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Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

Publié le mercredi 28 novembre 2018 à 00h46min

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Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

Maintenant dans le vif du sujet. Après avoir passé le premier jour de sa comparution à expliquer le contexte général qui a conduit au coup d’Etat, le Général Gilbert Diendéré est entré de "plain-pied dans la journée du 16 septembre 2015 et jours suivants. Ce 27 novembre 2018, l’accusé a étalé son agenda depuis le premier jour de l’arrestation des autorités, jusqu’à la consommation effective du coup d’Etat, suivi des quelques jours d’exercice du pouvoir, sans oublier les derniers instants de son pouvoir et le bombardement du camp Naba Koom. ’’ Golf’’ parle longuement, certes. Mais une chose est constante. L’homme ne cite pas certains noms de ceux qui lui sont restés fidèles, civils ou militaires. Par contre, ceux qui ont fait volt face ou ne sont pas dans le box des accusés sont balancés.

L’audience de ce jour 27 novembre a débuté par une question du président du tribunal, Seidou Ouédraogo. Celle que beaucoup attendaient certainement. Puisque le Général Gilbert Diendéré, la veille, a affirmé n’avoir ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce que d’aucuns ont qualifié de coup d’Etat, mais alors qui est celui ou ceux qui l’ont fait ? En ce moment toute la salle est toute ouïe. Les reporters affrètent leurs stylos, et avec beaucoup d’attentions, s’apprêtent à noter.

C’est une partie à ne surtout pas manquer. “Je ne sais pas, je n’ai pas cherché à savoir qui a commandité. (…) Je n’ai pas eu les détails. C’est ici que j’entends certaines informations avec vous”, lâche-t-il avant de poursuivre que tout ce qu’il sait, c’est que deux personnes l’ont appelé pour dire que les hommes ont arrêté les autorités de la transition.

Il s’agit de l’adjudant chef Moussa Nebié dit ’’Rambo’’, et l’adjudant Florent Nion. Ces derniers sont ensuite venus chez lui à la maison pour l’amener au camp. C’est en sortant qu’il se rend compte qu’en plus des deux, il y avait le sergent-chef Roger Koussoubé resté dehors.

Y avait-il d’autres exécutants en dehors de ceux venus le chercher ? Relance le président du tribunal. “Ils ne m’ont pas donné les identités d’autres personnes, je n’ai pas cherché à savoir”, réplique l’accusé pour qui, ces détails n’ont pas été importants pour lui, parce qu’il s’est dit que c’est l’ensemble du corps qui était engagé dans cette aventure, puisque Roger Koussoubé était le délégué des jeunes, et Nion Florent celui des sous-officiers.

En les voyant donc, tout portait à croire qu’ils représentaient la troupe. Les visiteurs lui ont fait savoir qu’ils ont appris que le conseil des ministres voulait dissoudre le RSP, raison pour laquelle ils ont décidé d’arrêter certaines autorités. Le cortège s’est alors ébranlé vers le camp Naaba Koom pour trouver une solution définitive aux crises répétitives au sein du RSP, a poursuivi l’accusé.

Les contradictions...

Il vous souviendra que lors de son passage à la barre, l’adjudant Florent Nion avait noté que quand il a reçu l’information que le Gal a dit de faire un coup d’Etat, lui-même, pour être sûr, s’est rendu au domicile de ’’Golf’’ pour entendre cela de vive voix. Et quand il est arrivé et a posé la question, le Gal lui aurait répondu, “ Ce n’est pas encore fait ?”

Pour Gilbert Diendéré cela n’est pas vrai parce qu’il n’a jamais été question de coup d’Etat. En plus, a-t-il poursuivi, pourquoi passer par un Sergent-Chef (Roger Koussoubé), pour dire à un adjudant (Florent Nion) de faire un coup d’Etat. Ce n’est pas possible dans l’armée de donner une telle information à un subalterne pour qu’il la transmette à un plus gradé.

Aussi, lors de son passage, l’adjudant avait laissé entendre qu’une fois retourné chez Diendéré pour le conduire au camp, ’’Rambo’’ aurait dit à Fatou Diendéré que comme promis, il avait fait un coup coup d’Etat. Mais son mari a nié ce fait, notant qu’il était seul à la maison quand les trois sont arrivés chez lui.

Une fois arrivé au camp, il s’est introduit dans le bureau du chef de corps où devrait se tenir une réunion avec les officiers. Plusieurs accusés, même le Colonel Major Boureima Kiéré ont expliqué à la barre que dans la salle de réunion se trouvait le garde du corps du Général, armé, bien qu’il ne soit pas officier.

Il s’agit du Caporal Dah Sami, « on ne savait pas quelles consignes il avait reçues », avait déclaré le Colonel-Major. Mais une fois de plus, le Général Diendéré dit n’avoir rien vu. “ Je n’ai pas remarqué” la présence d’un élément armé, s’est contenté l’ancien chef d’Etat major particulier de Blaise Compaoré.

