LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Charte des Petites et moyennes entreprises : De nouveaux mécanismes pour un meilleur climat des affaires

Publié le vendredi 26 octobre 2018 à 16h07min

PARTAGER :                          
Charte des Petites et moyennes entreprises : De nouveaux mécanismes pour un meilleur climat des affaires

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Burkina Faso (CGPME-BF) a organisé un déjeuner de presse ce mercredi 24 octobre 2018, à Spendid hôtel et au restaurant Cappuccino, à Ouagadougou. Au menu des échanges, la nouvelle Charte des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina Faso.

Depuis le 30 novembre 2017, un décret pris en Conseil des ministres, institue la Charte des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina Faso. En raison de son importance, il était tout à fait normal que la Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Burkina Faso (CGPME-BF) puisse rencontrer la presse pour livrer les avantages de la mise en œuvre d’un tel texte. Mais aussi dresser le bilan des activités de la faitière.

La charte a, entre autres, pour but de déterminer le cadre institutionnel de promotion des PME, de définir les avantages et les mesures de soutien à accorder aux PME, de déterminer les engagements que les PME devront prendre dans le cadre de leur reconnaissance par la charte et les obligations qu’elles doivent respecter.

Selon cette charge la PME est toute personne physique ou morale, productrice de biens et/ou de services marchands, immatriculée ou ayant fait sa déclaration d’activités au Registre du commerce et de crédit mobilier, ou tout autre registre lui conférant la personnalité juridique. Elle (la personne) doit être totalement autonome, avec un effectif du personnel inférieur à 100 employés permanents et un chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur à un milliard de FCFA. Cette définition prend en compte la Petite et moyenne industrie (PMI).

Pour le président national de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Burkina Faso (CGPME-BF), Alassane Kouanda, cette charte est importante à tout point de vue. « La Charte est très importante car de par le passé rien n’était organisé pour le développement des PME. Comme avantage, il y a l’accès au marché public de l’Etat à un niveau minimum de 15% consacré par cette charte », a-t-il souligné. Pour ce qui est des mesures générales d’accompagnement et de soutien, l’article 8 de la charte décline de nouveaux outils de financement que l’Etat met en place en concertation avec les parties prenantes.

Il s’agit notamment, des lignes de crédit aux PME, des prêts d’honneur, des sociétés de capital-risque, du crédit-bail, des sociétés de cautionnement mutuel, des mécanismes de garanties des prêts octroyés aux PME, des fonds régionaux et communaux de financement, des fonds destinés au financement des jeunes et femmes entrepreneurs.

Quel est la santé économique des PME ? Pour la CGPME-BF, il y a un ralentissement économique du fait des mouvements sociaux, de l’insécurité et bien d’autres paramètres. Si fait que les PME dans leur ensemble pourrait mieux se porter. C’est d’ailleurs pour montrer leur solidarité et faire passer un message de solidarité que le déjeuner de presse a été organisé à Splendid hôtel et au restaurant Cappuccino. Ces deux entités de l’économie nationale ont connu la furie des forces du mal un 15 janvier 2016 occasionnant plusieurs pertes en vie humaine.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Crédit photo : Bonaventure Paré

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2018 à 09:51, par Patinda En réponse à : Charte des Petites et moyennes entreprises : De nouveaux mécanismes pour un meilleur climat des affaires

    C’est bien il faudrait aller plus loin si vous tenez à la promotion des PME et surtout des très petites entreprises. celles nouvellement créées ont du mal à prospérer, étant même obligées de mettre la clé à la porte par manque de marché. Si avec la maison de l’entreprise, vous pouvez voir ce côté pour qu’au moins un marché soit attribué au cours de l’année à toute entreprise nouvellement créée c’est parfait. Il faudrait aussi revoir le critères d’expérience ou d’exécution de marché similaire qui sont exigés dans les appels d’offres

  • Le 29 octobre 2018 à 09:01, par Elso En réponse à : Charte des Petites et moyennes entreprises : De nouveaux mécanismes pour un meilleur climat des affaires

    Je partage entièrement le pont de vue de l’internaute N°1. En effet, on a l’impression qu’entre ce qui se dit et ce qui se fait, c’est le jour et la nuit. Les impôts ne sont pas là pour un accompagnement du climat des affaires mais plutôt pour aider les PME à fermer leurs bureaux d’études. Nous pouvons boucler toutes l’année sans obtenir le moindre marcher et on vont dira de payer aux impôts avant la date butoir sous peine de sanctions. Alors DGI svp, aidez les PME dans ce sens sinon c’est pas facile pour nous telle que soit notre bonne volonté. Merci et sans rancœur.

  • Le 29 octobre 2018 à 11:39, par Roago En réponse à : Charte des Petites et moyennes entreprises : De nouveaux mécanismes pour un meilleur climat des affaires

    Moi mon souci majeur est le taux de prélèvements de 2% au titre du BIC ! en effet pour beaucoup de PME évoluant dans le secteur intérieur de l’achat en vue de la revente ce taux de marge d’Office perçus a la base est trop élevé pour certains produits de revente dont les marges sont d’offices règlementées par le distributeur de tels sortes que beaucoup de PME se trouvent avec des "Gab de "Millions" perçus par l’Etat au titre dudit impôts ce qui a pour conséquences de leur amputer d’une trésorerie nécessaire pour faire face aux charges et au développements de leurs activités.
    Personne n’en parle !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)