en 2007/2008, le Burkina Faso s’est précipité à cultiver le coton Bt à grande échelle alors que des généticiens avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur ce risque d’un travail de génétique non abouti ?
      Pour les pesticides/herbicides, c’est encore les mêmes multinationales qui produisent les OGM ! et, ce sont les mêmes qui vont vous produire les médicaments chimiques à prix d’or. Conclusion : un seul gagnant : les multinationales et tous les autres acteurs sont des perdants sur toute la ligne.

  • Le 30 janvier 2019 à 16:01, par Ka En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Quel bande d’ignorants ces bandes d’égoïstes qui ne pensent qu’à leur gosier oubliant la future génération. On ne peut pas reprendre la production du coton Bt en oubliant l’avenir, surtout la nouvelle génération qui veut du concret que de gagner vite mais a court terme.

    Oui en 2006 quand Salif Diallo se vantait du Bt, les experts anti Bt confirmaient que sa politique là-dessus aura un résultat d’une politique totalement absurde. Mais le puissant ministre de l’agriculture avait rempli de ses poches les miettes de la MONSENTO. Et ceux qui veulent aujourd’hui reprendre les "structures", qui étaient inefficaces mais plutôt budgétivores, et ne font que parasiter l’ensemble des acteurs de la "filière" qui veulent encore se jeter dans la gueule du loup, ne sont que pour leurs intérêts personnels que pour le développement a propre dit de la filière à long terme.

    L’Etat devrait ravoir ses conceptions en matière d’organisation de la grande filière du coton. Nous avions des millions d’hectares de terre pour produire du coton conventionnel avec une main d’œuvre abondante qu’on peut à l’aides des encadreurs agricoles former les jeunes de toutes les régions pour y placer. Revenir sur le Bt est une honte. Nous pouvons pousser plus loin pour tenter de déterminer les raisons pourquoi la production du conventuel est en baisse et trouver les moyens de faire autrement, et surtout mieux.

    En étant dans mon petit potager à quelques km de la capitale, et si le temps me permet de parcourir le pays à travers les villages, personnellement, je n’ai fait que constater que le développement, dans l’esprit des Burkinabé, c’est du béton partout avec la production conventionnel, et revenir au Bt et oublier cette production conventionnel, revient de la destruction des ressources naturelles. Revenir en arrière avec la production du Bt est une vision à court terme, et, à tous les niveaux, c’est "manger". "Manger" maintenant, tout de suite, oubliant le futur.

    Conclusion : Je dis à ces égoïstes que MONSENTO offre des miettes, et qui veulent manger tout de suite oubliant l’avenir et le futur, que le Burkina doit surtout rattraper son retard en matière de capacité de travail, car l’émergence, c’est à force de volonté, de travail et de sueur que cela s’obtient, et surtout pas à la faveur d’un quelconque "rattrapage". On n’émerge que par la stricte application de la devise du pays qui est ‘’Unité et travail,’’ et non Gains facile, corruption à ciel ouvert : Regardez les pays émergents ou qui ont récemment émergé : Chine, Corée (du Sud), Inde, au lieu d’avoir les yeux rivés sur leur nombril et se vautrer sur les OGM, ce sont leurs mains qui ont fait la différence. Je propose à ces cotonculteurs de rester dans la production conventionnelle pour donner du travail à la jeunesse, car revenir au Bt est absolument scandaleux et qui relève du retour en arrière.

  • Le 31 janvier 2019 à 12:06, par KONE En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    1. « Le client est la raison d’être de l’entreprise ».la pérennité ne peut effectivement être assurée sans clients, que ceux-ci soit particuliers ou professionnels.
    2. De plus, chaque entreprise possède un objectif premier de profit et de rentabilité. Et pour augmenter le chiffre d’affaire de manière conséquente, nombreuses sont les sociétés qui axent leurs stratégies de développement sur leur clientèle. , produire en fonction des attentes et des besoins du client en fonction de la qualité perçue et accepter par le client n c’est s’orienter marché, développer un véritable partenariat avec le client du client qui nous explique a travers des relations personnalisées quelles sont ses attentes en matière de qualité de délai et de couts et nous agissons ou produisons en fonction de ces exigences . s’il change le client ou le marché nous devrons être capable aussi rapidement avec notre organisation actuelle de changer aussi rapidement pour nous adapter au changement de l’environnement. il ne s’agit plus de produire pour produire, mais de produire ce qui s’achète mais encore ce qui s’achète bien et de former toute notre chaine des valeurs a pouvoir s’adapter rapidement et efficacement a ses changements c’est le prix a payer pour notre survie rentabilité et pérennité Si la fibre de coton CGM ne répond pas aux exigences de notre clientèles ne peut pas être bien valorisée sur le marché mondial du coton par rapport au coton concurrent mali et autres pays qui valorisent mieux , nous devons en toutes responsabilité nous retirer progressivement du CGM pour retourner sur le coton conventionnel à fibres longues ténacité bonne suivant les exigences du clients final . Nous devons aussi approcher les clients dans une dynamique de marketing industriel professionnel business to business , le Trade marketing comment développer un partenariat avec nos clients pour nous entendre sur ce qu’ils veulent exactement avant de produire même si la quantité n’est pas élevée mais que l’on puisse mieux la valoriser comme ce fut le cas d’une des campagnes récente ou le mali voisin a produit 300 mille tonne contre 500 mille au Burkina Faso , mais a pu du fait de sa qualité mieux vendre plus vite et de la façon plus lucrative que le Burkina engrangeant un bénéfice net supérieur a celui du Burkina Faso de 16 milliard de francs CFA
    3. Pour cela, il existe deux possibilités de développement de la clientèle .D’une part, partir à la conquête de clients et d’autre part fidéliser la clientèle déjà existante de l’entreprise.

