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Cadre de concertation et de dialogue Etat-OSC : La 3e session s’attaque à la problématique de l’insécurité et du terrorisme

Publié le jeudi 27 décembre 2018 à 00h36min

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Cadre de concertation et de dialogue Etat-OSC : La 3e session s’attaque à la problématique de l’insécurité et du terrorisme

La troisième session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC) s’est ouverte dans la matinée du 26 décembre 2018, à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. La cérémonie a vu la participation du représentant résident par intérim du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso, Corneille Agossou, entre autres.

Au regard du contexte sécuritaire assez difficile auquel le Burkina Faso est confronté depuis 2016, la troisième session du Cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC) est axée sur « Partenariat Etat/OSC : quels défis pour une lutte efficace contre l’insécurité et le terrorisme ? ». Les travaux, qui ont débuté le 26 décembre 2018 à Ouagadougou, s’achèvent le 27 de ce mois. En plus d’être d’actualité, le thème de la présente session est interpellateur, selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

« Il interroge notre partenariat sur les défis communs à relever pour une lutte efficace contre l’insécurité et le terrorisme », a-t-il indiqué. Cette assise est une occasion de susciter des échanges et d’approfondir la réflexion à l’effet de dégager les voies et moyens pour une synergie d’actions contre l’insécurité et le terrorisme. Pour le bon déroulement des travaux, le chef du gouvernement a exhorté les participants à des échanges francs emprunts de respect et de courtoisie.

Aussi, il a profité de l’occasion pour témoigner, au nom du chef de l’Etat et du gouvernement, la gratitude du peuple burkinabè au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui, depuis les réflexions relatives à l’institution d’un tel cadre, n’a de cesse d’être aux côtés du gouvernement pour son organisation. « J’ai bon espoir que nous conduirons ensemble et pour longtemps encore de belles et grandes actions au sein de ce cadre de concertation », a, pour sa part, souhaité le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, par ailleurs président du comité d’organisation de l’évènement d’envergure nationale qui, du reste, a été un défi que son équipe s’est fortement attelée à relever.

« La tâche n’a pas été facile et aujourd’hui je me réjouis que cette session se tienne en dépit des péripéties que nous avons traversées. Ces péripéties n’ont, en aucun moment, ébranlé notre détermination à réussir le pari d’une organisation orchestrée avec sérieux et responsabilité », a confié le ministre.

En choisissant le thème de la présente session, les OSC voudraient saisir cette occasion pour marquer leur engagement à participer activement à la recherche de solutions pour une lutte contre l’insécurité et le terrorisme, car « pendant longtemps, elles ont investi très peu le secteur de la sécurité estimant qu’il est exclusivement réservé à l’Etat ».

Ainsi, la présente session permettra, des dires du président du Conseil national des OSC, Jonas Hien, de dégager la stratégie pertinente de la société civile dans la lutte contre cette menace terroriste qui assaille de toutes parts notre pays. Avant de conclure : « Il ne faut pas appeler le peuple à collaborer pour collaborer. Il faut trouver la bonne stratégie de sorte qu’en collaborant, il soit sécurisé. Il y a des civils qui perdent la vie pour avoir donné l’information ou pour avoir été soupçonné d’avoir donné l’information ».


Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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