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Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

Publié le jeudi 6 septembre 2018 à 21h12min

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Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) était face à la presse, ce jeudi 6 septembre 2018 à son siège, à Ouagadougou. Au menu, le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la situation nationale.

On se rappelle que le 26 août 2018, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, sur le compte Twitter de l’institution, annonçait la révision prochaine du fichier électoral et la date du référendum constitutionnel pour le 24 mars 2019. Une annonce démentie par un communiqué du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Le parti du lion qualifie « de dérive » cette attitude du président de la CENI qui, selon lui, ne semble pas maîtriser les textes qui régissent son institution et le processus électoral.

Newton Ahmed Barry invité à se ressaisir

Aussi, le président de la CENI est accusé par les conférenciers Adama Sosso, Amadou Diamjoda Dicko, Rabi Yaméogo et Moussa Zerbo, de diriger seul l’institution sans tenir compte des propositions adoptées par la plénière de l’ensemble des commissaires (opposition comme majorité). Ils en veulent pour preuves les documents de vote pris en compte dans la révision du code électoral. Le président Barry aurait défendu des positions qui ne sont pas celles de ses commissaires.

« Plus grave, le premier responsable de la CENI s’est fait l’avocat de la majorité, en défendant les points non-consensuels comme l’arrimage du fichier électoral au fichier de l’ONI, l’enrôlement par SMS et la limitation des pièces de votation à la seule CNIB », avancent les conférenciers. D’où cette invitation du parti à ce qu’il se ressaisisse, à ce qu’il observe une stricte neutralité et à ce qu’il respecte les textes.

Pour ce qui est de la situation nationale, plusieurs points ont été abordés à savoir la question sécuritaire, l’éventuelle légalisation de l’avortement et la marche-meeting de l’opposition à venir. Pour ce qui est de la sécurité, l’UPC n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger le pouvoir en place. Pour les membres du parti, les attaques terroristes débutées au Nord, se rependent sur tout le territoire, sans que le gouvernement ne bouge d’un seul iota.

Des techniciens à la Défense et à la Sécurité

Le « parti du lion » dit ne pas comprendre pourquoi leurs propositions (équiper conséquemment les Forces de défense et de sécurité, réorganiser les services de renseignement, motiver réellement les troupes) pour sortir de ce guêpier, sont ignorées par le pouvoir en place. « Pendant que nos FDS n’ont pas un minimum pour combattre les ennemis, les gouvernants s’offrent des V8 et des Talisman à coups de milliards », regrettent les conférenciers. Selon Adama Sosso, vice-président de l’UPC, et ses camarades, il faut mettre des techniciens expérimentés comme ministres de la Défense et de la Sécurité.

Pour ce qui est de la possible légalisation de l’avortement ou de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), l’UPC dit non. C’est donc avec inquiétude que le parti du chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a suivi tout ce qui a été dit publiquement suite à la visite des responsables de la Fondation Susan Buffet, le 22 août 2018.
Cela, après l’audience que leur a accordée le président de l’Assemblée nationale. L’UPC met en garde le pouvoir en place, car il n’est pas concevable que le gouvernement reste officiellement muet malgré les interpellations des leaders religieux et coutumiers. Un communiqué suffit pour donner une position claire et mettre un terme à la polémique. Pour l’heure, l’UPC n’est pas pour cette légalisation.

Le dernier point abordé lors de cette conférence de presse est la marche-meeting de l’opposition, qui est plus que d’actualité, selon les animateurs du jour. Pour eux, l’opposition a laissé assez de temps au pouvoir MPP de faire avancer les choses, mais comme rien n’évolue, avec les marches, les lignes vont bouger.
« Quand vous interpelez des gens, vous leur posez des problèmes tous les jours et les gens ne vous écoutent pas ; il faut que vous puissiez leur dire que ça ne va pas », a lancé Adama Sosso. L’UPC invite donc ses militants et sympathisants à une forte mobilisation pour que cette marche-meeting soit une réussite le samedi 29 septembre 2018, à la Place de la révolution de Ouagadougou.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2018 à 21:57, par Indjaba En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Zeph était patron de areva, avait il besoin d’être un spécialiste de l’uranium pour diriger cette boite spécialisée dans l’uranium ? Un poste de ministre est un poste de manager et on n’a pas forcément besoin d’être d’être spécialiste d’un domaine pour en être le ministre. Là où le débat est peut être recevable, c’est au niveau de la personnalité du ministre actuel de la défense.

