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Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

Publié le dimanche 16 septembre 2018 à 00h23min

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Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

Le courant ne passe pas entre dozo et koglwéogo dans l’Ouest du Burkina Faso. Les récents événements survenus dans la commune de Karangasso-Vigué et qui ont causé trois morts, relancent le débat sur les tensions latentes entre les deux camps. Dans une interview qu’il nous a accordée, le vendredi 14 septembre 2018, le coordonnateur de la Confrérie des dozo sans frontière, maître Yacouba Drabo, tire une fois de plus la sonnette d’alarme et prévient : « Si jusque-là nous n’avons pas réagi, ce n’est pas parce que nous avons peur des Koglwéogo ». Lisez plutôt !

Lefaso.net : Le 12 septembre dernier, des affrontements ont éclaté à Karangasso-Vigué, causant la mort du fils aîné du chef de canton et de deux koglwéogo. Dites-nous ce qui a bien pu conduire à un tel drame.

Yacouba Drabo (Y.D.) : Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez-moi de présenter mes sincères condoléances à la grande famille des dozo du Burkina et d’Afrique, particulièrement au dozo-bâ [grand dozo, en langue dioula], chef de Karangasso-Vigué, Bamory. Pour revenir à votre question, je dirai qu’il y a toujours eu une incompréhension entre dozo et koglwéogo. Il y a longtemps que nous avons essayé de faire comprendre aux koglwéogo que nous ne pouvons pas cohabiter.

Mais ils se sont entêtés, ils ont forcé. Ils se sont accaparé les espaces, alors qu’on ne peut pas s’installer et s’imposer chez quelqu’un sans le consentement de cette personne, surtout quand le chef de terre n’est pas d’accord. La dernière fois, ils sont allés occuper un espace et se sont mis à planter des arbres.

Nous sommes entièrement d’accord que dans la région des Hauts-Bassins et plus précisément dans le département de Karangasso-Vigué, les terres ne sont pas vendues. Il arrive parfois qu’un propriétaire terrien cède son terrain à une tierce personne pour exploitation, mais il peut à tout moment récupérer son espace. Mais quand des gens viennent s’installer et se mettent à borner des espaces qui ne leur ont pas été vendus, alors c’est difficile.

C’est dans cette atmosphère que les dozo se sont déplacés pour aller voir les koglwéogo, pour leur faire comprendre que ces espaces sont occupés et qu’ils ne peuvent pas y planter des arbres. Ces derniers n’ont pas voulu le dialogue et ont ouvert le feu. C’est là que le fils du chef de canton est tombé. Les dozo n’étaient pas nombreux, puisqu’ils ne sont pas partis pour faire la guerre aux koglwéogo. Ils sont juste allés sensibiliser ceux qui s’accaparent les terres.

Lefaso.net : Est-ce dire que les dozo n’avaient pas des moyens de défense ?

Y.D. : Ils ne sont pas allés chercher noise aux koglwéogo. Mais lorsque les choses dégénèrent, on est dans une situation de légitime défense. Si les dozo étaient venus attaquer les koglwéogo, même si ces derniers étaient au nombre de 100, il n’y aurait pas eu de survivants.

Lefaso.net : Cet affrontement était-il prévisible ?

Y.D. : Bien sûr. C’était prévisible et c’est cela que nous voulions éviter depuis près de cinq ans. Dès l’apparition des koglwéogo, j’étais le premier à passer le message pour alerter l’opinion publique et dire que leur création n’était pas la bienvenue au regard de leurs pratiques. J’ai été catégorique dans mes messages adressés au gouvernement. J’ai été catégorique sur la détention illégale des armes à feu.

Nous-mêmes, dozo, nous n’avons pas cette autorisation. Nos cartes de membres ne nous donnent droit qu’à nos fusils de traite, nos fusils à poudre. Si l’on doit détenir un fusil de calibre 12, nous devons passer par la procédure légale. Cette loi est appliquée aux dozo ainsi qu’à tous les Burkinabè. Mais pourquoi est-il permis aux koglwéogo de détenir des armes sans documents ?

Lefaso.net : Êtes-vous certain que beaucoup d’entre eux n’en possèdent pas ?

Y.D. : Quand vous prenez 100 koglwéogo, vous avez 100 armes. On ne délivre pas l’autorisation de port d’arme au hasard. Il y a des enquêtes de moralité qui sont menées. Si nous devons permettre à des individus de se balader avec des armes, qui n’en n’ont pas la maîtrise… Porter une arme demande de la discipline, une certaine éducation. C’est pourquoi il est dit dans le règlement de port d’arme que l’arme n’appartient qu’à son propriétaire. On ne peut prêter son arme ni à son ami ni à son frère.

Quand j’avais évoqué le problème, j’avais dit qu’il n’était pas bon de laisser des individus faire leur propre justice, jouer le rôle de gendarmes, policiers, magistrats, gardes de sécurité pénitentiaire. Il y a des tortures et des morts. On n’en serait pas là si mon appel, lancé il y a quelques années, avait été entendu. Quand ils sont arrivés à l’Ouest, précisément à Koumbia, les problèmes ont commencé par des agressions. Nous avons avisé l’autorité, une première, une deuxième et une troisième fois. La troisième fois, on a frôlé de peu un affrontement meurtrier.

Lefaso.net : De quelles agressions s’agissaient-ils ?

Y.D. : À leur arrivée, ils ont commencé à torturer des fils de la localité, soi-disant qu’il s’agissait de bandits. Ces agressions n’étaient pas du tout justifiées. Nous leur avons dit que nous ne voulions pas d’eux, de leurs pratiques, et que nous pouvions régler nos problèmes. Nous [les dozo] existons depuis la nuit des temps. Les dozo ? Ce n’est pas une affaire d’association. C’est une valeur ancestrale que nous sommes en train de sauvegarder.

C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas besoin d’autres forces pour montrer de mauvais comportements à nos enfants. Cette récente agression à Karangasso est la deuxième du genre. À la première tentative où dozo et koglwéogo devaient s’affronter, nous avons plaidé pour la paix. Idem à Sapala et Niangoloko. Mais nous avons toujours essayé d’arranger les choses.

Lefaso.net : Si nous comprenons bien, vous ne voulez pas des koglwéogo à l’Ouest du pays. Mais l’Ouest appartient-il aux dozo ?

Y.D. : Nous sommes tous des Burkinabè. Les koglwéogo ont une zone où ils peuvent s’investir. L’Ouest n’appartient pas aux dozo ni l’Est aux koglwéogo. Nous ne voulons pas seulement collaborer avec des individus mal intentionnés. À l’Est, j’ai plus de 1 100 dozo. J’ai des dozo à Manga, Zabré, Tenkodogo, Fada qui ne causent pas de problèmes. Si nous disons que nous ne voulons pas des koglwéogo à l’Ouest, c’est pour éviter les dérives.

Lefaso.net : Si tout va bien entre dozo et koglwéogo à l’Est, pourquoi les choses ne marcheraient-elles pas à l’Ouest ?

Y.D. : Les deux camps sont différents. Chacun a sa zone d’intervention, puisque l’objectif est de travailler ensemble pour accompagner le ministère de la Sécurité. Si les bonnes pratiques étaient mises en avant, ils seraient les bienvenus. Nous ne nous rendons pas justice à l’Ouest.

Lefaso.net : Certes, vous n’approuvez pas leurs méthodes, mais admettez qu’ils ont quand même engrangé des résultats !

