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Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

Publié le samedi 20 octobre 2018 à 00h22min

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Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

L’Association Wend Na Malage a procédé à la remise officielle d’un lot de matériel au Centre médical avec antenne chirurgicale de Saponé. C’était ce vendredi 19 octobre 2018, en présence des autorités administratives et coutumières de la localité.

Il régnait une belle ambiance au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Saponé, en cette matinée du vendredi 19 octobre 2018. Et pour cause, un fils de la localité, Abdoul Aziz Ilboudo, résidant en Suisse, a fait parler son cœur. A travers son Association Wend Na Malage, et au terme d’un processus qui aura duré près d’un an, il a pu faire parvenir à sa localité d’origine, du matériel médico-technique et informatique, du mobilier de bureau et du matériel d’animation d’une valeur de 11 173 542 F CFA. Ce don est composé de 20 lits dont deux lits pédiatriques, 19 matelas, 17 tables de nuit, des fauteuils roulants, des déambulateurs, une armoire frigorifiante, deux ordinateurs et une imprimante, des chaises et tables de bureau, ainsi qu’un téléviseur et un poste radio.

Ce geste aura marqué les autorités administratives et coutumières de Saponé.
Prenant tour à tour la parole, le maire, la préfète et Naaba Sigri de Saponé ont tous salué le geste de Abdoul Aziz Ilboudo, un fils de la localité « qui n’a pas oublié ses origines ». Naaba Sigri n’a pas manqué de formuler des bénédictions à l’endroit du donateur, sans oublier de lancer un appel à tous les fils et filles de Saponé, quel que soit leur bord politique ou religieux, à emboîter les pas de M. Ilboudo et à œuvrer pour le développement de la commune.

Du matériel qui est le bienvenu

M.Diallo remettant officiellement le don au médecin chef de district

A en croire Dr Franck Obulbiga, médecin-chef du district sanitaire de Saponé, ce don va sans aucun doute contribuer à améliorer le plateau technique du CMA de Saponé. « C’est une contribution qui vient aider à améliorer vraiment les conditions de travail des agents de santé, ce qui va forcément améliorer la prise en charge des patients », se réjouit le médecin.

M.Nouhoun Diallo représentant le donateur

N’ayant pas pu effectuer le déplacement de Saponé, Abdoul Aziz Ilboudo s’est fait représenter par Nouhoun Diallo, qui a tenu à traduire la satisfaction du donateur de voir le CMA de Saponé recevoir ce lot de matériel médical. Il a tenu à souligner que ce don a été possible en partie grâce à Caroline Zaech, compagne de M. Ilboudo et infirmière de profession, qui a manifesté le désir d’apporter sa contribution au secteur de la santé au Burkina Faso.

Et toujours selon le représentant des donateurs, ce présent convoi n’est que le premier, parce que les donateurs souhaitent continuer à soutenir le centre médical de Saponé par diverses actions. « Ce n’est qu’un premier pas. L’association est en place depuis 2017. Et donc les responsables de l’association promettent de poursuivre cette coopération pour améliorer les conditions de prise en charge des patients », confie Nouhoun Diallo.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 octobre 2018 à 15:04, par Dibi En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    Belle initiative à saluer car rare dans cette veine. Une belle initiative qui, cependant, ne doit pas faire oublier que l’Etat doit assurer sa mission de soins de santé. Aussi, nos élites dirigeantes frelatées et irresponsables ne doivent prendre appui sur de telles initiatives pour ne pas assurer leur mission de soins de santé aux populations ; chose pour laquelle, elles ont été élues.
    Dans ma région, les fils et filles capables de générosité financent plutôt des mosquées et non des centres de santé ou des écoles.
    Ces financements d’âmes mortes en vue du ciel, affichent plutôt une indifférence politique aux vivants qui croupissent dans la misère ; des financements qui font office de suppléments d’âme à l’obscurantisme religieux.

  • Le 20 octobre 2018 à 15:40, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    Quand on aime son pays, on le traduit par du concret. si j’avais un petit pouvoir je proposerai que tout candidat à une responsabilité nationale ou locale publie ses réalisations propres pour le pays, isssues de ses activités et relations privées. Très souvent les marchands de rêves que sont nos hommes politiques ne sont mêmes pas capables de gérer correctement leurs petites cellules familiales et ils s’estiment capables d’apporter le bonheur à toute une nation.Les parcours académiques et autres expériences professionnelles ne sont pas des critères d’attachement, d’amour de son pays.

