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Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

Publié le mardi 11 décembre 2018 à 00h25min

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Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance  le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

Troisième semaine de comparution du général Gilbert Diendéré à la barre du tribunal militaire. Ce 10 décembre 2018, la température était clémente pour le présumé cerveau du coup d’Etat de septembre 2015, puisque ses avocats et ceux de la défense avaient la parole. La tempête de la semaine précédente, avec les avocats de la partie civile, est retombée. Les auxiliaires de justice ont, une fois de plus, tenté de convaincre le tribunal que leur client n’a ni organisé, ni planifié le putsch. Il y a eu alors une passe d’armes entre certains d’entre eux et le ministère public.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour le principal accusé du coup d’Etat, l’éphémère président du Conseil national de la démocratie (CND). Après le chaudron des avocats de la partie civile qui, de par leurs questions et observations, ont souvent irrité l’accusé à la barre, Gilbert Diendéré a enfin eu un moment de répit. Ses anges gardiens avaient le crachoir en ce premier jour de la semaine.

Me Jean Yaovi Dégli se demande bien pourquoi son client est resté le seul membre du CND jusqu’à la fin du putsch. Il n’y avait aucune liste de membres et c’est la preuve, selon lui, que le coup n’a pas été planifié, contrairement à ce que le ministère public et les avocats de la défense avancent. Si le CND avait été pensé (avant le 16 septembre 2015), il y aurait eu une liste, plaide l’avocat.

Son client rappellera que c’est le 18 septembre 2015, alors qu’il était à l’aéroport pour accueillir les chefs d’Etat de la CEDEAO venus en médiation, qu’il a demandé au Chef d’état-major général des armées (CEMGA) de lui proposer une liste de personnes devant composer la nouvelle structure dirigeante.

Et même bien avant, le choix de la structure n’a pas été réfléchi avant le 16 septembre, mais plutôt quand les négociations ont débuté avec la hiérarchie militaire. Et c’est le CEMGA adjoint qui a suggéré la mise en place d’un organe pour gérer la crise.

Aussi, pour convaincre le tribunal que le coup d’Etat n’était pas prémédité, le général Gilbert Diendéré a fait savoir que son domicile, logé au Conseil de l’entente, est à quelques pas (200 et 300 m) de la Radio et de la Télévision nationales. Alors, quand les hommes (notamment le sergent-chef Moussa Nébié dit Rambo et l’adjudant Florent Nion) sont venus le chercher pour l’amener au camp, il aurait pu, en lieu et place, se rendre directement dans ces médias pour annoncer le coup d’Etat et prendre le pouvoir. « Si j’avais préparé, organisé, je n’aurais pas agi de la sorte », explique-t-il. Ce ne fut pas le cas, parce qu’il s’agissait, en ce moment, d’aller au camp Naaba-Koom pour trouver une solution à cette nouvelle crise qui venait de naître avec l’arrestation des autorités de la Transition.

Injures ? Non, plutôt des sentiments

L’un des instants marquants de cette journée du 10 décembre 2018 a été la passe d’armes entre l’avocat Me Dégli et le parquet. Le conseil du général dit avoir mal vécu les propos du ministère public quand ce dernier a estimé, la semaine précédente, que les avocats de la défense étaient dans une dynamique de mensonge. Alors là, l’avocat n’a pas du tout apprécié et a tenu à le faire savoir.

L’avocat togolais dit avoir 30 ans de carrière ; il a plaidé partout, même dans les tribunaux militaires comme celui-là, mais c’est la première fois qu’en défendant son client, il se voit taxer de menteur. Selon lui, le verbe doit avoir des limites devant le tribunal. Et l’une de ces limites, c’est l’injure. Son rôle à lui, a rappelé l’avocat, c’est la défense pleine et entière de son client, lui donner des éléments pour sa décharge, prouver sa non-culpabilité au-delà de tout doute raisonnable. Il a donc souhaité que les paroles vexantes soient prohibées pour la suite des débats.

Touché dans son amour-propre, le parquet va réagir par l’entremise du commissaire du gouvernement, Alioune Zanré. « Nous ne pensons pas avoir offensé Maître [Jean Yaovi Dégli, ndlr]. Nous avons traduit nos sentiments. Je suis preneur de débat avec lui. Il ne peut pas nous apprendre quelque chose en la matière », lance-t-il avant d’ajouter que ce sont des petites piques qu’on peut retrouver dans tous les procès. La preuve, selon lui, c’est que même Me Dégli avait qualifié les développements du parquet d’errements. « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance-t-il.

