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Université de Ouagadougou : Les étudiants des années 1995-2000 ne veulent pas être en marge de l’évolution sociopolitique du Burkina

Publié le lundi 17 décembre 2018 à 10h00min

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Université de Ouagadougou : Les étudiants des années 1995-2000 ne veulent  pas être en marge de l’évolution sociopolitique du Burkina

Les années 1995-2000 n’étaient pas faciles pour les étudiants de l’époque, à l’université de Ougadougou. Mais ils ont lutté pour leur liberté et leurs droits. C’est ce qu’ils ont confié ce samedi 15 décembre 2018, à la présentation officielle de leur association dénommée le Club des anciens du mouvement étudiant (CAME).

Venus du Burkina et d’ailleurs, ils ont reconnu l’urgente nécessité de renouer les liens d’antan pour peser lourd dans les prises de positions socioéconomiques du pays. C’est Maxime Lombozo Koné, député à l’Assemblée nationale et président de ladite association, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Vingt ans plus tôt, ils étaient étudiants et jeunes. Aujourd’hui, ce sont des cadres et des adultes. Pourtant, leur parcours n’était pas exempt d’embuches. Venus des quatre coins du Burkina et d’autres pays, ils ont reconnu la nécessité de renouer les liens de l’époque pour se positionner dans les débats sociopolitiques nationaux. Les participants ont toutefois regretté l’absence du président de l’Assemblée nationale, qui fut jadis « leur camarade de lutte ».

Pour planter le décor, Maxime Koné, président de l’association, a reconnu que « qui ne lutte pas n’obtient rien ». Il précise ensuite que leur club se veut un « cadre démocratique, un think tank citoyen centré sur les valeurs de patriotisme et d’intégrité, ayant pour principe sacro-saint la défense de l’intérêt national ».

Au rang des faits majeurs, l’on peut citer entre autres la lutte de 52 jours en 1996, l’affaire Norbert Zongo en 1998 et l’année invalidée 1999-2000. Pour Maxime Koné, « chaque génération devant s’assumer ou périr, cette situation nous a fait prendre conscience de l’impérieuse nécessité de s’unir pour affronter les défis du moment, au risque d’être hors orbite dans les dix années à venir ».

A la suite de ces rappels historiques de combativité estudiantine, ils ont fait des témoignages pour illustrer le chaos qui régnait à l’époque, les risques de mort et les affrontements.

Pour précision, ces anciens étudiants sont issus des associations estudiantines de l’époque telles que le Rassemblement des étudiants non-boursiers (RENBO), le Mouvement national des étudiants et élèves non-boursiers du Burkina (MONEEB), la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina (FESBU), l’Union nationale des étudiants du Faso (UNEF), le Mouvement des étudiants du Faso (MEFA) et l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB/ANEB).

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
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