Y.D. : Nous n’appelons pas cela forcément des résultats. Quand, pour faire du bien, nous devons faire du mal dix fois, mieux vaut ne pas le faire. À l’heure où je vous parle, seul Dieu veille sur le Burkina Faso. Les sages prient pour la paix dans notre pays, pour demander le pardon des dozo. Parce que si les dozo doivent riposter, vous verrez qu’il n’y a rien dans leurs résultats. Ils ont frappé, arrêté et séquestré des dozo. Ils ont pris des amendes mais nous n’avons pas réagi. Pourquoi ? Ce n’est pas la crainte. Qu’ils le comprennent. L’initiation dozo repose sur trois grands principes.

Premièrement, il y a la valorisation de la culture. Nous devons respecter nos traditions. Deuxièmement, c’est le droit d’aînesse. Toujours respecter ceux qui sont plus âgés que nous sans distinction de race, d’ethnie et de religion. Troisièmement, ne pas nous accaparer ce qui ne nous appartient pas. Le vol, le viol, les braquages et les tortures sont proscrits. Nos sanctions se limitent aux poulets ou aux cabris. Mais il n’y a pas d’amende.

Je le redis, si nous ne parlons pas malgré toutes ces provocations, ce n’est pas parce que nous avons peur des koglwéogo. Je vous donne un proverbe. L’eau a dit ceci au feu : « Toi qui te crois fort et brûlant, tout le monde te craint. Mais moi, l’eau, je peux te battre. S’il est vrai que tu arrives à me chauffer, c’est parce qu’il y a quelque chose entre nous. Et c’est le canari. S’il n’y a pas le canari, je t’éteindrai tout de suite ». Entre dozo et koglwéogo, ce n’est pas une question de peur. Nous respectons l’autorité, nos ancêtres, nos leaders religieux et coutumiers. C’est pour tout cela que nous ne voulons pas la violence.

Lefaso.net : Le calme est-il revenu à Karangasso-Vigué ?

Y.D. : Les dozo sont des messagers de la paix qui cultivent toujours le pardon en eux. C’est cela leur grandeur. L’homme le plus fort de cette planète, c’est celui qui accepte le pardon. Il y a des choses qu’on peut pardonner mais qu’on ne peut pas oublier. On ne peut pas oublier ce qui s’est passé. C’est difficile parce qu’en réalité, les dozo n’ont pas riposté.

Lefaso.net : Mais l’on dénombre deux morts côté koglwéogo

Y.D. : On ne parle pas de morts côté koglwéogo. 1 est égal à 10 et 10 est égal à 1. L’on pouvait éviter les morts. Il ne faut pas commencer à compter le nombre des morts des koglwéogo. Nous allons prier, demander à Dieu de toujours faire régner la paix sur notre pays. Nous demandons aux dozo-bâ et dozo-deen (grands dozo et petits dozo) de pardonner.
Nous ne sommes pas là pour répondre aux provocations. Quand l’éléphant vient dans ton champ la nuit, c’est par respect. Car s’il vient la journée, que feras-tu ? Frères dozo, vous savez ce que nous valons et ce que nous sommes. Notre objectif est de contribuer à la paix, à la préservation de l’environnement et au développement de notre cher pays.

Notre objectif sur le plan sécuritaire, c’est de travailler ensemble à la protection des personnes et des biens. Si nous devons un jour entrer en guerre, ce sera avec les ennemis du peuple burkinabè et africain. Il ne peut pas se passer deux, trois jours sans qu’on enterre nos braves fils de l’armée, de la police, de la gendarmerie, des Eaux et forêts. C’est cela notre préoccupation.

Voilà pourquoi nous avons demandé au gouvernement de nous accompagner et de nous permettre de les accompagner pour lutter contre le grand banditisme. Mais je suis navré de constater que d’autres ne se préoccupent pas de cela et qu’ils visent leurs intérêts. C’est de l’égoïsme. Je demande une fois de plus à mes frères dozo de pardonner. Rien que le pardon.

Lefaso.net : Vous demandez à vos frères dozo de pardonner et en même temps vous soutenez qu’il est difficile d’oublier. Ne craignez-vous pas des représailles contre les koglwéogo de Karangasso-Vigué ?

Y.D. : Je ne crois pas que ce soit seulement une histoire de Karangasso-Vigué. On ne dit pas au vautour de se lever sur le cadavre de quelqu’un. On doit dire au vautour de se lever sur notre cadavre, car le corps de l’autre est aussi le nôtre. Il y a deux mois, nous avons eu un séminaire de la Police de proximité à Manga, avec tous les acteurs.

Nous avons échangé avec les cadres et après ces récents événements, je me demande si les responsables koglwéogo ont la maîtrise de leurs éléments sur le terrain. Nous avons échangé dans un esprit d’unité. Mais si d’autres koglwéogo font le contraire de ce qui est demandé par leurs responsables, je me demande alors s’il y a une hiérarchie chez les koglwéogo.

Lefaso.net : Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des autorités ?

Y.D. : Pour ce qui concerne les autorités, j’en ai fini. L’eau a dit au feu que seul le canari les sépare. Si nous en sommes arrivés là, c’est en partie à cause des autorités. Les lois doivent être appliquées à tous les filles et fils du pays. Le fils le plus discipliné de la famille n’est pas forcément celui qui a peur ; il respecte son père. S’il y a un trop laisser-aller, on ne pourra plus répondre de nous-mêmes.
Trop c’est trop. C’est parce que nous respectons l’autorité qu’aujourd’hui nous en sommes victimes. Qu’elles [les autorités, ndlr] trouvent une solution à cette question le plus rapidement. Nous avons des ennemis à l’extérieur.

Notre préoccupation est de lutter contre le banditisme. Les petits conflits internes ne relèvent pas des dozo mais qu’on ne nous provoque pas. Je souhaite que nous nous associions encore plus dans la lutte contre le grand banditisme. Nous avons besoin de moyens techniques et financiers pour accompagner l’autorité. Je remercie le chef de canton de Bobo-Dioulasso et tous les chefs de l’Ouest qui ont toujours œuvré pour la paix.

J’adresse également mes remerciements à notre président d’honneur, le Mogho-Naaba. Il nous a toujours conseillé la tolérance et le pardon. J’ai enfin une pensée pour l’ensemble des dozo-bâ. Je demande la paix au sein de la confrérie. Unis, nous pouvons avancer. Aux koglwéogo, je leur demande de mettre de l’eau dans leur vin. S’ils sont vraiment pour le bien de ce pays, alors qu’ils arrêtent.

Interview réalisé par Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2018 à 12:39, par Goomsida En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Cultivons l’apaisement, les propos va en guerre ne nous arrange pas du tout. De surcroit votre titre me dit que vs avez pousser vos etudes un peu plus lion que nos parents au village.

    Le Burkina Faso a besoin de la paix pour progresser, dont nous avons besoin maintenant.

