Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
C’est autour de la préoccupation liée à la sécurité que la Coordination des universitaires et experts associés affiliés au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a effectué sa rentrée politique 2018-2019. Cette activité, qui a eu lieu dans l’après-midi du samedi 17 novembre 2018 à Ouagadougou, a été parrainée par le premier responsable du parti, Simon Compaoré.
Etaient également présents à la cérémonie d’ouverture, des membres de la direction politique nationale du parti, dont le secrétaire exécutif Lassané Savadogo. Pour les organisateurs, cette présence au haut niveau du parti témoigne de l’importance que les responsables accordent non seulement à l’activité, mais également à l’action de la structure. « Mise en œuvre réussie du PNDES : quelles stratégies de gouvernance dans un contexte de défis sécuritaires ? ». C’est autour de ce thème précis que les militants de ladite « structure spécifique » du parti au pouvoir ont effectué leur rentrée politique, qui s’inscrit dans le cadre de la rentrée générale du parti, effectuée en septembre dernier.
Selon le premier responsable de la coordination, Pr Jean-Marie Dipama, il s’agit, par ce thème, de voir quelles sont les perspectives de gouvernance qu’il faut mettre en place pour pouvoir répondre à ces défis (sécuritaires). Pour développer le thème (développement suivi d’échanges avec les participants), les organisateurs ont fait appel à l’officier de gendarmerie, commandant William Combary, et à Dr Salifou Sangaré, spécialiste en sciences politiques, conseiller technique au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.
Le parrain de l’activité, Simon Compaoré, a salué l’initiative et la mobilisation qui, de son avis, témoignent de l’engagement de cette catégorie socio-professionnelle à accompagner la « marche radieuse » du peuple vers le progrès, dans la démocratie et l’égalité.
Simon Compaoré jauge et apprécie l’engagement de cette catégorie derrière son parti. « Nous pouvons dire que c’est quelque chose qui nous a beaucoup étonnés parce que, dès les premiers instants de démarrage des activités du MPP, les universitaires et les experts ont aimé et apporté leur contribution. (…). Cela veut dire que c’est la confiance que nous avons su créer et la volonté de faire changer les choses certainement qui ont contribué entre autres à créer ce déclic », retrace le parrain, affirmant que la création du MPP a été un déclic qui montre que si certaines conditions sont réunies, l’apport des experts et universitaires associés peut contribuer énormément à faire bouger les lignes.
« Pour la première fois de l’histoire des partis politiques, des intellectuels se sont massivement mobilisés pour adhérer et porter l’idéologie d’un parti ; celle du MPP. Cela a été possible grâce à la volonté d’un grand homme qui l’a suscité, c’est le camarade Salifou Diallo, pour qui je vous demande d’observer une minute de silence », a restitué Simon Compaoré, pour qui le thème est pertinent, car d’actualité et en concordance avec le thème retenu par le parti.
« En effet, depuis l’accession de notre parti au pouvoir, le contexte sécuritaire sous-régional, et particulièrement national, s’est progressivement dégradé. Les attaques, et les agressions de toutes natures ont atteint un niveau extrême, au point de saper nos efforts de développement et la réalisation optimale du Plan national de développement économique et social (PNDES) du camarade président du Faso », a-t-il campé avant de relever que face à la situation, le gouvernement a développé des initiatives et actions importantes.
Cependant, note-t-il, si des progrès notables sont observés, force est de reconnaître que l’on n’est pas encore parvenu à instaurer la sérénité et la stabilité nécessaires sur tout le territoire national pour dérouler les actions du référentiel de développement. Le premier responsable du parti appelle donc à conjuguer les efforts pour la mise en œuvre réussie du PNDES, dans la cohésion, ce, en dépit des tempêtes dans lesquelles les forces du mal tentent de plonger le pays.
« Nous sommes redevables au vaillant peuple du Burkina, à travers le contrat social que le président du Faso a pris avec lui. Pour ce faire, notre peuple nous en voudrait de ne pas prendre la mesure de la situation et développer une gouvernance appropriée qui, aujourd’hui, doit intégrer la dimension sécuritaire comme une prioritaire », expose Simon Compaoré, invitant à cet effet les membres de la coordination à faire des propositions et orientations courageuses pour permettre au gouvernement et au pays tout entier de surmonter cette épreuve et d’en sortir renforcer. Convaincu que « seule la lutte paie », il encourage ses camarades à faire appel à leur capacité à résister aux défis pour « être au rendez-vous de l’histoire en 2020 ».
« Nous sommes convaincus de la capacité légendaire de résilience de notre cher peuple, qui poursuivra inexorablement sa marche vers le progrès avec le MPP. (…). La meilleure façon de gagner des victoires, c’est de se dire que même si on n’a pas pu poser des actes à un moment donné, il n’est jamais trop tard pour bien faire », exalte Simon Compaoré.
Il n’a manqué aucun instant pour réitérer son appel à l’ensemble des militants de la structure à rester mobilisés, galvanisés et à maintenir le cap pour les deux années à venir (référence faite au mandat présidentielle, 2015-2020).
