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Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

Publié le mardi 6 novembre 2018 à 23h55min

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Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

L’interrogatoire du commandant Abdoul Aziz Korogo, Chef de corps adjoint de l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP) s’est poursuivi ce mardi 6 novembre 2018 à la barre du Tribunal militaire. Face aux questions des avocats des parties civiles et de la défense, l’accusé a campé sur sa position. Il n’a rien à avoir avec ce putsch du Conseil national pour la démocratie (CND).

Poursuivi pour complicité d’attentat à la sureté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, le Commandant Adboul Aziz Korogo, au deuxième jour de son interrogation est resté droit dans ses bottes. Félicité par les avocats des parties civiles pour la clarté et la constance de son récit depuis son arrestation en octobre 2015 jusqu’à ce jour à la barre, le client de Me Willy Dieudonné a eu droit à un ballet de questions pour mieux comprendre sa posture lors du putsch. « On a affaire à un officier qui s’assume, qui fait honneur à son statut d’officier. Il assume ce qu’il a fait et c’est ce qu’on attend d’un officier dans une armée », laisse entendre Me Guy Hervé Kam l’un des avocats des parties civiles.

Mais l’avocat déplore le fait que le commandant se retienne de dire des choses à la barre, qui peuvent compromettre ses hommes. Et l’avocat de continuer dans ses observations en paraphrasant le Sergent-chef Ali Sanou lors de son passage à la barre qui disait : « un chef ne dénonce pas son subordonné ». C’est donc dans cette posture selon Me Kam que l’accusé se trouve à cette même barre.

Lors de son récit la veille, l’accusé avait laissé entendre que bien avant le coup d’Etat, des sous-officiers tenaient des réunions dont il ignorait l’objet. Il a rendu compte de cette situation au colonel-major Boureima Kéré, chef d’état-major particulier de la Présidence du Faso qui avait promis de remédier à cela mais rien n’y fit jusqu’aux évènements.

Qualifier militairement la prise d’otage du Président du Faso

Me Prosper Farama, un des avocats des parties civiles, dit apprécier le fait que le Commandant Aziz Korogo dise être resté militaire, républicain durant ce coup d’Etat. Mais il dit être resté sur sa soif et a l’impression que l’accusé ne dit pas tout, peut-être de peur d’être qualifié de traitre par ses camarades militaires dans la salle. « Comment vous qualifiez militairement quelqu’un qui prend en otage le Président du Faso ? », demande l’avocat.

Pour le commandant cette question est difficile à répondre car sa mission était de protéger le Président du Faso, sa famille et toute personne qu’il désignerait. Mais il a échoué. « Mais vous n’avez pas donné une qualification militaire à cet acte », rétorque l’avocat. « Maître, je m’en tiens à ma déclaration », lance l’accusé. « Pour moi c’est un ennemi de la république », réplique Me Farama et à l’accusé de répondre : « la qualification ennemi, je prends acte ».

L’avocat n’arrive pas à comprendre que des hommes prennent en otage le Président Michel Kafando et qu’aucun dispositif n’est mis en place pour le libérer. Pour le commandant, il faut situer les choses dans leur contexte car c’est ceux-là même qui avaient la charge de la sécurité du Président du Faso qui l’ont pris en otage. Sinon le dispositif prévu était de mettre le Président « dans sa bulle » pour le protéger en cas de menace. Mais dans cette situation cela n’était pas possible et l’information n’était pas précise.

Garder son sang-froid

Me Farama dit ne pas comprendre l’attitude du Chef de corps adjoint de l’ex-RSP lorsque le Général Gilbert Diendéré les a informés tout en leur demandant de l’accompagner. « Accompagner dans quoi », se demande l’avocat. Réponse du Commandant : dans l’aventure. L’avocat se demande pourquoi le sieur Korogo a demandé au Général Diendéré si l’armée était avec lui et que dans le cas contraire, le coup de force n’allait pas marcher. Pour l’accusé c’était une manière pour lui d’attirer l’attention du Général et de le dissuader de poursuivre.

Situation oblige, il était difficile de faire autrement, car il fallait garder son sang-froid devant ses grands subalternes que sont les officiers. Malgré que le bâtiment était encerclé et qu’un soldat était armé dans la salle. « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon vous mourez pour rien. Vous n’êtes au courant de rien et le peuple burkinabè ne va pas vous prendre pour un martyr », souligne-t-il. En tant que chef militaire, il se devait d’anticiper les choses et c’est ce qu’il a fait.

