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Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

Publié le mercredi 26 septembre 2018 à 12h00min

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Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

Le système d’immatriculation en vigueur au Burkina depuis 1995 a atteint ses limites en termes de plages. Pis, le phénomène de la falsification des titres de transport et les cas de fraude gagnent du terrain. C’est pourquoi le gouvernement a initié le projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules afin d’assainir le fichier du parc automobile, détecter les usagers en possession de faux documents et de fausses plaques d’immatriculation. C’est dans ce cadre qu’une trentaine de journalistes et communicateurs ont bénéficié d’une formation, le 25 septembre 2018 à Ouagadougou, sur le thème « Contribution des Hommes de médias dans la mise en œuvre du projet ».

Mieux affiner la catégorisation des véhicules à travers des numéros d’immatriculation spécifiques et subséquemment des plaques spécifiques. Tel est l’objectif visé par le projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules. Ainsi, il s’agira de produire des titres de transport modernes et sécurisés selon les standards internationaux, en format carte d’identité, et de procéder à la ré-immatriculation du parc de véhicules du Burkina.

De façon spécifique, le projet vise à mettre en œuvre des moyens, des procédures et des méthodes modernes, fiables et efficientes pour lutter contre la fraude, la contrefaçon et la falsification des cartes grises et des permis de conduire notamment ; réduire les délais de délivrance des titres de transport ; assurer la sécurité publique en permettant d’identifier plus sûrement et en temps réel les véhicules et les auteurs des infractions routières et de délits divers ; améliorer la sécurité routière.

Le projet entrera bientôt dans sa phase critique, avec l’ouverture au grand public qui sera marquée par l’enrôlement massif et une production massive des titres au profit des citoyens et des usagers. La réussite d’un projet d’une telle envergure requiert une communication efficace et efficiente. Ce qui favorisera une large adhésion des populations. L’atelier de formation et d’information des Hommes de médias sur le projet s’inscrit donc dans ce cadre.

« L’objectif de cet atelier est d’amener les journalistes et communicateurs à s’approprier le processus et le contenu du projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport afin d’inciter les usagers et les populations à adhérer et à se conformer à cette volonté gouvernementale qui est de renouveler les titres de transport dans un délai de 36 mois », a confié Emmanuel Kuela, le directeur de cabinet du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière. Ainsi, les participants ont eu droit à deux communications présentées par les responsables de la Direction de la circulation routière et de la normalisation.

Cette direction relève de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Le premier module est intitulé « Les réformes relatives aux titres de transport et présentation du projet ». La seconde communication a porté sur « L’état de mise en œuvre du projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport ». Au 31 août 2018, ce sont 18 229 permis de conduire sécurisés qui ont été produits. Les immatriculations et ré-immatriculations n’ont pas véritablement commencé pour le grand public.

« Au moment où le projet entre dans sa phase d’ouverture au grand public, phase cruciale s’il en était, il est juste et important de fournir aux Hommes de médias toute l’information nécessaire pour contribuer à informer et à éclairer la population sur les réformes entreprises et sur les formalités à accomplir pour l’obtention des nouveaux titres sécurisés. La réussite du projet dépend inéluctablement de votre engagement à nous soutenir », a précisé le directeur de cabinet du ministre, par ailleurs président de la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

La mise en œuvre de ce projet se fait sur le mode Partenariat public-privé signé avec la société Oberthur Technologies pour une durée de cinq ans, à compter du 16 janvier 2017, date d’émission de l’ordre de service de commencer les travaux. Toutefois, le remplacement des anciens titres devra être bouclé dans un délai de trois ans. C’est donc dire que tous les usagers susceptibles de bénéficier de ces nouveaux titres sécurisés et modernes doivent le faire avant les trois ans.

Lien utile : http://dgttm.bf/
Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2018 à 15:34, par PIONG YANG En réponse à : Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

    Pourvu qu’on ne nous demande pas de débourser encore de l’argent pour mettre à jour des documents. C’est pas mon besoin, je ne doit pas payer pour ça. Il en ai de même pour les permis de conduire dont le remplacement occasionne des frais non négligeable.

  • Le 27 septembre 2018 à 16:59, par Folendé En réponse à : Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

    C’est une bonne chose et même une très bonne chose que de renouveler et sécuriser le secteur mais, de grâce, que les alentours de la DGTTM soient nettoyés et débarrassés des démarcheurs et consorts qui polluent l’environnement des démarches administratives. C’est vraiment abominable de se voir accosté par ces gens qui vous proposent des timbres à des prix plus élevés que ceux du trésor public et qui vous vendent même les services auxquels vous avez droit gratuitement en temps normal. La restauration de l’autorité de l’Etat passe aussi par là . Malheureusement Roch et son gouvernement parlent beaucoup de cette fameuse restauration de l’autorité de l’Etat sans prendre les mesures qui vont avec. Même quand elles sont prises, personne ne veille à leur application stricte. Décidément en matière d’autorité de l’Etat, si Roch termine son mandat ou fait un mandat de plus, le Burkina appartiendra aux analphabètes et autres délinquants qui dicteront leurs lois dans tous les domaines. C’est dommage. Malheur à celui ou à ceux qui verraient dans mes propos une attitude politicienne. Dans ce pays, on est habitué, à chaque fois qu’un citoyen pose un acte ou tient des propos, de voir des gens le taxer d’une appartenance politique.

  • Le 27 septembre 2018 à 18:37, par Damas En réponse à : Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

    Bonjour mes freres c est le projet c est bien de moderniser.le probleme ce n est pas le document définitif (permis ,cartes grises le problème c est les documents qui composent les dossiers .si on a engagé de l argent et l etat le travail ne devrait pas etre bâclé. Puisqu on veut changer parceque ce que nous fesons avant n est pas bon donc changeons la facon de fqire.Qu est ce qui a change au fond,c est les mêmes personnes qui continuent à porter les dossiers, qui les composent et les introduisent pour traitement la securisation la c est ou.Aves vous vu un paysan qui falcifie un titre ,c est les mêmes grands encore qui falcifient pour leur entremrise.Donc le problème ne se situe pas là le problème c est l interconnexion douane, ccva.Oni,Police et gendarmerie pour ce qui est de la prevention routiere,.Mais on nous que c est avec possibilité d interconnexion non c est un impératif selon le cahier de charge. Où vous allez avoir de l argent encore pour cela.Ayons le courage de dire la vérité et ce qui est bien plur le pays. Si ce qui etais prévu etait fait le pahs etais sauvé de tout fraude falcification contrefaçon et c est tout.Disons la vérité simplement. Apres on sera la a courir pour encore chercher des financements pour ceux ci pour cela .Et les gens s enrichissent. C est le Burkina.

  • Le 28 septembre 2018 à 09:42, par CHERIF SY En réponse à : Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

    Ha là ça va chauffer. High lander 2015 immatriculée 11 HP, Toyota Avenza immatriculée 11 GL Je savais qu’il y avait anguille sous roche.

  • Le 28 septembre 2018 à 11:46, par MIMI En réponse à : Transport au Burkina : Des journalistes à l’école du projet de modernisation, de sécurisation et de ré-immatriculation des véhicules

    Ca fait plusieurs jours qu’on se bouscule à la direction des transports de Bobo, pour refaire les nouveaux permis. Meme en s’alignant à 2H du matin on a des difficultés face à la lenteur de prise des photos, ce matin à 9H on était encore à la 6e personne, pour plus de 100 inscrits ! tous les jours c’est pareil.

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