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Technologie alimentaire : Le département de l’IRSAT en route pour une nouvelle accréditation

Publié le lundi 19 novembre 2018 à 21h35min

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Technologie alimentaire : Le département de l’IRSAT en route pour une nouvelle accréditation

Le conseiller technique principal du Programme système qualité de l’Afrique de l’Ouest, Jean-Joseph Aka Kouassi, était dans les locaux du Département technologie alimentaire (DTA) de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), ce lundi 19 novembre 2018, à Ouagadougou. Il a pris le pouls de la structure qui s’est lancée dans un processus d’accréditation d’ici à la fin de l’année.

En marge des travaux de l’atelier régional sur la validation du cadre réglementaire communautaire pour la protection des consommateurs, une délégation mandatée par le commissaire en charge de l’industrie et de la promotion du secteur privé de la CEDEAO, a échangé pendant deux heures avec l’équipe du Département technologie alimentaire (DTA) de l’IRSAT, conduite par le Dr Léguet Ganou.

Au terme de l’entretien, le chef de la mission, Jean-Joseph Aka Kouassi, qui dit avoir travaillé durant 11 ans au Burkina Faso, s’est réjoui de savoir le DTA plus confiant malgré les difficultés. « Ma première impression était de voir que l’équipe a été renforcée par des jeunes », a remarqué M. Kouassi qui a apprécié par ailleurs l’esprit d’ouverture de la structure qui vise toujours plus haut et plus loin.

Jean-Joseph Aka Kouassi Conseiller technique principal du Programme Système qualité de l’Afrique de l’Ouest,

Bientôt les audits

Après avoir bénéficié d’un accompagnement du programme qualité de l’UEMOA qui lui a permis d’obtenir l’accréditation du laboratoire de microbiologie en 2012 par le Comité français d’accréditation (COFRAC), le DAT de l’IRSAT bénéficie cette fois-ci du soutien du Programme système qualité de l’Afrique de l’Ouest pour l’accréditation de nouveaux paramètres d’ici fin 2018.
« Nous voulons y joindre les salmonelles. Aucun sésame ne peut quitter sans au préalable l’analyse des salmonelles. Nous assurons déjà cette analyse mais il faut la rendre plus crédible en allant vers l’accréditation », a justifié le Dr Léguet Ganou.

Outre cela, le département a fait enregistrer sa demande d’accréditation de son laboratoire de physico-chimie auprès du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC), référentiel d’accréditation des laboratoires au niveau régional. L’accréditation sera précédée d’audits au mois de novembre.

Une vue des participants


Difficultés

Au cours de la rencontre avec le conseiller technique principal du Programme système qualité de l’Afrique de l’Ouest, le DTA a égrainé un certain nombre de difficultés auxquels il fait face. Il s’agit notamment des coûts élevés de maintien de l’accréditation que les frais d’analyses ne permettraient pas de couvrir et l’absence d’installations adéquates pour l’analyse des résidus de pesticides dans les produits alimentaires.

Les échanges du jour permettront à la délégation d’alimenter le rapport que la Commission de la CEDEAO élabore sur l’état de mise en œuvre de la politique régionale de la qualité de la CEDEAO, élaborée et adoptée en 2013.

Une vue des participants

Le DTA en bref

Créé en 1997, le Département technologie alimentaire est l’un des quatre départements de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST). Il dispose de quatre laboratoires et de quatre ateliers et a pour mission de conduire les études de recherche sur la transformation et la conservation des produits agricoles, forestiers et halieutiques et leur adaptation aux besoins des consommateurs.
Le DTA accompagne également le secteur privé à travers le contrôle de la qualité des aliments soumis à la consommation nationale, à l’exportation dans la sous-région et à l’étranger. Une cinquantaine de personnes y travaillent.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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