De même, alors que la délégation de la Coordination de réflexion et d’aide à la décision (CRAD) était allée rencontrer les éléments du RSP pour négocier la libération des autorités de la transition, ils auraient essuyé des menaces. Éloi Badiel, Florent Nion, Moussa Nebié, les capitaines Dao et Zoumbri avaient opposé une fin de non-recevoir, certains d’entre eux avaient mis en garde les sages.

« Si vous faites, vous ne sortirez pas de cette salle », auraient lancé certains miliaires à l’endroit de la délégation. Boureima Kiéré et d’autres accusés ont révélé cette information. “ Je n’ai pas entendu de menaces”, a, pour sa part, noté “Golf’’.

Qui a redirigé le communiqué de proclamation du Conseil national pour la démocratie (CND) ? Celui qui est présenté comme le cerveau du coup n’a rien laissé transparaitre. “J’ai rédigé un document avec certains points de revendications et j’ai remis à un sergent pour mettre au propre (...) c’est moi qui ai finalisé mon document”, clame le Général.

Ce serait lui-même qui aurait rédigé sa déclaration dans le bureau du secrétariat du chef de corps. De certains civils, comme Adama Ouédraogo dit Damiss et le bâtonnier Mamadou Traoré présentés comme ceux qui ont aidé à écrire le discours, le président du CND dit ne les avoir pas vus, avant la rédaction du document.

Des précisions chirurgicales pourtant...

Si l’accusé n’a pas voulu donner certains détails ou citer certains noms de ceux qui lui étaient proches, il ne s’est pas empêché de ’’balancer’’ certains. A ce niveau, l’ancien chef d’Etat major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré est chaque fois cité, comme étant de ceux qui l’ont soutenu au départ et promis d’assurer le maintien d’ordre.

C’est également à lui qu’il a demandé de proposer une liste pour la composition des membres du CND. Ce n’est pas tout. Il en est de même pour les premiers responsables de la gendarmerie, de l’armée de l’air qui ont apporté plusieurs soutiens, soit pour escorter le président du CND, soit pour affréter un hélicoptère pour aller chercher du matériel...

Pour lui donc, l’accompagnement de la hiérarchie militaire était effectif. “Il n’y a pas meilleur accompagnement que cela. Certains de mes co-accusés ont fait moins, certains ont juste passé un coup de fil. Si la hiérarchie militaire avait dit non, j’aurais reculé”, s’est-il défendu.

Gilbert Diendéré s’est également rappelé que c’est l’actuel CEMGA, le Gal Oumarou Sadou qui a dit que c’est le RSP qui devait endosser le coup d’Etat puisque que ce sont ses éléments qui ont été à la base de l’arrestation des autorités. Cette opinion aurait été émise à la rencontre de la CRAD quand il était question de la conduite à tenir.

Aussi, le ’’commando ’’ Diendéré comme il s’est appelé ce 27 novembre, pour appuyer sa ligne de défense que le coup d’Etat était soutenu par l’armée, a relevé un fait. Le chef d’Etat major de l’armée de terre à l’époque, le Colonel-Major Kaboré Raboyenga, au cours de la rencontre avec les chefs militaires, aurait dit de tout faire pour que le coup d’Etat aboutisse, sans quoi ça sera une honte. Et puisque ça n’a pas marché, “c’est le cul de l’armée qui est dehors”, a ironisé l’accusé.


Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 novembre 2018 à 00:00, par wess En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    le Général Gilbert Diendéré est entré « de pleins « pieds » dans la journée du 16 septembre 2015 et jours suivants.
    Voulait-il dire « de plain-pied » ?

  • Le 28 novembre 2018 à 00:02, par caca En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Le général parle pour révéler des choses, il dit de n’est pas ordonné et planifié le coup, mais balance les exécutants. Il montre également l’implication de la hiérarchie militaire, demain sera le tour des médiateurs. Il sera certainement condamné, mais pour une justice équitable, le tribunal devait étendre la liste des suspects et chercher plus de preuves. La condamnation seule du rsp et du général n’apportera pas une contribution à la paix sociale, car nombreux seront très dubitatifs.

    • Le 28 novembre 2018 à 02:31, par Nobga En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Tous ceux qu’il accable ne l’ont pas envoyé dans çà ! Eux ils sont aller chercher des solutions de la crise. En quoi doivent-ils répondre des faits de barbaries de tueurs sans foi ni loi qui tiraient sur tout le monde soutenus par des généraux félons qui sont entrain de s’enfoncer dans leurs mensonges qui vont les griller davantage. Des gens de ce genre ne méritent pas de bénéficier des retombés de la réconciliation.
      Pour des coups d’Etat en préparation montés de toutes pièces, les Lingani et Zongo ont été canardés sans autre forme de procès.
      Est-ce que à leur temps on massacrait nos impôts ainsi pour juger des crimes de ce genre ? Ils vous faisaient et puis c’était tout. Vous avez la chance de jouir d’un jugement public et vous divaguez. Non, non et non !!! Vite que les confrontations arrivent.