  • Le 20 octobre 2018 à 16:45, par Ka En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    Merci Addoul Aziz : Comme je l’ai souvent dis dans mes critiques fondées avec des argumentations solides suivis de mes vécus, ‘’’’La diaspora Burkinabé à travers le monde est le vrais ambassadeur du Burkina a l’extérieur : Surtout en Suisse ou la relève des Henri Wandaogo , Sibiri Georges Kaboré et autres est assurée.

    Souvenez-vous qu’avec ces deux Burkinabé arrivés en Suisse, un pays neutre, roi du Chocolat et des billets de banque dans les années 1960 avec d’autres comme Sanou Jacques, les premiers Burkinabé a dans le pays neutre et roi du chocolat et des billets de banque, ont appuyer la coopération Suisse a investir au Burkina, a ne citer que l’APICOMA avec ses premiers fabriques des charrues pour les cultivateurs, la pédiatrie du CHU YO financer par des actions des généreux Suisses qui ont vu le Film de l’hôpital de Ouagadougou et l’hôpital de Genève de temps présent de Jean Philippe Rapp, les cadis de l’aéroport, le solaire, les jumelages, les aides aux femmes de l’association Zabré par la nouvelle planète Excet….

    Oui la Suisse dans l’anonymat fait beaucoup pour notre cher pays, et ceux-ci depuis les années 1970 avec le premier consul Petitat à Ouagadougou. Encore une fois, merci AZIZ : Malgré que je n’aie pas eu l’occasion de vous connaitre comme les anciens Kaboré et Wandaogo qui recevaient les autorités Burkinabé en tant que les premiers ambassadeurs bénévoles du Burkina dans votre beau pays d’accueil, je vous admire déjà. Continuez à apporter votre pierre pour aider et développer le pays que nous aimons tous.

  • Le 20 octobre 2018 à 20:08, par Wend na Malage, Ilboudo et Caroline En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    Bonjour,
    Merci infiniment à tous pour votre collaboration, votre engagement et cet article qui nous permet de faire connaître l’association Wend na Malage.
    Merci d’avoir fait honneur à notre engagement en étant tous présents.
    Merci de croire en vous...en nous, en notre collaboration.
    Si un sac est lourd à porter, le fait de le porter à plusieurs rend la tâche moins pénible, même si le sac pèse le même poids.
    Nous nous réjouissons de continuer à développer ce travail commun pour le bien de la communauté...et que cela soit contagieux !!
    N’oublions pas.... mille kilomètres commencent par UN pas !
    Merci à tous, que Dieu vous protège et vous accompagne,
    Au nom du président de l’association Wend Na Malage, Abdoul Aziz Ilboudo
    la secrétaire,
    Caroline Zaech

  • Le 20 octobre 2018 à 20:59, par Aïcha En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    BS et merci nouvel

  • Le 20 octobre 2018 à 22:44, par Ka En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    ‘’’A’’’ madame Hainard sur FACEBOOK, je ne me cache pas sur le pseudo Ka : d’ailleurs à mes débuts d’internaute aux sites des réseaux sociaux comme beaucoup d’entre nous, je suis venu avec mon nom. Les internautes mal intentionnés avec des pseudos pour berner le monde, nous ont poussés à toutes et à toust à partir de 2008, à venir sur les sites avec des pseudos. En tout cas, Kayouré reste mon vrai prénom, et Ka pour les intimes. Je me rappelle de vous au bureau de son excellence Nebié. Vous pouviez faire une auto critique sur Lefaso.net avec mon nom, car, je ne vois aucun mal. Revenant aux deux Burkinabé le feu Wandaogo et Kaboré en Suisse, il faut savoir que les enfants des anciens combattants ont eu des privilèges avec les premiers missionnaires blancs dans notre pays comme avec les pasteurs Dupret de la mission protestante, ou les pères blancs de la mission Catholique, ils ont pu avoir des passeports français pour des élèves comme Wandaogo et Kaboré vu que leurs parents avaient la double nationalité Français Voltaïque en tant qu’anciens combattants. Ces deux, par les missions ont pu faire leurs études en Suisse avec la double nationalité Française- Burkinabé et y résidé. Dans les années 1965, entrer en Suisse en tant qu’Africain Français était la même chose que les Français d’origines. C’est grâce aux missionnaires que ces deux ont pu bénéficier ces privilèges, et ils n’ont jamais caché leur double nationalité comme la plupart des Burkinabé vivants en Suisse avec des épouses Suissesses, comme vous madame Hainard avec un Suisse. Comme je vous disais sur FACEBOOK, la retraite me donne la liberté d’apporter mes vécus à la jeunesse affamée de la vérité pour faire avancer le pays. Merci de me lire, et continuez, car vous qui résidez à l’extérieur, vous voyez mieux les choses.

