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Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

Publié le lundi 14 janvier 2019 à 00h09min

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Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

Les communautés vivant au sahel ont exprimé leur ras-le-bol à travers une marche de protestation contre les tueries de Yirgou ce samedi 12 janvier à Dori .Organisé par le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des peuples section de Séno, la marche a connu la participation de toutes les confusions religieuses du Sahel

Après une minute de silence en mémoire des disparues de Yirgou, suivie du « Ditaniyè », l’hymne national, chanté en cœur au rond-point Arba Diallo, les manifestants ont emprunté la voie du rond-point de la vache pour rallier le gouvernorat de Dori.

Durant le parcours ils ont exprimé leur mécontentement à travers des chants ou des cris : « plus jamais ça ! Justice aux victimes du drame de Yirgou ; halte aux stigmatisations ethniques »

Pour le président du mouvement Burkinabé des droits de l’homme et des peuples ; cette sortie massive de la population du sahel est d’inviter le gouvernement à prendre des mesures fortes afin que lumière soit faite sur les tueries de Yirgou. Egalement, il a demandé aux peuples du Burkina à se départir des stigmatisations ethniques et de cultiver la paix et la cohésion sociale entre les ethnies.

Les confessions religieuses présentes

Pour les différentes confessions religieuses présentes à la marche, l’union et la cohésion entre les fils et filles du Burkina doivent être de mise pour un Burkina de paix et du vivre ensemble. Selon eux leur présence à cette marche témoigne d’abord la cohésion entre les religions qui existent dans la région du Sahel et aussi la culture de la fraternité entre les différentes communautés.

Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Hyacinthe Peggy YODA, qui a reçu la lettre au nom du président du Faso, a félicité les différentes communautés pour cette marche pacifique en les rassurant que le message sera transmis à qui de droit.

Douala BAGNON
Correspondant à Dori

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2019 à 15:13, par Wall En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Les marches, pardon, reaction pacifique, sont tous meilleurs pour la paix. Mais es ce que cela mettra fin aux problème ?

  • Le 13 janvier 2019 à 18:19, par Un citoyen En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Soutien aux populations vivant au sahel pour cette marche de protestation contre les tueries de Yirgou. Les autorités doivent mener les reflections necessaires pour venir à bout de ce fléau, qui pour nous ne pourra être enrayé seulement à travers des actions militaires, mais à travers des solotions politiques. En cela le Président du Faso a une très grande responsabilité. Il devra faire preuve de plus d’imagination que ce qu’on a vu jusqu’à présent.

  • Le 13 janvier 2019 à 21:20, par Assez En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Dans cette affaire il faut organiser une marche pour toutes les victimes pas seulement les peulhs ; c’est a dire des victimes de la famille du chef de village mais aussi des victimes des villages Peulh sinon on etablit un precédent qui consiste a dire qu’il est parfaitement normal de tuer du moment que c’est au nom du terrorisme et autrement c’est condamnable quand c’est pas des terrosites. Les peulhs se sont toujours senti proche des arabes et se laissent facilement embrigader d’ou leurs massacre au centre du Mali par les Dogons. Pareille a Yirgou mais on ne peux pas dire parce que politiquement c’est n’est pas correct. Personne ne va s’assoire et attendre qu’on le tue. Les gars de l’Azawat ont fait pareille et on introduit le jihadiste alors que le Mali etait un havre de paix. Avec ce drame de Yirgou, maintenant les gens vont refléchir par 2 fois avant de se laisser enroller par les Jihadistes ou d’herberger des inconnus, car ils exposeront leurs familles a la vindictes populaires. Il ne peuvent pas etre avec nous le jour et la nuit bruler des drapeaux Burkinabe.

  • Le 14 janvier 2019 à 08:47, par adam’s En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Salutation, mon frère ;
    Comme tu le dis toi-même, ce n’est pas politiquement correct de donner raison voire même d’expliquer pareil déchaînement de colère quelle que soit la circonstance. De pareils discours ne peuvent se tenir au moment où tout le Faso se remet lentement des tristes journées du début de l’années 2019.