      • Le 28 novembre 2018 à 07:38, par Yaco En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

        Mon ami si c’était aussi comme à leur temps, il n’allait pas avoir de médiation de la CEDEAO . DC c’est pas sùr qu’ils allaient reculer. Il allait avoir plus de mort et ils allaient prendre le pourvoir. Nous ne somme pas dans le même contexte.

        • Le 28 novembre 2018 à 10:29, par Neekre En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

          Mais Bon Sang ! Yaco vous etiez sur quelle planète ? Alors selon vous, c’est la Mediation de la CEDEAO qui a fait reculer/échouer le RSP ? Tout de même, il ne faut travestir l’histoire pendant que nous sommes tous vivants : C’est le peuple qui a opposé une resistance farouche et qui a contraint les jeunes officiers à rentrer dans la danse pour faire plier le RSP, et tout le monde le sait. Sans rancune

    • Le 28 novembre 2018 à 07:58, par Ouaga En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Peut-être des gens comme toi seront dubitatifs sinon des vrais Burkinabè savent faire la différence entre la bonne graine et l’ivraie
      Tu as bien dit qu’il sera condamné, les vrais Burkinabè n’ont pas encore conclu ils attendent que les accusés finissent de mentir et se condamnent eux-mêmes.
      Au Burkina les Burkinabè sont intelligents, patients et très réfléchis raisons pour lesquelles dieu les a aidés en mettant hors d’état de nuire ces ces........... et en les attendant à son jugement dernier

    • Le 28 novembre 2018 à 11:18, par Ahmed En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      En matiere de coup d’État si on met te contacte ou tu fais ou on te fait. Le secret pour le coup . Rassurez-vous Mr CACA. Vous n’aurez pas le choix mais vous n’aurez pas la même responsabilité

  • Le 28 novembre 2018 à 01:26, par Mkouka En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Diendere affirme n’avoir "ni commandite, ni organise, ni planifie, ni execute" mais il affirme aussi que ’si la hierarchie militaire avait dit non J’AURAIS recule". Il ne sait rien et qui de tout ca mais il avait le pouvoir de tout arrete. ...., quand meme.

  • Le 28 novembre 2018 à 02:15, par Phoenix En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Dienderé, Sankara, Zida, tous des parents. Le premier trahit le deuxième, le troisième trahit le premier qui a fait sa promotion...

    • Le 28 novembre 2018 à 07:52, par mouzoué En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Tu as parfaitement raison Phoenix. Excusé moi pour ne pas être traité de régionaliste, mais nos aînés nous déçoivent. Ils ne peuvent même pas s’attendre. DC c’est dommage, surtout qu’il y a plus de salif diallo

      • Le 28 novembre 2018 à 10:57, par GORBA En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

        Monsieur mouzoué,
        Paix à l’âme de Salif DIALLO ; mais c’est MIEUX QU’IL N’Y AIT PLUS DE SALIF DIALLO !
        Quand des civils comme Salif DIALLO ont des supers pouvoirs qui leurs permettent de manipuler les militaires, c’est la catastrophe. Si tu ne sais pas, saches que ton Salif comme lui même l’a bien dit, a diner avec le Diable (il a concocter pleins de choses pour le Diable). Regarde Simon COMPAORE qui est toujours là en toute puissance et tu comprendras que ce que je dis. c’es la même chose que Salif.

  • Le 28 novembre 2018 à 03:35, par Rakis En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Je publie pour la seconde et dernière fois l’analyse que j’avais publiée il y a quelques jours. J’évolue dans ma perception mais le fond reste identique : Merci à Tous ceux qui avaient apporté une réaction. voici donc, avec même les fautes :

