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Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) : Les forces vives des Hauts-Bassins s’informent sur la mise en œuvre

Publié le mardi 18 décembre 2018 à 23h21min

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Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) : Les forces vives des Hauts-Bassins s’informent sur la mise en œuvre

Le Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) a organisé, le mardi 18 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, un atelier régional d’information sur ledit programme. Une centaine de participants ont pris part à cet atelier placé sous le patronage du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Attiou.

Le Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) a pour objectif de développer la mobilisation des ressources en eau pour accroître la production agricole et énergétique en vue de contribuer au développement socio-économique durable de la haute et moyenne vallée du Mouhoun, région à fort potentiel économique du Burkina Faso. C’est un programme ambitieux, innovant, créateur d’emplois et de richesses.

Aussi, des actions de communication institutionnelle ont été menées au cours de l’année 2018 et les années antérieures, pour faire connaître le projet.
Cependant, à l’étape actuelle de sa mise en œuvre, des ateliers d’information ont été planifiées pour se tenir dans les Hauts-Bassins, les Cascades et la Boucle du Mouhoun, pour faire connaître le programme, ses objectifs et ses enjeux pour ces populations du Grand-Ouest.

C’est l’objectif de ce présent atelier qui se tient Bobo-Dioulasso, dont l’objectif est de mieux faire connaître le PDIS et les perspectives qui se présentent pour sa population.
Il s’agira donc d’informer les forces vives des trois régions sur les objectifs du programme, sa démarche méthodologique, les résultats attendus, son état de mise en œuvre et ses perspectives.

En effet, la mise en œuvre du programme nécessite l’implication forte de certains acteurs à savoir les producteurs agro-sylvo-pastoraux, les agro-businessmen, les industriels, les promoteurs du tourisme, les commerçants, les institutions financières, les ONG, l’administration publique. L’objectif de cette mobilisation est d’obtenir une exploitation rationnelle des infrastructures de soutien à la production à travers la création d’un cadre règlementaire incitatif.

Son approche de promotion de pôle de croissance est basée sur la mise en œuvre des potentialités sectorielles et des ressources locales, le renforcement de la compétitivité de certaines filières au niveau national à travers la construction de véritables pôles permettant l’émergence et le regroupement des entreprises modernes pouvant avoir accès à un personnel local qualifié et bénéficiant d’infrastructures de services nécessaires à leur développement et, enfin, l’accès aux services critiques à savoir la sécurisation foncière pour les exploitants dans l’agro-industrie, l’accès aux infrastructures économiques (transport, électricité, eau, télécommunications, internet haut débit) et des facilités pour les conditions d’exploitation et d’exportation de la production.

Par ailleurs, le programme s’inscrit dans la dynamique de la Politique nationale de développement durable de l’agriculture irriguée qui comporte quatre programmes majeurs à mettre en œuvre. Ce sont : la valorisation et l’extension de la grande et moyenne irrigation sur 30 000 ha, le soutien à l’aménagement participatif de 5000 ha de bas-fonds spécialement dans les zones de grandes potentialités du pays et la gestion intégrée de la fertilité des sols et des cultures. Il s’inscrit également dans le cadre de mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES).

Selon le coordonnateur du PDIS, Abdoulaye Ouédraogo, l’information des forces vives sur l’état de mise en œuvre du projet de PDIS était nécessaire car beaucoup de choses ont été dites et c’est un projet qui était attendu depuis longtemps. Il y a déjà des acquis avec la réalisation du barrage, la centrale hydroélectrique qui sera bientôt en activité au premier trimestre de l’an 2019, les aménagements hydro-agricoles fortement attendus dont les travaux ont déjà démarré, la pêche dans les jours à venir. Une visite de l’Association des hôteliers est également prévue pour identifier les endroits sur lesquels ils pourront mener leurs activités.

Le barrage est construit sur le fleuve Mouhoun dans le département de Bama, province du Houet, à 11 km de Samendeni, au Nord-Ouest de Bobo-Dioulasso.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]


Haoua Touré
Lefaso.net

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