    C’est le client en aval qui commande le milieu l’amont de la filière cotonnière c’est-à-dire que nous devons en permanence et continuellement adapter notre production de coton aux exigences de qualité voulue et perçue par le client final le filateur et son intermédiaire. Cela permettra une meilleure valorisation de notre production en termes de qualité de vente en chiffres d’affaire et de marge bénéficiaire. . la viabilité et la rentabilité de toute la filière y dépend. le client est et reste souverain ce qu’il demande c’est ce qu’il achète la fibre longue coton tenace et propre récolter à la main. le client ne veut pas de promesse de qualité ni de produit il veut sa qualité perçue et voulue tel qu’il le conçoit avant d’acheter .Donc nous devons appliquer une politique d’orientation marché orientation client développer des relations de partenariat avant même la production avec les clients afin de respecter leur qualité . c’est le client qui paie la note finale le cout de revient du kilo de la fibre vendu composer des frais d’achat aux producteurs du transport des charges financiere de credit de campgane octroyer en guise de fonds de roulement achat intrants egrenage transport vers les port comme transport interne achat intrant etc . or aucune banque ne financera une entreprise qui s’est montrer insolvable pendant une annee aucun Etat au monde ne peut faire fonction par subvention ou par perfusion a vie une entreprise a fort besoin en fond de roulement et surtout quand les ventes le chiffre d’affaire ne couvre pas les charges financière de fonctionnement et les frais administratif généraux . c’est donc dire que c’est perrennité meme de l’entreprise qui compromise sui nous ne nous orientons pas vers les exigences du clients
    Les objectifs d’une entreprise c’est de faire du profit et la croissance, la satisfaction des clients, l’indépendance financière le développement du personnel et la survie et la pérennité de l’entreprise .Dans un contexte où les pays producteurs d’Afrique pratiquent une culture pluviale et récoltent à la main, ils mettent environ 4% de la demande mondiale sur le marché ce qui fait qu’ils sont subisseur de prix sur la loi de l’offre et de la demande .
    Les grands producteurs subventionnant leurs producteurs gonflent les stocks et aussitôt les prix sur le marché ont des tendances baissières sans compter la parité euros dollars qui ne favorise guerre les producteurs africains. La seule alternatives qui reste au producteurs africains même si ils produisent peu , ils doivent produire impérativement un coton à 2/3 qualité en terme de longueur de fibres et de propriété beaucoup de BOLA SUPER , trouver des niches adopter une strategie de production de coton très prisé et valorisé sur le marché mondial . La loi de Pareto dit que si 20% des clients apportent 80% de ton chiffre d’affaires il vaut mieux pour toi de consacrer le maximum de tes efforts ressources sur les 20% que sur les 80% . La gestion a flux tendu et flux tiré est un système de production où c’est l’aval qui déclenche le système de production des qualité voulu au cout économiquement moins cher et dans la rapidité.
    On nous démontre à l’aide de chiffre le rôle crucial de la satisfaction de la clientèle pour l’entreprise :
    -  15 à 40% des clients qui se disent satisfaits, quittent l’entreprise à chaque année.
    -  Il en coûte de cinq à sept fois plus de trouver un nouveau client que d’en retenir un.
    -  98% des clients insatisfaits ne feront jamais part de leur insatisfaction à l’entreprise – il l’a quitte pour un compétiteur.
    -  Un client entièrement satisfait a six fois plus de chance de racheter un produit sur une période de 1 à 2 ans qu’un client satisfait.
    -  Une réduction de 5% au niveau de la défection de la clientèle peut se traduire sur une augmentation des profits de 30 à 85%
    -  Une augmentation de 2% de la capacité d’une entreprise à retenir sa clientèle équivaut à une diminution des coûts d’opérations de 10% (Bhote, 1996).
    Dans un monde où la compétition s’établit non pas uniquement sur le plan local mais également à un niveau mondial, où la majorité des marchés sont saturés, où les produits passent de plus en plus au stade de commodité, les entreprises se doivent de développer des avantages concurrentiels défendables qui leur permettront d’évoluer avec succès dans un environnement toujours de plus en plus hostile. À cet égard, le passage du marketing de l’offre au marketing de la demande s’avère nécessaire et implique une série de changements dans la façon d’aborder le client. En effet, les consommateurs aujourd’hui habitués à avoir le choix et l’accès à des produits de qualité portent une attention grandissante à des aspects autrefois relégués au second plan. Lors de son processus d’achat, le consommateur recherche des aspects comme le plaisir, la sécurité, la considération, la personnalisation et la convivialité. Ces nouveaux critères obligent les entreprises à mettre en place les processus nécessaires à la rencontre de ces attentes.