    • Le 16 septembre 2018 à 04:49, par Aristide En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      par Astrid En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Rien de surprenant de relever que ceux qui disent que le Burkina Faso appartient a tous les citoyens sont tous des Mossis. Eux qui sur leur plateau ne permettent pas aux non autochtones de posseder la terre. Eh puis quoi encore, la terre appartient a tous les terriens. Pourquoi devrais-je avoir un visa pour entrer au Canada ? Trop facile d’aller s’incruster dans la maison de son voisin et de proclamer que cette maison appartient a tous, tout simplement parce que le candide voisin aurait ete bon et hospitalier.
      Il y a un point fondamental a ne pas perdre de vue : les pays africains pour la plupart ont ete crees sur la base du trace de l’homme blanc de la colonisation. Ils sont donc non pas des etats nations, mais des confederations geo-ethniques. Chacun doit comprendre combien les donnees cultures, ethiniques, anthropologiques et religieuses definissent fondementalement l’essence de l’individu dans nos societes africaines. Ainsi, un Samo se definira d’abord Samo avant d’etre burkinabe et son identite Samo a plus de poids, de sens et d’importance existentielle pour lui que sa citoyennete burkinabe. A cause de ces donnees geo-culturelles et etniques qui definissent l’individu, le village, la region prennent un sens bien plus profond. Un village pour un paysan lobi n’est pas seulement et simplement un espace geographique neutre. C’est un canal de vie (vie terreste, vie extra-terreste). C’est dans ce cadre qu’il existe en tant que vivant vrai, en interaction avec les pairs, elaborant ses projets, agissant mais aussi en communion avec les ancetres defunts qui participent de la vie du vivant. Ce cadre de vie qu’est le village (gros ou petit) est regi par des regles, par une tradition. Les actes des vivants son reglementes pour permettre la cohabitation entre vivants et defunts. Cela, les Kolgweogo devraient le savoir : on ne peut entrer dans n’importe quel village du Faso et poser un acte. Meme si beaucoup ont perdu la foi dans les croyances ancestrales, beaucoup d’autres y croient toujours et laissent leurs existences regies par elles. Le rejet des kolgweogo a l’Ouest ne peut etre resume a un probleme de concurrence entre eux et les Dozos.

      • Le 16 septembre 2018 à 23:47, par Opinion plurielle En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Mon frere, vous êtes la pertinence même et ce partant, je ne sais plus que dire !
        Vous êtes un VRAI AFRICAIN, en recadrant le sujet par cette analyse.
        Parcourez toute l’Afrique, vous noterez que le vrai africain est très très accueillant, hospitalier.
        Il ne se preoccupe pas à priori des intentions bonnes ou mauvaises du nouveau visiteur ; dans notre mentalité, la relation entre la terre est celle de son "caractère SACRE" parce qu’elle abrite nos ancêtres et nous avons le devoir de la léguer à notre postérité.
        Que des gens sortent de leur tête que l’on peut acheter la terre (si vous êtes un vrai africain) ; et lorsqu’on vous accueille quelque part, vous devez avoir les plus GRANDS EGARDS pour les pratiques coutumières des authochtones.
        Dès l’instant où vous les enfreignez, ils se doivent de vous rappeler que vous venez de loin, mais que la simple sagesse recommande à l’africain d’accueillir l’étranger parce qu’il ne peut pas porter sur sa tête la terre qui l’a vu naître pour se deplacer avec, mais qu’il doit avoir autant d’égards sinon plus à celle qui l’accueille qu’il aurait pour celle de ses ancêtres à lui-mêrme.
        Il ne faut jamais profaner la terre de celui qui vous accueille, de celui qui vous offre l’hospitalité pour dire la TERANGA du côté du sunugal.
        Que cette sagesse toute africaine habite bien tout un chacun et c’est le seul gage du vivre en paix et ensemble.
        Que les Dieux de nos ANCETRES VEILLENT SUR NOUS TOUS.

  • Le 15 septembre 2018 à 12:42, par LY En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Belle interview, pleine de sagesse, de bons sens et de retenu.
    Message à saisir avec le plus grand sérieux par les autorités compétentes dans le cadre de la prévention afin d’éviter des suites tragiques que l’on voit se profiler dangereusement à l’horizon.
    Mieux vaut prévenir que guérir dit-on !

  • Le 15 septembre 2018 à 12:56, par Un passant En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Bien parlé Dozoba Drabo, vivement que la paix des braves gagnent toutes les parties !! Mais je veux savoir si c’est le même Drabo qui écume les débits de boissons à ouaga dans ses habits d’apparats Dozo buvant son whisky avec une calebasse ??

  • Le 15 septembre 2018 à 13:02, par Astrid En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Quel décor ! Impressive !
    quelqu’un ne pourrait-il pas murmurer à l’oreille de ces Dozos et kolgweogo qui exhibent tant de virilité belliqueuse un conseil d’utilité publique qui serait d’aller se défouler dans la zone forestière vers Fada ?
    Accessoirement quand je vois cette masse de chair, de sang et de graisse, je plains ses épouses qui doivent supporter un tel tonnage sur elles.

  • Le 15 septembre 2018 à 13:08, par Lionceau En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Maître Yacouba Drabo
    Des individus armés non identifiés ont abattu simultanément cinq personnes et blessés trois dont un dans un état grave. Cette tragédie est survenue dans une mosquée dans la nuit du vendredi 14 à samedi 15 septembre 2018 à Djabiga. In fasonet du 15/09/2019.

    Maitre il y a pire que les koglwéogo. Pardon amène les dozos làbas. parce que là là des gens veulent prendre tout le Burkina.

    • Le 15 septembre 2018 à 15:42, par Ultima R2 En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Ne cherchez pas à noyer le poisson avec cette diversion. Ce qui est encore pire, c’est de permettre qu’officiellement des Koglwéogo portent des armes sans enquête de moralité , et parfois sans autorisation de port d’arme.

      L’introduction des Koglwéogo au Burkina Faso est étroitement liée à l’adoption de la doctrine de la police de proximité en 2003, qui a aboutit à la signature du décret n°2005-245 du 12 mai 2005, qui détermine les « modalités de la mise en œuvre du partenariat entre les services de police et les différentes communautés ».

      Le décret, quant à lui, annonce un arrêté d’application devant apporter plus de précisions sur les Comités Locaux de Sécurité. Cet arrêté n’a pas été pris, en partie parce que les autorités ont voulu expérimenter le mécanisme avant de le fixer dans des textes.

      De la mairie au Ministère de la sécurité...
      Mr l’ancien Maire de Ouagadougou a participé à l’expérimentation du projet au sein de la commune de Ouagadougou, jusqu’à ce que des rumeurs circulent sur la présence de "milice de Simon".

      En 2010, la démarche de la Mairie de Ouagadougou fait appel à un modèle de Comités Locaux de Sécurité que l’on qualifie dans cette étude d’institutionnel et qui est très différent du modèle adopté jusqu’ici par le Burkina Faso dans les secteurs et les villages.
      La présentation des CLS ici portera essentiellement sur les CLS tels qu’ils sont conçus dans le premier plan quinquennal, qui relèvent, selon notre terminologie, d’un modèle communautaire
      Source :Coginta, Police reforms and community safety. "Les Comités Locaux de Sécurité au Burkina Faso"
      Dominique Wisler

      A la tête du Ministère de la Sécurité, l’ancien Maire de Ouagadougou, avait aussi pour mission de mettre en pratique le projet, avec l’objectif d’occuper tout le territoire, avant de pouvoir formaliser le flou qui est resté en suspens sur l’arrêté d’application du décret n°2005-245 du 12 mai 2005, devant apporter plus de précisions sur les Comités Locaux de Sécurité.

      Face aux dérives et aux bavures commis par les Koglwéogo, la pénétration dans le grand Ouest devenait compliqué, avec en face, des populations qui n’avaient pas été impliqués, ni consultés sur l’implantations de CLS entamée depuis 2005 dans certaine localités , ou communauté.

      Le gouvernement en ressort affaiblit, donnant totalement raison aux Donso qui jusqu’à présent sont resté sur la défensive, avec en arrière plan les confrérie Donso du Mali et de Côte d’Ivoire qui observent et espèrent l’arrêt des violences envers leur communauté.

