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Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

Publié le mercredi 26 septembre 2018 à 23h45min

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Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

Il était la mascotte de l’éphémère putsch du Conseil national pour la démocratie (CND). Le lieutenant-colonel Mamadou Bamba, celui-là même qui lisait les communiqués des putschistes, était (enfin) à la barre, ce mercredi 26 septembre 2018. Étranger au Régiment de sécurité présidentielle (RSP), il a expliqué comment il a été embarqué dans cette affaire par le capitaine Abdoulaye Dao, cet officier qu’il « regrette aujourd’hui d’avoir connu ».

Le procès du putsch de septembre 2015 a amorcé un nouveau virage ce mercredi 26 septembre 2018, avec l’audition de deux officiers supérieurs que sont le colonel Omer Bationo, ancien directeur général de la sécurité intérieure, et le lieutenant-colonel Mamadou Bamba, médecin-militaire et lecteur des communiqués du Conseil national pour la Démocratie (CND) sur les antennes de la Télévision nationale. Ce dernier, poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtre, coups et blessures volontaires, fait partie des accusés dont l’audition était beaucoup attendue. Et le public a été servi.

« Je ne pouvais pas prévoir les conséquences »

« Je reconnais ma part de responsabilité mais je ne pouvais pas prévoir les conséquences ». Ce sont là les premiers mots prononcés par l’accusé, avant de présenter ses condoléances à la famille de son défunt avocat, Me Mamadou Keita, et aux victimes du putsch. « Les condoléances ne réveillent pas les morts mais renforcent la confiance entre les vivants », dira-t-il.

Dans son récit, le lieutenant-colonel Bamba racontera qu’il se trouvait en compagnie du colonel-major Moussa Tapsoba lorsque ce dernier a reçu un coup de fil l’informant que « ça n’allait pas en ville ». Vite, Bamba appelle une amie qui l’informe que le conseil des ministres a été pris en otage. Pour les deux officiers, cela est anodin au regard des précédents qui existaient entre le RSP et les autorités de la Transition. Et la discussion se poursuivit de plus belle, avant d’être écourtée par un deuxième appel. L’on informe le colonel-major que les populations ont pris d’assaut les stations-service pour se ravitailler en carburant. Là, le lieutenant-colonel Bamba contacte le capitaine Abdoulaye Dao qui dit être à Bobo-Dioulasso et raconte avoir aussi appris la nouvelle de l’interruption du conseil des ministres.

Une fois à la maison, l’accusé reçoit, vers 4h du matin, un appel téléphonique du capitaine Dao, l’informant qu’il s’agit d’un coup d’État et qu’il lui est demandé de lire un communiqué à la RTB. « Je n’en revenais pas », a dit l’accusé à la barre. Pour s’assurer que des hommes armés n’étaient pas positionnés devant son domicile, il jette un coup d’œil par la fenêtre et rassure le capitaine : « Aucun souci ». Il reçoit plus tard un deuxième appel du capitaine Dao qui lui demande s’il est prêt et lui suggère d’enfiler sa tenue « Terre battue » de l’armée.

« J’aurais souhaité ne pas connaître ce monsieur »

Capitaine Dao Abdoulaye (au micro)

Pourtant, des déclarations du capitaine Dao, il ressort que c’est le lieutenant-colonel Bamba qui s’est lui-même proposé de lire la déclaration. Le parquet militaire semble perdu et Bamba d’exprimer sa déception face aux propos de celui qui était encore enfant de troupe alors qu’il était médecin-chef du Prytanée militaire de Kadiogo : « J’ai écouté Dao le premier jour de son audition et quand je suis rentré, j’ai pleuré. Dao a dit ici que c’est de manière fortuite qu’il m’avait appelé. Qu’est-ce que j’ai à avoir avec le RSP ? Moi, j’étais conseiller technique au ministère de la Communication et des Relations avec le parlement. J’ai pleuré et il n’y a pas de honte […] Je ne sais pas ce qui a traversé son esprit pour m’appeler de lire le communiqué. J’airai souhaité ne pas connaître ce monsieur ».

« Ce n’est plus une question de grade »

« Comment un capitaine peut-il demander à un lieutenant-colonel de lire un communiqué ? », demande le parquet militaire. Et l’accusé de répondre : « Il y a des moments où il faut réfléchir quand est-ce qu’il faut mourir ou vivre pour sa patrie ». Il n’en fallut pas plus pour que le public éclate de rires. Le lieutenant-colonel a souligné qu’il ignorait si le capitaine Dao était le chef du coup d’État ou pas. D’où sa peur.

Le lieutenant-colonel Mamadou Bamba aux côtés du Général Gilbert Diendéré

« J’avais peur du RSP. Des gens qui ont tiré des roquettes sur le domicile de leur patron en 2011, qui ont fait fuir le président du Faso, ce n’est pas moi qui [ne] suis connu que de ma famille, qui peux résister. On vous a dit ici que cette salle ne peut pas contenir le matériel qui était entreposé au RSP. Et vous voulez que moi, je résiste ? Ici, ce n’est plus une question de grade. J’ai pris une décision et je l’assume. J’ai joué un mauvais rôle dans un mauvais film », a répondu l’accusé, qui dit avoir pesé le pour et le contre en se servant d’un outil très pratique utilisé lors de la phase de diagnostic stratégique des entreprises. Il s’agit du MOFF (Menaces - Opportunités - Forces - Faiblesses). « Les cadrans ‘menaces’ et ‘faiblesses’ étaient positifs alors que ceux ‘opportunités’ et ‘forces’ étaient négatifs », a-t-il expliqué.

