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Journées nationales de la qualité : L’ONEA ouvre les portes de Ziga II aux participants

Publié le vendredi 30 novembre 2018 à 20h00min

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Journées nationales de la qualité : L’ONEA ouvre les portes de Ziga II aux participants

Dans le cadre de la 28e édition des Journées nationales de la qualité (JNQ), l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA), l’un des parrains de ces 28e JNQ a organisé une visite d’entreprise au profit des participants. Et c’est la station de traitement de Ziga II qui a reçu les visiteurs ce jeudi 29 novembre 2018.

Ils sont une vingtaine de personnes en majorité des étudiants à prendre place à bord du car de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement. Direction, Ziga pour aller visiter les installations de l’ONEA. Une cinquantaine de kilomètres plus tard, les visiteurs du jour sont au bord du barrage de Ziga qui alimente la ville de Ouagadougou en eau potable.

Esaïe Bombiri, chef de la station de Ziga.

Sur place, Esaïe Bombiri, chef de la station explique aux participants que la construction du barrage a démarré en 1998 et sa mise en eau effectuée en 2001. Le barrage de Ziga, c’est 200 millions de m3, 72 Km2 et une digue de trois kilomètres, haute de 18,8 mètres. La capacité du barrage permet de tenir deux saisons sans pluie.

Après le barrage, cap est mis à la station de traitement. Là, les participants aux Journées nationales de la qualité (JNQ) visiteront les installations de Ziga II et seront édifiés sur le processus de traitement de l’eau du barrage pour la rendre potable et ensuite la faire parvenir au consommateur. M. Bombiri ne manquera pas d’expliquer aux visiteurs que l’ONEA respecte des normes strictes qui assurent la qualité de l’eau qui est servie aux populations.

Eléonore Sanfo, responsable qualité à l’ONEA.

« Au niveau du traitement de l’eau, il y a plusieurs étapes. Vous avez une première étape qui est l’aération de l’eau. Cette aération est un processus physique. Après cette étape, vous avez la coagulation floculation. A ce niveau, il y a l’utilisation de produits chimiques tels que le sulfate d’alumine ou les polychlorures qui sont utilisés pour faciliter la coagulation de tout ce qu’on a comme matières en suspension dans l’eau, afin d’arriver à l’étape de décantation où l’eau claire sera donc séparée des flocons des matières en suspension. Et cette eau va aller à l’étape suivante qui est la filtration sur un lit de sable où les petites particules qui ont pu échapper à la décantation seront retenues dans le lit de sable. Après l’étape de filtration vous avez une eau très claire qui sera maintenant désinfectée pour éliminer tout ce qu’il pourrait y avoir comme germes dans l’eau. Et c’est après cette désinfection qu’on parle d’eau potable. », explique Eléonore Sanfo, chef du département organisation et qualité de l’ONEA et responsable qualité.
Les installations de Ziga II n’ont pas laissé indifférents les visiteurs du jour.

Pour Abdourahamane Dembélé, président de l’Association malienne pour la qualité, la station de traitement de Ziga II doit être vue par toutes les sociétés d’eau d’Afrique. « Pour ceux qui font de la qualité, c’est extraordinaire de venir voir la propreté qui existe au niveau de la station de Ziga, que ce soit Ziga I ou Ziga II. Principalement au niveau de Ziga II, nous avons vu toute la technologie utilisée qui mérite d’être saluée et d’être félicitée. Il n’est très évident aujourd’hui de voir dans les stations d’eau en Afrique, la production in situ du chlore et Ziga le fait bien. »

Il a salué toutes les procédures suivi par l’ONEA pour garantir une eau de qualité qui respectent les exigences de l’Organisation mondiale de la santé.

Il n’a pas non plus manqué de relever les progrès réalisés par l’ONEA. « Pour ceux qui ont connu avant 1998, la station de Ziga I, qui ont connu l’alimentation en eau à partir de Paspanga et qui ont connu aujourd’hui l’ONEA savent que l’ONEA revient de très loin.
Et pour nous Association africaine de l’eau, c’est une société modèle. Beaucoup de sociétés africaines viennent se ressourcer à l’ONEA, prendre les exemples, les performances de l’ONEA pour aller les dupliquer et je pense que c’est ça notre collaboration dans les différents pays. », a laissé entendre M. Dembélé.

C’est donc satisfaits de la journée passée à Ziga et rassurés sur la qualité de l’eau servie par l’ONEA, que les participants ont pris le chemin du retour.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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