      Les Koglwéogo vont ils continuer à forcer leur implantation dans l’Ouest, ou vont ils revenir à la réalité des faits et se soumettre aux moeurs des Donso, ou aux lois de la république ?

      Comment un état peut il lutter contre le terrorisme extérieur, s’il n’est même pas capable de maitriser quelques récalcitrants de l’intérieur ?

      Le chef des Donso a bien fait de ne pas évoquer le bilan macabre des Koglwéogo, au risque de se rapprocher des terroristes qui de l’extérieurs ôtent la vie de nos concitoyens. Même si les méthodes sont pas les mêmes, les résultats peuvent être effrayant.

      Semons la paix, pour récolter la tranquillité.

    • Le 16 septembre 2018 à 20:12, par aurapanou En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      "Quand quelqu’un se met à insulter les testecules de son adversaire, c’est qu’il s’est rendu compte de sa défaite. Sinon,il devait insulter les bras car c’est eux qui l’ont battu".Les kolgweogo si forts et armés ne sont plus à l’est ou quoi ?

  • Le 15 septembre 2018 à 13:11, par Manisougri En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    A Mon avis seule ma partition du Burkina peut empêcher les kogweogo de pénétrer et de s’installer à l’Ouest du pays. Je crois savoir qu’il y a des gens du Nord qui sont aussi des dozos. Il faut une interdépendance pour garder le pays en bonne place. Trop de sel ne gâte pas la sauce. Les gens du nord sont installés à l’ouest et ils sont l’objet de rackets et les dozos n’agissent pas, on fait comment ? Mani Sougri !!!

  • Le 15 septembre 2018 à 13:35, par Vraiment En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    En quoi les kolgwéogo empêchent les dozos de respirer ? Karangasso vigué appartient au dozos ? ou bien c’est une solidarité de corp avec le chef de canton ?

    Vous Drabo, (Un Samo bien teinté), qu’est ce que tu vas chercher dans un problème d’occupation des terres des bobo ? si c’était à tougan ou à toma je comprendrais mais Karangasso-vigué ? Pour dire que vous et les Koglwéogo vous êtes tous des koko, et il y a pas pire ennemis que des koko qui ne veulent pas se sentir. Votre crainte c’est que les kolgwéogo ne vous ravissent la vedette auprès de la population, c’est tout.

    Les Kolgwéogo sont partout. Il y a certes des bavures mais les gens sont unanimes a reconnaitre qu’ils ont permis de réduire considérablement les vols dans plusieurs localités, au point même que tu peux croiser maintenant des chèvres et des moutons sur l’avenue kwamé nkrumah à 2 heures du matin.

    A lieu de vouer l’un pour l’autre des rivalités maladives, unissez vous pour appuyer nos braves FDS dans la lutte contre le terrorisme. Vous les dozos maitre de la brousse pourriez être de bonne sources de renseignement pour nos FDS.

    Hélas, c’est kolglewéogo qui vous préoccupe.

    • Le 15 septembre 2018 à 14:18, par Ultima R2 En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Vraiment, si vraiment vous pouvez vraiment relever un peu le niveau du débat en ne se focalisant pas sur la forme. C’est ce que ce Samo est qui est un problème ? ou c’est ce qu’il dit ? La récurrence des morts causés par l’action des Koglwéogo, avec le silence des autorités nous conduira vers une escalade. Si un membre de votre famille était victime de ces bavures que vous sous-estimez, votre raisonnement sera plus subjectif.

      • Le 17 septembre 2018 à 08:37, par Vraiement En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        C’est cette mauvaise foi qui va vous perdre.
        Dans le cas présent on sait en tout cas, qui est allé à 18 km pour attaquer son camarade. Et jusqu’à preuve du contraire on n’a pas encore entendu dire que des kolgwéogo ont entrepris de saccager un base Dozo ou le Palais du chef des chefs de contons de Karangasso-vigué. Ces gens cherchent simplement à sécuriser des biens de leurs communauté acquis de dure labeur. Les dozos devraient plutôt s’inspirer de leurs initiatives et de leurs objectifs et faire mieux.

        je suis à 99% sûr que si les Dozos avaient clairement expliquer au chef que cette expédition pouvait causer des pertes en vie humaine, il ne l’aurait pas accepter. Malheureusement ce sont les gens comme les Drabo qui ont induit le chef en erreur. Voilà aujourd’hui qu’il a la morts de trois personnes dont son propre fils sur la conscience. Le démantèlement du QG des Koglwéogo valait-il ce prix à payer ?

        Continuer à encourager vos dozo-big et vous verrez ou ils vont vous conduire.

        Mon cher ami, il n’y a plus de fauves à chasser dans nos brousses. Il y a maintenant des voleurs qui pillent nos braves paysans sans que nos autorités ne s’en préoccupent vraiment. Dites à vos braves dozosBIG d’ en tenir compte.

    • Le 16 septembre 2018 à 09:26, par Citrouille En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Quand on ne connait rien des communautés, on la ferme. Les Vigués ne sont pas des bobo, mais par la force des choses ils sont considérés comme. Alors apprends d’abord avant de venir nous polluer l’espace. Et pourquoi il ne peut pas se mêler des problèmes des Vigués, il est un leader d’opinion.

      • Le 17 septembre 2018 à 08:51, par Vraiement En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Merci pour ce cours d’histoire. Franchement je n’en savais rien.

        Mais et les dozos fervents défenseurs des terres des Vigués, ce sont des Bobo, des samos, des mossis , des vigués ou des ..

        Je parie que tu me répondras qu’ils sont considérés comme.......

        Lui-là Leader d’opinion. Vous ferez mieux de dire au chef des Vigués de faire attention aux opinions de ce leader au risque de ce voir un jour coller un procès pour crime contre l’humanité.

  • Le 15 septembre 2018 à 14:03, par Sidwaya En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Il y a un climat malsain alimenté par une couverture partisane d’une ceratine presse qui donne la parole à un camp et pas à l’autre. Tout fils du Burkina doit se sentir chez lui partout au Burkina. Au nom de quoi un groupe de porteurs de fusils peut interdir un autre groupe de porteurs de fusils si ce n’est sur la base de l’idée qu’un est plus légitime que l’autre ? Autant les dozos ont le droit d’être à Fada, Ouaga ou Kaya, autant les Koglweogos ont le droit d’être à Bobo, Banfora, etc. Si les agissements d’un groupe ou l’autre viole la loi, on devrait rectifier le tir. Par ailleurs c’est à la police d’appliquer la loi.

    • Le 15 septembre 2018 à 17:22, par shalom En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Mon frère, un arrêté du gouverneur des Hauts-Bassins a interdit l’installation des Kolgwéogo dans cette partie du Burkina Faso. Ceci a été fait pour justement préserver la paix sociale. Ce sont donc les Kolgwéogo qui violent la loi en s’implantant coûte que coûte dans la région.

      • Le 17 septembre 2018 à 10:11, par Lejuré En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Il ne s’agit pas simplement d’interdire. Il aurait fallu aussi régler le problème qui motive l’installation des Kolglwéogo.
        Que dit cet arrêté au sujet des vols de bétails ? que dit cet arrêté au sujet des braquage de commerçant sur les piste rurales ? Rien sauf les gros français du genre force reste à la loi.

        Il est claire que les braves paysans ne vont pas se contenter d’une interdiction et voir piller leurs biens acquis de dure labeur sans s’organiser pour les préserver.

        Tout le monde sait que notre état malgré sa bonne volonté n’a pas les moyens pour assurer de manière adéquate la sécurité des biens de ces gens. Faut-il attendre qu’il en ait les moyens au péril de notre faillite et au bonheur des individus qui en profite ou faut-il nous aussi s’organiser pour soutenir l’état.