  • Le 14 janvier 2019 à 10:26, par Pathe Diallo En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Réponse à l’intervenant Assez,
    Toutes les victimes dans cette affaire de Yirgou ont sans aucun doute la même valeur et il faut exiger justice pour tous. Mais cela ne peut être une raison pour justifier le massacre des populations civiles innoscentes, pour le seul fait de leur appartemance ethnique. Les criminels qui ont tué le chef de village et sa famille doivent être recherchés et mis hors d’état de nuire. Mais tu consviendras avec moi que ceux qui ont massacré des populations innoscentes de manière attroce sur la base de simples soupçons doivent aussi rendre compte. Les djihadistes qui ont tué le Chef ne se sentent en rien concernés par le sort des autres populations peuls, sinon, ils n’auraient jamais, au grand jamais fait de tels actes. Ils l’ont fait et ils ont obtenu exactement ce qu’ils voulaients à savoir, le massacre d’innocents. Donc dire que désormais ils vont refléchir avant d’agir c’est totalement faux ! Au lieu de justifier de tels actes, nous gagnerons tous à nous donner la main pour combattre le terrorisme. On ne peut combattre le terrorisme en devenant soit même terroriste ! Les koglweogos de Yirgou sont ni plus ni moins des terroristes. Les terrorists neutralisés dans un secteur de Ouaga sont tous des mossis et pourquoi les kolweogos n’ont pas massacré les mossis de Ouagadougou ou au moins du secteur ? Ils ne l’ont pas fait tout simplement parcequ’ils savent qu’ils seraient automatiquement arrêtés et poursuivis !
    Par ailleurs, dire que les peuls se sentient proches des Arabes est une affirmation gratuite et ne peut justifier le massacre. La majorité des peuls sont musulmans et ils l’assument, mais cela ne fait pas d’eux des terroristes. Les mossis musulmans se sentient proches des arabes et ils sont nombreux qui parment cette langue et visitent ou vivent même dans des pays arabes mais cela ne fait pas d’eux des terrorists !
    Toute personne, qu’elle soit peul ou autre qui s’engage dans le terrorisme est seule responsible et doit payer pour son crime, mais on ne peut pas faire payer la grande majorité qui n’a absolument rien à voir.
    Dans la réaction des kolweogos et autres il y a sans doute la colère face à la mort du Chef, mais il y a aussi le fait qu’ils savent que d’habitude, dans le Faso on peut s’en prendre aux Peuls sans risque d’être punis, c’est à dire que tu peux tuer un peul, le chaser de sa terre, brûler son village, faire de lui un réfugié sans que l’autorité ne dise un mot. Des exemples sont légion dans le Faso ! Les autorités administratives et coutumières ont toujours pris fait et cause pour les populations “autochtones”.

  • Le 14 janvier 2019 à 10:34, par Un patriote nationaliste En réponse à : Marche de protestation à Dori contre le drame de Yirgou : les communautés vivant au sahel adressent une lettre au président du Faso

    Il faut qu’on arrête l’hypocrisie, l’égocentrisme, l’égoïsme, la ruse et la malice de certains. Il faut que le gouvernement et l’Etat major général des armées cessent de jouer à la politique de l’autruche et cessent de caresser certains problèmes. On voit bien que dans les zones du sahel et de l’est, l’ennemi n’est pas du tout loin. Il est juste à côté, dort avec vous, écoute, regarde les mouvements et vient vous frapper au moment propice et s’évaporer comme par enchantement du fait qu’il réside sur place ou est hébergé par un complice. Il faut que notre armée et les autres FDS prennent leurs responsabilités en encerclant et en fouillant par cercles concentriques les champs, maisons, greniers, puits perdus, etc... des zones attaquées du sahel, du nord et de l’est. Toute personne dans la maison, le grenier, le champ, etc…où sera trouvée une seule arme et même une seule munition devra être passée immédiatement aux armes ! Point barre ! Y en a marre ! Il faut que certains comprennent qu’ils ne sont pas plus malins que les autres et que le Burkina est un et indivisible.

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