« Est-ce que vous savez pourquoi l’autorité a été arrêtée ? », interroge Me Farama. « Le pourquoi de l’arrestation de l’autorité ne doit pas être posé. L’autorité ne doit pas être arrêtée », réplique le militaire. L’avocat trouve que l’accusé a jonglé des deux côtés. C’est-à-dire était du côté du Général et disait être du côté de la hiérarchie militaire. Toute chose que celui-là même qui signait les laisser-passer avec le cachet du CND, réfute, puisque c’est sur instruction de la hiérarchie à laquelle il rendait compte chaque jour qu’il est resté pour aider à désamorcer la bombe. Cela avec l’accompagnement des officiers qui étaient sous son commandement. « Est-ce qu’en restant, on n’a pas pu faire quelque chose pour ce pays ? », se demande-t-il. Et de poursuivre : « rester impliquait à faire des choix et des compromis ».

La suite de l’interrogation du Commandant Abdoul Aziz Korogo ce mercredi 7 novembre 2018 à partir 9h.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 novembre 2018 à 09:54, par la foudre En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    le rsp était pire qu’une milice avec à sa tête un certain terasson né compaore blaise
    Commandant mérite au moins ton grade !!!!!!!!
    si ce n’est pas une organisation de miliciens comment un soldat ou sous-officier menace un officier tu as vu cela dans quelle armée digne de nom «  » ex capitaine dao qui commande s’il vous plait le médecin colonel bamba…tu as dit avoir été victime aussi de manace de la part d’un soldat de rang pourquoi n’as tu pas engage la procédure prévu en la matière toi même tu sais de quoi le président fondateur chef suprême de la milice est capable » »
    ce n’est pas parce quelque chose est créée par un décret même présidentiel qu’il est légal !!! .Nous savons comment les lois sont faites sous nos tropiques.. Le bandit et sa bande avait créer une armée dans une autre en terrorisant jour et nuit nos compatriotes..
    ma tension montait a chaque fois que j’empruntais l’avenue Charles Degaule au niveau de chez le petit président la milice assise en chiens de guerre totalement désœuvrée prêt à transmettre sa rage nos paisibles compatriotes pour un rien !!!!

  • Le 7 novembre 2018 à 10:51, par Le convaincu En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    Convaincu que la démocratie au Burkina est enterrée à jamais dans les entrailles des tenants du pouvoir actuel nous savons maintenant pourquoi le pays est dans une situation confuse.
    Le pouvoir du mpp est un pouvoir qui a été conçu de la mutinerie de 2011 et à vu le jour lors du coup d’etat civile et militaire du 30 et 31 octobre 2014.
    Le RSP avait en son sein des éléments qui n’etaient plus militaires mais des politiciens asoifes de pouvoir.
    Ceux ont cru à ce que les crocodiles du monde politique les avaient fait mirioites et ont vite fait de renverser la calebasse d’eau.
    Qu’on les traites de milices ne doit pas les étonner.
    La preuve le régime qu’ils ont conçu ne veux plus d’eux parce qu’il connaît leur capacité de nuisance surtout que le contrat n’a pas été respecté.
    Maintenant il faut coût que coût que la régime mpp trouve de quoi se voiler la face en voulant se faire victimises p1r tou_ les moyens.
    Ce qui est sûr i n’aura plus de prochain mandat et le pays est retombera dans l’histoire des coups fourrés.

  • Le 7 novembre 2018 à 13:17, par la foudre En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    remémorez vous de l’usage qu’ils ont avec les chars pneumatiques du contribuable burkinabé à l’hôtel laico avec leur admirateur macky sall !!!!!!!!!!!!!
    c’est le lieu de féliciter nos armées malienne nigérienne et la silencieuse et loyale burkinabé car le rsp a beaucoup contribué à affaiblir les armées voisines !!!!
    En offrant protection et l’asile doré aux bandits et terroristes et aux narco-trafiquants !!! des nuits alcoolisés et érotiques dans les grands hôtels de la capital !!!!!!!!!!
    Mon commandant que tu dises l’armée loyaliste a usé de la ruse " car il se croyait le plus malin or nos jeunes officiers étaient plus n fois malins eux » avec une petite aide ta part là nous sommes partant que tu bénéficies d’une situation atténuante !!!!
    Venir nous parler de père spirituel de décret présidentiel créant le rsp !!!! toi même tu connait très biens la moralité du mari de Fatou de Chantal de Sara.. ou bien tu est rentré au rsp grâce à leur parrainage … soit sincère avec toi même et notre peuple………
    le rsp a été pire qu’une milice !!!!