        Vous, vous avez peut-être les moyens de vous payer un vigile qui va assurer le gardiennage de votre luxueuse résidence, ou d’appuyer les force de l’ordre avec du carburant pour qu’il recherches vos biens volés. Mais ces paysans qu’ont t-ils pour se préserver de vols de leurs bétails et récoltes ? qu’ont -ils pour se préserver des braquages des marchands forains sur les pistes rurales ? au mieux un poste de police à personnel limité sans moyens.

        A mon avis nous devrions saluer leurs initiatives sachant qu’il est perfectible au lieu de nous feutrés dans notre confort et à des calculs politiques avec des discours inconséquents. que du restent nous n’arrivons pas à assumer une fois le pouvoir conquis.

        De grace si nous ne pouvons pas aider ces gens, ne les empêchons pas de s’aider eux-mêmes

    • Le 15 septembre 2018 à 17:40, par Astrid En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Rien de surprenant de relever que ceux qui disent que le Burkina Faso appartient a tous les citoyens sont tous des Mossis. Eux qui sur leur plateau ne permettent pas aux non autochtones de posseder la terre. Eh puis quoi encore, la terre appartient a tous les terriens. Pourquoi devrais-je avoir un visa pour entrer au Canada ? Trop facile d’aller s’incruster dans la maison de son voisin et de proclamer que cette maison appartient a tous, tout simplement parce que le candide voisin aurait ete bon et hospitalier.
      Il y a un point fondamental a ne pas perdre de vue : les pays africains pour la plupart ont ete crees sur la base du trace de l’homme blanc de la colonisation. Ils sont donc non pas des etats nations, mais des confederations geo-ethniques. Chacun doit comprendre combien les donnees cultures, ethiniques, anthropologiques et religieuses definissent fondementalement l’essence de l’individu dans nos societes africaines. Ainsi, un Samo se definira d’abord Samo avant d’etre burkinabe et son identite Samo a plus de poids, de sens et d’importance existentielle pour lui que sa citoyennete burkinabe. A cause de ces donnees geo-culturelles et etniques qui definissent l’individu, le village, la region prennent un sens bien plus profond. Un village pour un paysan lobi n’est pas seulement et simplement un espace geographique neutre. C’est un canal de vie (vie terreste, vie extra-terreste). C’est dans ce cadre qu’il existe en tant que vivant vrai, en interaction avec les pairs, elaborant ses projets, agissant mais aussi en communion avec les ancetres defunts qui participent de la vie du vivant. Ce cadre de vie qu’est le village (gros ou petit) est regi par des regles, par une tradition. Les actes des vivants son reglementes pour permettre la cohabitation entre vivants et defunts. Cela, les Kolgweogo devraient le savoir : on ne peut entrer dans n’importe quel village du Faso et poser un acte. Meme si beaucoup ont perdu la foi dans les croyances ancestrales, beaucoup d’autres y croient toujours et laissent leurs existences regies par elles. Le rejet des kolgweogo a l’Ouest ne peut etre resume a un probleme de concurrence entre eux et les Dozos.

      • Le 16 septembre 2018 à 00:13, par Sidwaya En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        M Astrid,
        Je comprends très bien votre raisonnement. Cependant, à partir du moment où on veut forger une seule nation qui s’appelle le Burkina Faso, on doit dépasser ces différences régionales et ethniques pour que la population se mélange. Ceux que vous appelez Mossi sont en réalité un mélange de plusieurs peuples qui ont migré dans un sens comme dans l’autre. Le fait qu’il y ait une migration vers le Sud et le sud-ouest du Burkina est simplement un phénomène climatique. Personne ne va migrer d’une région arrosée vers une région moins arrosée pour pratiquer l’agriculture. Vous avez le même argument que les Ivoiriens qui disent qu’ils ne sont pas xénophobes parce qu’il y a une forte communauté étrangère sur leur sol. L’un n’exclut pas l’autre.

        Quand au Canada, on a besoin d’un visa pour y aller parce que c’est un pays extérieur mais à l’intérieur du Canada, bien qu’il y ait des Anglophones et des Francophones, il n’y a pas de restriction de circulation entre ces deux zones. Je n’ai rien contre le fait que chaque peuple ait son identité au Burkina, je l’encourage même. Mais forger cette identité contre les autres n’est pas souhaitable. Si les Koglweogo dérange les coutumes des zones concernées, c’est un problème. S’ils ont des pratiques qui violent les droits individuels, c’est un problème. Mais il semble que ce n’est pas ça le problème mais plutôt que les dozos veulent avoir le monopole de la pratique à l’Ouest.

        Ultimement, je pense que tout mélange de langues et cultures variées cause toujours des remous. Cependant, c’est à ceux qui un sens de l’observation élevé de faire preuve de compréhension et d’élévation de l’esprit pour ne pas alimenter les conflits. Je ne crois pas qu’il y ait un peuple bon et un mauvais au Burkina. Tous ont des qualités et des défauts. Il faut savoir ménager tout le monde.

      • Le 16 septembre 2018 à 04:47, par Moi-meme En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Je ne sais pas s’il y a vraiment ton egal dans ton domaine au Burkina Faso. Tu es plus qu’excellent. Permets-moi de copier ton texte pour le poster sur tous les postes qui ne parlent même pas de kolweogo. Ton raisonnement est la vérité qui doit apporter la paix. Oui j’appartiens d’abord a mon ethnie à mon village avant d’appartenir au Bukina qui a été taillé par le blanc. Dieu te benisse.

      • Le 17 septembre 2018 à 10:37, par Terrien En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Mon ami, si tu penses que tu es le créateur de la terre et du ciel tu as menti et malheureusement tu ne peux absolument rien contre la dynamique de peuplement de la terre.

        Autant tu ne pourra rien contre un peul, un yorouba, un bobo qui s’approprie et implante un r+5, un duplex, une usine de production.... à ouagadougou, peut-être même sur les tombes d’ancêtre mossi, autant tu ne pourras absolument rien contre un mossi qui ouvrir une boutique ou implantera un champ à karangasso vigué, en cote d’ivoire ou à las Vegas

        Balle à terre sinon tu souffriras pour rien.

    • Le 20 septembre 2018 à 17:43, par Bakary OUATTARA En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Sidwaya, Tu peux la fermer s’il te plaît ? On a dit pas de Kolgweogo à l’ouest. point barre. les dozo qui sont à l’est ou à Fada ne font pas de l’auto défense. Ils sont dozos selon les règles de la confrérie. Un burkinabè doit se sentir chez lui partout dans ce pays dis tu ? Ou rappelle t-on le plus aux gens qu’ils sont étrangers ? n’est ce pas à dans les régions mossi ? Combien d’étrangers ont pu avoir une parcelle dans ta localité ? Si quelqu’un ne veut pas respecter les règles et les coutumes de l’ouest, il n’a qu’a rester chez lui.

  • Le 15 septembre 2018 à 14:20, par Dozo En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Que ce Bonck aille payer d’abord ses nombreuses dettes dans son quartier. Des cartes de recharge par là , du matériel et consommables par ci ce monsieur est très endetté et use de son statut de wakman pour taire toute revendication. A plusieurs tentatives pour s’imposer à la tête des Dozo du Burkina, il ne manque pas d’occasion pour se médiatiser pour faire croire aux gens ce qui n’est pas. Éponger vos dettes dans les quartiers sinon vos leçons de morale pourraient vous être très utiles.

