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Justice : Le Comité interministériel a formé militaires et policiers sur le droit humanitaire international

Publié le jeudi 20 décembre 2018 à 00h35min

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Justice : Le Comité interministériel a formé militaires et policiers sur le droit humanitaire international

Le Comité interministériel des droits humains et du droit humanitaire international (CIMDH) tient les 19 et 20 décembre 2018 à Ouagadougou sa deuxième session ordinaire de l’année. Amendement du rapport d’activités et des documents produits par le Secrétariat permanent du Comité sont au menu des travaux.

Le Burkina veut respecter les droits humains et le droit humanitaire international. Pour ce faire, à travers le Comité interministériel des droits humains et du droit humanitaire international (CIMDH), il a adopté et met en œuvre sa politique. La mission du CIMDH est en clair de coordonner l’ensemble des activités relatives aux droits humains menées par les différents départements ministériels et de diffuser le droit international humanitaire.

Réunis à Ouagadougou les 19 et 20 décembre 2018 pour la deuxième session ordinaire de l’année en cours, les membres du Comité vont passer en revue les activités réalisées durant les douze mois écoulés. De la formation des forces de défense et de sécurité sur le respect des droits des personnes privées de liberté à l’élaboration des documents y afférents en passant par la formation des Organisations de la société civile sur les droits des personnes vulnérables, 2018, on peut le dire, n’a pas été de tout repos pour les membres du CIMDH.
« Pour 2018, on avait des activités de diffusion du droit humanitaire international notamment des formations au profit des forces de défense et de sécurité et des Organisations de la société », a indiqué Julie Francine Yonli/Yaméogo, secrétaire permanent du CIMDH.

Dans la mise en œuvre de cette feuille de route, le CIMDH a outillé des éléments des FDS du Sahel sur le respect des droits des personnes détenues en période de conflit armé. « Pour les FDS, on a organisé deux formations à leur profit sur la protection des personnes privées de liberté en période de conflit armé. Au profit des OSC, on a également organisé une formation sur la protection des personnes vulnérables en période de conflit armé et des personnes privées de liberté », a ajouté Mme Yonli.

Des documents pour divulguer le savoir

La diffusion du droit humanitaire international s’est également matérialisée par l’élaboration d’ouvrages au profit des FDS. « On a également produit des documents au cours de cette année 2018. Il s’agit notamment d’un manuel sur la protection de l’enfant en période de conflit armé au profit des FDS ainsi que l’élaboration du rapport initial du Burkina relatif à la convention de 1954 sur la protection des biens culturels en période de conflit armé. On a aussi élaboré le Plan d’actions de mise en œuvre des recommandations de l’étude préparatoire sur la protection des biens culturels en période de conflit armé », a énuméré la secrétaire permanente du CIMDH.

Durant les deux jours, les participants vont amender et adopter le bilan d’activités de l’année 2018 et faire des observations sur les documents produits par le secrétariat permanent. Issa Fayama, directeur de cabinet du Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique qui a présidé l’ouverture des travaux, a indiqué que les conclusions de l’atelier sont attendues par son département. Car selon lui, il n’y pas de doute que de cette conclave sortiront des recommandations fortes pour un meilleur respect des droits humains au Burkina Faso.

JTB
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