  • Le 7 novembre 2018 à 13:38, par Ka En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    Non le convaincu, la jeune démocratie de notre pays dont ses valeurs restent nos continuités des coutume qui se réveillent en chacun de nous tous, cette jeune démocraties avance a pas de lièvre par rapport il y a 30 ans du régime Compaoré avec sa répression panaché de crimes gratuits sans parler de de la façon dont les journalistes d’investigation subissaient a l’exemple de Norbert Zongo calciné dans sa voiture avec ses compagnons par ce qu’il disait ce qu’il pensait des crimes gratuits et les tortures du régime Compaoré. Si j’avance que la démocratie de notre pays est en bonne voie plus que ce que tu penses, c’est que sincèrement la démocratie et la liberté d’expression sont une réelle réalité au Faso du régime Kaboré : ‘’’’L’exemple c’est de voir seulement comment le pouvoir accepte faire face aux contradictions comme la tienne, critiques, débats, parfois même injures de tout genre ainsi que les mécanismes de fonctionnement des institutions publiques, sans parler les journalistes de pacotille des radios de notre pays qui insultent sans limites.’’’’

    La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et celui qui doit être le premier à le reconnaître est le Général Diendéré lui-même, qui était avec son mentor Blaise Compaoré les auteurs des procès expéditifs suivis des fusillades a la sauvette.

    Il est particulièrement la preuve que le Burkina est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception. Et ça monsieur le convaincu que je conclu un non convaincu, c’est de la démocratie qui avance. Malheureusement les éléments et leurs responsables du RSP devant les juges, ne jouent pas le jeu, ils mentent comme ils respirent, aucune vérité que de la farine pour ne pas assumer leurs actes, que pour sauver leur peau.

    Quant aux militaires sur les relations ‘’’civils-militaires’’’ puise sa source, au tournant des années 1940, dans le constat d’une montée en puissance des militaires dans les sociétés occidentales. Elle suscite alors d’autant plus l’attention des observateurs qu’elle remet en cause l’incompatibilité. Même si l’éventualité d’une subversion de ces démocraties par les militaires apparaît peu crédible aux auteurs qui s’y intéressent, la question se pose de la suprématie des dirigeants civils sur les chefs militaires comme Blaise Compaoré et sa famille utilisaient le RSP pour tuer et gouverner sans partage. En la matière, les systèmes politiques contemporains reposent sur le principe d’une soumission « naturelle » des militaires aux dirigeants civils, comme Koné, Yameogo, Sawadogo et autres dans ce coup d’état.

    Je profite de ma critique fondée dire a caca de rebondir comme moi, car notre honorable Webmaster de Lefaso.net refuse que je répondre a l’internaute ‘’’Nombré’’’ qui m’insulte sur l’analyse du maître Paul Kéré. Malgré ma colère, je continu a apporter mes contributions au débats pour le bonheur de mes lectrices et lecteurs. C’est ça aussi la démocratie et un Faso qui appartient a toutes ses filles et tous ses fils.

  • Le 7 novembre 2018 à 21:28, par Le convaincu En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    A monsieur KA. Je n’ai point besoin de polémiquer avec vous, je respecte votre vision des choses. On se connais que par le même canal que nous utilisons pour partager nos points de vues.
    Je souligne que la démocratie au Burkina est enterre dans les entrailles du pouvoir actuel, j’ai aussi mes raison ne dites pas que je suis non convaincu. J’ai la chance de parcourir presque 1000 km par mois dans ce pays et je vois et j’entends, les débats que nous menons qui ne sont souvent des illusions et n’ont pas de rapport avec le pays réel.
    Le problème du pays est avant tout de nos jours structurel et social, la politique n’est que la face visible des choses.
    Après les événements malheureux du 15 octobre 1987, le Front Populaire avec à sa tête Blaise COMPAORE à choisi par contrainte ou par volonté de poser les fondations d’un ETAT DE DROIT en lieu et place des coups d’états dont le pays avait le record dans la sous région, il y en avait qui s’étaient opposés et sont encore aujourd’hui aux affaires de ce pays.
    A ce moment nous avons estimé que c’était une bonne chose et comme pour nous donner raison le discours de la Baule est venu consolidé cette initiative.
    Mais avec la multitude de faiseurs de roi la mise en place des mécanismes a été biaisé et finalement après l’adoption de la constitution de juin 1991 tous ces hypocrites ce sont confondu dans le jeu il en avait ceux qui jouaient le jeu des syndicats et des mouvement dit mouvement sociaux ou organisation de la société civil qu’ils manœuvraient à souhait au gré du pouvoir.
    Vite des clans se sont formés et bonjour les coups fourrés. Le chef de l’état bien que voyant les choses autrement a mis chacun devant ses responsabilités dans le soucis que les uns et les autre s’engagent pour l’édification de la démocratie naissante, le pouvoir était bien fondé et chacun devait s’assumer, mais l’apât du gain facile et surtout la jalousie et la haine de l’autre sans raison valable ont conduit ces mêmes acteurs à pourrir la vie politique.
    Tout est rose Monsieur le président il n’y pas de soucis. Pour être bref rassurez -vous Mr Ka que chasser le naturel il revient aux galops.
    Aujourd’hui sous Roch se sont les mêmes pratiques des rendez vous payants pour voir le président des faux marchés et que sais-je encore ?
    L’ossature de la société est complètement abime ce que vous et moi appelons peuple a perdu tut mécanisme et repère de fonctionnement. Le conflit latent entre les structures auto-défenses est tellement profond qu’à leur sein l’autorité a perdu toute crédibilité.
    Courage à vous qui saviez tout de la démocratie et de Roch. Revisitez l’histoire politique de la Haute Volta au Burkina d’aujourd’hui ça vous fera du bien.
    Le président français Pompidou en visite en H.Volta en 1972 avait dit quoi des Voltaïque. Salut !!!!!!!!!!!

