27e session du Cadre intégré renforcé : L’adoption du plan stratégique 2019-2021 en vue
Approuver le plan stratégique 2019-2021, examiner le budget pour le secrétariat exécutif du cadre intégré renforcé, du gestionnaire de fonds d’affectation et examiner le programme de suivi-évaluation et s’accorder sur le programme opérationnel de la structure pour les années à venir. Ce sont, entre autres, les activités qui seront au menu des travaux de la 27e réunion du conseil du Cadre intégré renforcé (CIR) dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu ce mardi 20 novembre 2018, à Ouagadougou.
Réunir l’ensemble des parties prenantes pour parler et évoquer les perspectives en matière de développement du Cadre intégré renforcé (CIR). C’est le but de la rencontre de Ouagadougou, qui permettra d’évaluer le chemin parcouru et de jeter les bases pour les prochains appuis du CIR aux pays les moins avancés. Le cadre a pour vocation d’appuyer les pays en voie de développement pour faciliter leur insertion dans le commerce international.
- SG du ministere du commerce
Cette session va servir de cadre pour partager les expériences en vue de renforcer les économies et de lutter contre la pauvreté à travers la création d’emplois. C’est dans ce sens que le CIR s’est fixé comme objectif global d’accroître la capacité des Pays les moins avancés (PMA) à travers la mise en œuvre des différentes politiques de développement.
Représentant plus 13% de la population mondiale, les PMA ont une part de commerce mondial inférieure à 1% et le CIR veut s’employer à contribuer à améliorer cette part par le système commercial inclusif. Pour le secrétaire général du département du Commerce, Boubacar Traoré, « c’est un honneur pour le Burkina d’accueillir, pour la première fois, cette rencontre ; une occasion pour le pays d’exporter son savoir-faire sur l’ensemble de ses activités en matière de transformation de produits ».
- Le président du conseil du cadre intégré renforcé E loi Laourou ,encadré par le directeur exécutif à gauche et l’ajointe à droite
Le CIR s’emploie à soutenir les efforts des pays les moins avancés en matière de production et de développement par de nouvelles stratégies. « La contribution des partenaires financiers a permis d’accompagner la réalisation d’activités des PMA. Ces acquis doivent être renforcés, d’où la session de Ouagadougou pour évaluer les résultats obtenus et dégager les priorités pour avancer », a confié le président du conseil du CIR, Eloi Laourou.
Au sortir de la rencontre, les résultats des travaux devront permettre à l’ensemble des partenaires de maintenir une attention sur les PMA pour stimuler la croissance et le développement afin de donner une source d’espoir aux populations.
Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net