    Chers tous, ATTENDONS.
    Moi Rakis, tout ce que je veux, c’est qu’éclate enfin la vérité. Dans cette espérance, voici l’idée que je me suis faite de cette affaire du coup d’Etat. Très succinctement et de façon caricaturale, voici :
    1. Tout à coup (« brusquement soudain »), Blaise, épouvanté par le peuple lâche le pouvoir qui, comme un drone non commandé s’envole. Un pouvoir, faut-il le dire, par essence militaire mais enveloppé de démocratie. Il faut bien qu’il atterrisse. Deux espaces sont possibles :
    a) Le champ démocratique. Mais impossible en ce lieu, car il était inconcevable que le président de l’Assemblée Nationale d’alors hérite du pouvoir, à cause de ses accointances avec Blaise et son CDP et aussi la faiblesse politique de sa personne.
    b) Le champ militaire : Là, le général,
    • Le CEMGA (Nabéré TRAORE) est l’indiqué par la discipline militaire. Mais il est très faible. A sa hauteur, deux autres généraux :
    • GUENGUERE : Il n’a jamais voulu du pouvoir pour lui-même. Pas même dans cette situation. Il a travaillé dans l’ombre toute la vie. Mais il n’est pas n’importe qui. Le pouvoir pourrait être… bien.
    • BASSOLE : Le pouvoir ( ???) Pourquoi pas ? mais…. pas du tout simple dans ces conditions.
    2. Face à cette cacophonie, un Lieutenant-colonel, ZIDA, d’un bond artistique GOBE le pouvoir encore en l’air. Militaire qu’il est, il atterrit naturellement dans le champ militaire. Mais se rendant immédiatement compte de la presqu’impossibilité à gérer ce trésor entre les mains, en tant que militaire, décide immédiatement (malgré lui), de se déporter sur le champ démocratique en restant militaire. Les trois généraux sont surpris, non seulement par cette arrivée du subalterne au pouvoir, mais aussi par son déport sur le champ démocratique. Mais :
    a) TRAORE : connaissant sa faiblesse et les dangers qu’il encourt, décide de se ranger pour de bon, en espérant une quelconque faveur.
    b) GUENGUERE : Pas facile de digérer, mais il décide de rester militaire, et surtout de défendre et protéger le fruit de sa sueur : le RSP pour être à son tour protégé par le RSP…
    c) BASSOLE : Il est convaincu d’être le mieux indiqué pour ce pouvoir. Mais comme militaire, impossible. D’ailleurs, il n’est qu’un général sans troupe. Que Faire ? Il décide alors d’une stratégie en deux directions qui devront se croiser :
    • Infiltrer le RSP pour se faire une troupe dans l’objectif de déstabiliser le pouvoir…
    • Ouvrir un front démocratique (un parti politique) pour récupérer facilement le pouvoir après l’action de son aile militaire.
    Pendant ce temps, ZIDA travaille pour augmenter sa popularité dans le champ démocratique afin de conserver ce qu’il a pu conserver du pouvoir quand il a dû le filer à Mba Michel ; et surtout pour le récupérer entièrement de façon démocratique ultérieurement. Il décide alors de rompre progressivement avec ses origines :
    • Rupture avec le système « Compaoré »
    • Rupture avec l’armée, tout en conservant ses hommes da main : Il commence par le bruyant projet de dissolution de son RSP.
     Sa stratégie semble marcher. Mais impossible d’opérer ces ruptures de façon honnête, quand on en est le produit. Beaucoup de manigances dans l’ombre. Les tensions montent progressivement entre lui et d’abord le RSP et ensuite, tout le système « Compaoré ».

    3. La stratégie de BOSSOLE aussi est en train de prospérer. Ses deux ailes fonctionnent bien. Son aile militaire reste camouflée mais travaille d’arrache-pied pour exacerber les tensions entre ZIDA et le RSP-système Compaoré. Il noue aussi des contact à l’extérieur du pays. GUENGUERE constate et légitime les tensions avec, bien entendu, son parti pris. Mais il ignore l’existence du plan militaire de BASSOLE.

    4. Finalement, l’aile militaire de BASSOLE passa à l’attaque avec l’assurance d’un soutien de l’extérieur, éventuellement : le Président de la Transition et des ministres son arrêtés. Rappelons que l’objectif est de déstabiliser le pouvoir par les armes afin de le récupérer démocratiquement. Dans la foulée, GUENGUERE pourrait facilement être tenu pour responsable de la déstabilisation et être très facilement liquidé.

    5. Brusquement (enfin) les yeux de GUENGUERE s’ouvrent sur la réalité :
    • Sa troupe est infiltrée. Donc son « pouvoir » est affaibli
    • Sa vie est en danger.
    • Il n’a pas le temps de penser une stratégie conforme à son être profond qui est « discret ». Que faire ?
     C’EST ALORS QU’IL DÉCIDE DE COURCIRCUITER BASSOLET EN « ASSUMANT » LE COUP QU’IL N’A PAS MONTÉ ET EN PRENANT LE POUVOIR. Mais comment faire et surtout que dire au peuple ? :
    • S’appuyer sur le RSP en exhibant ce qu’ils ont appelé animosité de ZIDA contre le RSP. Il fait semblant de ne pas se rendre compte de l’infiltration pour éviter que les infiltrés ne se sentent obligés de le liquidés dans la foulée. Le cas BASSOLET serait réglé en douce plus tard. Pendant ce temps, les infiltrés, de leur côté se rangent immédiatement derrière GUENGUERE pour rester camouflés en attendant.
    • S’assurer la sympathie du CDP et autres partis « affiliés » en exhibant ce qu’ils ont appelé « Exclusion ».