  • Le 8 novembre 2018 à 16:54, par Ka En réponse à : Procès du putsch manqué : « Dans ces genres de situation, il ne faut pas jouer au Rambo, sinon… », Commandant Abdoul Aziz Korogo

    Le Convaicu : :Je ne suis ni aveugle ni sourd ! Je suis dans le pays depuis plus de 70 ans grâce à Dieu tout puissant qui donne la vie et qui la retire quand il veut : je partage et confirme ce que tu dis. C’est vrais qu’au lendemain du 31 Octobre 2014, le peuple Burkinabé disait ; "Nous voici enfin à l’aube d’une nouvelle ère d’espérance"... oui mais espoir ô combien déçu ! Chasser Blaise Compaoré et sa clique pour faire pire qu’eux, à quoi bon ? Tout dont tu relates sont vécus par tous les Burkinabé et ce système n’est pas nouveau, c’est une pyramide qui empoisonne tous nos décideurs à cause de l’amour des gains faciles

    Pourtant mon cher Convaincu, ces personnes choisis par le peuple, ont prouvé qu’ils militaient pour des idées, pour un idéal de servir le peuple et non dans l’espoir de piller les ressources du pays d’une manière encore plus avide que ceux qu’on combat. Oui qu’il soit du régime Compaoré ou de Kaboré Roch, la corruption est une affaire au plus haut de l’état. Et comme je tire ma vérité sur la majorité, ou l’opposition, je redis ici, ‘’’si le seul objectif du pouvoir MPP c’est "ôte toi de là que je m’y mette, cela ne vaut vraiment pas la peine pour un peuple averti et qui a dit que rien ne sera plus comme avant.’’’ Mais comme tu le sais, nos dirigeants Africains n’aiment pas qu’on leur dise des vérités, ils considèrent cela comme un déshonneur. C’est à cause de cela, que l’Afrique reste sous-développée.

    Quand a la démocratie dont j’avance qu’elle avance a pas de lièvre dans notre pays, je vais te dire ici que sans parti pris, ‘’’remontons l’histoire récente de notre pays et représentons-nous ce pays sous Blaise Compaoré et son frère François avec leur régiment de RSP tueur ? Qu’aurions-nous vécu sous ces criminels en puissance qui tuaient qui ils veulent, là où ils veulent , surtout les journalistes qui voulaient parler de ce qui se passe ?’’’ Mon cher le Convaincu dans un cas ou un autre, nous connaissons bien que sans le soulèvement populaire du 30 et 31 Octobre 2014, la situation aura durée éternellement. Je parle de la démocratie retrouvé, car j’ai vu que sous Blaise Compaoré on n’a même fouiller les bureaux des sites des réseaux sociaux pour trouver nos IP, nous les internautes de bonne foi qui disaient a Blaise Compaoré et sa clique de ne pas toucher à l’article 37 pour s’éterniser au pouvoir. Mon cher le convaincu, qu’aurons-nous vécu si Blaise Compaoré avait pu tripatouiller l’article 37 l’avocat du peuple contre les présidents prédateur ?

    Conclusion : Tout dont je peux dire au président Roch Kaboré qui nous lis très souvent : ‘’’’C’est qu’il doit faire très attention à ceux et c’elles qui l’entourent au risqué de se retrouve confronter un matin a un soulèvement populaire sans précédent. Car, gouverner un pays comme le nôtre, est de faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres. Seules comptent, la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement. Merci de me lire.

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