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Bobo-Dioulasso : Des jeunes outillés sur l’analyse des politiques publiques et la stratégie de plaidoyer

Publié le lundi 17 décembre 2018 à 00h43min

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Bobo-Dioulasso : Des jeunes outillés sur l’analyse des politiques publiques et la stratégie de plaidoyer

L’Institut Général-Tiémoko-Marc-Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) a organisé une série d’activités, les 14 et 15 décembre 2018, à Bobo-Dioulasso. Cette série d’activités entre dans le cadre du projet « Jeunesses africaines et résilience à la violence, à l’exclusion sociale et à l’injustice » mis en œuvre en partenariat avec le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada.

Il s’est agi de l’organisation d’un concours de Slam sur le thème « Jeunesse et citoyenneté », dans l’après-midi du vendredi 14 décembre et d’une formation des jeunes à l’analyse des politiques publiques et la stratégie de plaidoyer, le samedi 15 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso. Selon le Dr Abdoul Karim Saidou, chargé de programme à l’IGD, cette activité s’inscrit dans le cadre des activités menées par l’institut, notamment en faveur des jeunes.

A l’en croire, il s’agit de donner à des jeunes, issus des partis politiques et des organisations de la société civile, des connaissances et des compétences sur l’action publique ainsi que sur les étapes et les stratégies à suivre pour faire un plaidoyer. « Nous avons choisi les jeunes parce que nous travaillons sur les politiques publiques qui affectent les jeunes. Et nous avons pensé que le fait de leur donner des rudiments, des compétences, pour comprendre l’action publique et savoir comment inscrire des problématiques dans l’agenda public est une initiative importante. Cela va leur permettre d’accroître leur influence dans le fonctionnement de l’Etat burkinabè », a-t-il laissé entendre.

Dr Abdoul Karim Saidou

Il a par ailleurs indiqué que l’engagement des jeunes dans la politique est pluriel. Pour lui, il y a des jeunes qui sont engagés dans des partis politiques et d’autres dans la société civile. Et il leur manque un certain nombre de connaissances pour améliorer la qualité de leur intervention dans le fonctionnement de l’Etat. C’est dans ce sens que l’IGD a identifié cette thématique, action publique et plaidoyer, « pour amener ces jeunes à mieux encadrer leur intervention, et faire en sorte que leur participation dans le fonctionnement de l’Etat soit qualitative, afin qu’ils puissent apporter une contribution importante dans l’édification de la démocratie au Burkina Faso ».

Les participants apprécient l’initiative à sa juste valeur. Antoine Nikiéma, militant du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et membre du bureau politique national, a remercié l’IGD pour l’initiative de former les jeunes. Selon lui, dans le passé, les jeunes n’avaient pas eu cette occasion de se faire former. C’est pourquoi il estime que « ce que nous apprenons aujourd’hui est vraiment important et cela va beaucoup nous galvaniser, nous former. Désormais, nous n’allons plus faire la politique de manière désordonnée », a-t-il indiqué.

Antoine Nikiéma, participant

Toutefois, il déplore le fait que les jeunes entrent dans la politique sans formation, sans aucune notion. C’est pourquoi il a signifié qu’après cette formation, ces jeunes pourront avoir une nouvelle vision de la politique et pourront comprendre comment la politique se passe.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2018 à 11:34, par M. OUEDRAOGO En réponse à : Bobo-Dioulasso : Des jeunes outillés sur l’analyse des politiques publiques et la stratégie de plaidoyer

    je salue cette belle initiative de former la jeunesse burkinabé pour une politique participative à l’édification de notre nation. pour que l’objectif visé puisse atteindre , je pense qu’il est nécessaire que cette formation puisse se dérouler dans toutes les 13 régions du Burkina afin de faire bénéficier les bonne attitudes politique à toute la jeunesse burkinabé. si la solution pour un Burkina apaisé passe par cette initiative , il faut l’étendre à tous en particulier l’élite politique actuel. je vous remercie de m’avoir lu.
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