    6. Mais le peuple s’insurge à nouveau. Il est soutenu par l’armée « loyaliste » et la communauté internationale.

    7. GUENGUERE est à nouveau coincé. Il est obligé de lâcher le pouvoir. Il réussit tout juste à sauver sa vie en s’exilant à la nonciature.
    CONCLUSION :
    a) Les vrais auteurs du coup d’Etat, c’est BASSOLET et ses hommes à lui dans le RSP.
    b) Ni GUENGUERE, ni ZIDA ne sont blancs comme neige.
    c) Le Général ZAGRE, avec des hésitations légitimes a tout de même réussi à gérer acceptablement la situation.
    d) Tout ce que j’ai dit n’est qu’une opinion, le fruit d’une analyse personnelle. J’attends moi aussi de savoir quelle est la « vraie » vérité.
    e) Plaise à Dieu qu’elle puisse être discernée pour que nous puissions amorcer véritablement le chemin de la réconciliation.

    • Le 28 novembre 2018 à 08:34, par MS En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Votre analyse est assez pertinente. Sur plusieurs points, je pense comme vous mais comme vous également, j’attends de connaitre "la vrai vérité". Espérons que les auditions qui se poursuivent vont nous éclairer davantage.

    • Le 28 novembre 2018 à 11:29, par l’Intègre En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      hé ! on doit ouvrir une enquête sur toi car toi aussi tu semble infiltré nos agences de renseignement. je te félicite pour la concordance des évènements.

    • Le 28 novembre 2018 à 11:45, par Yssif En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Tampon à Rakis pour cette brillante analyse de laquelle transparaissent objectivité et distanciation.

    • Le 28 novembre 2018 à 15:52, par STOP En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      ) Ni GUENGUERE, ni ZIDA ne sont blancs comme neige.
      c) Le Général ZAGRE, avec des hésitations légitimes a tout de même réussi à gérer acceptablement la situation."

      Mais je te rappelle que ZAGRE était d’abord avec ZIDA premier ministre, et n’a pas bougé ni réagi quand les éléments du RSP s’en sont pris à ZIDA. Et le même ZAGRE Chef d’Etat Major n’a rien bronché non plus quand Diendéré a fait son coup d’Etat. A la limite, Diendéré n’a pas tort quand il parle de ZAGRE, d’ailleurs ce n’est pas lui ni les officiers de l’armée qui ont pris l’initiative de chasser les voyous du RSP du camp naba koom, mais les jeunes sous-officiers des provinces. Ton ZAGRE blanc comme neige est noir comme charbon mon gars : 1/car vu la guerre qu’il y avait entre le RSP et ZIDA il ne pouvait pas être à la fois avec ZIDA ou sous son autorité de PM et avec Diendéré, autrement dit rester silencieux et neutre (il n’a beaucoup communiqué, je le rappelle encore, que quand le RSP était encerclé par les jeunes sous-officiers venus notamment de bobo et Dédougou ou de Fada, en faisant publier sur ce même lefasonet des communiqués laconiques…). C’est un caméléon de bas grade. 2/ Alors qu’il a échoué lamentablement à contrer les jihadistes au nord du pays, il a bizarrement été bombardé ambassadeur hors du pays avant que se tienne ce procès du putsch. On l’a donc protégé en l’éloignant du pays volontairement

  • Le 28 novembre 2018 à 07:11, par le penseur En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Quand je regarde ce monsieur jai pitié.mon général donne ta vie a jésus.je suis commando ne sauve pas.humilie toi.chez nous les mossi c’est l’hypocrisie qui nous dirige.tu n’as rien compris.ou sont ceux qui t’ont soutenus ?certains sont ambassadeurs et d’autres de hauts postes.dommage.mon général actuellement il reste ton âme a sauver.ROCH est loin d’être l’homme de la situation.

    • Le 28 novembre 2018 à 08:07, par Ouaga En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Heureusement que Rock n’est pas auteur d’un coup d’Etat où il y a eu des morts d’hommes
      Pour ceux qui ne connaissent pas dieu, sachez que dieu même avec un retard rembourse la dette qu’il n’a pas prise dit l’adage
      Quand on prend Dieudéré dans les cas de Sankara, Lingani, Henri Zongo, Norbert Zongo et autres et on le soumet à dieu qui connait nos pensées et nos actes posés, je ne sais pas mais.............

  • Le 28 novembre 2018 à 07:33, par YIRMOAGA En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    C’est pas les personnes citées par l’acusee le problème ? KOROGHO a été interpelé par l’acusee De rassembler les officiers du RSP non ? En ce moment précis il est l’executeur Du coup ?
    Quand Korogo a émis une inquiétude au sujet de la hiérarchie militaire, l’acusee À promu rencontrer celle-ci non ? Comment solliciter d’autres personnes de porter le fardeau ? Qui est fou ?
    Les accusations honteuses sur Zida, pas le sujet de l’audiance Pour le moment ? Citer JOB DIRCAB de ZIDA, l’homme infiltré qui a fait sortir de l’argent au trésor sur le dos de ZIDA......., ? L’acusee Délire et ne fait pas honneur à son serment d’oficier de surcroît COMMANDO ou la mission est vaincre ou périr ? Lui n’a pas voulu.....?
    aussi quand il soutien que y avait pas match face aux loyalistes, une plaisanterie ? Pourquoi à t il fuit laisser les comploteurs ? Après deux patates larguées personne n’est resté au camp ?
    afirmer que les loyalistes disposaient de moins de munitions est une haute trahison de la part d’un of général et mérite .......enfin le tribunal militaire va en tenir compte ? ZAGRE a été un chef qui a fait retarder les choses pour permettre d’en finir avec.......