  • Le 31 janvier 2019 à 12:26, par KONE En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Le Mali n a jamais cultivé le coton OGM mais toujours le coton conventionnel qui reste le coton certe difficile a cultiver mais reste demandé et tres prisé sur le marché mondial du coton et qui rapporte rapidement plus de devises au pays producteurs et plus de revenus a l’ensemble des parties prenantes a la production depuis les producteurs les travailleurs les fournisseurs d’intrantts de pesticides et les banques la sonabel et on voit la reduction de la pauvreté aussitôt
    Mais il faut travailler pour ameliorer la productivité au champ et la competitivité a l international
    Reduire le prix des intrants en subvention rechercher des intrants de qualité ameliorer les technique de vulgarisation de bonnes pratiques augmenter le prix du kilogramme au champ ameliorer l’encadrement et isoler les gros producteurs en les dissociant de la caution solidaire
    Le Mali aujourdhui est premier producteur de coton conventionnel avec 750 tonnes campaganes 2018/2019 et la campagnes derniere avec 720 tonnes de coton graine alors que le Burkina reuni avec SOCOMA sofitex faso coton ne pourraa pas obtenir 600 000 tonnes cette annee or nous avons eté pendant plus de 12 ans premier producteur avant le mali
    Meme avec trois cent mille tonnes de coton conventionnel produit par le mali il engrenge 14 molliards de benefice a l’epoque pendant le Burkina frole a peine des pertes avec OGM

  • Le 31 janvier 2019 à 19:47, par Ka En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Merci KONE pour ton analyse limpide : L’Afrique n’est pas prête pour la production de qualité avec les OGM. Ce que je demande a ce groupe de cotonculteurs, c’est de plaider auprès de l’état pour avoir le meilleurs outils qui les aideront dans la culture mécaniser du coton. Car avec les fruits du PNDES, il est possible d’avoir des tracteurs dans le domaine, en location ou en coopérative pour les facilités le travail comme dans les pays de l’Asie.

    Et comme je le dis souvent, ‘’la meilleure façon de distribuer les richesses, c’est de permettre aux populations agricoles de cogérer leurs terres avec ceux qui ont la capacité de les mettre en valeur : Car, Dieu dans sa bonté infinie a doté l’Afrique de toutes les richesses, un sous-sol scandaleusement riche, un sol vaste et fertile et bien arrosé, un climat superbe d’été permanent, un soleil généreux, et enfin un peuple jeune et travailleur. Le seul problème, ce sont des hommes politiques, cupides et d’une pauvreté et misère d’esprit à nul autre comparable. Voici où se trouve le vrai problème de l’Afrique.

  • Le 1er février 2019 à 07:55, par autre question En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Pourquoi les acteurs ne s’organisent pas pour avoir des genres de CUMA pour les équipements liés au traitement des pesticides. Ainsi, chaque commune productrice de coton pourrait avoir un tracteur adapté avec un pulvérisateur pour traiter en toute sécurité les surfaces cultivées de nos cotonculteurs en toute sécurité sans le faire à la main. Surtout, on éviterait également ce travail assez souvent fait par des enfants dont leur santé est déjà compromise. Mais, la solution serait d’aller vers du coton bio 100% équitable qui est vendu au moins 50% plus cher et développer une filière nationale pour sa valorisation comme François 1er à Koudougou.

  • Le 1er février 2019 à 10:58, par autre question En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des cotonculteurs réclament le retour du coton Bt

    Pourquoi les acteurs ne s’organisent pas pour avoir des genres de CUMA pour les équipements liés au traitement des pesticides. Ainsi, chaque commune productrice de coton pourrait avoir un tracteur adapté avec un pulvérisateur pour traiter en toute sécurité les surfaces cultivées de nos cotonculteurs en toute sécurité sans le faire à la main. Surtout, on éviterait également ce travail assez souvent fait par des enfants dont leur santé est déjà compromise. Mais, la solution serait d’aller vers du coton bio 100% équitable qui est vendu au moins 50% plus cher et développer une filière nationale pour sa valorisation comme François 1er à Koudougou.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique