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Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

Publié le dimanche 20 janvier 2019 à 23h59min

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Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

Le Burkina Faso, notre cher pays est à la croisée des chemins. En l’espace de trois ans deux défis majeurs, le phénomène des Koglweogos et le péril terroriste, aussi inattendus que complexes, se sont imposés à lui menaçant la cohésion sociale et les fondements mêmes de l’Etat. A l’évidence, nous sommes condamnés à nous remuer en faisant appel à notre capacité à nous surpasser pour trouver les justes réponses. Mais comment se remuer quand le leadership, censé être incarné par la classe politique, le président en tête, n’est pas à la hauteur ?

Ce que beaucoup comme moi craignions au début des attaques terroristes est en train de se réaliser. En effet, nous sommes en train de nous habituer à la perte de nos frères qu’ils soient civils ou militaires tant l’émotion qui accompagnait ces moments tristes est de moins en moins perceptible au fur et à mesure que les nouvelles situations surviennent. A côté de cela, notre Etat, pour en tout cas ce que nous percevons de notre position de citoyen lamda, continue sa gestion insouciante des affaires comme si le contexte n’appelait pas à un sursaut salvateur.

Face donc à la clameur populaire des citadins et aux cris de détresse des populations rurales, notre gouvernement a choisi de se murer dans le déni et dans le refus de réajuster sa marche. Notre leadership n’est donc pas à la hauteur des enjeux or c’est de ce dont nous avons actuellement besoin. Je souriais récemment en écoutant le Président de l’Assemblée Nationale évoquer avec amertume la manière dont le CNR du président Sankara a géré notre conflit qui n’aurait pas dû être avec le Mali lors de la Guerre de Noel. Oui, pendant ladite guerre, comme l’honorable, j’étais élève mais le leadhership de Sankara et ses communicants était si fort que nous brulions tous d’impatience d’aller au front.

On pouvait croire que nous étions tous dans un état second tant on était mobilisés, jeunes comme adultes, ruraux comme citadins. Cela n’avait été possible que parce qu’à côté de cette communication menée en son temps avec maestria, le président Sankara lui-même était à la manœuvre et les militaires, forts de cette mobilisation populaire, ne rechignaient pas à la tâche. Aujourd’hui les archives nous disent que la réalité était tout autre et que, n’eut été l’arrêt brusque de cette guerre, le Mali, fort de sa supériorité logistique et de ses soutiens, nous aurait retiré une large bande de terres.

Il est clair pour tous que le contexte et les défis ne sont pas les mêmes que ceux de la révolution. Ici en effet, l’ennemi est partout et nulle part. Mais en toute chose, le leadership est important voire capital car c’est le leadership qui définit les moyens et, comme on peut en convenir, sans moyens conséquents (pas seulement logistique et financier comme beaucoup le croient naïvement), point de résultats. Beaucoup de nos compatriotes encartés ou non dans des partis politiques, sans avoir voté le pouvoir actuel, ont cependant prié pour sa réussite. Ils se sont très rapidement par la suite rendus à l’évidence tant les premiers signaux étaient mauvais et l’échec presque annoncé. C’est ainsi que, contre toute attente, le président a ramené vers lui ce maire d’une commune que Blaise Compaoré avait relevé en conseil des Ministres sous le prétexte documenté qu’il s’était amusé à confondre le domaine foncier de sa commune avec ses propres terres. Il en est de même de cet autre grand du parti au pouvoir qui a été nommé à la tête d’une de nos grandes institutions de protection sociale alors même que celui-ci était soupçonné de malversations dans une autre institution du genre. Allez y comprendre quand on sait que dans ce même parti, il doit exister des femmes et des hommes au moins d’égale valeur et qu’en pareille circonstances le bon sens commande qu’entre une personne sur qui plane la suspicion et une autre vierge de soupçon, le choix n’aurait dû souffrir d’aucun débat ? Par ailleurs, comment expliquer ces nominations de personnes sans aucune valeur ajoutée au cœur même de la présidence dont une parmi elles avait, quelques mois auparavant, conduit un groupe de jeunes pour aller invectiver les juges menaçant même de bruler leur palais s’ils n’allaient pas dans le sens qu’eux désiraient ? Est-ce une caution à l’impunité ou une prime à l’incivisme ? Comment enfin, comprendre qu’une ministre puisse prétendre vivre plus haut que les moyens de son pays ne le permettent au seul prétexte qu’elle doit ressembler à ses homologues d’autres pays pour ne pas paraitre ridicule ? Pourtant Sankara l’a pratiqué ici et tous se plaisent à le rappeler aujourd’hui. Je ne m’attarderai pas sur cet autre ministre, distributeur de cartons dans une autre vie, et qui se révèle aujourd’hui dans son vrai visage, pour prétendre se comparer aux professeurs d’universités.

Les spécialistes en planification et en suivi-évaluation savent qu’en gestion axée sur les résultats, si les moyens (compris comme l’ensemble des ressources et des stratégies qui vont avec) ne sont pas ceux qui sont comptabilisés à la fin de l’action, ils sont décisifs dans les résultats qui s’en dégagent. On peut dès lors présager d’un échec patent lorsque les moyens, ne sont pas ceux qu’il faut pour l’action. Pendant donc que le pouvoir se perd dans ses propres contradictions et que le président adopte une distanciation physique avec le terrain où sa présence pouvait pourtant remonter le moral des troupes et mobiliser le corps social, notre espace est chaque jour occupé par l’ennemi. Aujourd’hui par exemple toute notre bande frontalière avec le Niger allant de Seytenga dans le Seno jusqu’à Kantchari dans la Tapoa en passant par le Yagha et la Komondjari est devenu un farwest quand la zone pastorale de Kabonga dans le Gourma est tenue par une horde tueuse qui, chaque jour que Dieu fait, sème horreur et désolation au sein de notre brave armée.

La situation est alarmante aussi bien au Sahel qu’à l’Est où les écoles se ferment (le dernier Lettre pour Laye de l’Observateur Paalga, nous annonce 800 écoles fermées à ce jour sur toute l’étendue du territoire) et le terrain déserté par l’administration et les leaders locaux. Pendant ce temps, la psychose gagne chaque jour toutes les familles dans les villages et hameaux dans ces contrées désormais soumises à l’Etat d’urgence. Il faut y aller pour bien mesurer le drame auquel sont exposées les populations rurales. Pendant ce temps, les jeux de dés au sommet de l’Etat sur un fond de gestion réactive continuent là où une démarche proactive s’appuyant sur un leadership affirmé était attendue.

A l’évidence, la gouvernance actuelle, plongée dans ses propres contradictions entre le besoin de résultat (en veut-il réellement ?) et le refus de la thérapie appropriée, n’a pas la solution et l’élite intellectuelle commet une erreur grave en se murant dans un silence assourdissant. Il est en effet illusoire de prétendre aujourd’hui se cacher face à l’horizon d’espérances qui se réduit inexorablement et qui n’épargnera personne. La question existentielle qui se pose est la suivante : quel pays laisserons-nous à nos enfants si notre immobilisme devait perdurer ?

Si personne n’a la réponse compte tenu de l’immensité des dégâts résultant d’une gestion non vertueuse du pays tirant ses origines depuis au moins trois décennies, la mise en commun des intelligences s’impose. C’est pourquoi il faut saluer le travail formidable de Dr Rasablga S Ouedraogo et de bien d’autres qui, forts de leur amour pour la patrie et de leur vision prospective, nous donnent chaque jour des pistes qui pourraient être explorées si tant est que, j’insiste, l’Etat en est vraiment demandeur. Une chose est sure, à la suite du président de l’Assemblée Nationale qui opinait récemment sur le défi terroriste, je ne crois pas à l’efficacité de l’Etat d’urgence qui, en obligeant les populations à se terrer chez elles dès la nuit tombée, crée un vide supplémentaire favorable à l’occupation du terrain par ces hordes barbares.

Issa Sawadogo
Chercheur en pastoralisme et dynamique des pâturages

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Vos commentaires

  • Le 20 janvier 2019 à 09:13, par Peuple Insurgé En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Chapeau Mr SAWADOGO. Votre écrit me réjouit le cœur, en ce sens qu’il montre qu’il y a des burkinabe qui aiment ce pays et qui ont la tête sur les épaules. Ceux qui nous dirigent (je ne sais vers quoi) doivent se ressaisir. Sinon la cupidité de la majorité d’entre nous va nous perdre tous.
    Encore une fois, CHAPEAU.

    • Le 20 janvier 2019 à 19:34, par Koudougou En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Mr SAWADOGO chapeau ! vous avez point non seulement la gangraine de notre pays mais l’esprit qui nous anime tous burkinabé de l’interieur. Vraiment en matiere de gestion du pouvoir, le leaderrship est plus que quarrant dans notre pays. Tous ce qu’ils savent faire c’est uniquement la gabegie financiere. On a plus que marre de Rock ! Il n’ a qua partir !

    • Le 20 janvier 2019 à 19:50, par ignorance En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Si l’état d’urgence était le sacré grale, l’on en aurait finit avec ces attaque terroriste. Mais helas notre problem va audela du manque de leadership et de vision. Notre problem est le president lui même mais je refuse de croire en sa betise donc je croyerai plutot en sa mauvaise fois. Compte du context d’insecurité dans ce pays comment peux se permettre d’occasioner la fuite des cerveaux de notre armée. Je m’explique première il aida Zida a s’évadé au canada, puis Zangré au ghana, augustin a la Maca. Tout porte a croire que le SE minimize le context d’insecurité dans laquel nous vivont ou plutot l’ignore quarrement. Safiatou parle on l’enferment comme si ils avait signer un pacte avec les terroriste pour épargner la vie de leur enfants, parents et amis. Mais si cela est le cas il n’a qu’a allé etre president des terroriste. Le president se tromp d’enemis !

    • Le 20 janvier 2019 à 19:55, par Flora En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Moi je vous dis le malheur de ce gouvernement c’est qu’il n’écoute pas. Et quand il écoute il ont une ecoute selective. On a déjà perdu la moitié du territoire. Ouagadougou est presque encerclé mais si on dit a Rock et barry dit faux il croix plus a barry qu’a sa femme. 46 morts et on ne juge personne. Les bourraux circle et il y a rien ! Maintenant 14 morts et on saut de partout pour juger qu’a meme un peu de bon sens. Soignons serieux !

    • Le 20 janvier 2019 à 20:06, par isidore En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Mr SAWADOGO avec l’ecoute selective du president j’espere qi’il pourra entendre ce que vous avez dit. Le leadership c’est gros francais pour le presi lui qui ne connait que construire des routes et des cimetières. Depuis qu’il a appris son mandat 800 morts et 70 KM de route et tout porte a croire que tout ces route construite soit passe au près d’un cimetière ou conduit a un cimetière.

    • Le 20 janvier 2019 à 20:09, par gouverné En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Que pouvez vous esperé d’un bébé gaté comme Rock ! En tout cas pas du leadership. Le tipou la ! tout ce qu’il connait c’est augmentation de taxe et nomination mouta mouta. Simon et Rock dehors, on ne veut plus vous voir

    • Le 20 janvier 2019 à 20:13, par yeux écarlates En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Vraiment pour 2020 tout sauf le MPP ! Ce partis de null et de nullos ! Rock dégage

    • Le 20 janvier 2019 à 20:23, par yeux ouvert En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Ce qui est bete dans tout cette histoire c’est qu’en voulant desactionner un seul opposant politique Bassolé. Rock a mis le pays a sang. Cela en valait il la peine ! Tout ces morts rien que pour garder bassolé en prison. Le gout de votre leadership est vraiment amère

    • Le 20 janvier 2019 à 20:27, par Truth be told En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      On va encore faire mal, un fois de plus ! Il parait de source concordante que le attacquant de yirgou ne peuvent etre juger parce que le cousin de Barry était de la parti. Ahhhh nos politicien qu’est ce qu’il ne feront pas pour être premier ministre

  • Le 20 janvier 2019 à 09:16, par Kelsi En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Tout à fait d’accord.
    En plus au lieu de mener des politiques positives, on braque les burkinabè en voulant exproprier certains au profit d’autres ou à leur propre profit.
    Pas de grande vision

  • Le 20 janvier 2019 à 11:00, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Concernant nos ennemis qui sont partout et nulle part,tu as bien fait de le souligner car comme je l’ai toujours dit ici sur le forum,pour les neutraliser,ce n’est pas une question de moyens logistique et financier.Je pense plutôt une question d’approche,de stratégie.Alors je pose la question tout en sachant que je ne vais pas me faire des amis:est-ce que RMCK est un stratège militaire ?Autrement dit,est-ce qu’il est militaire ?La réponse est non et donc sans chercher à le dédouaner,il me semble qu’il revient à la haute hiérarchie militaire d’élaborer en permanence et selon les situations,des plans crédibles avec différentes options pour ensuite les soumettre au président pour validation.Dans ce cas,au lieu qu’on passe notre temps à tourner autour du pot et si enfin on piquait l’orgueil de ces nombreux galonnés jusqu’aux mâchoires qui ont d’autres chats à fouetter au lieu de s’occuper de la chose purement militaire ?Donc dans cette bérézina,certes RMCK est responsable mais il n’est pas le premier coupable.Maintenant quant à la gouvernance en général,j’ai déjà donné mon point de vue dans un autre post,à savoir que ce pays après 30 ans de gestion mafieuse a besoin d’un dictateur éclairé à l’image du président rwandais Paul Kagamé sinon là encore,on est entrain aussi de tourner en rond

    • Le 20 janvier 2019 à 14:44, par Sapience En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Bonjour Mafoi,
      Vous dites que Roch n’est pas responsable des défis de notre sécurité. Je vous répond par la négative comme le ferait un militaire. Son obstination à ne pas nommer un militaire dans son gouvernement est une grave erreur sur laquelle, il doit toute honte bue y revenir. Ailleurs, des militaires sont nommés dans des postes d’ambassadeurs, de Ministres, etc. C’est l’enjeu et le défis qui détermine la nature de la personne ressource et des considérations farfelues. Que Roch en Égypte et aux États Unis ou en Algérie, sans oublier la Russie. Quelle gouvernance à vue.

      • Le 20 janvier 2019 à 17:51, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

        @Sapience,bonsoir.Il faut démystifier une bonne fois pour toute la pensée largement répandue et surtout au niveau de la couche non instruite ou non éduquée de la population qui pense ou croit que quand on est en face d’un ministre,on est en face d’un extraterrestre.Même chose pour les ambassadeurs et les autres cas que tu fais allusion et justement,c’est parce que cette populace mette ces ministres,ces ambassadeurs,ces DG et autres sur une autre planète que 99,99% de ces individus s’adonnent à des malversations en piquant dans les caisses de l’Etat pour entretenir l’illusion afin de paraître avec des voitures de luxe,des villas etc....et aussi pour donner à manger à leurs griots qui les prennent pour des dieux sur terre.En plus sais-tu que certains pays peuvent faire 1 an voire plus sans gouvernement et donc sans ministre mais que ces pays continuent à marcher comme sur des roulettes avec une justice fonctionnelle,une défense républicaine,une éducation assurée etc....etc....?Aussi comme tu penses qu’il suffit de mettre un militaire au gouvernement et tout est réglé,en France,la ministre de la défense ne connait rien dans la chose militaire mais elle est là et respectée.Pour parler vulgairement,il revient aux hauts gradés de faire des proposition en cas de crise et elle ne fait que signer des documents.Et plus haut,qu’est ce Macron connait dans la chose militaire ?Rien,il n’a même pas fait son service militaire.Merkel,c’est pareil.Elle ne sait même pas ce qu’est un AK-47.Trump est encore pire.Il est très excellent pour les séries télévisées ou pour les tweets que la chose militaire mais ça marche parce dans ces pays,les militaires et surtout les hauts gradés sont de vrais professionnels,des patriotes qui ont le sens du sacrifice et non des politiciens,des putschistes ou des affairistes comme chez nous

  • Le 20 janvier 2019 à 11:41, par Damos En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Héééé toi la c’est mieux d’aller chercher pâturage pour paître tes animaux c’est politique qui te préoccupe ? N’gaw !!!

    • Le 20 janvier 2019 à 15:04, par Alexio En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

      Mr Damos.
      Ayez du respect a l auteur de cette reflexion sosiale peint par ce Burkinabe qui aime som pays. C est son droit le plus absolu.

      Il a le meme plein droit que tout burkinabe de sinquieter de l avenir de ce beau pays pris en otage par la geopolitique internationale des pays puisants sur cette terre.

      Les joueurs de sapeurs pompiers. Alors qu ils ont ete les pyromanes de cette situation securitaire que nous vivons aujourdhui. La France de Sarkosy, apres avoir contribuer a faire tomber le guide de la revolution ouvra la boite de pandore.

      Les consequences de cette chute que nous sommes entrain de comsommer aujourdhui en Afrique de l Ouest. Par la revolte des Touregs au Mali, st puis les terroristes au nom d Allah.

      Le Regime decu de Blaise Compaore avait jouer sa partition de son B-moll avec les terroristes qui traquaient les touristes dans le Sahel pour les rancons.

      Qui ne souviens pas les servises douteux du General Djendenere pour la delivrance de ces otages dans les Sahel ?

      Cette mafia sahelien existe toujours. Et chaque fois les dossiers de ses anciens dignitaires du regime sont ouvert, les attaques commandites son declanchees pour nous divertir.

      Ces soit-disant terroristes sont des burkinabe qui veulent pas notre jeune democratie suit son petit chemin de gloire.

      Ce sont apatrides qui veulent le malheur de leur patrie car ils nont rien a perdre.

      Cessez de descendre dans cette bassesse. La politique doit etre l affaire de tout burkinabe.

      Et non l affaire seulement des politiciens qui sont en fait nos serviteurs. Et non le contraire.

  • Le 20 janvier 2019 à 11:50, par Substance Grise En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Merci pour l’analyse
    Ensemble on continuera à dire les vérités car nous avons de la vision et Dieu nous a faits pour les dire
    Les mêmes mensonges depuis 1987 not conduit le pays à là où nous Sommes aujourd’hui avec une crise aigue en 2014.
    Et si le Président Rock veut un jour partir la tête haute qu’il écoute d’autres personnes au delas de son entourage immédiat car si le pays sombre dans une autre crise aigue ;nous ne lui pardonnerons Jamais d’avoir refuser d’écouter puisque les conséquences seront très drammatiques.
    Que Dieu sauve le Burkina
    Mais à nous de faire l’éffort aussi de montrer que nous Sommes des êtres humains intelligents

  • Le 20 janvier 2019 à 11:59, par broo En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    ’en gestion axée sur les résultats, si les moyens[...] sont décisifs dans les résultats qui s’en dégagent.
    analyse très pertinente. LES MOYENS SONT DE TROIS (OU PLUS C’EST SELON ) ORDRES : HUMAINS MATERIELS INFRASTRCUTURELS LOGISTIQUE ; ; ;
    LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS EXIGE QU’ON MESURE LES EFFETS SUR LA CIBLE PRIMAIRE DE L’ACTION IL NE SUFFIT PAS DE FAIRE UN COMPTAGE DES ACTIONS POUR SE SATISFAIRE ; (il ne faut pas seulement nous avons bitumer x kilometres de route, ces routes ont desnclavé quelles proportion de plus de la population. il ne suffit pas de dire nous avons construit d’élèves, x forages, x ecoles x csps, ces actions ont concerné combien de personnes, élèves... ;
    LES ACTIONS QUE LE GOUVERNEMENT MENENT NE FONT QUE TRAITER LES EFFETS ET NON LA CAUSES : la rencontre avec les OSC LES CHEFS COUTUMIERS, les marches de soutient aux FSD n’apportent rien à la situation/ par contre cautiser pour acheter du materiel, équiper de materiel de pointe peut impacter la situation securitaire. en gestion axée sur les resultats ce gouvernement n’analyse pas les causes des problemes selon la gestion axée resultats , les resultats ne sont pas mesurer selon la GAR ; SI ON NE REVOIT PAS CELA ON NE VA PAS IMPULSER LE VERITABLE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL ; La suppression des koghweogo ne vas pas resoudre tout ce qu’on a connnu comme exations cas de yirgou. il faut les encadrer, recadrer, les mettre sousn la tutelle des FDS si on met en lien les exation des kogweogo et leurs bienfaits ils ont plus apporter la quietude et sauver des gens au sein des communautés surtout à l’EST ; l’erection des ralentisseurs est plus salvatrice que leurs destruction dans les communauté. l’erection a plus sauvé de vie et éviter les remouds sociaux. on detruit les ralentisseurs mais on n’a aucun moyen pour faire respecter l’excès de vitesse dans les villages : beaucoup conduisent sous l’efftes de l’alcool drogue et medeicaments. CA EVITE CHAQUE FOIS LES POPULATION SORTENT BARRER LES VOIES A CAUSE D’ACCIDENT ; malgre les policier aux feu les gens ne respectent pas les feux, excès de vitesse, alcool au volant, vehicules sans freins, stationnement dangereux... C’est pas en campagnes que l’ONASER ou les FDS pourront faire reglementer la circulation. meme dans les quartiers a waga les ralentisseurs sont la seule solution a la circulation anarchiique les tricycles, camions bennes remorques sans freins
    la destruction de ralentisseurs

  • Le 20 janvier 2019 à 14:31, par salou En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Analyse Claire et Limpide, j’approuve totalement. Nous manquons les hommes politiques valeureux pour oser inventer l’avenir. Notre leadership est médiocre et l’horizon est obscure. Maheureusement ns avons plus d’intellects et de politique de ventre (la nouvelle race) que de cerveau. L’offre va de mal en pire depuis SANKARA.

  • Le 20 janvier 2019 à 14:55, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    1) Vous dites beaucoup de choses interessantes en rapport avec le titre de votre intervention. Je vous en felicite.Cependant, permettez moi de de relever des nuances fondamentales qui vous permettront de completer votre acuité intellectuelle. Vous avez parlé des ILS (Inititiative Locale de Securité) ici precisement des Koglweogo.
    2) Laissez moi vous enseigner que vous vous trompez dans cette perception de la situation nationale.En effet, laissez moi vous informer que les ILS (ici Koglweogos) sont ce que j’appelle les bouc-emissaires d’une variable de confusion à l’echelle nationale, mettant serieusement à mal l’esprit critique de notre multitude intellectuelle nationale. Puis-je vous inviter à savoir ce qu’est techniquement parlant une variable de confusion ?
    3) Ainsi, dans ce desemparement national, on prend très vite les effets pour les causes. Question Cher Compatriote :
    - le cas malheureux de NAFONA (Banfora) : est-ce des Kolgweogo ?
    - le cas d’ORODARA avec 5 morts selon la presse : est-ce des Koglweogo ?
    - Et bien d’autres cas plus poignants
    4) En realité, notre pays est dans la ligne de mire d’une conspiration geostrategique et occulte, surtout occulte. Cher compatriote, en tant qu’averti en matière de demonologie, je presume que des manipulations occultes sont en cours et voudrait se servir de toute faille dans la société, dans la Nation, pour créer le chaos generalisé. Et à cette fin, même les terrorristes sont instrumentalisés au même titre que les relations conflictogènes dejà en place dans la société, entre individus, entre communautés : vigilance DONC.
    Cher Compatriote, une des solutions et la première à appliquer, c’est la prière et les jeûns. C’est pourquoi, en plus de vos remarques pertinentes, je vous invite et tous à la prière : Musulmans, Chretiens, Bouddhistes, RTA (animistes), Autres.
    5) Et en passant, pour faire echo au forumiste 6 BROO, moi aussi, je prefère des ralentisseurs SAUVAGES aux conducteurs SAUVAGES : respectons la vie de notre prochain sur la route.
    "Dieu est et restera Burkinabè"

  • Le 20 janvier 2019 à 15:55, par espoir 99 En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    La principale source de déboires : mal gouvernance, inefficacité des politiques, absence de leadership autour d’une vision et d’une volonté traduites dans nos comportements et nos actes, est l’insuffisance de patriotisme. C’est cette insuffisance de patriotisme qui permet à certains de vendre le pays, ses hommes et ses richesses aux réseaux mafieux en signant un pacte avec Satan. Ces gens là ne pensent qu’à leurs désirs, les plus monstrueux possibles, loin des valeurs d’un burkinabè bien né.

  • Le 20 janvier 2019 à 20:08, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Les insurrescrocs de tous poils ont revendiqué le droit pour le peuple burkinabêêêêêêêêê........êêêêê "de se tromper dans le choix de leurs dirigeants". Malheureusement pour ce peuple, par une entre-loupe, on a imposé à ce peuple, des dirigeants par défaut sur la base d’élections apparemment démocratiques, mais en réalité biaisées dès le départ pour favoriser un camp. Le résultat est là devant nous. Tous ceux qui ont été acteurs et complices (CNT, Zida, M’ba Missèlé, conseil constitutionnel, Codel, société "si vile") de cette mascarade devraient s’expliquer publiquement. Où sont-ils tous ceux qui se sont auto-proclamés patriotes (en sous-entendant que les autres ne l’étaient pas) ? Que Dieu délivre le Burkina des insurrescrocs !!!!