10 millions pour deux

Le lieutenant-colonel Bamba a reçu, des mains d’un émissaire de Fatoumata Diallo, l’épouse du général Gilbert Diendéré, un sachet contenant dix millions de francs CFA. Cette somme, il devait la partager à parts égales avec le colonel Abdoul Karim Traoré. Chose qui fut faite. Pour le parquet militaire, ce pactole n’est-il pas la preuve que l’accusé agissait par opportunisme et non par peur pour sa vie ? « Si je voulais, je ne serais pas au Burkina Faso. S’il s’agissait d’une opportunité à saisir, je serais allé à Kosyam le 16 septembre. Si je devais vendre ma vie à cinq millions de francs CFA, je ne serais pas devant cette barre », a déclaré l’accusé.

« Un repenti »

Me Prosper Farama, l’un des avocats des parties civiles

En soutien à son client, Me Mamadou Sombié dira : « Après son MBA, on a proposé à mon client de rester pour un poste aux États-Unis mais il est rentré. Il a eu des offres de la Belgique et de la Suisse ». Pour lui, son client ressemble à un repenti. « Ce terme existe en droit pénal. Et les repentis sont jugés avec bienveillance. C’est par son comportement que l’ambassadeur des États-Unis, Tulinabo Mushingui, a su gérer cette crise et a même été décoré », a ajouté l’avocat.

Me Prosper Farama, après avoir admiré la posture de défense de l’accusé « qui a du respect pour les victimes du putsch », dit ne pas comprendre le sentiment de peur qui animait le lieutenant-colonel qui, pourtant, aurait pu se soustraire vu qu’il était presque oublié des putschistes durant les événements. Plus facile à dire qu’à faire, selon l’accusé, qui a maintenu qu’il ne tenait pas à être l’artisan de sa propre mort.
L’audition de l’accusé se poursuivra le vendredi 28 septembre.

HFB
Lefaso.net


Encadré
Bamba à la Télévision nationale

Arrivé la Télévision nationale, le capitaine Abdoulaye Dao a tendu au lieutenant-colonel Mamadou Bamba une chemise rose contenant le premier communiqué. Sans chercher à lire le contenu, le médecin-militaire se dirige vers le studio. Son élan est stoppé par le capitaine qui lui dit à peu près ceci : « Mon colonel, vous aussi ! On vous donne un document et vous ne cherchez même pas à savoir ce qu’il contient ! ». Adossé à un bâtiment, le lieutenant-colonel s’imprègne du document avant la lecture sur le plateau.

Après la lecture du premier communiqué, Bamba reçoit un appel de Feu Salifou Diallo qui lui demande « dans quel pétrin il s’est fourré », puis un autre appel de Luc Marius Ibriga, actuel patron de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de Lutte contre la corruption (ASCE/LC), qui ironise en ces termes : « C’est par un coup d’État qu’arrive la démocratie ? ». Ne sachant ni son nom ni quel titre lui donner, un technicien de la RTB lui demande s’il faut écrire « Porte-parole du RSP ». « J’ai dit non. Je lui ai dit qu’il devait demander au capitaine Dao », relate le lieutenant-colonel Bamba.

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Vos commentaires

  • Le 26 septembre 2018 à 23:34, par Mafoi En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Ainsi donc "le vilain" lieutenant-colonel s’est fait manipulé très proprement comme un "veau" par un simple petit capitaine.Je comprends mieux pourquoi il titubait sur les mots avec ses tout yeux hagards.Maintenant que le vin est tiré,il faut le boire même s’il semble aigre

  • Le 27 septembre 2018 à 03:02, par Mogo En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Ce Bamba a toujours été un traitre depuis sa naissance. Je le connais depuis longtemps. Il ne connaît que trahir pour ses propres intérêts. Ils nous a sacrifiés à l’université pour être médecin (il n’a pas terminé son cycle de manière légale et a été propulsé dans l’armée). La mort de Dabo Boukary, il en sait plein de choses. C’est eux qui conduisaient les soldats du conseil de l’entente dans nos domiciles la nuit pour nous capturer. Il ne sait que mentir. Même l’armée l’a vomi pour ces forfaitures

  • Le 27 septembre 2018 à 04:12, par Le Roi En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Mon cher Bamba , Tu sais. Toi et DAO vous êtes tous pareil. Vous avez été coulés dans le même moule , Celui de terreur . C’est le lieu ici de dire que le petit DAO (qui venait de naître peut être en mai 1990 , période où je t’ais connu sur le campus), ne reproduit que ce qu’il a appris de ses pères.
    Tout se paye ici bas.

  • Le 27 septembre 2018 à 04:19, par Yako En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Mr Bamba est certainement un bon médecin mais pas un soldat.Sinon comment expliquer cette peur de l’officier" supérieur" ? Regardez le procès du CMRPN en 1984 ils sont restés dignes et même parfaitement assumé les actes posés et pourtant on était dans une période révolutionnaire.Ce Mr est un bouffon qui ne fait point honneur à l’armée.En fin,le capitaine Dao est un garçon courageux peut-être il ferait un bon chef de transition militaire n’eut été Diendiere et cela nous aurait épargné les difficultés d’aujourd’hui terrorisme et autres ingrédients d’instabilités.Ce qu’il faut regretter ce n’est pas le putsch mais les victimes du putsch.Bonne journée.