  • Le 28 novembre 2018 à 07:58, par HUG En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    des hauts gradés sont cités mais ils ne sont pas inquiétés. Lorsqu’on analyse les dires du julbert on peut tombés à la renverse :
    1 ; est q’un hélico de l’armée peut voler sans un accords de quelqu’un ? Ose trouve les hélicoptères de l’armée ? Sont-ils au camp NAABA KOM ou a la base aérienne ?Le RSP avait il des pilotes d’hélicoptère ?
    2. Pourquoi l’escadron de la gendarmerie a assuré la sécurité du général jusqu’ au 23 septembre 2015, Qui a donné l’ordre aux pandores de le faire ?
    Pourquoi le communiqué de l’Etat major général de l’armée de l’époque n’avait pas condamné clair le coup d’état ? Pourquoi et pourquoi ? Ces soupçons d’implication de certains hauts gradés au coup d’état ne datent pas de maintenant et curieusement certains sont nommés ambassadeur et d’autres occupent encore des postes de responsabilité. Dans les pays normaux et démocratiques lorsque des soupçons lourdes comme ceux on ne fait pas la sourde oreille. C’est pourquoi nous disons que le pouvoir du MPP et acolytes nous ont trahi.

  • Le 28 novembre 2018 à 08:11, par MAS 36 En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Après tous ces déballages, si la justice veut vraiment la vérité, elle doit demander à ceux qui ont été cités ; et ces derniers doivent savoir qu’ils n’ont ni le droit ni la possibilité de mentir.
    Si tout ce que dit Golf est vrai, alors le jugement est fini et on doit passer à la réconciliation. Cela veut dire que tout le monde était contre les façons de faire de ZIDA et comme il n’y avait pas de tribune pour le dire, chacun a accepté qu’il soit balancé.
    Autrement, que les Burkinabè s’attendent à un retour de ZIDA pour chasser qui n’est pas un frère et enfin transformer le pays en pays de frères.

    • Le 28 novembre 2018 à 10:44, par Razambia En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      Mass je respect la simplicite de ton raisonnement s il se trouve que en toi ne se cache la mauvaise foi.Libre a toi de prendre les paroles de Gueguere pour parole d evangile mais tt le monde n est pas simple d esprit comme toi pour se laisser manipuler.Dit moi toi qui est dans le secret des dieux ;quand on arrete un president comment cela s appel ?Ton Gal etait t il oblige de s alligner sur ses"soudard".Pour ta gouverne sache que devant un tribunal tu es libre de mentir meme de diffamer pcq on ne peut pas te poursuivre pour cela mais ce n est pas pour autant que tu peux tromper le tribunal.Pendant le TPR sous la revolution on appelait cela "divertir le tribunal".

  • Le 28 novembre 2018 à 08:21, par kiemad En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Sincèrement Rakis je ne sais pas si tu es de l’armée mais ton analyse est pertinente. Effectivement quand le Gl Djinguéré voulait laché le pouvoir Bassolet s’opposait. Aussi pendant la transition Bassolet a farouchement reprimer le ministre Barry de l’exterieur, amenant ce dernier à réagir. BASSOLET SERAIT LE VRAI RESPONSABLE DU COUP D’ETAT A TRAVERS SON INFILTRATION AU NIVEAU DU RSP CAR CE SONT SES ’’ hommes au RSP qui étaient durs avec la transiton’’

  • Le 28 novembre 2018 à 08:22, par richard En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    ”””Il n’y a pas meilleur accompagnement que cela. Certains de mes co-accusés ont fait moins, certains ont juste passé un coup de fil. Si la hiérarchie militaire avait dit non, j’aurais reculé”””GAL DIENDERE.
    Ah ””j’aurais reculé”” Tu aurais reculé hein ? Si tu met la hiérarchie militaire devant les faits c’est à dire le coup de Force et tu demande leur soutient, ça n’enlève rien en toi le commendataire.... Si vous vous étiez assis ensemble pour dire il faut faire un coup on peut comprendre. Comme d’habitude le RSP avait des pratiques a imposer au reste de l’armée tu pensais que ça pouvait continuer ainsi.

