En 2015, les acteurs de la culture et du tourisme ont entrepris la relecture des politiques nationales de la culture et du tourisme adoptées en 2009. Cela, dans l’objectif de se conformer aux directives relatives au budget-programme et aux orientations du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Les travaux entrepris ont permis de disposer aujourd’hui de deux référentiels. Il s’agit, d’une part, de la Politique sectorielle Culture, tourisme, sports et loisirs (PS-CTLS) ; et, d’autre part, de la Stratégie nationale de la culture et du tourisme (SNCT). Ce lundi 19 novembre 2018, le secrétaire général du ministère de la Culture a procédé au lancement de l’atelier sur ces deux référentiels.

Pour Jean Paul Koudougou, le défi majeur à relever demeure le développement d’une synergie d’actions dans la mise en œuvre des plans d’actions, le suivi et l’évaluation participative des effets et impacts attendus desdits référentiels. Pour y arriver, le secrétaire général est convaincu que cela demande l’engagement de chaque acteur, individuellement et collectivement. Les orientations stratégiques et les effets attendus de ces politiques permettront, selon lui, d’atteindre inévitablement le but poursuivi. Il s’agit d’accroître la contribution de la culture et du tourisme au développement du Burkina Faso.

A l’horizon 2020, le secteur de la culture et du tourisme doit apporter 14% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) et 5% à la création d’emplois décents. Il est donc nécessaire que les échanges soient fructueux et constrictifs. Et cela, pour que chaque acteur ait une meilleure compréhension du contenu de ces référentiels, de son rôle et de sa responsabilité, en vue de faciliter leur mise en œuvre dans la décennie à venir.

Ils sont nombreux à prendre part aux échanges. Il y a les autorités coutumières et religieuses, les partenaires techniques et financiers, la société civile. Il y a également le secteur privé de la culture et du tourisme ainsi que les premiers responsables et cadres du ministère. Cette activité est une première d’une série devant se tenir aussi dans les autres régions du Burkina Faso.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net