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Climat des affaires au Burkina Faso : Des entrepreneurs plaident pour l’implication de l’Assemblée nationale

Publié le mercredi 3 octobre 2018 à 18h30min

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Climat des affaires au Burkina Faso : Des entrepreneurs plaident pour l’implication de l’Assemblée nationale

L’équipe du réseau des jeunes entrepreneurs regroupés sous le sigle « Leadership, Innovation, Entreprenariat du Burkina (LIEN) » a été reçue en audience par Bala Sakandé, le président du parlement burkinabè, le mardi 02 Octobre 2018. Au menu des discussions avec ses interlocuteurs, l’état du climat des affaires qui prévaut actuellement au Burkina Faso.

Une délégation du réseau des jeunes entrepreneurs du Burkina a été reçue en audience par le Président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé. Au sortir de cette audience, Roland Sow, président du réseau, a déclaré que « les jeunes entrepreneurs sont assurés de l’engagement de l’Assemblée nationale à soutenir toute initiative législative favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement au Burkina Faso ».

ROLAND SOW1

A la presse, il a par ailleurs confié « qu’en matière de votation des lois dont l’Assemblée nationale est détentrice, il est souhaitable pour le réseau de ‘’peser’’ dans la balance afin que les délibérations législatives soient favorables à la création d’entreprises au Burkina Faso ». Sur ce plan, Roland Sow n’a pas caché sa satisfaction quant à la cordialité des échanges avec le Président Sakandé : « le président nous a prodigué des conseils et nous l’avons félicité pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale ». De son côté, le vice-président du réseau, Justin Rouamba a souhaité de cette Assemblée nationale « un accompagnement pour la sérénité du climat des affaires au Burkina Faso ».

Pour Roland Sow, « le réseau a un chiffre d’affaire de 500 milliards par an et compte pourvoir mille emplois directs et cinq mille emplois indirects au Burkina Faso au cours de cette année 2018 ». Basé à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, le réseau existe depuis le 16 Juillet 2016 et est affilié à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso. Il est composé de 52 membres, toutes des entreprises qui disposent d’un registre de commerce. Les frais d’adhésion au réseau s’élèvent à 500 000 FCFA par an et ceux de cotisations à 250 000 FCFA annuellement. L’adhésion est ouverte à toute entreprise qui désirerait élargir son terrain d’affaires.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2018 à 12:22, par KONE En réponse à : Climat des affaires au Burkina Faso : Des entrepreneurs plaident pour l’implication de l’Assemblée nationale

    La vraie amélioration du climat des affaires au Burkina Faso à l’heure actuelle réside dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme qui chasse tous les partenaires des futures entreprises en termes d’investissements directs à l’étranger plutôt que de regarder l’environnement législatif interne seulement il faut aussi voire le macro environnement politique économique socioculturel technologique écologique légal .Iil ne sert a rien de créer un environnement incitatif et propice a la création d’entreprises qui vont mourir prématurément a cause de l’insécurité grandissante dans un pays enclavé où les décideurs ont du mal a comprendre que la résolution de ce problème demeure la clef de voute de tout développement et toute prospérité du pays sans cela toute initiative est vaine et vouée a l’échec il faut prendre le tauro par les cornes accepter l’écoute l’inclusion et le consensus en soudant les burkinabés plutôt qu’en les divisant pour mieux régner en tout état de cause c’est le Burkina qui recule et perd .l’orgueil précède la chute mais l’humilité le fait de tendre la main même aux ennemis pour la ^paix précède la gloire . Nous avons besoins de nous unir souder et fédérer es burkinabés autour d’une vraie cohésion sociale dans la justice et dans l’équité sans quoi le pays ira en droite ligne vers sa perdition. le travail utile du président de l’assemblée et des députés élus du peuple réside dans cette priorité de sécurité pour éviter des catastrophe humains .Le mali connait a ses dépens le prix de l’orgueil quand les militaires ont décidés d’aller en finir avec les touareg du nord sur sursaut d’orgueil , la situation était graves aucun d’entre eux n’est revenu et n’eut enté l’intervention de France de François hollandes Bamako allait être pris par les touareg du nord a cause de l’orgueil et du feus du consensus et de fédérer les fils et filles du pays .a bon entendeur salut mais nous sommes responsables de l’avenir du pays de la paix dans le pays et de l’avenir de nos enfants et petit enfants merci dieu bénisse le Burkina lui qui est un dieu de pardon .
    Doing Business 2018 : l’environnement des affaires s’améliore au sud du continent
    Dans la partie Afrique subsaharienne du « Doing Business » 2018, c’est le Kenya qui arrive en tête des pays qui ont engagé le plus de réformes au cours des deux dernières années. (Crédits : Reuters) Pour la deuxième année consécutive, les économies de l’Afrique subsaharienne détiennent le record du nombre de réformes mises en œuvre pour améliorer le climat des affaires, selon la 15e édition du rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Dans cette édition publiée ce mardi 31 octobre, le Malawi, le Nigéria et la Zambie arrivent en tête des pays réformateurs en se hissant dans le top 10 mondial, même si de manière générale, les premiers de la classe dans la catégorie reste le Rwanda, le Kenya et de Maurice. Détails sur les faits saillants du rapport.
    Il est de plus en plus facile de faire des affaires dans les économies d’Afrique subsaharienne. Les pays de la région ont en effet maintenu leur dynamique de mise en œuvre de réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires, selon l’édition 2018 du « Doing Business », publiée ce mardi 31 octobre. Pour la deuxième année consécutive, ces pays de l’Afrique subsaharienne ont détenu le record du nombre de réformes comme en fait cas la 15e édition du classement de l’IFC, une des filiales de la banque mondiale dédiée au secteur privé.
    Dans le détail, il ressort que le nombre total de réformes introduites l’an dernier est de 83 contre 80 l’année précédente, ce qui porte à 798 le nombre de réformes enregistrées ces quinze dernières années dans les 48 économies de la région couvertes par le rapport qui mesure la facilité de faire des affaires pour les PME du monde entier. « L’Afrique subsaharienne est globalement la région la plus représentée dans le classement 2018 des pays les plus réformateurs », souligne le rapport.
    « Les efforts de réforme de l’Afrique subsaharienne méritent largement d’être soulignés quand on sait que la région est le théâtre de multiples crises et que de nombreux pays sont en proie aux conflits et aux violences. Nous espérons que cette dynamique vertueuse en faveur de l’esprit d’entreprise se poursuivra, car elle est essentielle pour relever le défi de la création d’emplois, notamment pour les millions de jeunes hommes et femmes que compte la région »,

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