  • Le 20 janvier 2019 à 23:43, par Bouba En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Le mal est trop profond. Quand Salif Diallo était là, je croyais personnellement que c’était lui le problème. Mais le mal est plus profond qu’on ne pouvait le penser. Quand Rock était PM ou président de l’Assemblée Nationale, c’est d’autres personnes qui faisaient le travail pour combler ses lacunes. Mais par devoir moral, il aurait pu apprendre un peu la gestion du pouvoir. On doit conclure qu’il n’a rien appris auprès de Blaise Compaoré pendant plusieurs décennies. Il ne faisait que siroter son whisky. Sinon, il ne serait pas là à tâtonner depuis trois ans et à entrainer notre pays dans la descente aux enfers. Dommage que Laurent Bado ait cédé à la mangeoire. Si Laurent Bado était resté dans l’opposition, c’est lui qui aurait pu bombé la poitrine et dire "je vous l’avais bien dit que je préfère l’originale à la copie"

  • Le 21 janvier 2019 à 05:40, par Caca En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Les burkinabé insurgés pensaient que gouverner était une affaire de technocrate. Voyez vous trois ans après votre sale boulot le pays se trouve dans une agonie ancestrale. seul les djihadistes se réjouissent, en effet à chaque attaque, on dit toujours les auteurs non identifiés. Sauf les koglweogos qui peuvent identifier leurs agresseurs. L’armée, la gendarmerie et la police n’arrivent jamais à identifier ceux qui nous agressent.

  • Le 21 janvier 2019 à 08:38, par gerald En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    vu de France ; depuis quelques mois je suis l’actualité du Burkina et pour une fois je trouve une analyse très intéressante avec des réactions très positives (n’étant pas au ras des pâquerettes ) . Que le BURKINA s’en sorte, courage à vous

  • Le 21 janvier 2019 à 12:20, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    Cette analyse ne sert à rien. Les citoyens avertis n’ont pas voté le MPP parce qu’ils savaient que c’est un parti d’incompetents. Durant les 26 ans où les caciques du MPP étaient aux côtés de Blaise Compaoré ; qu’ont-ils posé comme actions positives ? Rien ! Pourquoi s’étonner du chaos dans lequel se trouve le Burkina Faso aujourd’hui ? Laurent BADO avait prévenu que si jamais le MPP venait au pouvoir, les portes de l’enfer s’ouvriront au Burkina Faso.

  • Le 21 janvier 2019 à 12:43, par citoyen En réponse à : Burkina Faso : Notre leadership n’est pas à la hauteur

    le slogan plus rien ne sera plus comme avant évolue dans le sens négatif, je préfère un Burkina d’avant où il y’avait la sécurité, l’entente entre les communautés, la paix que le Burkina d’aujourd’hui envahi par le Djihadisme, l’égoïsme des soit-disant intellectuelles fonctionnaires qui en complicité avec le gouvernements corrompus, inconscients, malhonnête qui se réveille tard après avoir fait en trois ans le centuple des morts que Blaiso a fait en 27 ans. Franchement où est l’intégrité dans tous ça ? le problème n’est seulement le premier ministre et son gouvernement incompétent démissionnaire après avoir mis le pays 10 ans en arrière mais c’est le président lui même en la personne de Roch M. KABORE le Burkina a besoin d’un homme fort comme le disait Blaise COMPAORE, seulement pas un homme fort comme Blaise. on est pas mur pour une institution forte dont son sens commun est la démocratie. les soit disant intellectuelles se cachent derrière ce diablosse de la démocratie pour construire des duplexes, détourner des fonds destinés au bien être de la population, des revendications salariales qui dépassent des normes sociales nationales et communautaires sous-régionales. Je vous pose la question : quant est ce que l’agriculteur pourra être prise en compte dans le partage de la richesse de ce pays ? Quand est-ce que l’éleveur, le pécheur, la couche sociale la plus faible pourront dire que oui maintenant ils bénéficient la richesse de ce pays. Arretez-moi ça ; les fonctionnaires égoïstes, le gouvernement ventrus, le président incapable et j’en passe. Le Burkina a besoin d’un révolutionnaire dépourvue de tout intérêt égoïste qui peut taper les points sur la table pour dire tel ou tel ministre comment a-tu fais pour construire tel immeuble ? Pourquoi promène tu avec un kalachnikov ? Pourquoi veux-tu qu’on augmente ton salaire ? et qu’est ce qu’on fait pour ceux qui ne sont pas fonctionnaire ? quelle militaire peut être à la tête de l’armée et qui peut résoudre notre problème d’insécurité. un révolutionnaire qui n’a pas besoin de texte pour frapper : un PAUL Kagamé.

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