  • Le 27 septembre 2018 à 04:58, par PAK En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Mon Lieutenant Colonel, je vous comprends mais sauf que les textes prévoient néanmoins des sanctions pour votre attitude. L’outil FFOM ou SWOT a certainement été mal utilisé parce-que votre peur a plus guidé son utilisation. Je ne savais pas que cette peur du RSP avait envahi certains de la haute hiérarchie militaire. Je comprends en partie pourqoui ZIDA a pris le pouvoir face au chef d’Etat major des armées. Mais votre proximité avec le RSP ne date-t-elle depuis l’Université ? L’appel du capitaine Dao à votre endroit n’est pas fortuit.
    Dommage ! Dommage !

  • Le 27 septembre 2018 à 06:20, par Adamou En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Lui au moins il est sincère dans ces dires on pourrait lui félicité pour cela bon vent aux justiciers de cette épisode.

  • Le 27 septembre 2018 à 06:30, par War En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Dao n’etait pas un simple capitaine mais le commandant du GUS groupement des unites speciales le corps le plus puissant du rsp si fait qu’il faisait peur et meme le CEMGA avait peur de celui qui ne repondait qu’a blaise et diendere.les militaires disaient que meme zida ancien GUS le craignait.En 2014 c’est Dao sur instruction de diendere a contraint le general honore nabere a laisser la place a son ancien patron zida.
    Ce coup a ete l’oeuvre d’un general de gendarmerie qui s’est appuye sur des sous-off felons du rsp et de soutien de gendarmes.L’objectif etait de sankariser le pouvoir en eliminant physiquement les deux tetes du pouvoir et en creant un vide au sommet de l’etat pour faciliter l’avenement d’un pouvoir qui allait tomber aux mains du general avec le soutien des chefs d’etat francs macons (hollande ouattara/soro faure alpha conde....).Dao a meme menace de bombarder le camp de gendarmerie de paspanga si les autorites ne sont pas liberes sans condition.la verite vient petit a petit.

    • Le 27 septembre 2018 à 20:22, par Bill En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Mr War,dois-je comprendre que selon vous la Gendarmerie était impliqué dans ce coup d’État ?? Dois-je également comprendre que la Gendarmerie avait séquestré des autorités ???Allez-y à l’info cher ami car vous n’avez pas la vraie OK ?? Vous savez pourquoi à la moindre crise les autorités se réfugient au mythique CAMP PASPANGA ??Bèh CHERCHZ À COMPRENDRE.Vous savez pourquoi le tout puissant RSP n’a jamais eut le courage de s’attaquer à la Gendarmerie ??? Je m’arrête là,la Gendarmerie et son emblématique CAMP PASPANGA est un mythe, une Ombre insaisissable... Voilà pourquoi les gens craignent ce camp,même les gas du RSP en savent. Le RSP n’avait qu’à tester et à l’heure actuelle le BF souffrait toujours des séquelles. Merci

  • Le 27 septembre 2018 à 06:32, par Wi En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Le colonel Bamba a fait plus que creuser sa propre tombe.
    Il savait bien qu’il courrait un risque mais il a persisté. Pour ma part, il pouvait s’en débarrasser s’il voulait. Cela nous emmène à dire que lorsque vous êtes à un poste, exercer vos fonctions avec probité et restez vous même. Ne vous laissez pas emballer par le gain facile.
    À présent, il ne reste plus qu’au général de venir nous raconter que c’est Dao qui a fait le coup et lui a porté le chapeau.
    Wait and see !!!

  • Le 27 septembre 2018 à 07:15, par Ka En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Un bamboula qui s’est fait avoir par un valet capitaine. Dao était un valet de Diendéré et Bassolé pour manipuler toute l’armée Burkinabé d’être complice ce coup d’état à la maternelle. Qu’il soit Bamboula acheter a cinq millions par madame Fatou Diendéré, que ça soit Dao le valet manipulateur, tous ces mercenaires méritent la perpétuité pour avoir contribué à un coup d’état bête qui a tué nos parents.

    Le bamboula dit Bamba qui veut sauver sa peau comme Dao, veulent prendre les juges militaires et le peuple Burkinabé pour des idiots : Car, en lisant ce message devant les caméras de la télé, il savait que la première règle que les mercenaires militaires faiseurs de coups d’état font, ‘’’c’est de suspendre la Constitution’’’’ pour rendre le pays ingouvernable afin de tuer et piller. Monsieur Bamboula, assumez votre ignorance, et votre gourmandise, car Fatou Diendéré se la coule dans un pays voisin, et avec cinq millions, vous êtes devenu un criminel et mérite la potence.