  • Le 28 novembre 2018 à 09:17, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Les Juges et avocats ne posent pas les bonnes question à Golf. Voyez sa tenue ! ça là c’est tenue de vrai Gl ? Comme si ce n’était fait pour lui. C’est dégueux

  • Le 28 novembre 2018 à 09:44, par koamsa En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    J’aurais préféré que ce genre d’analyse, qui devance les juges dans un parti pris, ne vienne pas d’un journaliste. Il est trop tôt pour avoir des certitudes sur la culpabilité ou le degré d’implication des accusés. Il y a des contradictions que les juges doivent levées ; laissons les faire leur boulot alors ! Écoutons calmement les narrations qui ne sont qu’une première étape.

    • Le 28 novembre 2018 à 12:46, par SOME En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

      oui on a tellement envie de justice et on n’a pas confiance du tout a cette justice si bien que nous nous pressons...parfois trop. Il ne faut pas trop se presser : ils doivent s’exprimer ensuite les debats et interrogatoires viendront Et alors on verra le serieux de part et d’autres. C’est un jeu de cache cache pour l’instant
      SOME

  • Le 28 novembre 2018 à 10:10, par paysannoit En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Je pensais que nous avions des officiers dans notre armée, dja c’est des épouvantails qui n’étaient forts que dans les assassinats de leurs citoyens. Il dit que si la hiérarchie s’était opposé à son putch, il aurait réculé. En dehors de Blaise qui était la hiérarchie de diendéré ? Diendéré obéissait à qui depuis qu’il était CEP du PF ? Ses soldats obéissaient à qui ? Aujourd’hui, diendéré veut le témoignage de DIEU dont il se rappelle subitement. Comme dit Bado, il est sans C...

  • Le 28 novembre 2018 à 11:20, par ragnangué En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Salut à toutes et à tous, Félicitations à Rakis pour son analyse pertinente, un coucou à Richard et Kiemad pour leurs points de vue.
    Il y a un certain nombre de questions qui me taraudent l’esprit :
    « Il n’y a pas meilleur accompagnement que cela. Certains de mes co-accusés ont fait moins, certains ont juste passé un coup de fil. Si la hiérarchie militaire avait dit non, j’aurais reculé » GAL DIENDERE.
    Ah ””j’aurais reculé”” ?
    Mon général, depuis quand vous reculez ? Le 27 octobre 1987 à Koudougou, avez-vous déjà oublié ? Les militaires du BIA, qui sont venus volontairement se livrés ont tous été lâchement tués§ rien qu’à y penser, mon cœur saigne. Le 19 novembre, vous avez réculé ? Malgré le fait que les valereux henri ZONGO et jean Baptiste Boukary LENGANI étaient arrêtés, vous avez réculé ?
    Tout récemment après la mutinerie, le carnage de Bobo, si vous aviez reculé, il n’aura pas lieu.
    C’est facile d’accuser ZIDA, de vouloir embarquer la Hiérarchie militaire. Votre collaborateur, le colonel major KIERE a dit à la barre, que « c’est la première fois qu’il voit un soldat (Caporal DA Sami) armé dans à une réunion de haut-gradés, et qu’il (KIER) ne sait pas quelles instructions le soldat avait reçu ».
    Ah, qui ne connait pas « les monstres » du RSP que vous avez fabriqués ? Vous-même vous avez peur des ces « délinquants », malgré le fait que vous être leur « Père spirituel ». Et vous voulez que le Général ZAGRE vous dise frontalement qu’il est opposé à ce coup d’Etat à la maternelle ? Qui est fou pour mourir bêtement, pour paraphraser le colonel BAMBA ?
    Mon général, honnêtement, avec tout le respect qu je vous dois pour « votre âge », je suis obligé de dire que vou mentez en disant :

    1- Que vous n’avez pas remarqué la présence du caporal DA Sami, présent à la réunion de la Coordination de réflexion et d’aide à la décision (CRAD) ?
    2- Que vous n’avez pas entendu les menaces « Si vous faites, vous ne sortirez pas de cette salle » à l’encontre de membres de la Coordination de réflexion et d’aide à la décision (CRAD) ?
    3- « A ce niveau, l’ancien chef d’Etat major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré est chaque fois cité, comme étant de ceux qui l’ont soutenu au départ et promis d’assurer le maintien d’ordre.
    C’est également à lui qu’il a demandé de proposer une liste pour la composition des membres du CND ».
    Ah oui !!! Le général ZAGRE vous a proposé quelle liste ? N’importe quoi ? C’est le Général ZAGRE qui vous propose depuis 1987, la liste de membres des différents gouvernements de Blaise ? Ceux qui savent, comme vous, savent que le Général ZAGRE a été proposé par Blaise COMPAORE, pour être ministre, au moins deux fois, et il a toujours refusé de faire de la politique, car il veut rester militaire. Le Général ZAGRE est très intelligent et très sage, pour accompagner votre bêtise. Seulement, comme le dit l’adage « Si tu as ta main dans la gueule du chien, mieux vaut négocier, le caresser pour retirer ta main » Si non N’GAW !!! C’est ce que le général ZAGRE, le Commandant de la Gendarmerie et toute la Hiérarchie militaire ont fait Heureusement ! Mes respects Général ZAGRE, et félicitations encore !
    4- Vous dites que vous n’avez pas de troupe, ou d’hommes pour faire un coup d’Etat. Archi FAUX ! Tous les hommes du RSP étaient à votre solde, sauf bien sûr, les plus conscients qui se sont vite ralliés au Colonel ZIDA à l’époque.
    Mon général ? vous avez joué, vous avez perdu ! ASSUMEZ !!!
    Que Dieu bénisse mon pays !!

