Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Portée disparue depuis le jeudi 8 novembre au quartier Nonsin de Ouagadougou, Pascaline Tiemtoré, stagiaire à la Brigade verte, reste introuvable. Ses ravisseurs réclament la somme de 300 000 F CFA.
C’est avec stupeur et tristesse que les habitants du quartier Nonsin ont appris, jeudi matin, l’enlèvement de Pascaline Tiemtoré, aux environs de 4h du matin, par des individus non identifiés alors qu’elle balayait devant la concession familiale. Sa disparition a été signalée à la Brigade de Gendarmerie de Boulmiougou et au Commissariat de Police de Ouidi.
Prisonnière avec trois autres femmes
Le premier contact entre les ravisseurs et la famille a été établi le vendredi via la victime qui détenait un téléphone portable le jour de son kidnapping. Les bourreaux ont exigé une rançon de 300 000 F CFA et donné un ultimatum de 24h au conjoint, Tapsoba Hamado, mécanicien de profession. « Ils nous ont dit qu’ils se débarrassaient toujours de leurs victimes au bout de quatre jours. Mon épouse nous a dit qu’elle est détenue avec trois autres femmes et que les bandits ont même menacé d’exécuter l’une d’elle ». Craignant pour la vie de son épouse, il dit avoir rassuré les ravisseurs qu’il ferait de son mieux pour réunir la somme.
« Nul n’est à l’abri »
La famille dit avoir informé les limiers qui ont promis tout mettre en œuvre pour retrouver Pascaline Tiemtoré, qui rappelons-le souffre d’asthme et est mère de trois enfants. Son fils ainé, moniteur d’auto-école de profession, ne va plus au travail et se pose mille et une questions « Comment peux-tu travailler en sachant que ta mère n’est pas là ? Tu ignores ce qu’on lui fait subir en ce moment. Tu n’entends que sa voix et qu’est-ce qui prouve qu’il s’agit d’elle au téléphone ? Nul n’est à l’abri de ces genres de personnes. Même s’ils libèrent notre mère après le paiement de la rançon, qui est-ce qui nous dit qu’ils ne vont pas continuer leur sale boulot ? ».
- Domicile de la famille Tapsoba
En attentant, inconsolable, la famille lance un appel aux autorités afin que tout soit mis en œuvre pour arrêter les malfaiteurs et assurer la sécurité notamment de ces centaines de femmes qui nettoient la ville mais qui sont à la merci des bandits.
HFB
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 12 novembre 2018 à 11:31, par Kabila entrant à Kinsasha En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Je pense que pour la sécurité des "prisonniers", il faut éviter de trop communiquer et laisser qui de droit faire le "boulot".
2. Le 12 novembre 2018 à 11:44, par le paysan En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Il faudrait que l’état se met au sérieux pour la sécurisation de nos villes. Je propose que des caméras de surveillances soient fixées dans la majeur partie de chaque ville du Burkina pour capter les images. C’est si tu es quelqu’un de flou que tu chercheras à éviter cela, sinon les honnêtes citoyens n’ont rien à foudre. Il faut un début à tout. Commencer un peu un peu. Ca pourra aider un jour.
Le 12 novembre 2018 à 12:37, par SOME En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Non mon frere c’est quoi cette histoire de camera ? T’es au serieux là ? Ou c’est juste pour singer l’europeen ? etc La securite n’est seulement l’affaire du gouvernement de tout un peuple qui se prend en charge. Arretez de vouloir s’asseoir et tout mettre sur le dos du gouvernement
SOME
Le 13 novembre 2018 à 16:02, par Omar En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Sai vrai ce que vous dites ma eskon na les moyen pour placé des caméras dans chaque quartier de Ouagadougou. Et même si l’état le fait eske sai même gens là ne vont PA les arraché ?
3. Le 12 novembre 2018 à 12:14, par RR En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Ah le pays n’est plus gouverné. Le président montre se limites. Qu’il ait le courage et l’honnêteté de ne plus se représenter. c’est un conseil pour lui. Son pouvoir se caractérise par le népotisme, la corruption , le laisser aller, la négligence en somme la mal gouvernance. La population n’est pas en réalité victime mais elle a été complice. Comment comprendre qu’on puisse voter les amis du diable et de satan.? On doit encore nettoyer la maison par une nouvelle insurrection.