  • Le 27 septembre 2018 à 08:07, par Folendé En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Après avoir lu les propos du Lieutenant-Colonel BAMBA, j’ai été saisi par un sentiment de pitié, de sympathie, de compassion. Je pense que ce Monsieur ne ment pas, il est sincère dans ce qu’il dit même quand il dit qu’il avait peur du RSP. Pour qui connait le parcours de ce militaire depuis le Lycée, l’Université jusqu’à nos jours, il ne doit pas être surpris. Son parcours est atypique. Ceux qui l’ont connu au Lycée savent quel rôle il a joué lors de la révolution d’Août 1983 dans le mouvement CDR. Parvenu à l’Université, tout le monde l’a vu du côté des CR et son rôle qu’il a joué lors des événements de mai 1990 qui ont abouti à la mort de DABO Boukary. A cette époque, il n’était pas encore militaire à ma connaissance sauf s’il l’a toujours été mais de manière déguisée. Qu’est ce à dire à travers tout ça ? BAMBA n’a jamais été un militaire comme les autres. Nous ses promotionnaires du Lycée avions été surpris de le découvrir Médecin militaire une fois que nous sommes entrés dans la vie active. Nous ne savons pas comment et quand il a été incorporé à l’armée. Pour nous, ce Monsieur a eu des récompenses pour service rendu surtout lors des événements de 1990. Son attitude lors de coup d’Etat manqué du 15 septembre ne peut s’expliquer que par le fait de quelqu’un qui a mauvaise conscience d’être redevable à l’armée compte tenu de son histoire. De ce fait, il se fait serviable, même face à un Capitaine en sachant que la moindre protestation peut lui être préjudiciable à tous égards. Ayant cotoyé les militaires, il sait ce dont ils sont capables au moindre faux pas ; il a appris les attitudes militaires à adopter en toute circonstance mais s’est refusé à le faire. Il sait par exemple qu’après le coup de fil du Capitaine DAO, il pouvait se référer à sa hiérarchie pour rendre compte avant de faire quoique ce soit. Il a agi par la peur en sachant qu’il n’est qu’un civil portant des galons militaires au milieu de militaires. Ce Monsieur doit bénéficier de circonstances atténuantes. Il fait vraiment pitié tout comme le jour où il a terminé la lecture de la déclaration par un bout de phrase : "C’est bon ?"

    • Le 27 septembre 2018 à 12:33, par Sylvie En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Mon cher Folendé, Vous parlez du pourcours de Bamba qui a parachuté dans l’armée par je ne sais quelle acrobatie. Il a toujours été comme ça. Il profite des situations faciles pour parvenir à se hisser haut. C’est le prix à payer aujourd’hui. j’étais étudiante au même moment que Bamba et j’ai milité avec lui dans les CR de l’université de Ouagadougou. Pendant les mouvements de Mai 1990, c’est le même Bamba et sa suite qui ont livré les étudiants aux RSP. J’ai même été victime, parce que raflée et amenée au Conseil de l’Entente. C’est Gilbert DIENDERE him self qui nous a libéré parce que nos noms ne figuraient pas sur la liste qu’il detenait des personnes qu’il recherchait. Alors Bamba a toujours fonctionné ainsi. Qu’il réponde de ses actes aujourd’hui. Toute compromission se paye tôt ou tard. Belle leçon n’est-ce pas ?

    • Le 27 septembre 2018 à 17:57, par Ahiya En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      "Nous ne savons pas comment et quand il a été incorporé à l’armée" Aïe ! en tant que votre promotionnaire, le Colonel Bamba a le devoir de passer vous expliquer comment il a été recruté dans l’armée ! Soyons tolérant et cessons les commérages sur ce monsieur.

  • Le 27 septembre 2018 à 08:32, par Daniel Sombié En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    ce que je ne comprends pas c’est pourquoi quand le lieutenant colonel a appris, lorsqu’il état avec le colonnel major tapsoba que ça n’allait pas en ville, c’est le capitaine dao qu’il appelle pour s’informer. il n’est pas du rsp. pourquoi ce n’est pas avec les gens de son corps qu’il se renseigne ? qu’est-ce qui explique que c’est lui que dame diendéré choisit de remettre 10 millions ? comme c’est dame diendéré pourrait extrapoler jusqu’au général ? l’affaire du lieutenant colonel n’est pas clair.

    • Le 27 septembre 2018 à 14:24, par Zangoté En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Et pourtant, son histoire est bien claire ! Le RSP n’était pas à sa première fois. Quand le coup d’Etat a eu lieu, j’avais un ami qui travaillait à la présidence et mon réflexe a été de l’appeler pour avoir des nouvelles. pourtant j’ai des amis militaires que j’aurais pu contactés. C’est-à-dire qu’en matière d’information, on préfère aller à la source et ici, la source pour le Lt.colonel Bamba c’est bien le capitaine DAO que n’importe qui aurait pu appeler pourvu qu’il ait eu sont numéro. Juste pour vous inviter à comprendre le Lt. colonel Bamba. C’est parce que ça a mal tourné sinon, le Capitaine DAO aurait compter beaucoup d’amis à l’heure qu’il est. Blaise a fait pire mais il a gouverné pendant 27 ans et élus à plusieurs reprises avec une large majorité.

  • Le 27 septembre 2018 à 08:32, par Le financier En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Je suis deçu de nos officiers. C’est ça là qu’on dit officier. Bamba qui dit qu’il a pleuré parce que Dao a dit que c’est de maniére fortuite qu’il l’a appelé et de dire qu’est ce que j’ai à voir avec le rsp. Mais Bamba pourquoi as-tu appelé Dao quand tu as appris le coup et non une autre personne. Hé hé toi tu pleures pour ça seulement, pourquoi n’as-tu pas versé ces larmes pour les victimes de ce coup foiré, hyppocrite de la dernière espèce
    Mr Bamba, depuis l’université, vous êtes un traite, un opportuniste. Mr Bamba, votre cursus universitaire et professionnel, montreront que vous n’aviez rien obtenu regulièrement, ni honnêtement, vous êtes tout sauf un homme intègre.
    La formation de votre client aux USA, Mr Sombié pouviez nous dire comment il l’a obtenue. Me, je sais que le travail d’avocat est difficile. Vous êtes actuellement dans la position de l’avocat du diable, mais parler serieusement. Vous saviez combien de burkinabè ont fait des études aux USA et ailleurs, souvent aux frais de leurs familles, qui ont eu des opportunités à l’étranger mais qui ont choisi de servir leur pays. Ceux-ci n’ont jamais rien fait contre leur peuple, n’ont pas soutenu un coup état et vivent dignement dans ce pays. Votre client est revenu pour faire allegences à ceux qui l’ont parachuté officier, qui ont caracollé pour qu’il soit medecin, qui lui ont permis de faire des études aux USA. Me tout le monde connait l’histoire de votre client. Le Burkina regorge de personnes intelligentes et responsables, oui nous sommes tolérants mais pas bêtes. Arrêtez de vous foutre de ce peuple. A bas les officiers pacotilles. Que Dieu bénisse le Burkina Faso