    • Le 7 septembre 2018 à 00:00, par Nabiiga En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      hmmm, et la révision de la liste électorale, qu’on nous dise pourquoi il ne faut la faire la révision. Révision, sauf erreur de ma part, et de revoir la liste électorale qui a été utilisée lors des derniers scrutins afin de faire une épuration car, et on le sait nous tous, des jeunes deviennent majeurs et peuvent donc voter, les gens meurent tous les jours, d’autres quittent le pays pou rne pas dire qu’ils se trouvent à la MACA et donc, ne peuvent pas voter. Faut-il au nom d’une soi-disant méconnaissance des lois qui régissent son ministère, accepter qu’on utilise l’ancienne liste bourrée de toutes sortes d’imperfections ? Je ne comprends l’opposition de notre pays. Faut-il critiquer parce qu’il faut critiquer ou bien on critique lorsqu’il y a une situation nationale grave ? Haba ?

      • Le 7 septembre 2018 à 08:42, par HORUDIAOM En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

        Nabiiga, je ne pense pas que l’opposition refuse la révision de la liste électorale, c’est plutôt la manière qu’elle condamne et surtout l’attitude de Newton Barry. Du reste, pour l’insécurité qui règne dans le pays, je pense aussi que Roch doit se réveiller. Les premières mesures c’est de changer les tètes au Ministère de la défense et de la sécurité et à l’agence nationale de renseignement car ça ne bouge pas. Il faut revoir la stratégie de défense de nos FDS et impulser une nouvelle dynamique. C’est le chef suprême des armées qui doit prendre le terreau par les cornes, s’entourer des chefs et conseillers militaires compétents pour asseoir une stratégie gagnante. S’il n’est pas capable, qu’il rende le tablier. L’officier Burkinabé qu’il a nommé directeur adjoint du G5 Sahel a été débarqué pour incompétence. Preuve qu’il ne sait pas choisir des hommes compétents. L’opposition estime avoir fait des propositions au pouvoir pour lutter contre les attaques terroristes ; mais pourquoi ce dernier demande l’union sacrée de tous les Burkinabé, et ignore les propositions de l’opposition ? Je me rends compte que ce pouvoir est vraiment incompétent. En tout cas, Monsieur le président, réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Trop de propositions ont été faites sur ce site et dans d’autres quotidiens mais rien. Un journal de la place a même proposé hier au président d’aller solliciter les Israéliens et les Russes. Tu as pris le pays en entier, nous voulons notre pays en entier.

    • Le 7 septembre 2018 à 09:31, par sai En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      A moins qu’on veule remplacer les élections par des contestations ou marche meeting, sinon c’est la seule unité de mesure de la bonne ou mauvaise gestion du pays qui est juste dans 2 ans.

  • Le 7 septembre 2018 à 00:53, par Ma part de vérité En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Tout simplement une conférence mascarade pour se faire voir. Sinon elle n’en vaut pas la peine. Vous cherchez seulement des gens pour venir à votre meeting en galvaudant large et surtout en évoquant une prétendue légalisation de l’avortement. Simon Compaoré a bien dit que le ministre en question a pris une initiative solitaire. Ça n’a jamais été débattu en conseils de ministres du gouvernement. C’est ça la réalité. Vous cherchez des points cadeaux.
    Quant à vos propositions ignorées, vous faites du faux. Croyez-vous vraiment à ce que vous dites ? Est-ce que vous-même pouvez croire que le gouvernement ne s’occupe pas nuit et jour de la question de l’éradication djihadiste au Burkina Faso ? Vous voulez que le gouvernement s’occupe de propositions de renégats comme vous qui pactisez avec ceux qui nous envoient ces djihadistes terroristes. Dites tout simplement à vos amis de circonstance d’arrêter le mounafiglem mode Juda pour permettre la quiétude du pays pour avancer. Amen ! Amen ! Je vous le dis.

  • Le 7 septembre 2018 à 07:04, par Gangobloh En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Cessons de jouer à l’hypocrisie et œuvrons toutes et tous pour le bien être du peuple burkinabé. La construction d’une maison est l’œuvre de plusieurs techniciens .

  • Le 7 septembre 2018 à 08:00, par TANGA En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Suspendons les débats politiques pour nous concentrer sur notre sécurité.
    On aura tous à gagner.

  • Le 7 septembre 2018 à 08:05, par Le Boss En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Vous n’auriez pas fait mieux au regard des enjeux et des conditions dans lesquels le MPP est arrivé au pouvoir après que les caisses de l’Etat soient vidées par l’ancien régime et le reste pillé au cours de la Transition. Critiquer c’est bon, mais être objectif c’es mieux.
    Attendez donc 2020 et on verra si vous êtes appréciés au pays ou pas. Si c’est le cas je pense que votre candidat sera a Kossyam. Mais j’en doute.
    Si le candidat du MPP n’est pas réélu ca sera celui du CDP. Mais comme le peuple n’est pas encore prêt pour laisser revenir le CDP car beaucoup de plaies ne sont pas encore guéries je pense que c’est le MPP qui va rebeloter. et ca j’en suis sur.
    Wait and see.