Le 12 novembre 2018 à 15:50, par Rawa En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Toi tu as vraiment un probleme. Tu ferais mieux de te mettre au travail pour nourir ta famille au lieu de souhaiter des problemes au pays
4. Le 12 novembre 2018 à 12:21, par SOME En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
La situation est simple : on paie la rancon. On se mobilise on cotise et on paie. Mais on les traque jusqu’a la mort sans etat d’ame. les droits de l’homme on verra apres ! On peut localiser facilement l’endroit a partir du telephone portable. il ne faut surtout penser que moi je ne suis pas concerné : on est tous concerné.
Le gouvernement doit ABSOLUMENT donner feu vert et tous les moyens TOUS les moyens sans etat d’ame aux forces de police pour les eradiquer net.
on voit bien qu’ils s’inspirent betement d’autres personnes si ce ne sont pas elles qui leur donnent des methodes pour s’autofinancer des actions sur le territoire.
SOME
5. Le 12 novembre 2018 à 12:25, par RR En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Ah le pays n’est plus gouverné. Le président montre se limites. Qu’il ait le courage et l’honnêteté de ne plus se représenter. c’est un conseil pour lui. Son pouvoir se caractérise par le népotisme, la corruption , le laisser aller, la négligence en somme la mal gouvernance. La population n’est pas en réalité victime mais elle a été complice. Comment comprendre qu’on puisse voter les amis du diable et de satan.? On doit encore nettoyer la maison par une nouvelle insurrection.
6. Le 12 novembre 2018 à 12:27, par Paligba En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Je fais confiance a la gendarmerie de mon pays. C’est juste une question d’heures. Ces genres d’opérations ne peuvent pas prospérer a Ouagadougou pour le moment.
J’espère que la gendarmerie ne me fera pas mentir !
7. Le 12 novembre 2018 à 12:32, par Issa sawdogo En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Je supplie simplma les ravisseurs de libérer les pauvres qui cherche seulma de quoi subvenir a leur besoin. Pardon. Écouter ma prière. Libérez les pauvres dames.
8. Le 12 novembre 2018 à 12:43, par jeunedame seret En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Souhaitons que cela ne soit pas un chantage dans chantage. Sinon les ravisseurs peuvent être égorgés. Ces événements ne nous conviennent même pas. Politiciens, violez la loi. Essayez une fois, et nous serons guéris.
9. Le 12 novembre 2018 à 13:11, par femme intègre En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Il faut vraiment que les autorités s’en saisisse pour barrer la route à ce phénomène grandissant. une autre facette du terrorisme pour semer la psychose et saper le pouvoir
10. Le 12 novembre 2018 à 14:02, par j’aime mon pays En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Que Dieu soit au controle de cette situation.
J’ai toujours dit que l’expension incontrolée de la ville de Ouagadougou est un danger pour la population.
Il faut que toutes les mesures rigoureuses soient prise pour arreter l’expension de la ville de Ouagadougou. Ceci ne peut se faire que si le gouvernement a du courage, de la rigueur et del a vision. Le cout exorbitant des parcelles est la cause immediate de l’expension des zones non-lotis.Actuellement, la police est innondee du fait que Ouagadougou est tres grande. Pas de moyens logistique ni assez d’homms pour couvrir la ville ; consequence, le developpement de toute sorte de banditisse. Franchement je fini par me convaincre que le Burkina n’est pas pret pour une democratie. Il faut un SANKARA pour discipliner la population. Les non encore identifiés ou non identifiés sont trop maintenant. 1 ; 2 ; 3 ans apres, c’est toujours non-encore identifié. Avons nous des enqueteurs competants ou non ? Avons nous un service de reseignement ou non ? Ya quel probleme dans les acteurs de la securité et du renseignement ?
Que Dieu protege notre Pays et le benisse.
11. Le 12 novembre 2018 à 14:50, par LAGUI BOUGSAGUILGOU En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Il est temps que l’on commence à classer les bandits aux Burkina. Ces genres de kidnappeurs doivent êtres dans le lot des djihadistes donc combattu comme tels.
