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Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé désigné président de l’Union parlementaire africaine

Publié le mercredi 14 novembre 2018 à 23h30min

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Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé désigné président de l’Union parlementaire africaine

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Alassane Bala Sakandé est le nouveau président de l’Union des parlementaires d’Afrique (UPA) pour les trois prochaines années. Il a été élu par ses pairs, le 10 novembre 2018 à Abuja, au Nigéria. L’information a été partagée cet après-midi du 14 novembre au cours d’une conférence de presse animée, à l’hémicycle burkinabè, par le nouveau président de l’UPA. Cette désignation s’inscrit dans le cadre du déploiement de la diplomatie parlementaire burkinabè.

L’information est rendue publique au Burkina Faso à la suite de la conférence de presse qui s’est déroulée dans l’après-midi du mercredi 14 novembre à l’Assemblée nationale. Même si dans les coulisses de l’Assemblée nationale, les rumeurs circulaient.

Entouré des députés Bénéwendé Stanislas Sankara, Kassoum Traoré, Bindi Ouoba, Elise Thiombiano/Ilboudo et de plusieurs autres parlementaires venus pour la circonstance, Alassane Bala Sakandé n’a pas caché sa joie d’être désigné à la tête de ce poste supranational. Sourire aux lèvres, il a lancé aux journalistes : « Je voulais faire une mention spéciale aux députés qui ont su et pu transcender leurs intérêts personnels ou d’appartenance politique pour mettre en avant le Burkina Faso ».

Juste après avoir planté le décor, Alassane Bala Sakandé a rappelé que l’Assemblée nationale burkinabè a toujours participé activement aux travaux de l’UPA depuis que le pays a renoué avec la démocratie. Pour preuve, il a rappelé que la 40e conférence a été organisée au Burkina Faso en 2017. Aussi, les sept députés burkinabè délégués à cette instance ont toujours fait preuve de professionnalisme aux sessions. C’est ce qui justifie le choix du Burkina Faso en cette 41e conférence.

Au bout de cette dernière conférence, rappelle-t-il, des résolutions ont été prises concernant le rôle des parlementaires dans la lutte contre le terrorisme, les bandes armées et les crimes organisés en Afrique. Il y a eu aussi des résolutions relatives à la promotion des investissements privés en tant que facteurs économiques majeurs en Afrique et celles relatives à la promotion de la scolarisation des filles.
Aussi, plusieurs recommandations ont été faites relativement au soutien au G5 sahel, à la création d’un tribunal pour juger les coupables du terrorisme et à la création d’un fonds de solidarité aux victimes du terrorisme.

Conscient des défis à relever, Alassane Bala Sakandé s’est dit engagé à poursuivre les reformes indispensables pour le rayonnement de l’institution sur l’échiquier mondial. Pour ce faire, il compte miser sur le renforcement des synergies avec les autres organisations africaines, appuyer les activités de recouvrement des cotisations, relire les textes en fonction des enjeux actuels et la de capacité opérationnelle du secrétariat général, etc.

Pourtant, il se pose la question de ce que gagne le Burkina Faso à travers ce mandat. A ce sujet, Alassane Bala Sakandé répond : « La reconnaissance d’un pays sur le plan international est une dimension importante de toute politique étrangère ». Ainsi, selon lui, cela a une implication directe sur sa crédibilité et ses capacités à ouvrir les portes.

C’est ainsi que durant les douze prochains mois, le Burkina Faso deviendra le porte-parole de l’UPA devant les instances mondiales telles que l’Assemblée générale des Nations unies, l’Union interparlementaire, l’Union africaine, etc. C’est une belle opportunité de contribuer à la promotion de nos cadres au niveau international, dira Alassane Bala Sakandé.

L’on retiendra que l’ex-Union des parlements africains, devenue Union des parlementaires africains, a été créée à Abidjan le 13 février 1976. Elle a son siège dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Elle vise des objectifs divers à savoir le rassemblement des institutions parlementaires africaines, la réalisation des objectifs de l’Union africaine pour l’établissement d’une paix durable, etc.
Elle se réunit chaque année en vue d’examiner des questions de paix, de démocratie et de progrès social. Elle regroupe 41 parlements nationaux. On compte dans ses organes le Comité des femmes parlementaires dont Mabel Chinomona, présidente du Sénat du Zimbabwe, est présidente.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Edouard K. SAMBOE
Ledeputemetre.net

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