    Le Boss

    • Le 7 septembre 2018 à 11:31, par hounsou En réponse à : Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      Bjr cher ami.
      Je pense que les Burkinabès dont on parle lorsqu’il s’agit de voter, c’est bien toi et moi.De façon sérieuse, tu oseras accorder ton vote utile au MPP en 2020 ? Un peut de sérieux ! Soit ils sont des incompétents ou des ennemis du peuple !!! Des gens capables, il yen a. Pour des interêts égoistes, on refuse de reconnaitre le mérite de certains vaillants enfants de ce peuple ! On refuse de mettre l’homme ou la femme qu’il faut, à la place qu’il faut. Où allons-nous ?

  • Le 7 septembre 2018 à 08:19, par KARL En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Je pense qu’il est temps que l’opposition et la société civile prennent leurs destins en main en demandant Rock Christian Kaboré de quitter le pouvoir.
    Vous voyez ça fait pitié qu’on voit les jeunes gendarmes tués, c’est intolérable.
    Un gouvernement sans vision et partisan ne peut pas gérer la situation actuelle.
    Je condamne cependant les autorités de la transition qui ont travaillé à transmettre le pouvoir à Rock, elles sont complices de la situation que nous vivons aujourd’hui.
    Svp, arrêtez d’accuser le régime déchu, il nous manque de dirigeants seulement.
    A bas les gouvernements africains sans vision,
    A bas Zida et autres qui ont transmis le pouvoir à Rock,
    A bas le vieux Michel Kafando
    A bas les valets locaux de l’impérialisme,
    A bas les dirigeants du mouvement Balai Citoyen
    A bas les escrocs politiques (Me SANKARA, SARA SEREME)
    Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple,
    Vive l’armée républicaine
    Vive le Burkina Faso
    Vive la vraie opposition,
    Vive les OSC conscientes
    L’armée au pouvoir

    KARL DU BURKINA

    • Le 7 septembre 2018 à 12:37, par django En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      Il suffisait d’ajouter : - A bas blaise kouassi compaoré et consors
      - Vive SANKARA THOMAS...

      Et votre intervention aurait été plus ou moins complète.

      Le bien fait n’est jamais perdu. Je peux dire que dans 1000 ans, si le BF existe toujours, on parlera toujours de SANKARA et en bien, quand bien mème il a fait moins de temps au pouvoir que les trentenaires. Dans ces mème 1000 ans, blaise existera bien sur mais dans certains documents, pas et surtout pas en tant que modèle. C’est ça toute la différence. Tous les président au lieu de baigner dans le larbanisme, nepotisme, doivent plutôt œuvrer pour l’ensemble du peuple au lieu de penser a leur VENTRE(généralement gros bien sur).

      Webmaster si tu est fan de TOM SANK, du bien de l’arrière pays, et déteste l’aristocratie, laisse passer mon texto, sinon tu peux bloquer et envoyer...Voilààààààààà !!!!

  • Le 7 septembre 2018 à 08:33, par AMAL En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    La vérité fait mal mais c’est pourtant la vérité
    on a pas besoin d’être politicien pour comprendre que le FASO va mal.

  • Le 7 septembre 2018 à 08:35, par AMAL En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    même si je suis UPC
    même si je suis MPP
    je reconnais que le lièvre court vite très vite même si je l’aime pas

    • Le 7 septembre 2018 à 11:33, par KOBINABA En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      Rien que des erreurs politiques et cela me fait tres mal.L upc chasse le lievre pour l offrir a d autres.A cette allure le parti ne fait que se mettre a dos pas mal de personnes.C est cet irredentisme des Zerbo et Rabi yeux rouges qui a fait partir 13 deputes(excuse moi du peu).Pendant que le mpp utilise les moyens de l etat(vivres aux population,Forages)pour de consolider vous passez le temps ici avec des conferences.Je suis le parti,mais depuis un certain temps l effort pour l implantation du parti est en berne.

  • Le 7 septembre 2018 à 10:00, par denco En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    « Quand vous interpelez des gens, vous leur posez des problèmes tous les jours et les gens ne vous écoutent pas ; il faut que vous puissiez leur dire que ça ne va pas », a lancé Adama Sosso
    vous voyez les politiciens vous la vous me faite honte. l’intérêt general ne vous intéresse pas
    seulement vos intérêts. Mais l’histoire nous le dira.
    cela me fait sourire , de vous a moi vous saviez ,comme le disait mon yaaba connaisseur connait. le temps est un autre nom de DIEU. ayez pitié du peuple Burkinabé vous les politiciens dans son ensemble.
    JE PASSAIS.

