La récession généralisée dans l’industrie extractive, consécutive à la baisse drastique des cours des métaux a été une période dure pour nombre de pays dont le Burkina Faso. Aujourd’hui, un renouveau minier se profile à l’horizon depuis 2003. Avec l’adoption par l’Assemblée nationale le 8 mai 2003, d’un nouveau code minier et de certains de ses textes d’application en 2004, les activités minières et de carrières se sont intensifiées. L’octroi de 115 titres miniers et autorisations en est l’illustration.

Le département des Mines, des Carrières et de l’Energie, dans le sens du renforcement des activités de promotion a donc organisé le présent forum qui regroupe des agents de l’administration et ses démembrements ainsi que de sociétés minières et de structures organisées du secteur minier , de partenaires au développement.

La rencontre a pour objectif global d’informer les acteurs et les partenaires sur la situation actuelle du secteur minier burkinabè. D’un point de vue spécifique, il sera question de les informer sur l’évolution de la politique minière et du cadre législatif et réglementaire ; de faire le point des travaux de recherche géologique et minière ; d’analyser les atouts, les contraintes et les perspectives du secteur minier. Au cours du forum, il est prévu entre autres activités, des exposés par les sociétés minières de leurs résultats, l’exposition sur quelques substances de carrières...

Gagner la bataille contre la pauvreté

La tenue du FONAPROM 2005, selon le ministre de tutelle, Kader Cissé, traduit la ferme volonté de son département à œuvrer sans relâche à la promotion d’un secteur qui promet, et s’inscrit dans un vaste programme d’action en cours d’exécution.

Plus de deux milliards de nos francs ont été injectés dans la recherche géologique et minière sur le territoire national. D’autres sommes non moins importantes ont été mobilisées pour l’acquisition et l’installation d’équipements de traitement de minerais sur 5 sites. Pour ajouter aux acquis, il sera entrepris la consolidation des données géo-scientifiques par la cartographie à 1/200 000, la géochimie régionale sur l’ensemble du pays, la géophysique aéroportée.

D’autres unités de traitement mécanique seront installées, de même que la formation, l’éducation et la sensibilisation des artisans miniers se poursuivront à travers le pays. L’objectif recherché par ces investissements est la lutte contre la pauvreté et le ministère des Mines, des Carrières et de l’Energie s’y emploie avec détermination, afin de stimuler et accélérer le processus de développement économique du Burkina Faso. Le ministre Cissé a donc invité l’ensemble des partenaires potentiels à investir davantage au pays des hommes intègres, un pays propice à l’investissement minier.

D. Evariste Ouédraogo
Sidwaya