Lefaso.net : Vous avez été à Paris et à Bruxelles pour une grande communication du Fespaco, quel bilan faites-vous de la mission ?

La mission s’est bien déroulée. Nous avons pu présenter le programme du Fespaco. Les deux conférences (Paris et Bruxelles) ont refusé du monde. Il y avait une participation très variée. Nous avons rencontré des professionnels de l’audiovisuel, des artistes de tous arts confondus, des responsables politiques et les différents partenaires qui soutiennent le développement culturel.

C’est un public très varié qui a écouté et a partagé des idées. Cela, pour une meilleure célébration des 50 ans du Fespaco. Cette campagne va se poursuivre prochainement au Burkina et au Rwanda. Le pays des Mille collines est le pays invité d’honneur. Nous sommes en campagne de communication jusqu’au 23 février 2019, puis pendant le Fespaco.

En plus de la campagne de communication, vous êtes aussi allé à la recherche de financement…

Il y a effectivement eu la recherche de financement. La tournée européenne nous a donné ces occasions au-delà des conférences de presse. C’était une opportunité de rencontre avec les différents partenaires. La délégation conduite à un haut niveau par le ministre de la Culture a pu rencontrer les responsables de la Francophonie ; de l’UNESCO ; du groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ; de l’Union européenne ; de la Coopération Wallonie-Bruxelles.

C’était pour parler de coopération culturelle et aussi du partenariat avec le Fespaco. Ce sont tous des partenaires de longue date. Ils ont tous confirmé leur accompagnement pour que la célébration du cinquantenaire soit la plus belle possible et surtout la plus efficace. Ils ont montré leur disponibilité à accompagner la filière de l’industrie du cinéma, de l’audiovisuel. Ils vont également accompagner le Fespaco pour son repositionnement pour les 50 prochaines années.

Peut-on dire que l’objectif de la mission est atteint ?

L’objectif est atteint. Seulement, nous ne devons pas dormir sur ces résultats. Nous devons poursuivre le travail. Ces rencontres, autant il y a des confirmations de poursuivre le partenariat, autant il y a aussi des recommandations pour la manière dont on peut améliorer le partenariat.

Des recommandations sur la manière dont il faut adopter de nouvelles orientations pour un meilleur positionnement de cette industrie. Elle doit mettre la jeunesse en avant, mettre les aspects économiques en avant. Cela va permettre de créer des emplois et produire de la plus-value pour le développement de nos différents pays.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net