Soit ce sont des Djihadistes en manque de financement, ou ce sont les anciens casseurs de l’ancien homme fort, habitués à manger les HARAM et qui se retrouvent à sec. Il pourrait aussi s’agir de bras armé d’OSChiers (casseurs, bruleurs etc...) en manque d’argent.
Tout compte fait, il faut les mettre hors d’état de nuire ; car comme disait VLADIMIR POUTINE, envoyé les bandits en enfers OUI mais pardonner, c’est l’affaire de Dieu.
Si les FDS ne font pas ces gens là une fois qu’ils sont pris, le Pays va devenir un far west car si on entend kidnappeurs, on ira pour luncher.
12. Le 12 novembre 2018 à 15:08, par Le fils du pauvre En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Que Dieu veille sur les pauvres otages et qu’ils soient retrouvés sains et sauf dans les plus brefs délais. Cependant, quelque chose m’intrigue dans ce rapt : de mémoire d’homme, la rançon d’un kidnaping n’a jamais été communiqué de façon aussi directe. Et de plus, le montant de la rançon me laisse pensif. Nos autorités doivent non seulement prendre ce dossier à bras le corps, mais aussi et surtout pousser très profondément la réflexion, car selon moi, derrière ce kidnaping se cache une idée nauséabonde contre le peuple burkinabè. N’est-ce pas une autre piste de "nos ennemis qui nous attaquent d’Est au Nord, du Centre au Sud-Ouest ??? Restons vigilant !
13. Le 12 novembre 2018 à 20:52, par Citoyen En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Courage aux familles je pense que chacun peut apporter son aide dans cette affaire ouvrez les yeux et les oreilles comme on le dit Ouaga est petit et ne dort jamais je pense que nos forces de l’ordre mettront tout en oeuvre pour assurer le retour de ces femmes saines et sauves mais la contribution du public importante il aurait peut être été mieux de garder cette affaire confidentiel mais le mal étant déjà fait autant en tirer profit ! Que Dieu nous protège.
14. Le 12 novembre 2018 à 21:18, par Le financier En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Aiie, comment on peut kidnapper une personne dont la famille n’a pas les moyens. Kidnapper une personne pour reclamer 300 000 frs. Pourquoi 300000 frs et non 200000, 500000 ou 1000000. Vraiment, est ce que ce bandit ou ces bandits n’ont pas d’autres motivations. J’espère que les gendarmes vont mettre tous les moyens en œuvre pour retrouver ce malfrat pour que cette pauvre dame retrouve saint et sauf sa famille. Et si c’est vraiment un kidnaping, sanctionner les auteurs de telle sorte que personne au Burkina n’ait l’idée de poser encore de tels actes crapuleux. On n’est pas dans un fabella brésilien ou à mexico. On est au Burkina
15. Le 12 novembre 2018 à 23:08, par Jerkilo En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
Ce sont des amateurs imbus de films et qui essaient d’imiter ce qui se passe en Europe. Le montant de la demande de rançon et le mode de communication montre qu’il ne s’agit pas de professionnels. Les agents devraient pouvoir les localiser. A moins que ce ne soit un montage.
16. Le 14 novembre 2018 à 12:21, par GUIGMA CHEICK MOHAMED En réponse à : Kidnapping à Ouagadougou : Les ravisseurs exigent 300 000 F CFA
vraiment mon Faso j’ai des larmes aux quand je pense que j’avais l’habitude de voir cela que dans les films aujourd’hui mon pays se transforme en un berceau de cinéma ou on ne fait plus la différence entre la réalité et la fiction. On est plus en sécurité nul part et ma plus grande déception est de constater que mon gouvernement garde le silence agissez vite car la continuité de ces actes dépendra de l’efficacité de votre réaction et intervention, mater dure et vous verrez que cela servira de leçon à tous ceux qui en projet cet acte ignoble. en passant je souhaite du courage a la famille Tapsoba et a celle de toute les autres victimes. Burkina Faso stp ta stabilité et cette paix et toute la joie de vivre que tu me procurais autre fois est entrain de s’éteindre .