    • Le 22 octobre 2018 à 08:42, par SOME En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

      Mon ami ka, tu vois que partout ou l’on passe il se levera toujours des gens pour t’attaquer. C’est ainsi fait que a l’heure actuelle de l’histoire de notre pays, certains ont compris qu’ils ne doivent chercher que leurs interets personnels egoistes. or ils n’ont rien compris du tout. Ne t’étonne pas des attaques que cela vienne d’un certain pretendu maitre gonflé de lui meme comme la grenouille qui veut imiter le boeuf, ou comme des haineux mercenaires professionnels qui continuent à detruire ce pays comme ils ont detruit la revolution ; Et comme toujours ils ne peuvent fournir aucun argument solide contre ceux qu’ils attaquent ; Tu as recu des coups et ton experience revolutionnaire t’appris ; Je ne te ferai pas l’injure de vouloir te l’apprendre : bien au contraire c’est toi qui peut m’instruire ; Donc les attaques tu en auras toujours et c’est plutot bon signe que tu es sur le bon chemin.
      Bon courage ; On lachera pas les menteurs, les hypocrites introvertis, les cameleons equilibristes toutes ces putes de toutes sortes qui ont detruit la revolution et continuent encore et encore ; c’est la patrie ou la mort et nous vaincrons
      SOME

      • Le 22 octobre 2018 à 11:31, par Ka En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

        Ici je rends hommage a cette association et ses responsables, car la dignité de l’Homme réside dans l’action et la solidarité, dont eux, volontairement après leur labeurs dans les usines ou dans d’autres lieu de travail, se permettent avec le peu de temps libre pour se reposer, pensent à aider leur pays d’origine.

        Je leur dit Bravo, et demande au gouvernement de l’état Burkinabé de les épauler pour nous faire parvenir du matériel de qualité pour le développement du pays que nous aimons tous.

        Mon camarade SOME, tout dont je relate, c’est grâce au peu de temps de notre révolution inachevée dont nous les conseillers technique accompagnaient le ministre du travail pour les réunions de BIT, ou le ministre de la santé pour l’OMS ou d’autres institutions basées a Genève. Et je n’invente rien. La connaissance de ces deux Burkinabé, Sibiri Georges Kaboré le super technicien en programmation des machines industriels, et Henri Wandaogo le Typographe et homme de presse, est à cause de l’ancien ministre du travail Toé Fidel toujours vivant.

        Dans une de ses missions au BIT, nous l’avons suivi et visité l’Usine du beau-père de S.G. Kaboré en Suisse Alémanique, ou il était responsable de la production avec 250 suisses travaillant uniquement sur des pièces faites en or pour les entreprises Américaines comme la NASA et autres, car la qualité Suisse est très recherché. Sibiri G. Kaboré, comme beaucoup de cadres Burkinabé qui accompagnaient le ministre, peuvent vous dire, que malgré sa grande responsabilité dans cette entreprise, est resté humble, il nous a fait visité l’stock d’or qu’il utilise pour fabriqué des pièces spéciales. Je me rappelle comme c’était hier. Le ministre et d’autres de ses collaborateurs sont vivants et peuvent confirmés ce que j’avance. Malheureusement le Dr. Kaloulé n’est plus de ce monde, il pouvait en dire plus des actions sous-marins de ces deux Burkinabé accomplis dans l’anonymat, comme les accords de l’APICOMA, et autres. D’ailleurs je viens d’apprendre cette année que l’homme, S.G. Kaboré a eu le reconnaissance de l’état Burkinabé avec une décoration de mérite. Pour moi il mérite plus, quand je vois qu’il sortait de son portefeuille sans compter dans les restaurants pour nous autres qui avaient que le francs CFA sans valeur en Suisse.

        Quand a madame Hainard sur le FACEBOOK, je la confirme, car mon dernier voyage en Suisse pour l’ouverture de notre mission grâce en parti de Kaboré et la diaspora, j’ai rencontré cette femme dans les locaux de notre mission avec son premier Diplomate son Excellence Nebié. Et au Burkina, comme toi l’historien SOME, on peut nous trouver si on nous cherche : Mon humble potager dont j’exploite toute l’année depuis la prise de ma retraite, est ouvert à tous pour un petit apéro et discutions, et ceux qui me connaissent n’hésitent pas.

