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Semaine de l’économie verte : Le Burkina à l’école de la diplomatie climatique

Publié le mardi 2 octobre 2018 à 22h50min

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Semaine de l’économie verte : Le Burkina à l’école de la diplomatie climatique

Dans le cadre de la Semaine de l’économie verte (SEMEV) qui s’est ouverte à Ouagadougou, le ministère en charge de la Coopération, en collaboration avec l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), a organisé un atelier de formation sur la diplomatie climatique, ce mardi 02 octobre 2018. Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Seydou Sinka, a présidé la cérémonie d’ouverture.

Le changement climatique touche toutes les régions du monde. Dans certaines régions, les phénomènes météorologiques extrêmes et les précipitations sont de plus en plus fréquents, tandis que d’autres sont confrontées à des vagues de chaleur et des sécheresses de plus en plus extrêmes. Au Burkina Faso, l’analyse des situations climatiques des trois décennies montre une tendance à la diminution globale des pluies, une augmentation des températures et une apparition de plus en plus fréquente des phénomènes climatiques tels que les inondations, les sécheresses et les vents de sable.

Seydou Sinka

Pour faire face à ces effets, selon le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Seydou Sinka, la mise en place d’un nouveau régime climatique s’avère urgente. Qu’ils soient développés ou en développement, les pays doivent s’engager dans la résolution des émissions de gaz à effet de serre, avec des actions d’adaptation et d’atténuation qui sont à leur portée, a-t-il déclaré.

En initiant cet atelier, les organisateurs ont fait savoir que l’objectif recherché, c’est de renforcer les capacités du Burkina à faire progresser efficacement sa position dans les négociations sur le changement climatique. Et ce, en vue de réaliser les ambitions du Groupe des pays les moins avancés (PMA) dans le cadre de l’Accord de Paris, « tout en veillant à ce que les priorités, les perspectives et les besoins de renforcement des capacités nationaux soient suffisamment pris en compte ».

À en croire Seydou Sinka, il va s’agir pour le Burkina de présenter les connaissances et compétences spécialisées nécessaires pour relever les défis ; partager les meilleures pratiques sur la diplomatie climatique ; encourager la mise en réseau des entités pour améliorer la qualité des négociations ; et enfin, renforcer les capacités des principales parties prenantes et des négociateurs burkinabè sur le processus et les exigences de la diplomatie climatique.

Quid de la Semaine sur l’économie verte ?

Du 2 au 5 octobre 2018, se tient à Ouagadougou, la 1re édition de la Semaine de l’économie verte (Semev), placée sous le thème : « Libérer le potentiel de croissance verte du Burkina Faso ».
À entendre le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, Dr Sibidou Sina, cette édition se tient en synergie avec des organisations internationales actives dans le domaine de la promotion de l’économie. Il s’agit de l’initiative Switch Africa Green (SAG) de l’ONU-Environnement, le Rebranding Africa Forum (RAF), l’Institut mondial pour la croissance verte, connu en anglais sous l’appellation Global Green Growth Insitute (GGGI).

Dr Sibidou Sina

Dr Sibidou Sina a indiqué que pendant trois jours, des sessions interactives seront menées autour des thématiques importantes et des meilleures pratiques d’intervention, de politiques et de stratégies de croissance verte à l’échelle mondiale, en vue d’apporter des solutions locales aux enjeux globaux.
Pour Mallé Fofana, conseiller senior en stratégie et développement des affaires à l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), il est nécessaire d’intégrer l’évolution du climat dans les décisions à long terme et de placer l’homme au centre des préoccupations.

Pour rappel, le GGGI est une organisation intergouvernementale créée par Traité en 2012, lors du Sommet de la terre de Johannesburg. Basé à Seoul en Corée du Sud, le GGGI regroupe tous les pays membres de l’ONU par le biais de la ratification dudit Traité.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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