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Droit international humanitaire : Le Comité international de la Croix-Rouge outille une vingtaine de journalistes

Publié le mardi 23 octobre 2018 à 18h10min

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Droit international humanitaire : Le Comité international de la Croix-Rouge outille une vingtaine de journalistes

Dans le but de faire connaître ses missions et ses activités, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge burkinabè, a organisé un atelier d’échanges avec les hommes de médias, le jeudi 18 octobre 2018, à Koudougou. Le Droit international humanitaire (DIH) et la protection des journalistes ont été au centre des échanges.

« Nous nous sommes rendu compte que la Croix-Rouge n’est pas bien connue, plus spécifiquement le CICR. Beaucoup de gens parlent de Croix-Rouge, de Croissant-Rouge et de Cristal Rouge, mais très peu arrivent à faire la distinction ». C’est à partir de ce constat que la chargée de communication du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Emeline Yaméogo, a justifié la tenue de cet atelier de presse. Pour elle, cette rencontre vise trois objectifs : permettre aux hommes de médias de bien connaître le CICR à travers ses missions et ses activités ; faire connaître les Sociétés nationales et la fédération ; sensibiliser au Droit international humanitaire (DIH) ; échanger sur la protection que le DIH accorde aux journalistes en temps de conflit armé.

Dans un premier temps, les organisateurs ont donné deux communications sur le CICR et la Croix-Rouge du Burkina. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces deux structures sont les composantes d’un même mouvement.

La différence. Le CICR travaille uniquement en situation de conflit armé et de violence. Son rôle est de porter assistance aux victimes civiles et militaires. Aussi, le CICR est l’organe qui est chargé de promouvoir le DIH. Quant à la Croix-Rouge burkinabè, créée en 1961, elle est auxiliaire du pouvoir public, à l’instar des 191 Sociétés nationales de la Croix-Rouge à travers le monde.
« Elle mène beaucoup d’activités, essentiellement en temps de paix, pour venir en aide aux populations vulnérables et répondre aux catastrophes naturelles. En temps de conflit armé, elle travaille aux côtés du CICR pour apporter une réponse », a expliqué Emeline Yaméogo.

La question du DIH a été longuement débattue par les participants et les formateurs. Il faut savoir que le DIH est un ensemble de règles internationales qui s’appliquent en temps de conflit armé international et non-international. Autrement dit, le DIH « ne s’applique pas en l’absence de conflit armé ». Selon Emeline Yaméogo, le DIH protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités. Il s’agit des prisonniers de guerre et des personnes civiles. Aussi, le DIH limite les moyens et méthodes de combat.

La communication-clef de l’atelier de presse a porté sur : « CICR et protection des journalistes ». A en croire le CICR, les Hommes de médias et leurs familles peuvent demander de l’aide lorsqu’un journaliste en mission périlleuse a disparu, a été capturé, arrêté, blessé ou tué. Mais cette protection ne s’applique qu’à condition que l’incident se soit produit dans une zone de conflit armé et dans une zone dans laquelle le CICR est actif.

Les journalistes ayant pris part à cette formation vont jouer le rôle de « porte-parole » du CICR et de la Croix-Rouge burkinabè dans leurs rédactions respectives.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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