    • Le 27 septembre 2018 à 23:11, par Le citoyen En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Bien dit le financier. Je confirme ce que vous avez dit de Bemba pour l’avoir connu dans l’Armée, mais aussi à l’UFR/SJP. Ce monsieur copiait lors des évaluations à l’UFR et ça me faisait si mal, car j’étais homme de tenue comme lui et quand j’entendais les étudiants s’en plaindre, ça me faisait si mal. Je ne sais pas s’il a fini, mais ce que je redoute c’est que son avocat dise qu’il a eu un MBA aux USA et qu’apès il a eu des opportunités qu’il a refusé. Moi, j’ai été étudié aux USA après l’UFR et je suis revenus au pays avec mon diplôme. Les efforts que j’ai dû déployer pour obtenir une admission dans une université américaine en prenant les tests de TOEFL et de GRE, je sais que Bemba ne peut pas faire pareil. Ensuite, copier pour réussir n’est pas possible dans les universités américaines. Or, à l’UFR/ SJP, ce qu’il faisait c’était juste copier à chacune de nos évaluations. Avec un parcours pareil, on ne peut pas réussir dans une université américaine au point d’avoir des opportunités et les refuser après son programme. C’est archi faux. Je défis l’avocat de demander une copie du diplôme américain de Bemba et de le poster sur ce forum. En tout cas, moi je suis prêt à poster le mien ; ou du moins les miens, car j’en ai obtenu 2.

  • Le 27 septembre 2018 à 08:33, par Wendmi En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Ah ! L’assassin revient toujours sur les lieux du crime. BAMBA n’est pas du RSP mais est appelé à lire les communiqués des putschistes. Ce n’est que la continuité des sales boulots qu’il faisait durant les années de répression sur les étudiants dont Dabo Boukary a été assassiné. Qui mieux que BAMBA dont les Diendieré s’en est utilisé à souhait pour ce genre de tâches. D’ailleurs, il doit son positionnement au sein des forces armées nationales grâces à cette prostitution et à son rôle de larbin. Quant à Dao, le putsch n’est rien comparer aux massacres perpétrés à Bobo sur les frères d’armes. Tout ou tard il paiera.

  • Le 27 septembre 2018 à 09:15, par neya boukari En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Cette histoire de hiérarchie est décidément une tare congénitale dans notre armée. On se rappelle encore comment des officiers supérieurs rampaient devant Hyacinthe Kafando (cet autre monstre criminel de notre histoire aujourd’hui en fuite).

  • Le 27 septembre 2018 à 09:55, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Après sa piètre prestation à la télé, il dit avoir été interpellé par feu Salif DIALLO et le Contrôleur Général IBRIGA. Alors questions ou réflexions :
    - a priori, s’agissant du Contrôleur il se peut que soit une simple connaissance, une simple alliance familiale ou autre lien culturellement ou naturellement acceptable
    - s’agissant de feu Salif DIALLO Gorba, de ce qui ressort des contributions des posts précédents, il est de plus en plus clair, ce BAMBA ou MAMBA vert ou noir, n’est qu’un agent vil à la solde de militaires et de politiques. C’est clair qu’il a servi ses maîtres Golf, Gorba et autres pour casser la lutte au Campus. Paix aux âmes de DABO Boukary, Clément BAGRE................

  • Le 27 septembre 2018 à 10:15, par ancien combattant En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Fermeture des frontières terrestres et aériennes à 07h 15. Je rêve ou quoi ? non c’est bien Bamba qui lit le discours du coup d’état imposé par le jeune "capitaine" DAO au 21ème siècle

  • Le 27 septembre 2018 à 10:25, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    J’ai dit à plusieurs reprises que le capitaine Dao mentait à la barre. Il fait comme s’il était en odeur de sainteté dans ce putsch le plus bête du monde. En octobre 2014, près qu’à la chute de Blaise Kouassi Compaoré Dao a menacé de faire des milliers de morts pour maintenir manu militari les frères Compaoré au pouvoir pour montrer son attachement à son seigneur Blaise Kouassi Compaoré le grand messie. Le capitaine Dao est un gros menteur tout ce qu’il a dit à la barre est très faux il pense se dédouaner facilement en voulant nous rouler dans la farine. En tant que le premier responsable de la sécurité présidentielle de BKC et de la transition ;le capitaine a été le chef d’orchestre de ce coup d’état , il a ficelé l’arrestation des 4 membres de la transition aujourd’hui il se fait saint comme s’il était étranger à ce coup de force de l’ex-rsp. Pour qui le capitaine Dao nous prend-t-il ? Pour des cons ou des moutons ?. Un capitaine ne refuse pas s’assumer à la barre en jetant les autres en pâturage comment a-t-il mérité son grade de capitaine ? Surement par complaisance de BKC. Il a participé activement à la rédaction du communiqué du cnd. Le colonel Bamba vient de confirmer le procès verbal qui atteste sans doute que le capitaine Dao l’appelé à 4h en lui proposant la lecture du communiqué du cnd.

