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Coopération décentralisée : Ouaga-Kumassi, désormais unies

Publié le mardi 23 décembre 2003 à 15h09min

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Les villes de Ouagadougou et de Kumassi

sont désormais unies dans les liens de la coopération décentralisée.
L’acte de ce jumelage a été signé le vendredi 19

décembre 2003 par les maires des deux villes, respectivement M. Simon Compaoré et M. Jumah K. Maxwell.

Depuis les années

1990, l’Afrique connaît un mouvement général de décentralisation, faisant des collectivités locales les acteurs majeurs de la

société.

Dans ce contexte, le Ghana et le Burkina, forts de leur passé culturel et historique, travaillent à perpétuer

leurs liens d’amitié, de solidarité, de fraternité et surtout de coopération.

C’est ainsi que les villes de Kumassi

(Ghana) et de Ouagadougou (Burkina), parties prenantes de ce processus, ont décidé de s’accorder sur des points d’échange à

mettre en œuvre par le biais d’une coopération décentralisée.

Dans ce cadre, une délégation de Kumassi, forte de trente

membres a séjourné à Ouagadougou du 15 au 20 décembre 2003. Cinq jours durant, opérateurs économiques , élus locaux et

fonctionnaires municipaux ont échangé sur les termes de la coopération. Il s’agit du commerce , de la formation, du sport et de

la culture, des échanges d’élus locaux et de fonctionnaires, et de la police municipale.

Au terme des travaux, les deux

parties ont convenu de travailler ensemble à l’émergence des relations commerciales entre les agents économiques. Du côté de

Ouagadougou, les échanges vont concerner les produits d’élevage et assimilés et la maraîcher-culture. A Kumassi, les produits

proposés sont le bois, les pièces détachées de véhicules, la quincaillerie, le textile et les cosmétiques.

En outre, il

sera organisé alternativement dans les deux villes des rencontres sportives et culturelles.

Des programmes d’échange et

de jumelage entre maisons des jeunes seront également mis en place.

Par ailleurs , les journalistes ont évoqué les

problèmes qu’il pourrait avoir à la frontière pour ce qui concerne les échanges commerciaux. A ce sujet, les deux maires, M. 

Maxwell et M. Compaoré ont assuré les uns et les autres que des mesures seront prises en cas d’incompréhension ou de

difficultés pour leur permettre de travailler en toute quiétude. Cependant, le maire de Ouagadougou a souligné que l’on ne doit

pas perdre de vue la souveraineté de chaque Etat.

Pauline KABORE (Email : kapaulie@yahoo.fr)
Sidwaya

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