  • Le 28 novembre 2018 à 11:36, par HORUDIAOM En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Selon Gilbert Diendéré, la hiérarchie de l’armée à l’époque des faits devrait être dans le box des accusée à ses cotés. Est-ce que c’est la hiérarchie qui a séquestré les autorités de la transition ? Tu les as mis devant les faits accomplis et tu demandes leur accompagnement. Qu’est-ce que tu veux qu’ils disent ? Sachant bien que le RSP faisait ce qu’il voulait, la hiérarchie a fait semblant de t’accompagner effectivement mais toi seul ne savait pas que quand quelqu’un refuse d’assumer un coup d’Etat qu’il n’a pas organisé, tu n’auras jamais sa franche collaboration. Entre nous, si la hiérarchie de l’armée était dans le box des accusés avec toi, Lingani et Zongo devraient s’asseoir où ?

  • Le 28 novembre 2018 à 14:19, par paysannoit En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Djaa les Burkinabè avaient affaire à un véritable froussard, qui a utilisé des soldats pour se faire valoir alors qu’il n’a même pas de cou ; ; ;. Tu fais pitié. Assassiner sans pitié des officiers de grande valeur pour être là à mouiller comme une chauve souris. Tu vas payer, malheureusement tes enfants et petits enfants vont payer ce que tu n’as pu payer.

  • Le 28 novembre 2018 à 15:35, par SIDPACOUNYE En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Vraiment. Je suis déçu du Général. Un vrai Chef assume les erreurs de ses subordonnés, coûte que coûte. Surtout pour des gens qui te vénèrent, qui te considèrent comme leur père spirituel.
    Cela confirme peut-être l’analyse de Rakis. Peut-être qu’il sait qu’ils ont été infiltrés par les éléments dont il a balancé les noms. Même ça, il faut être courageux et dire ce qui s’est passé.
    Il n’est pas encore trop tard. Pour rester digne, le Général doit, pour une fois, permettre aux burkinabè de savoir tout ce qui s’est passé depuis le 15 octobre 1987, mais ne pas se limiter aux actes posés par Zida. Ainsi, il sortira grandi et peut-être réhabilité, au lieu de chercher â impliquer des gens qui étaient visiblement contraints de faire avec lui. Mon Général, pour une fois, faites quelque chose de bien pour ce Pays que vous avez tant traumatisé.

  • Le 28 novembre 2018 à 16:07, par STOP En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    MERCI au journaliste de lefasonet SAWADOGO pour ce début de réflexion et d’analyse critique des propos et de l’attitude de Diendéré. C’est un vrai travail de journaliste, de ne pas seulement se contenter de nous balancer des faits et dires, mais aussi de les évaluer et analyser (ce qui est plus difficile pour la plupart des journalistes). L’analyse critique éclaire même plus le lecteur citoyen que les faits et dires, surtout lorsque, comme avec Diendéré, les contradictions et la mensonges crèvent l’écran. Nous n’avons pas été, JAMAIS, ses moutons lors de son putsch (ou du coup d’ETAT qu’il dit n’avoir pas commandité mais qui, pourtant, l’a fait chef d’ETAT ! ), et nous ne sommes toujours pas ses moutons devant son procès.

  • Le 28 novembre 2018 à 16:58, par sogma En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    nous voulons la vérité si ceux qu’il dit ne sera pas pris en compte pour le jugement, seul le tribunal sera responsable devant le peuple du Faso. où le cas contraire condamné le sans jugement.On’ est au jugement du coup d’état et non un autre jugement,réglons les situation en fonction des attentes de la population et non pas pour l’histoire de la règne de l’ex président. Sinon les commentaires serons hors sujet.

  • Le 29 novembre 2018 à 04:21, par Crack Ismael . En réponse à : Gilbert Diendéré à la barre : La mémoire sélective du Général

    Je voudrais juste donner mon point de vue face aux dires du General . La hierarchie a eu maille de suivre le meneur du coup d’etat , sinon ils s’avent ce qui les attendait . Ils connaissent mieux le General que quiconque . Celui qui s’oppose a lui , n’aura pas la chance de vivre le restant de sa vie au Faso , ou serait contrain a l’exil force’ . Is hierarchie la soutenue par contrainte morale . Je suis un films du Burkina et j’en sais beaucoup sur le General .

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