    Nous saluons la sincérité du colonel Omer Bationo d’avoir dit non à la boucherie de la machine à tuer des frères Compaoré Diendéré.Il n’a pas décliné l’offre insidieuse de son supérieur Diendéré et s’est retiré naturellement chez lui à la maison. Le geste patriotique et respectable du colonel Bationo démontre aisément que les autres militaires putschistes(rsp) pouvaient catégoriquement refuser d’être mêlés à cette barbarie de Diendéré. Pour des intérêts égoïstes et personnels, ils se sont laissés instrumentaliser par les 2 généraux félons la machine à tuer Dienderé et le grand "ange"Djibril 2 véritables manipulateurs depuis le début de leurs carrières militaires.

    En résumé, les chefs putschistes Dienderé, "ange" Djibril, capitaine Dao, Boureima Kéré sont de véritables lâches. Ils ont ostensiblement poussé les petits soldats à une erreur fatale aujourd’hui ils ont visiblement peur assumer leurs actes à la barre ils se noient avec leurs propos contradictoires et incohérents pensant échapper à l’Histoire et à la grande sentence(condamnation) c’est dommage et honteux pour ces chefs militaires de l’ex-rsp. Comment l’ex-rsp ne pouvait-il pas être une armée voyou et incontrôlée lorsque les chefs ne pouvaient pas s’assumer entièrement ?. La dissolution de l’ex-rsp était inévitable et impérative car c’était une armée indisciplinée et non républicaine où des capitaines(Dao) donnaient manifestement des ordres à des colonels(lecture du communiqué à Bamba). Il y régnait au rsp un désordre indescriptible ou un bordel où personne ne respectait personne

    Chers juges, appliquez aux cerveaux(manipulateurs) de ce putsch (Dienderé, "ange" Djibril, capitaine Dao, Kéré...) la sanction la plus lourde pour qu’ils comprennent définitivement qu’on ne peut pas tuer les ENFANTS des AUTRES parce qu’on dispose des armes les plus sophistiquées du pays et aussi parce qu’on est le plus fort(rsp) du rsp. L’impunité a trop duré dans notre cher pays où les plus forts régnaient en rois.

    Chers compatriotes, le développement du BURKINA passe obligatoirement, en primo, par la fin de l’impunité et ,secundo, par la fin de la corruption. Restons toujours déterminés pour mettre fin à l’impunité et à la corruption pour l’ INTÉRÊT SUPÉRIEUR de la NATION

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS (pur produit de Thom SANK et de Norbert ZONGO)

    • Le 27 septembre 2018 à 17:11, par Guillaume En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Mon cher Tapsoba de Achille, je partage votre analyse et suis parfaitement en accord avec vos propos. Tous les maux que nous trainons aujourd’hui sont des produits de BKC. En lisant tous ces noms des martyrs assassinés pour leur droiture (Thoma Sankara, Norbert Zongo,
      Juge Nébié ; Dabo Boukari, etc...) cela m’inspire une vérité : "le noms des martyrs seront toujours prononcés avec respects et hommages par les Burkinabé car ont été des NOMS utiles pour le peuple, mais les noms de ceux qui ont favorisé tous ces assassinats, ne pourront jamais être utiles au Burkina Faso même de leur vivant ou après leur mort. Ce sont les noms suivants : Blaise Compaoré, François Compaoré, Gilbert Diendéré, Capitaine DAO RSP ; Colonel Bamba, Capitaine Kéré RSP, ect. " c’est une vérité pas pour moi mais de fait scellée. Que n’en déplaise aux nostalgiques de Blaise COMPAORE qui se pavanent sans honte pour réclamer son retour. Alors que ce Blaise lui même a déjà bien tiré la leçon que son nom ne sera et deviendra rien au Burkina vivant ou mort. il ne rapplera qu’un mauvais souvenir de l’histoire du Burkina. C’est sa gouvernance et ca se paie cash.

  • Le 27 septembre 2018 à 12:18, par Marou En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    extrait ..."j’ai écouté Dao le premier jour et j’ai pleuré"
    Vraiment drôle. Donc tu n’as pas honte de dire ça ? Colonel Bamba.

  • Le 27 septembre 2018 à 12:25, par Ka En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Aux internautes Wendmi et le Financier : Il y a aussi une certitude divine qui dit que l’on récolte toujours sur terre ce que l’on a semé. Si aujourd’hui le Bamboula dit Bamba veut se prendre pour un ange, c’est comme disait Chantal Compaoré le 12 Octobre 1988 lors d’un entretien avec ‘’Jeune Afrique’’, qu’elle et son mari Blaise compaoré ne voient aucune utilité de retenir quelque chose de leur prédécesseur Thomas Sankara. (Jeune Afrique 1449, du 12 Octobre 1988.)

    Bamba aujourd’hui pour sauver sa peau, oublie de nous dire sa complicité avec la jeune employée comme secrétaire au secrétariat Générale des CDR qui était Fatou Diendéré, comme Safy Nana mes pionnières de la révolution inachevée de l’idéologue Thomas Sankara. Cette complicité de l’époque et les ruses de détruire l’autre qui était l’équipe Diendéré Gilbert, les a suivi d’Octobre 1987 jusqu’à ce coup d’état si bête dont Fatou et Gilbert avec leur valet Dao, n’ont pas hésité à faire appel au caméléon ignorant nommé Bamboula Bamba. L’honorable Pierre Ouédraogo, initiateur des CDR ne me dira pas le contraire, ni de ce qu’ avancent les deux internautes de ce qui se cache réellement derrière celui qui, bêtement a la télé, lisait un communiqué qui va lui envoyer a la potence, car il est plus coupable que Dao et les autres, il était conscient de ce qu’il lisait.
    Dire qu’il avait peur du RSP, c’est de prendre les juges pour des idiots : Car il savait en quittant a la télévision, que ses complices de longue date qui est le couple Diendéré et le jeune Dao le mercenaire et complice de trafique de drogue du RSP, allaient lui tendre l’enveloppe de dix millions a partagé.