La principale raison de cette montée de fièvre est le refus du parquet d’accepter un croquis du bâtiment où a eu lieu la réunion entre le général Diendéré et les officiers du RSP aux premiers moments de la prise d’otage. Il vous souviendra que plusieurs accusés ont fait savoir que ladite salle était encerclée par des éléments armés, et que même, dans la salle, il y avait un militaire armé, en la personne du caporal Sami Dah. « Golf », lors de sa déposition, avait nié ces faits.

Pour convaincre le tribunal, les avocats de la défense ont voulu verser dans le dossier un croquis de ladite salle pour démontrer que des militaires ne pouvaient pas l’avoir encerclé. Mais pour le parquet, un point sensible qu’est un bâtiment dans un camp militaire ne saurait faire l’objet de tant de publicité. « Monsieur le président, le tribunal militaire a des principes. Nous sommes des militaires, nous avons des obligations, [nous sommes] garants de l’ordre public militaire », poursuivra le commandant Alioune Zanré avant de conclure : « Nous n’avons pas injurié, nous avons fait des observations. C’est plutôt lui qui nous a insultés ».

Les choses n’en resteront pas là, puisque le général Gilbert Diendéré lui-même demandera la parole. Si Me Dégli ayant été insulté alors que c’est lui qu’il défend, il estime que c’est lui qui a été insulté. « Je me suis senti injurié...Je me sens aussi offensé », clame l’accusé. Revenant à la pièce rejetée par le ministère public, il semble récuser l’argument avancé. Ce, parce que des éléments du dossier se retrouvent sur internet, comme les écoutes téléphoniques. « Il faut qu’on se respecte », martèle l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré.

A sa suite, Me Jean Yaovi Dégli reprendra la parole pour cette fois s’excuser si toutefois le parquet s’est senti injurié par son terme. Pour autant, il continuera en notant que le ministère, qui croit détenir toute la vérité, qui s’est fait sa vérité sur le dossier, doit relativiser. S’en suivra alors un développement sur la notion de vérité. Pour lui, chacun dit une certaine vérité, pas la vérité. Et son client a dit une vérité qui est certaine et soutenue. De ce fait, il demande au tribunal de le juger donc sur les faits qu’il a posés.

Et en lisant les interviews de Michel Kafando accordées à la presse, l’avocat fera savoir que l’ancien président, qui peut être considéré comme l’une des victimes du coup d’Etat, a laissé entendre que le général Diendéré a certainement été victime de la pression de ses troupes et qu’il ne le croit pas capable d’avoir entrepris un tel projet. Et lui aussi, c’était sa part de vérité. Et ce sont des bribes de vérité mises ensemble qui permettront d’avoir une vérité plus ou moins complète à la fin du procès. Mais la vérité suprême, c’est Dieu qui la détient, fera savoir Me Yaovi Dégli.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 décembre 2018 à 01:17, par Tilade Sina En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Mon Général je crois qu’il faut accepter jouez votre ballon à terre peut-être qu’au moment de décider de ta peine si le jury doit voter certains auront pitié de vous car vous resterez avant tout burkinabé. Ce coup a occasionné des morts c’est la le hic. Sans parti pris

    • Le 11 décembre 2018 à 09:39, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

      les hommes peuvent sur cet affaire avec plus ou moins de de subjectivité ou de parti pris fondé sur des ouïe_ dires ou la mauvaise réputation du général s égosiller a l infini mais Dieu seul sait ce qui serait advenu si le général par peur légitime lâcheté ou irresponsabilité avait refuser de s impliquer dans la recherche d une solution de sortie une fois que les soldats avait commis le forfait d arrêter MICHEL kafando !Dieu seul sait ce que des soldats révoltés et super armés aurait pu faire dans une foule a mains nues s ils se sentaient abandonnés a eux mêmes par leurs chefs spirituels ou autres !Dieu seul sait le nombre exact de morts qu on aurait pu éviter si le héro Zida après son forcing contre Nabere,n avait pas enfoncer le bouchon pour etre premier ministre puis general !