La conférence publique devra s’achever par des propositions dans la dynamique de la lutte contre l’insécurité et par le renouvellement des organes de la coordination.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 18 novembre 2018 à 16:01, par L’ANGE DE LA MORT En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
# SIMON NE PEUT RIEN APPORTER A CE PAYS LA
# LE MPP NE PEUT FAIRE MIEUX JUSTE DES INTÉRÊTS ÉGOÏSTES
2. Le 18 novembre 2018 à 18:21, par sarko En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Il n’ y a rien de nouveau dans cette démarche ..ce sont ces soit disant intellectuells qui ont induit Blaise en erreur . Rien que des saprophytes qui ne pensent qu’à à leur ventre . L’ état vous forme à coup de millions et vous venez honteusement lui offrir vos services à coup de millions. en retour .(Cas des fameux intellectuells du gouvernement )
3. Le 18 novembre 2018 à 23:41, par Non universitaire En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Ce ne sont pas ces pseudo intellectuel qui vont vous apporter des idées intelligentes. Chacun veut juste garantir sa place et son pain. Mais nos universitaires ont le sait, sont de pures théoriciens. Rien de pragmatique ne peut venir d’eux.
Continuer de vous faire flatter.
4. Le 19 novembre 2018 à 08:14, par Eric En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Des jaloux politiques. Vous avez déjà fait votre rentrée politique en septembre,pourquoi une autre au moment où le CDP fait la sienne.C’est juste pour tenter de contrecarrer la médiatisation autour du CDP .Mais vous avez lamentablement échoué.C’est sur que vous allez essayer de mobiliser des vendus pour dissuader des gens de ne pas sortir pour la marche de protestation de la CCVC le 29 novembre 2018.Vous y échouerez encore..Les responsables du MPP se trompent d’époques et de combat.Vous êtes dépassés et devez prendre la retraite avant que le peuple ne vous y force.
5. Le 19 novembre 2018 à 08:19, par Le financier En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Ca c’est quel regroupement encore. Que veut dire le terme affilié au MPP. Sont-ils membres du MPP ou s’agit-il d’un statut particulier au sein de ce parti, cette AFFILIATION. Si ces personnes sont membres du MPP au même titre que tous les membres, le sont-ils en tant que universitaire ou expert, ou en tant que individu. Un individu peut adherer à un parti politique, c’est un droit, mais arrêtons de créer des groupes de personnes qui vont se croire différents des autres et qui vont être à la solde d’un parti. A quand la rencontre des agents de santé, des enseignants, des forces de securité, etc. affiliés au MPP. Ca c’est la forme ameliorée des "amis de Blaise Compaoré ABC".
Chers universitaires et experts le Burkina, mon pays a besoin de cadres qui le servent et non des cadres à la solde d’un parti politique
6. Le 19 novembre 2018 à 09:49, par Le questionnement En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
messieurs les intellectuels, les problèmes que rencontre le pays ne sont - ils pas dûs à l’hypocrisie, à la boulimie du pouvoir et à l’égoïsme d’une certaine franche des intellectuels ?
7. Le 19 novembre 2018 à 12:32, par HUG En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Pourquoi vous intellectuels ne dite pas la vérité à votre pouvoir ? Vous semblez échoué car le slogan le plus rien ne sera comme avant est restée lettre morte. Pourtant c’était simple : il fallait éviter les nominations de complaisance et/ou d’amis, lutter farouchement contre la corruption, considérer les syndicats comme des véritables partenaires sociaux (ce n’est pas le cas au ministère de la femme et dans d’autres ministère) réduire drastiquement le nombre de postes ministériels,supprimer les institutions budgétivores, prôner la gestion vertueuse...... Mais hélas l’histoire jugera votre part de responsabilité dans la gestion du pouvoir du MPP.
8. Le 19 novembre 2018 à 13:25, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
C’est vraiment dommage et comme je l’ai dit à mon poste suite aux propos des responsables du CDP lors de leur rentrée politique, ni le MPP et encore moins le CDP ne constituent la solution de notre pays actuellement. La plupart des responsables de ces deux (02) partis sont à la base de la situation grave du Faso, car ce sont des monstres dont certains tentent de se racheter. Cependant, Dieu aime le Burkina et tout ira pour le mieux un jour
9. Le 19 novembre 2018 à 14:41, par Minnayi En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Des universitaires et experts affiliés au MPP ! Comment un universitaire peut-il être affilié à un parti politique ? Je ne dénie le droit à un universitaire de faire la politique, mais je pense que l’expression usitée est trop forte. Dès lors qu’un universitaire, sensé avoir l’esprit critique, s’affilie au parti au pouvoir, c’est dangereux. C’est vrai que la soupe est souvent très bonne et il n’est pas toujours évident d’y renoncer aussi facilement, seulement cela n’honore pas notre pays.