    Aujourd’hui il se rend compte qu’il n’est pas un bon militaire, mais un individu né pour trahir lui-même et les autres. ‘’C’est pourquoi Paul de Sartre le plus grand des apôtres au service de Jésus, après la persécution des disciples de Jésus eût à payer le prix fort de ses meurtres, malgré son ardeur au service de l’œuvre de Dieu.’’ Ainsi se termine le parcours du bamboula qui se croyait plus rusé que DAO. C’est aussi l’âme de Boukary Dabo qui se réveille, comme un de ses bourreaux mort mystérieusement dans un hôtel a Paris.

    • Le 27 septembre 2018 à 18:50, par Wendmi En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Mes respects pour vos analyses. Tout se paie ici bas.

    • Le 27 septembre 2018 à 21:19, par WT En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Tous mes respects, grand frère Ka. Petit à petit, tout se saura inch allah.

    • Le 27 septembre 2018 à 21:23, par HORUDIAOM En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Mon vieux Ka, il en était conscient vraiment. C’est avec une grande stupéfaction que j’ai lu le récit du Colonel BAMBA. Comment peut-on s’amuser avec la vie de ses compatriotes ? Que Dieu les pardonne.

      • Le 28 septembre 2018 à 09:35, par Ka En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

        A mes amis HORUDIAOM, WT, et Wendmi : Comme je le dis très souvent, ‘’’la vérité transparaîtra sous le verni avec ce procès de science-fiction.’’’ Bamba veut prendre ceux qui le connaissent pour des idiots, car sa complicité entre le couple Diendéré, ou le feu Salif Diallo ne date pas de nos jours. Si le coup d’état le plus minable du monde avait réussi, Fatou Diendéré qui souhaitait prendre la place de Chantal Compaoré selon leur calcul, Bamba ou Dao sera comme était Diendéré auprès de l’introverti Blaise Compaoré.

        Bamba en lisait son communiqué à la télé savait que l’objectif du putsch déjoué de 2015 était de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando, et instauré par la suite un régime similaire à celui de Blaise Compaoré pour encore 27 ans des crimes gratuits et la corruption a ciel ouvert : Et Diendéré Gilbert lui-même ne nie pas son implication dans cette tentative de prise du pouvoir par les armes. Au début pour berner le peuple comme l’a fait Blaise Compaoré le 15 Octobre 1987, il avait voulu faire croire au peuple Burkinabé et la communauté internationale à un coup monté par des sous-officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en colère, dont il aurait tout ignoré. Mais toute cette stratégie était d’accaparer le pouvoir comme l’a fait son complice l’introverti Blaise Compaoré durant 27 ans. Et Blaise Compaoré doit se réjouir, car Gilbert et Fatou Diendéré a Kossyam, la première chose qu’ils feront c’est de faire revenir celui qui les gênera et le liquider comme ils ont fait au fils de toute l’Afrique qui était Thomas Sankara. C’est pourquoi d’autres comme Djibril Bassolé et les individus né pour trahir comme Hermann Yaméogo, se sont associé à ce coup d’état pour sauver leur peau par la suite. Mais ils ont oublié que ce coup d’état était un coup d’état a la maternelle, surtout que le pouvoir ne s’obtienne plus par les armes et des crimes, mais par les urnes. Mes chers amis, merci de me lire.

    • Le 29 septembre 2018 à 00:07, par Trahison En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

      Koro Ka, toujours le respect jamais pareil pour toi. Cependant, avec tous mes respects, un petuit rectificatif. Saul de Tarse. C’est juste pour corriger cette coquille, somme toute, non prejudiciable a ton message recu 5 sur 5.Dieu etaoit derriere le peuple du Burkina et les impies ont mordu la poussiere lateritique du Burkina. Ne defiez jamais un peuple en marche. Les 30 et 31 octobre, le peuple s’ est mis debout. Vous avez accuse le tramazol. Apres vous faites le coup d’ etat le plus bete contre une experience exceptionnelle en afrique, la Transition. Le meme peuple s’ est mis debout. C’est le Tramazol encore ? Donc, Burkinabe a trop de tramazol dans son corps, alors.

      • Le 29 septembre 2018 à 09:18, par Ka En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

        Mon ami Trahison, quel plaisir de te lire. Nous y voilà encore avec des personnes devant les juges qui veulent prendre le peuple mûri par leurs crimes pour un idiot ! Oui Trahison avant l’insurrection du 31 Octobre 2014, toi et tous les autres internautes de bonne foi comme Achille de Tapsoba, SOME, le vrais Citoyen, Verité N0 1, Kôrô Yamyélé, Ka, et autres, ont averti a Blaise Compaoré que le pouvoir ne se donne plus par les armes, mais dans les urnes avec l’avis du peuple. L’introverti s’est laissé induire en erreur avec tout ce qui l’entourait à commencer par Gilbert Diendéré, Djibril Bassolé et autres. Et quand on regarde ceux qui voulaient remplacer celui dont ils ont poussé à la porte de sortie sans honneur, on les retrouve devant les juges militaires minablement et qui mentent pour sauver leur peau.