      • Le 11 décembre 2018 à 11:42, par ciceron IIeme En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

        Je m’inscrisuis en faux. Mon cher, si tu es militaire en fonction ou en reserve ou en retrait, tu me fais peur car l’epouvantail que tu exhibes ici n’est qu’une vue de ton seul esprit. En ce sens que si le peuple avait pris peur comme vous autres le carnage allait etre des plus feroces. Parce que :
        1. Des membres de gouvernement seraient passes a la trape
        2. Des acteurs civiles (de syndicats et OSC serieux) seraient passes a leur tour
        3. Enfin des officiers militaires ( "alevins" aux yeux du RSP et son commandant en chef) passaient.
        Ce, pour commencer la mise en oeuvre du reste. Cette facon d’appeurer le peuple ne marche pas et ne saurait etre suffisant pour enlever la verite du putsch que quelque Burkinabe fut-il Marechal ,doit assumer.
        Aimablement ciceron

      • Le 11 décembre 2018 à 11:46, par Burkindbila En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

        Bonjour yelmingaan blaan saa hien
        Tu as oublié de dire que c’est Zida qui a dit à Diendéré de faire les coups d’Etat de 4 août, de 15 octobre et celui dont on a exécuter les Lingani, Zongo et autres.
        Si toi tu ’es pas Burkinabè les autres le sont et n’ont pas du yaourt à la place de leur cerveau pour blasphémer
        Fais attention à tes écrits si tu as des enfants car s’ils te lisent ils risquent de te renier

      • Le 11 décembre 2018 à 17:21, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

        C’est là une logique bizarre, qui incite même à trouver des vertus à l’acte de Golf. Quelqu’un qui clame du haut de ses presque 2m qu’il assume, un coup d’État même non "préparé ni planifié ni exécuté" par lui.
        Que dit notre loi fondamentale sur les putschs ? Prévoit-elle une mosaïque de coup d’État ? Il y en a t’il qui sont hors la loi et d’autre légitime ?
        Pourquoi cherche t-on à rechercher un prétendu cerveau que manifestement personne n’assumera ?
        Je pense qu’il faut revenir à l’essentiel. L’essentiel c’est qu’il y a bel et bien eu un putsch, et tous ceux qui ont trempé dans cette affaire doivent en payer le prix.
        Golf dit qu’il assume, donc passons au suivant. Et cessons de débattre de thématique qui nous éloigné du sujet.
        Encore heureux qu’il y ait ce procès, les Lingani et Henri Zongo qui ont été accusé de préparer un putsch n’ont pas eu à se sentir offensé. Purement et sommairement exécutés qu’ils ont été. Golf devrait éviter de heurter les gens avec certaines attitudes.

      • Le 18 décembre 2018 à 14:39, par General Carton En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

        Pauvre defense d’ un general lache, camouflard et foncierement mechant. Si le peuple ne s’ etait pas mis debout, son Fatou allait arepentait les salons lisses au lambris des aeroports internationaux. mais au moins, cette ambitieuse sans bornes a eu ses 3 minutes de gloire Premiere Dame illettree. Dieu existe vraiment. Il est lent mais il se manifeste toujours au bon endroit. et au bon moment. Le machiniste a tuer de Blaise est dans la nasse et il joue les arrogants pur ne pas donner l’ air qu’ il est penaud. Ayez pitie des enfants des gens que vous avez tues. ne me parlez plus qu’ on vous a manque de respect. Un type qui a passe toute sa carriere a tuer et a faire tuer merite quel respect encore ? Tuer m’ a donne le djala de General ooh. Sinon moins meme je sais que je suis lache. General Carton, vous vous rappelez quand vous etiez notre instructeur en 1981 a Bobo ? Une fois en brousse il y avait du bruit dans un fourret et vous avez fui. C’est un sergent qui alle voirt et c’ etait un ane. Depuis ce temps-la, les eleves -prefets n’ avaient aucun respect pour vous.

  • Le 11 décembre 2018 à 07:15, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    ah prétexte du secret militaire !plaise a Dieu que tu nous mène tout droit,par rectifications subtiles des angles des tirs divergents vers cette condamnation tant souhaitée par les osc corrompus et la masse aveuglée !n est ce pas Mr le commandant Alioune zanré,toi qui fit obstruction a la lumière dans l affaire des prétendus djihadistes logés a bobo et qui vient encore d invoquer le secret militaire pour empêcher a ton supérieur de prouver le mensonge de certains sur les conditions de liberté dans lesquelles la hiérarchie militaire a plus moins accompagné le cnd ! le général a bien raison de te dire en pensant peut être plus :"il faut qu on se respecte !secret militaire tantôt par internet ?tu es militaire et moi plus militaire que toi !"

