Migration et justice sociale : Le MPP et ses invités s’imprègnent de l’impact du barrage de Ziga sur le développement
La conférence internationale sur la migration et la justice sociale s’est achevée, ce samedi 13 octobre 2018, par une visite de terrain. Le Mouvement du peuple pour progrès (MPP) et ses invités sont allés visiter le barrage de Ziga. Les participants ont pu également constater sur place les installations de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), qui permettent de ravitailler plus de 80% de la ville de Ouagadougou.
Pour le coordonnateur de l’Alliance progressiste, Konstantin Woinoff, en visitant le barrage, il avait en tête de connaître son impact sur le développement. Il se dit satisfait des travaux réalisés. Ce barrage, pense-t-il, peut permettre aux jeunes de rester au pays pour travailler. En tant que démocrate, il se dit solidaire des jeunes. Par conséquent, des dispositions doivent être prises en vue d’améliorer les conditions de vie des populations, surtout les jeunes. En plus du barrage, les invités ont pu visiter la station de l’ONEA à Ziga.
Francis Kéré, directeur régional de l’eau, a expliqué aux visiteurs que le barrage de Ziga dessert la capitale à plus de 80%. Il a aussi montré le processus de la prise de l’eau du barrage, son traitement jusqu’au ravitaillement des foyers. Le directeur a révélé que l’idée du projet est très bonne.
Pour lui, s’il n’y avait pas cette infrastructure, Ouagadougou et d’autres localités allaient souffrir de soif. La retenue d’eau peut ravitailler la capitale pendant deux ans, sans pluie. L’infrastructure fait aussi la fierté de Moussa Boly du MPP, par ailleurs chef de la délégation. A l’issue de cette visite, des recommandations seront formulées à l’endroit du gouvernement dans le but de créer plus d’emplois.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 octobre 2018 à 15:28, par tiibo En réponse à : Migration et justice sociale : Le MPP et ses invités s’imprègnent de l’impact du barrage de Ziga sur le développement
Si thomas sankara vivait aujourd’hui on avait au burkina huit mille villages huit mille barrages ; malheureusement la plaisanterie et l’incapacité ont assiégé le palais de koulouba et maintenant kossyam, maintenant c’est des makis qui poussent comme des champignons chez nous. Quel tristesse pour notre pays. Et on est etonné d’etre attaqué alors que c’est nous meme qui avions ouvert la porte de la malédiction..........................si c’est cela la démocratie rendez la là ou vous etes partis la prendre et on aura la paix avec notre propre model de gouvernance.