10. Le 19 novembre 2018 à 16:43, par Cequejenpense En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Tout comme au temps de Blaise les meme autour de lui n’osaient pas lui dire la verite. Vos pseudos intello et expert sont entrain de vous faire la meme chose. Ecoutez souvent vos adversaires, ce ne sont pas vos ennemis. La realite sort tres souvent de leurs bouches. Ecoutez le citoyen lambda. Il vous dira aussi la verite. Les memes expert font le tours des panels et ateliers depuis le debut de la crise. Mais aucun progres : soit ils sont de mauvaise fois, soit en realite vous n’avez rien a foutre de leur expertise ; les reunir juste pour qu’ils se sentent impliques.
11. Le 19 novembre 2018 à 18:16, par Raogo En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
« L’âge d’un homme digne de ce nom ne devrait pas se calculer en années, mais en services rendus. » Norbert Zongo
12. Le 20 novembre 2018 à 09:32, par étudiant en colère En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Ces universitaires qui s’affilient au MPP pour être protégés car certains ont volé et veulent se protéger. exemple un professeur d’université à sa prise de retraite a dilapider tout le matériel de laboratoire privant ainsi les pauvres étudiants de travaux pratiques, c’est à l’UFR/SVT tout le monde peut le constater. Allez demander au Directeur de l’UFR ou même au Président de l’Université OUAGA1 Pr. Joseph KI-ZERBO
13. Le 20 novembre 2018 à 22:55, par LeColonisateur En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Incroyable..., Dipama jean-marie est considéré comme intellectuel ? Vraiment, le MPP est tombé bas.
Dipama n’est pas professeur. Il n’est même pas maître-assistant d’université. Il a passé son temps à cirer les chaussures de ses enseignants à l’université, et à subtiliser les travaux de ses camarades de classes dont le fameux TRICART ( un excellent étudiant en géographie-physique que nous avons surnommé ainsi).
Ce Tricart-là, est sorti major de leur promotion. Mais sa bourse a été détournée au profit de Dipama. Dipama est arrivé à Strasbourg alors qu’il n’avait pas d’inscription. (C’est le paradoxe au Burkina : Des étudiants sans inscription en DEA ont des bourses ; et un major de promo qui avait trois inscriptions (france, suisse, canada) avant même sa soutenance de mémoire, et qui remplissait toutes les conditions, se voit voler sa bourse. Rejeté de l’ULP où il croyait occuper la place de son camarade Tricart, c’est finalement à Bordeaux que le professeur JM lui trouvera une inscription.
Après avoir détourné le sujet de maîtrise (les 3 barrages centraux de Ouaga) de sa camarade Clarisse (??) (une excellente étudiante), il détournera le sujet (AHE de Kompienga ) de Maîtrise + DEA de son camarade Tricart. Après un dea pénible et médiocre, il traînera en 1ère année de thèse à Bordeaux.
Environ 2 années après, il se pointe encore à Strasbourg où il pille les travaux de plusieurs étudiants (2 burkinabê, une polonaise, une brésilienne, un algérien, 2 marocains et une gabonaise.) pour enfin commencer sa "thèse à l’africaine" (c’est-à-dire un gros mémoire de maîtrise sans aucune production scientifique). De cette dite thèse en effet, il ne produira rien de scientifique. (A voir à la bibliothèque de l’UO.)
Après avoir été installé au cnrst par Salifou Diallo, Dipama, militant calculateur du CDP-avant2014, se rend vite compte qu’il n’est pas, et n’a jamais été un chercheur. La réalité le rattrape. Salifou Diallo lui ouvre la porte de l’UO. Là, il terrorise les pauvres étudiants pour cacher ses insuffisances.
Dipama n’a aucune connaissance en Aménagement du Territoire. Il n’a aucune connaissance en Sécurité Nationale. C’est juste un mec qui a passé son temps à piller les travaux de ses camarades avant que ces derniers ne se rendent vraiment compte ; et surtout à leur jeter des peaux de bananes. Pour mystifier les autres, il est super-fort. Mais face à la réalité et à la production de la science, il se fait discret.
SI LE MPP VEUT VRAIMENT DES GARS CAPABLES, DES INTELLECTUELS INTEGRES QUI NE CACHENT PAS CE QU’ILS PENSENT ET CE QU’IL Y A, IL VAUDRA MIEUX QU’IL RETROUVE LE NOMME TRICART (j’ai oublié son vrai nom. Il doit être en Occident. Ses anciens professeurs se souviennent peut-être de son vrai nom de famille et pourront le retrouver facilement. Tel que j’ai eu la chance de le connaître en Suisse, il apportera beaucoup et surtout, dans la bonne humeur, à l’UO surtout.)
14. Le 20 novembre 2018 à 23:56, par Le Sage En réponse à : Situation nationale : Les universitaires et experts associés affiliés au MPP se penchent sur le défi sécuritaire au Burkina
Simon à lui seul incarne la force du mal. Son sectarisme doublé d’un égoïsme sans précédent parmi les RSS. Sous la mandature de BLAISE il pouvait taper une année sans voir Simon. Le Cdp a d’ailleurs été ttès genereux avec lui voilà e qu’ila fait Ce yemdaogo des gens de kokologo