  • Le 15 septembre 2018 à 14:35, par kiswensida En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Je crois savoir que si le feu est attisé sous le canari l’eau finira par s’évaporer : le chef de la confrérie des dozos doit méditer cela.
    Quand je vois un tel individu affublé de ses amulettes, ses cauris, ses morceaux de miroirs et autres nègreries, débiter tant d’âneries je me dis qu’on n’est pas sorti de l’auberge.
    Tu reconnais, gros Drabo, qu’il y’a des dozos partout au Burkina et tu ne veux point entendre parler de koglwéogos à l’ouest ?!! L’ouest est-il un sanctuaire réservé aux dozos ?
    Si vous étiez un peux moins stupide et tolérant vous devriez tendre la main aux koglwéogo et les aidez à extirper de leurs rangs les brebis galeuses comme il y ’en a sûrement parmi vous, au lieu de sombrer dans une litanie incantatoire de menaces ridicules.
    Qu’on ne vienne pas me dire que les koglwéogo sont des mossis patati-patata et n’ont pas droit d’existence à l’Ouest car l’Ouest du Burkina c’est le BURKINA qui nous appartient à tous.
    QUANT A MOI JE SUIS POUR L’INTERDICTION PURE ET SIMPLE DES KOGLWEOGOS ET DES DOZOS ET TOUT CE QUI POURRAIT RESSEMBLER DE PRES OU DE LOIN A UNE SECTE !

  • Le 15 septembre 2018 à 14:38, par le penseur En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    bien pensé dozo ba.que la paix règne au Burkina.jai vu des atrocités infligées a un innocent a sabou par les kolweogo si bien que je me demande quelle est leur mission au juste.

  • Le 15 septembre 2018 à 14:43, par Petit Minitaire En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Burkina existe depuis plus d’un demi siècle alors que Dozos et peut-être Kolgweogo existaient aussi. Gouvernement a créé polices, gendarmes et militaires pour protéger ses citoyens comme dans tous les pays. Seuls personnels officiels comme eux peut arrêter et protéger un citoyen. Maintenant arrive un gouvernement incompétent qui déclare et accepte qu’on a besoin de milice armée dans Burkina, parce que forces de défense ne peut pas tout seul arrêter nos voleurs des villages. Voilà. Le pays est en train de se diviser en zone de milice armée. Au lieux d’avoir à combattre les voleurs, on va faire la guerre fratricide. Kolgweogos et Dozos veulent qu’on les paie de l’argent, population et gouvernement ensemble.

    • Le 16 septembre 2018 à 13:23, par Ultima R2 En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Avez vous déja vu des Donso racketter au Burkina ? Savez vous qui finances tous ces fusils calibre 12 et les munitions que disposent les Koglwéogo ? Savez vous pourquoi les Gendarmes, militaire et policiers restent silencieux face aux exactions des KWG, sachant que les milices armés sont interdites au Burkina ? Savez vous ce qui risque de se passer si les Donso adoptent le même comportement que les Kwg ?
      Certains ont peut être besoin du chaos pour échapper à la justice au Burkina, mais qu’ils comprennent que la vérité c’est comme de l’huile, car elle remonte toujours à la surface.

  • Le 15 septembre 2018 à 14:47, par Voltaïque Indigné. En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Encore un avatar d’insurgé qui se donne des droits d’interdire à des Burkinabé d’aller et venir dans leur propre pays. Qu’est ce que vous avez à faire dans un litige d’occupation de terre ?. Êtes vous chef de terre ?. Les Kogleweogo sont des citoyens Burkinabè et personne ne peut les interdire de s’installer à l’ouest. Occuper vous de vos affaires de Dozo et laissez les Kogleweogo s’occuper de leur affaires de Kogleweogo.

    • Le 15 septembre 2018 à 16:11, par Astrid En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      De tels arguments péremptoirement étalés ne sont ni plus ni moins que le nouveau langage d’un plan de colonisation mossi de tout le Burkina Faso. La terre appartient à tous les terriens. Pourquoi n’irez-vous pas creuser vos WC dans un coin des Champs Élysées ou planter votre potager de choux sur la pelouse de la Maison Blanche ? Ce discours arrogant commence à lasser. Il faut dire les choses en face : à part les Peuls nomades, très peu d’ethnies du Burkina Faso s’installent chez les Mossis ou il n’est permis à aucun non autochtone de posséder la terre. En revanche sur toute l’etendue du territoire chez les autres ethnies, les Mossis sont accueillis à bras ouverts et peuvent être propriétaires terriens. Or le constat est que quand ils sont en nombre ils veulent s’imposer et bouleverser les singularités socio-culturelles et anthropologiques es autochtones. Ceci débouche sur bien des conflits. En début de cette année, dans un village de chez nous au Sud-Ouest, des Mossis piques on ne sait par quelle outrecuidance ont voulu y installer un Naba. Mal leur en a pris. Il a fallu de peu pour que toute la communauté mossi y soit lynchée. Question toute simple, quelle autre ethnie tenterait une telle folie en pays mossi ?
      Nous sommes devenus voltaiques par l’acte de la Colonisation. Nous sommes aujourd’hui tous des burkinabés, mais nous sommes différents. Le Bobo n’est pas le Peul et le Lobi n’est pas le Mossi. Dans cette logique fondamentale qui définit l’essence et les particularités ethniques et culturelles le pays lobi n’est pas le plateau mossi, et l’ouest du Burkina n’est pas le nord. Je douterais que vous fassiez de votre maison un espace commun public où chaque citoyen burkinabé peut y aller et venir à sa guise, y faire ce qu’il veut parce qu’il est sur le territoire Burkinabé. Non à la nouvelle forme de colonisation Mossi. À la rigueur si des milices d’auto-défense doivent s’installer dans d’autres régions qu’ils adaptent le dialecte local. Ca passerait mieux.

      • Le 16 septembre 2018 à 04:12, par Le juste En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Mon frère merci. Tu as tout dit. Ta réponse est limpide et ne souffre d’aucun débat. Maintenant comprendra qui pourra. Je lis depuis les commentaires et le tien a beaucoup retenu mon attention. Merci encore

      • Le 16 septembre 2018 à 09:44, par Voltaïque Indigné En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Une seule question à votre honorable personne : les Burkinabè du Faso démocratique et républicains sont ils des conglomérats d’ethnies assujettis à des chefs traditionnels ou des citoyens du Faso ?. La réponse à cette question est importante pour apprécier objectivement sans émotions les événements malheureux de Karangasso vigué. J’ai le sentiment que vous ne voulez pas rentrer dans la république et que vous refusez l’égalité des droits. Aucun Burkinabè n’a le droit de nier à son compatriote ses droits fondamentaux. Les dozos dans leur fonction n’ont pas vocation à régler des litiges fonciers à plus forte raison allez faire déguerpir des Burkinabè paisibles qui travaillent la terre. Changez de paradigme en regardant la réalité en face : les dozos ne sont pas des éléments culturelles de toutes les ethnies plurielles de l’ouest mais de certaines uniquement notamment le groupe senoufo, le chef bobo de Dioulassoba qui n’a aucune autorité traditionnelle au-delà de de 20 km autour de la ville de Bobo ne saurait être le chef traditionnel de tous l’ouest du Burkina. Arrêtez de falsifier l’histoire et de déformer la réalité.