    • Le 11 décembre 2018 à 11:51, par Burkindbila En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

      Mr yelmingaan blaan saa hien
      Tu es le seul a être impressionné par Diendéré parce que tu n’as pas cette capacité qu’ont les Burkinabè à faire la différence entre le bien et le mal
      Les Burkinabè sont au délà de cela, souffres et encore souffres car le temps où celui qui était craint et non aimé est révolu et il se rend compte qu’il n’est pas plus fort que les autres mais il était seulement à un moment donné celui qui bénéficiait de toutes les armes et ......du apys pour protéger un ......et non un peuple

    • Le 11 décembre 2018 à 15:52, par SOME En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

      pour repondre ce monsieur yelmion saa blan qui porte si mal son nom car il ignore tout simplement qu’est ce que le petit bout de verite peut etre tellement il est de mauvaise foi. Tu soutiens djendjere c’est tout a ton honneur mais de garce utilise un tout petit peu ton cerveau au lieu de se te souvenir de ton boyau. Mais on compr’end votre startegie de defense qui ne peut convaincre une personne de bonne foi. les tenebres ne pourront jamais etouffer la lumiere. Connais plus la chose militaire que le colonel zanre ? Lui au moins il n’a pas ete bombardé du jour au lendemain general sans meme avoir une idee de ce qu’on appelle strategie militaire, plan de gueerre, etc. Ces generaux politiques comme on le voit en afrique qui ne comprennent rien a la politique. Seuls quelques egarés par leur estomac viendront deverser leur idioties et pire avec un aplomb qui afflige. Mon frere regarde en face et dis un minimum de verite objective : yelmion saa blan, c’est deja quelque avancée !
      SOME

  • Le 11 décembre 2018 à 07:22, par Peuple Insurgé En réponse à : Proc\xe8s du coup d’Etat : \xab Je ne tape jamais en dessous de la ceinture \xbb, lance le commandant Alioune Zanr\xe9 \xe0 Me Jean Yaovi D\xe9gli

    La vérité que tout le monde connaît c’est que des dizaines de burkinabé, dont parmi les meilleurs d’entre nous, ont été tués sous les ordres de ce Général félon. Sankara, Zongo, Lengani, les soldats et sous officiers du BIA, Norbert Zongo,... La liste est longue. Et des milliers de morts hors de nos frontières Sierra Leone, Angola...
    Bref, un criminel de classe internationale, au service du néo colonialisme. N’oubliez surtout pas que la France avait soutenu le push.

  • Le 11 décembre 2018 à 09:27, par Ka En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Maître Jean Yaovi Degli, avocat international : Même un élève du CP connait que le métier d’avocat est le mensonge pour sauver les criminels et gagner son pain quotidien. Quand on n’a plaidé dans tout le monde entier, où ‘’chaque justice exerce sans interférence de l’un sur l’autre", on ne vient pas faire de telles déclarations, ou ne pas accepter que vous êtes un menteur dans un style inutilement pompeux, pour tenter d’interférer ainsi d’une manière caractérisée et caricaturale sur la volonté judiciaire du Burkina qui veut prouver à son peuple sa crédibilité. Votre client a été pris la main dans le pot de confiture, il doit assumer ses responsabilités. Quand vous cherchez à entraver le cours légitime de la justice Burkinabé, votre plaidoirie aveugle pour sauver un autre menteur sans dignité, prend toute l’apparence d’un syndicat de malfaiteurs

    Vous n’étiez pas au Burkina au moment des faits. Mais que ça soit 99% du peuple Burkinabé, ou les juges militaire, savent que l’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition qui faisait un travail de titan pour souder l’alternance politique voulu par le peuple le 31 Octobre 2014, et dirigée par le président Michel Kafando et son premier ministre I. Zida, l’ennemi No 1 du félon Gilbert Diendéré votre client.

    Même si votre client Gilbert Diendéré lui-même ne nie pas son implication dans cette tentative de prise du pouvoir par les armes, au début, il avait voulu faire croire au peuple Burkinabé à un coup monté par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en colère, dont il aurait tout ignoré. Et pour « éviter un bain de sang, avait-il soutenu. Mais quelque jours après, pour prendre la casquette d’un héros, il a fini par assumer qu’il est l’auteur du coup d’état à la maternelle.