        Le couple Diendéré associé de Djibril Bassolé Dao et Bamboulà dit Bamba ont mal calculer leur coup : ‘’’En voulant trahir Blaise Compaoré, comme Gilbert avait l’habitude de dire à son mentor, ‘’tu me trahi je te trahi,’’ c’est le mentor qui a pris le dessus même en étant au bords de la Lagune Ebrié en tant que responsable nommé par ADO parmi ceux qui œuvrent pour le développement de la filière Cafè- CACAO.

        Si ce coup d’état à la maternelle a échoué, toi trahison et moi, nous savons que Blaise Compaoré n’a pas voulu qu’il réussisse, sachant que sa tête est mise à prix par le couple Diendéré, Dao, et le Bamboula, surtout les associés comme Djibril Bassolé et autres qui voulaient la part du gâteau sans l’introverti. Aujourd’hui le plus rusé et criminel en puissance veut montrer a ces rigolos qui pleurnichent devant les juges militaires pour sauver leur peau, que lui, il est capable de faire trembler son apprenti devenu président. Pourtant ce président avec un cœur d’ange à cause des liens familiaux, a tout fait pour le sauver : Mais un criminel né n’a pas d’amis, ni ne possède aucun état d’âme. Surtout en politique dictatoriale, il n’y a ni morale, ni éthique, ni vertu, ni devoir de reconnaissance : Et pour Blaise Compaoré, tout pouvoir ne se donne pas, mais s’arrache par la force des armes et des tripatouillages des articles de loi. Quant au Bamboula dit Bamba, il perd son temps, car les juges militaires le connaissent mieux que quiconque, et s’il y a une vraie justice, il sera sanctionné au tant que les vrais coupables qui sont Gilbert Diendéré, Dao, Djibril Bassolé, madame Diendéré, et autres. Heureux de te lire mon ami Trahison. Continuons à apporter nos critiques fondées sur des argumentations solides pour enraciner l’alternance politique saine voulu par le peuple Burkinabé et sa jeunesse.

  • Le 27 septembre 2018 à 12:31, par Peace En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Le colonel Bamba a donné sa part de vérité, et je le trouve sincère, reconnaissons le. Pouvait il se soustraire ? avait il le choix ? Je dirai non, en pareil circonstance mieux vaut sauver sa tête. Réjouissons nous parce que ce coup à échoué et que chacun peut dire ce qu’il pense (rendons grâce à Dieu). Pour ceux qui profitent pour déverser leurs aigreurs sur ce Monsieur, si vous avez des preuves sur sa culpabilité, les portes de la justice vous sont grandement ouvertes. Il est ci, il est ça depuis les années universitaires aucunes preuves sur vos dires. Un journal de la place a déjà fait des investigations et nous prouvé que Le colonel Bamba a soutenu sa thèse en Médecine à l’université de Ouagadougou et vous aviez la possibilité aussi de le vérifier à la faculté de médecine. Si vous voulez remettre son diplôme en cause, alors nous hésiterons tous à brandir nos diplômes délivrés par la même université. Trop de bruit pour ne rien dire à la fin. Paix aux âmes de nos disparus.

  • Le 27 septembre 2018 à 12:31, par Nabiga En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    « Après son MBA, on a proposé à mon client de rester pour un poste aux États-Unis mais il est rentré. Il a eu des offres de la Belgique et de la Suisse ». Hum, je ne crois pas que Bemba que je connais bien ait eu un MBA aux USA, encore moins qu’il ait eu des offres là-bas après son soit disant MBA. J’ai fait l’UFR/ SJP avec ce Capitaine d’alors, ansi que les Capitaines Dao, Zoumbri et le Commandant Evrard Somda de l’Unité Spéciale de la Gendarmérie, qui a joué un rôle important dans la résolution de la crise. Je me souviens encore de la désolation d’un camarade de classe bobolais qui a remarqué comme moi que le Capitaine d’alors, Bemba, copiait ses voisins lors de nos évaluations. Sachant que j’appartenais aussi à la grande famille des FDS, ce dernier (le bobolais) m’approcha pour exprimer toute sa conternation après avoir vu un capitaine de notre Armée, qui vient à l’Université pour copier ses petits frères, voire ses enfants. Ce que je sais de Bemba, c’est qu’il a toujours évolué de façon illicite depuis la médecine, en passant par l’UFR/ SJP ou autres instituts de formation. Si ce coup d’Etat avait prospéré, il aurait été promis ministre et c’est à cette opportunité qu’il s’attendait, après avoir appliqué l’outil de management SWOT (Strength, Weakness, Opportunity, and Threat), que j’utilise d’ailleurs en tant que Manager de projet/ programme. Bemba, Bemba, on ne peut pas toujours avancer dans la malhonnêtété au détriment des autres. S’il y a des ex-étudiants de droit de la promotion, s’il vous plaît, confirmer ou infirmer mes propos.

  • Le 27 septembre 2018 à 12:40, par warzat En réponse à : Auditions du putsch de 2015 : « J’avais peur du RSP », lieutenant-colonel Mamadou Bamba

    Le problème de la hiérarchie de commandement ne se pose pas seulement à l’armée dans notre pays. Les méandres de la politique et de l’administration font que des techniciens jugent le travail d’ingénieurs, des infirmiers commandent des médecins et que sais-je ? C’est le chef qui suit ses subalternes dans l’administration sinon, on a les moyens de lui trouver des poux sur son crâne rasé.

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