        Oui mon ami SOME en émettant ici une opinion personnelle, je redis que le Burkina est malade de ses intellectuels ; lorsqu’ils entrent en politique, ils ne sont pas différents des pires dictateurs du passé : Car, je connais quelques cadres de la révolution qui avaient des idéaux infaillibles de continuer l’œuvre de l’idéologue Thomas Sankara, et quand je pense que c’était ces cadres qui devaient exprimer comme je le fais, et ils se taisent dans la corruption et dans l’extrémismes, ça me donne de vomir. Je dis cela, car, lorsqu’ils mettent leur savoir au service des détenteurs du pouvoir, ils ne sont que d’ignobles courtisans. En conclusion, j’encourage cette association de continuer ses actions et que Dieu tout puissant les protégea dans leur pays d’adoption. Camarade SOME merci de me lire et de ton auto critique qui dit tout.

  • Le 24 octobre 2018 à 01:06, par jeunedame seret En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

    Ohooo….. haya ! Félicitations peut-être à ce petit Ilboudo. Il a fait comment pour arriver en Suisse ? Qui lui a donné cette idée là-bas ? Les Ilboudo sont d’origine mangalaise ; c’est la première fois j’entends ce nom de saponé.
    « A travers son Association Wend Na Malage, et au terme d’un processus qui aura duré près d’un an, il a pu faire parvenir à sa localité d’origine, du matériel médico-technique et informatique, du mobilier de bureau et du matériel d’animation d’une valeur de 11 173 542 F CFA. Ce don est composé de 20 lits dont deux lits pédiatriques, 19 matelas, 17 tables de nuit, des fauteuils roulants, des déambulateurs, une armoire frigorifiante, deux ordinateurs et une imprimante, des chaises et tables de bureau, ainsi qu’un téléviseur et un poste radio. »
    J’espère qu’il n’a pas collecté ça des amis ou effectué un ramassis devant les appartements. Bien fait quand même. Néanmoins Abdoul Ilboudo n’a pas respecté les règlements hiérarchiques ici. Il a peut-être oublié. Sinon, saponé dépend de MANGA ; et il devait passer dans cette grande ville de MANGA, présenter le matériel, et obtenir une permission de donner et où donner avant de se rendre à saponé. S’il n’a pas respecté cette hiérarchie, c’est que tout cela ne profitera pas à saponé. Rejoins vite MANGA pour excuses.
    Merci quand même d’avoir pensé réduire la mortalité chez toi ; car le cimetière de saponé est déjà réservé aux fosses communes terroristes.
    Alors, bonne chance de retour en Suisse ; mais pas avant le 11 décembre à MANGA.

    • Le 24 octobre 2018 à 07:06, par Ka En réponse à : Centre médical de Saponé : Quand un fils de la localité fait parler son cœur

      Jeunedame Seret : Avec le respect que je dois a toutes et tous les internautes de bonne foi, je vous dis que le c’est le fatalisme au Burkinabé qui retarde son développement.

      Quel est l’importance que cette association envoie son aide à tel ou tel village ? L’important est que cette aide est arrivé au Burkina. L’intéresser pouvait l’envoyé à Djibo, a Boussé, ou a Banfora, la commune de Manga ou de Saponé sera fier de leur fils.

      Encourageons nos compatriotes a l’extérieur d’aider le Burkina, et oublions les fatalismes. Si nous en sommes là encore, c’est que le fatalisme au Burkina détruit tout. Pour 99% des Burkinabé comme vous, tout être humain a un sort prédéterminé : ‘’’’Un mort n’est jamais naturel, sauf celui du valeureux Thomas Sankara certifié par un médecin de son assassin : une maladie n’est jamais naturelle c’est le sort jeté par un tel !’’’’

      Arrêtons tous ceux-ci, et avançons pour le Burkina et non pour une ville, ou pour une province. Je dis cela a vous et aussi a madame Hainard qui me dit sur FACEBOOK qu’en Suisse il y a des Burkinabé plus que les deux que je cites dans ma critique fondée : Mais je relate la vérité vécu, et non de ce que je ne connais pas. Encore une fois, Bravo a cette association et son équipe. Sans rancune Jeunedame Seret.

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