    Monsieur l’avocat internationale, c’est simple, il faut arrêter vos mains obscures. Quelle honte d’accuser les autres de vos propres bêtises qui sont les mensonges éternels surtout préoccupés à vous goinfrer insolemment ? Vous parlez de Dieu que vous ne saviez pas sa puissance : Sachiez que celui que vous défendiez ne connait pas ce que c’est Dieu avec son passé de criminel cruel. Mais il y a aussi une certitude divine qui dit que l’on récolte toujours sur terre ce que l’on a semé, malgré la miséricorde de Dieu et la foi après le pardon de Dieu. Si tu as semé la mort, attends-toi à la récolter aussi.

    L’extrémisme exprime la pensée de celui qui n’admet pas qu’on lui oppose une autre manière de penser : Monsieur l’avocat internationale, sachiez que de prendre des armes pour s’emparer un pouvoir légitime, est un acte criminel sanctionné sévèrement par la loi.

  • Le 11 décembre 2018 à 09:30, par Danga En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    "« Je me suis senti injurié...Je me sens aussi offensé »" clame le bourreau qui se veut agneau. Tes victimes, SEM Président Thomas Sankara, Henri Zongo, Lingani, les damnés de Koudougou…., tu les a pas donné cette chance : eux ils voudrais se tenir devant un tribunal pour repeter ce que tu es entrain dire : mais helas, tu n’a jamais eu pitié d’une vie humaine et tu as preferé les fauchés par tes belles assassines. Tu n’as rien vu dabord, tu paieras cash le prix de tes assassinats

  • Le 11 décembre 2018 à 09:51, par Baroudeur En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Qu’est-ce qu’on attend pour le radier. C’est une honte. Il ne se rend pas compte.

  • Le 11 décembre 2018 à 10:17, par Biao Dene En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Tout le monde est fautif dans ce procès, justice partisane, personne ne veut dire la vérité, même le gouvernement ne fait mieux dans tout ca.
    Il est peut-être temps de tout arrêter , ramener d´abord ceux qui ont fuient le pays avant de poursuivre ...

  • Le 11 décembre 2018 à 10:31, par le courageux En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Internautes 3 4 5 6 vous n’êtes que des têtes brûlées. Vos désirs ne seront jamais la réalité.
    Même si vous êtes les parents des victimes vous ne faites pas du bien. De là où ils sont îles savent mieux que quiconque là où se trouve la vérité.
    Les défunts savent mieux les choses que nous tous plus vous parlez de façons malhonnête plus vous salissez leurs âmes.
    Vous n’êtes que les résidus de vos familles et dans chaque famille il y a des vauriens ça se comprend sans parmi les membres des familles de ceux dont vous défendez il y a qui ne sont pas du tout de votre avis.
    Surtout le nommé KA qui des cheveux blancs de la tête aux.....ne vraiment pas sage c’est de raté.

  • Le 11 décembre 2018 à 11:43, par WEND LA NABA En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Offensé ou pas nous attendons le verdict de celui qui voulait raser koudougou et délimiter nombre de Burkinabé à cause de l’argent.

  • Le 11 décembre 2018 à 12:48, par caca En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    C’est pourquoi, je me méfie de cette justice ? C’est indécent de dire que quelqu’un ment ou dit le mensonge. Ça ne se dit jamais : en terme juridique on objecte une idée erronée. En plus, il n’existe pas une Vérité, mais des vérités. Même celui qui ment dit la vérité qui est le mensonge. La vérité est relative et n’est jamais absolue. Rappelez vous la question de Pilate à Jésus. Qu’est-ce-que la Vérité ? Ce que le tribunal dit comme "vérité sera faux pour le général et ce que le général dit comme vrai sera également faux par l’accusation. J’ai été choqué par les avocats de la partie civile dès le départ avaient soutenue l’idée qu’en terme de pénal, un accusé peut mentir ou exactement a droit de mentir. Je trouvais cela bizarre, mais le Burkina demeure Burkina. Je ne suis pas un spécialiste du droit, mais le peu droit juridique j’ai fait on dit jamais que quelqu’un ment. Car les vérités sont relatives et le mensonge fait partie de cette vérité relative. En terme de justice on recherche généralement les causes des faits pour arriver à la vérité et non l’inverse. On ne prend jamais les effets pour vérité, car un effet peut avoir plusieurs causes. Il y a des vérités dans le coup d’État du général à retrouver. Le coup d’État est un effet de cause que le tribunal doit élucider afin d’établir une vérité de cause et de prendre une sanction pénale. C’est tout ce amalgame que je dis que ce procès n’est pas équitable. La preuve est que le procureur du tribunal militaire ce dit blessé par la défense d’un avocat d’un prévenu.