        • Le 16 septembre 2018 à 13:40, par Blexys En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

          Je lis les commentaires mais je souhaite que chacun mette un peu de retenue dans la réaction qu’il publie. Un peu de recul et d’attention aurait pu te permettre soit de revoir ton commentaire ou de retenir de publier ce texte. A mon tour, je vais te poser une question : tu dis qu’ "Aucun Burkinabè n’a le droit de nier à son compatriote ses droits fondamentaux" et j’ajouterai pour davantage préciser "garantis par la Constitution du Faso". Ma question est : quels droits fondamentaux, les dozos nient-ils aux koglweogos ?S’installer et exercer en tant que koglweogo ? Mais ce n’est pas un droit reconnu, puisque c’est interdit et pour cause la décision explicite du Haut-Commissaire !
          Il faut que chacun se ressaisisse. L’idée de la création n’était pas mauvaise en soit mais telle que c’est expérimenté avec ses lots de dérives, ça ne peut pas continuer comme ça. Il faut qu’il y ait un vrai contrôle de ces milices par les autorités. Malheureusement, c’est ce qu’on constate, une vraie démission de celles-ci, ce qui laisse les victimes des dérives sans défenses. En fait, pour les défenseurs inconditionnels des kolglwéogos, votre position est encore tenable tant que le chemin de ces milices ne vont pas croiser le vôtre. Mais c’est une situation encore aléatoire car elle pourrait vite évoluer et en ce moment, je crois que le discours va changer. Pensez-vous que tous ceux qui ont maille avec les kolgweogo sont vraiment responsables ou coupables de ce qu’on leur reproche ? Parfois, par erreur d’appréciation ou d’information des innocents se retrouvent dans des pires scénarios de tortures inhumaines et impensables. c’est pourquoi, il y a nécessité d’encadrer objectivement ou à défaut interdire. Car comme l’a dit M. Dabou, si pour faire un bien à quelqu’un cela passe créer du tord ou des préjudices à 10 autres personnes, cela vaudrait-il la peine ? Moi je réponds non...!

          • Le 16 septembre 2018 à 23:00, par Voltaïque indigné En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

            Dommage que vous n’ayez pas pris le soin de lire l’article parce que votre réaction ne se rapporte pas à l’écrit. Vous parlez des abus de Kogleweogos qui sont condamnables comme les abus de tout citoyens la n’est pas le débat, les dozos ne sont pas allez voir les Kogleweogos pour se plaindre des abus de leur manière de faire mais pour les faire déguerpir alors restez dans le sujet . Je répète les dozos n’ont pas vocation à gérer les terres à chasser des Burkinabè installés sur des terres qu’ils exploitent. Ces terres n’appartiennent pas aux dozos. Avant d’être Kogleweogo ces gens sont des Burkinabè et le volet Kogleweogo n’est qu’un dispositif sécuritaire de groupe pour se protéger des sans foi ni loi qui règnent. Si leur sécurité était assurée il n’y aurait pas de service de Kogleweogo. Dommage que vous ne répondez pas aux vrais questions qui appellent les réactions citoyennes et républicaines. Vous avez une réaction émotive de premier degré sans allez dans le fond du sujet.

      • Le 16 septembre 2018 à 20:39, par Figo En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

        Mon cher,
        Moi mon village est situé à la périphérie de Ouagadougou, et je puis vous assurer qu’actuellement je n’ai aucun lopin de terre même pour habiter. Or, si je regarde ceux qui y ont construit les multiples immeubles, ils ne sont pas tous des mossis. C’est la même chose à Ouaga 2000, à Tanghin etc. Arrêtez donc votre xénophobie primaire car si vous provoquez la haine et des conflits inter-ethniques, personnes n’y gagnera. Vous êtes nombreux dans les services publics à penser comme cela et c’est dommage car on ne sait pas où ça va déboucher. Je suis néanmoins d’accord avec vous sur une chose : l’obsession maladive de mes parents mossis à vouloir chaque fois disposer d’une chefferie où qu’ils se trouvent, et les mauvaises conduites qui ne tiennent pas compte souvent des us et coutumes de la région qui les accueille. Mais en dehors de ça, renseignez-vous sur les propriétaires de fermes, de ranch etc. et vous verrez qu’ils ne sont pas exclusivement des mossis. Moi je suis mossi, et je m’en fout de l’ethnie de qui est mon chef du moment qu’il travaille suivant les règles et dans l’intérêt collectif.

  • Le 15 septembre 2018 à 15:08, par TRAOREBA En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Le dozo tchè a parlé avec clarté. Vous autres, continuez à parler yada yada seulement au lieu de prévenir l’orage...!

  • Le 15 septembre 2018 à 15:21, par Bantchandi En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    L’interview m’a beaucoup plu. Et c’est ce que j’ai toujours dit il y a des faux fuyants dans cette histoire de Kwlgos, M. Drabo parlait d’accaparement des terres c’est ça le les craintes et le vrai problèmes que les uns et les autres ne veulent pas voir ou feint de voir. Ce conflit cache des choses que tout le monde sait mais fait sembler de ne pas savoir.
    Hahiwa, faisons semblant seulement.

  • Le 15 septembre 2018 à 15:54, par Ka En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Maître Yacouba Drabo : Je suis de votre avis que l’état Burkinabé a une part de responsabilité des mésententes qui arrivent entre les Dozos et les Kolgwéogo. Depuis cette histoire de reconnaitre les autodéfenses des Kolgwéogo, j’ai toujours dit des Kolgwéogo d’accord, mais les vrais comme a l’exemple de ceux de Mané, Zorgho, qui sont éduqués de grand-père au père en allant jusqu’au fils pour débusquer par surprise les malfrats et les remettre aux autorités compétentes sans demander des comptes. C’est pareille au Dozo connu au Mali, en Côte d’Ivoire, et chez nous au Burkina comme des vrais pisteurs des dangers, soit dans la chasse aux gibiers comme aux brigands. Mais voilà que les Simon et consorts se sont laissé berner par des jeunes Kolweogo économiques qui ne sont pas éduqué pour ce noble et sage métier ancestral qui est le Kolweogo et le Dozo. Je redis ici des Kolgweogo oui, mais à l’exemple de Mané et des Dozo qui formeront des volontaires motivés de connaître ce métier dans l’art pour débusquer par exemple ces punaises déguisés en terroristes pour nuire leur propres parents.

  • Le 15 septembre 2018 à 16:54, par mao En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    pour l’équilibre de l’information, on doit entendre l’autre camp. L’ouest du Burkina n’est pas une propriété des dozos. Continuez et vous serez aussi chassez ailleurs. Vous n’êtes rien

  • Le 15 septembre 2018 à 19:04, par Ka En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Maître Yacouba Drabo : Je suis de votre avis que l’état Burkinabé a une part de responsabilité des mésententes qui arrivent entre les Dozos et les Kolgwéogo. Depuis cette histoire de reconnaitre les autodéfenses des Kolgwéogo, j’ai toujours dit des Kolgwéogo d’accord, mais les vrais comme a l’exemple de ceux de Mané, Zorgho, qui sont éduqués de grand-père au père en allant jusqu’au fils pour débusquer par surprise les malfrats et les remettre aux autorités compétentes sans demander des comptes. C’est pareille au Dozo connu au Mali, en Côte d’Ivoire, et chez nous au Burkina comme des vrais pisteurs des dangers, soit dans la chasse aux gibiers comme aux brigands. Mais voilà que l’ètat s’est laissé berner par des jeunes Kolweogo économiques qui ne sont pas éduqué pour ce noble et sage métier ancestral qui est le Kolweogo et le Dozo. Je redis ici des Kolgweogo oui, mais à l’exemple de Mané et des Dozo qui formeront des volontaires motivés de connaître ce métier dans l’art pour débusquer par exemple ces punaises déguisés en terroristes pour nuire leur propres parents.

  • Le 15 septembre 2018 à 21:11, par MOREBALLA En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Mon frère DRABO n’exagérons rien car nous nous connaissons. Rappeler vous de vos faro à la maison du peuple quand vous avez demandé la permission de pouvoir faire vos démonstrations enfantines. Cultivons le vivre ensemble car le Burkina appartient à tous. Nous avions plusieurs fois évoqué la question de l’insincérité endogène à la cohabitation entre autochtone et allogène viendra de la zone du Mouhoun. Aucune des développements de la question du vivre ensemble dans la zone du Mouhoun ne nous est pas étrangère et il est mieux pour tous de savoir être modeste dans toute la dimension.

  • Le 16 septembre 2018 à 06:40, par Mogo En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Tout ça est la conséquence d’un gouvernement incompétent et inconsistant sans vision

  • Le 16 septembre 2018 à 11:32, par paul En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Mais pourquoi,les DOZO et Koglweogo vivent ensemble a l’Est sans problème ?Et a l’Est aucun autochtone ne les empêche de s’installer.Il y a bien aussi des gens de l’Ouest a l’Est qui ont des terres et qui les exploitent sans problème !Que se passe t-i au juste a l’ouest ?

  • Le 16 septembre 2018 à 16:55, par jeunedame seret En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Quand la pluie vous bât, ne vous battez plus. Quelles sont les différences et les points d’attraction entre Dozo et koglewéogo ? Informez-moi. Qui aurait écrit ce scénario de guerre mesquine ? Soyons honnêtes ; dites clairement ce qu’il y a sous ces milices décorées.

  • Le 16 septembre 2018 à 18:21, par adakanla En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Ce monsieur cultive la paix.je pense que les gens ne lisent pas froidement les multiple interpellation a la paix.c’est pas parce-que vous êtes Burkina que vous trouver une brousse a quelque part au pays et vous y installé.Par courtoisie on demande aux autochtones la permission de cohabiter.Et même pour construire un non loti y’a des règles en la matière. Vous ne les ignoré pas.ce qu’il faut retenir c’est de prendre avec tout le sérieux possible ce que ce monsieur raconte.y a n’a qui sont meurtri dans leur chair mais au nom de la paix pour ce pays les gens savent raison garder.il revient a l’autorité de travailler a l’apaisement des coeur et de prendre des décision ferme sur ce qui divisent les burkinabè.

  • Le 17 septembre 2018 à 08:40, par LE JUSTE En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    UNE SEULE QUESTION :
    VOUS QUI ETES LES PLUS FORTS DU BURKINA,QU’ATTENDEZ VOUS POUR COMBATTRE LES TERRORISTES QUI NOUS TUENT TOUS LES JOUR ?

  • Le 17 septembre 2018 à 14:08, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Avis aux doctorants et autres candidats aux soutenance :
    Comment est-ce possible que des ILS (Initiatives Locales de Securité) commes les Dozos soient accueillis ailleurs en dehors de l’Ouest du Burkina, qu’ils y vivent en accord avec les Koglweogo des lieux et que dans l’Ouest, on oppose un refus categorique et à-priorique à l’installation des Koglweogo ?
    Pourtant, ces "irrepentants notoires", les Koglweogo, ne sont pas forcement des enfants de coeur là où ils coexistent avec les Dozos. Me tromperai-je là-dessus ?
    Ailleurs, les mêmes Koglweogo ne portent-ils pas des elements de defense (fusils, machettes, etc ...) au su et au vu des autorités administratives ?
    L’Ouest serait-il le seul pre-carrés de ceux qui s’en reclament ! En tout etat de cause, prions les âmes des disparus et plus jamais çà !

    A bas Dieu et vive Sigmund Freud le portier du Paradis !

    • Le 17 septembre 2018 à 17:57, par Bantchandi En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

      Mon cher "A bas Dieu et vive Sigmund Freud le portier du Paradis !" ou du moins Bernard Luther King ou le Prophete Impie,ailleurs si on ne te dit pas qu’il y a des chasseurs traditionnels ie des dozos tu ne peux le savoir car ils sont discrets leur seul problème c’est avec les agents des Eaux et Forêts. Ils n’imposent pas leur présence à qui que se soit. L’appartenance à la confrérie est libre, je ne suis pas un dozo, mais je sais que chez moi à l’Est les chasseurs traditionnels sont nombreux. Contrairement aux Kwlgos qui veulent vous imposer leur dictat et généralement les populations même si elles ne sont pas d’accord par peur de représailles en bon burkinabè se résignent par peur que l’on vous traite de "voleur" ou que vous ne soyez victime de vol pour justifier la nécessité d’une ILS.
      Ce qui est sûr chacun prend le bout de l’interview qui l’intéresse et en fait un sujet de thèse de doctorat de la sorbonne au plateau en Abidjan.

  • Le 17 septembre 2018 à 16:39, par Nassara En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    DOZO et KOGLLWEOGO S’il vous plaît, le pays a besoin de vous. Aidez les FDS à l’est et au nord à combattre les radicaux. Le moment est venu de nous prouver que vous êtes efficace. Veuillez laisser notre population civile tranquille et prendre soin de alqaida. Je vous remercie

  • Le 17 septembre 2018 à 16:45, par Dozo dé En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    J’ai peur pour mon pays. Les commentaires me font peur. La haine semble si forte entre communautés qu’on a l’impression qu’on n’est pas dans le même pays, et encore !!!
    Pourquoi des KWG vont s’installer contre la loi ? Pourquoi les Dozos se donnent-ils le droit de les désinstaller ? A mon sens, ce sont les autorités qui devraient prendre le problème à bras le corps. De grâce soyons burkinabè et cultivons la paix. Informons nous et cela nous permettrait de comprendre certaines difficultés.
    Quand Drabo dit qu’il y a des dozos à l’Est, au Nord, qu’est ce que cela signifie ? Y a t il des "Dankou" dans ces régions ? Qui les a amenés la bas ? Autrement dit, y a t il des dozoba ?
    A ce que je sache il y a beaucoup de dozos éparpillés à travers tout le pays pour des multiple raisons notamment professionnelles mais leur "dankou" se trouvent dans la partie ouest du Burkina ou au Mali, Côte d’Ivoire, Guinée. Les activités "dozos" ne se mènent que dans le cadre du Dankou.
    Soyons burkinabè et cultivons le vivre ensemble. C’est la philosophie du dozo

  • Le 17 septembre 2018 à 17:36, par Le patriote En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Du vent et rien que du vent. C’est tout ce que savent faire les gens de l’Oues...On aime faire le malin devant les femmes et quand ça chauffe, on disparait sans laisser de traces. Qu’attendez-vous pour vous déporter à l’est du Burkina et mettre hors d’état de nuire ces fils de putes de terroristes ?

  • Le 17 septembre 2018 à 17:40, par Le sage En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Mille tempêtes dans un verre d’eau ne sauraient perturber la sérénité de la mer. Que les vrais héros mobilisent leurs forces pour défendre le Faso assiégé par les forces du mal et que les zéros se la bouclent solidement.

  • Le 17 septembre 2018 à 18:01, par Le sage En réponse à : Relations dozo- koglwéogo : « Qu’on ne nous provoque pas », prévient maître Yacouba Drabo, chef de la confrérie des dozo

    Mille tempêtes dans un verre d’eau ne sauraient perturber la sérénité de la mer. Que les vrais héros mobilisent leurs forces pour défendre le Faso assiégé par les forces du mal et que les zéros se la bouclent solidement.

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