  • Le 11 décembre 2018 à 13:05, par sidbala En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Baroudeur tu prends tes rêves pour des réalités à-travers ton écrit on sens que tu as des problèmes.
    Mais il faut que tu sois courageux et responsable comme le général.
    Pour le moment il n y a plus homme que le général seuls les hommes responsables sassument.
    Tu es le genre de personne qui fuit les problèmes quand ils viennent.
    J’espère que quand ton enfant commettra une gaffe ce ne sera pas toi qui l’aura envoyé ? Autrement tu assumés.

  • Le 11 décembre 2018 à 15:38, par tchefari En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    il y a un proverbe qui dit ! aussi haut que volé un oiseau, c’est sur terre qu’il descendra. ceux ci dit, chaque chose à une fin. alors si c’est la de diendere, il ne pourra jamais sortir de procès libre.

  • Le 11 décembre 2018 à 16:09, par SOME En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    avocat international etc on n’en a rien a foutre ! c’est pas suffisant ! il n’a qu’a etre avocat mondial et de l’univers entier !! Mais il doit comprendre qu’au burkina on ne vient pas faire l’esbrouffe et encore moins insulter les gens si gratuitement. Le burkina a des avocats qui sont mieux que lui (rien qu’a voir sa facon de proceder)
    SOME

  • Le 11 décembre 2018 à 17:52, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Tout ça c’est "hoba hoba hoba", comme dirait l’autre. Golf a dit qu’il assumait le putsch, même s’il ne l’a pas planifié, ni exécuté etc etc...
    Coup c’est coup non ? Ou bien la loi dit que lorsqu’on n’a pas planifié ni exécuté un putsch qu’on approuve et dont on prend la tête, on n’est pas coupable ?
    Ce débat nous éloigne de l’essentiel.

    • Le 11 décembre 2018 à 23:25, par MAURICE En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

      TATILLON QUE JE SUIS , JE ME DEMANDE DÉJÀ CE À QUOI POURRAIT RESSEMBLER LE VERDICT DE CE PROCÈS ON NE PEUT PLUS FLEUVE.
      DES QUATRE CHOSES L’UNE , À MON HUMBLE AVIS :

      DIENDÉRÉ EST ACQUITTÉ ; C-À-D BLANCHI COMME NEIGE DANS CETTE AFFAIRE DE COUP D’ÉTAT. ( Impossible n’est pas français mais un tel verdict reviendrait à dire à DIENDÉRÉ de patienter - s’il est patient -que EL ROCCO termine son mandat puis cède le pouvoir au CND qui signera, ALORS un retour en force et par force !)

      DIENDÉRÉ EST DÉSHABILLÉ ET PAS CONDAMNÉ (. Dans ce cas de figure notre général 2 étoiles qui s’en veut amèrement de ce coup d’État le plus ’’ idiot ’’au Monde, aura la part belle pour prendre sa revanche sur le destin et sur la hiérarchie militaire, bref sur le peuple burkinabè qui en a assez de pleurer ses victimes morts et blessés).

      DIENDÉRÉ N’EST PAS DÉSHABILLÉ MAIS CONDAMNÉ. ( Là seulement, l’intéressé va mettre en œuvre stratégie de génie militaire pour recouvrer la FREEberté, sachant que ni Pablo Escobar ni el chapo n’ont pas été des pensionnaires de Saint-Cyr -suivez mon regard -).

      DIENDÉRÉ EST CONDAMNÉ ET DÉSHABILLÉ :. ( Qu’adviendra-t-il donc dans un tel cas de figure )

  • Le 11 décembre 2018 à 23:20, par MOREBALLA En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Tout est possible, le plus dure reste à venir et le pire est à craindre. Quelle qu’en soit l’issu des élections de 2020, on assistera toujours à des jures taillés à la solde des vainqueurs et les vainqueurs de demain sont les vaincus de maintenant.

  • Le 18 décembre 2018 à 15:03, par Poltron General En réponse à : Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

    Bonnes gens, dites mi, ou ce general en paille a- t- il appris a tuer comme ca ? Je sais ou il a eu le mensonge la. Il est ne avec. C’est la marque des pereux, des hommes sans dignite.

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