  • Le 7 septembre 2018 à 10:58, par PETI LOBI En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    A l’internaute Ma part de vérité, c’est quand même grave que devant le péril de notre nation, vous réfléchissez de la sorte. C’est ahurissant les positions de certains burkinabé. C’est une simple question de bon sens . Comment une autorité de la trempe de Simon Compaoré peut dire aux burkinabé que l’affaire de l’avortement a été décidée par un ministre en solitaire et vous, vous avalez ça ? Que ce n’est pas débattu en conseil de ministres, donc chaque ministre peut prendre à sa tête une décision qui impacte toute notre société comme ça dans ce gouvernement ? Franchement, ça donne envie de pleurer. Les burkinabé ont fait quoi pour mériter des gens comme ça ?
    C’est normal que chacun puisse s’exprimer sous le règne de la démocratie mais quand on n’a pas réfléchi il ne faut pas raconter des inepties parce que c’est l’opposition qui mène un débat pertinent. Des fois le parti au pouvoir tient aussi des points de vue pertinents, mais quand sur des questions essentielles le MPP est nul voire catastrophique on ne peut pas le défendre.

  • Le 7 septembre 2018 à 11:22, par le pays va mieux En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Mes frères, vous êtes tout simplement ridicules. Ce qui est sûr, Zeph a raté d’être président du Faso en 2016 et ce à cause de son aliénation aberrante avec le CDP. Rappelez-vous pendant les campagnes de cette élection, il avait été question de possible coalition CDP-UPC. En son temps, je ne pouvais pas imaginer un instant un revirement de Zéphirin. C’est ce qui a contribué à ecorner son image dans certains milieux. Mais aujourd’hui, c’est clair Zéphirin a confirmé cela. Et c’est fini pour lui. Son terminus c’est le CFOP qu’il ne briguera plus après les élections de 2020. C’est son collaborateur-ennemi CDP qui va le retirer officiellement. Il n’aura que ses yeux pour pleurer. Vraiment s’il y a des politiciens que je ne comprends plus c’est bien Zéphirin et Ablassé qui se sont laissés flatter comme des gamins par les vampires du CDP. Si les Burkinabés ont les yeux maintenant ouvert, ces deux-là ne peuvent plus les convaincre à une élection. Moi en tout cas je préfère porter ma voix pour un porc que pour Zéphirin, Ablassé, Gilbert et Eddy Komboïgo même si le pouvoir de Roch me décourage actuellement.

  • Le 7 septembre 2018 à 11:42, par Alberta Désiré En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Ce n’est pas le moment pour cette opposition de paille de jeter l’huile au feu alors que le pays est en lutte contre une rébellion qui ne dit pas encore son nom. Si ces messieurs veulent le bien du pays qu’ils fassent leur proposition pour contrer ces bandits qui tuent des burkinabè tous les jours en lieu et place d’une marche. Le pays a besoin aujourd’hui d’un virage sécuritaire total, drastique et sans précédent. Nous sommes dans une situation d’urgence et je ne comprends pas moi, pourquoi le pouvoir est aussi attentiste. La situation actuelle exige les mesures suivantes :
    - instauration d’un état d’urgence avec des pouvoirs plus élargis aux FDS
    - mobilisation générale en rappelant tous les réservistes de l’armée
    - mesures budgétaires exceptionnelles pour l’armée et renforcement des unités sur les frontières ouest, et sud-ouest
    - offensive généralisée de ratissage de toutes les frontières.
    En dehors de çà, nous n’aurons bientôt que nos yeux pour pleurer.

  • Le 7 septembre 2018 à 12:17, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Internaute Denco, il faut aller au delà de vos émotions de militants ! L’opposition a toujours tenu compte de l’intérêt national en faisant des propositions à la majorité. Mais pourquoi vous dites que l’opposition ne pense qu’à ses intérêts ? Quand les terroristes attaquent le pays, ils ne font pas de distinction politiques parmi leur victimes. Donc évitez de jeter l’opprobre sur les opposants qui sont aussi des filles et des fils du pays !

  • Le 7 septembre 2018 à 12:51, par GOMERA En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Bravo UPC ! Vous au moins vous n’attendez pas que tout se gâte pour parler. Vous avez fait des proposition. A voir si le MPP va en tenir compte. D’ailleurs, est-ce que le pouvoir a déjà tenu compte des propositions de l’opposition ?
    Bref, ceux qui disent qu’il est temps d’arrêter de critiquer et de se mettre ensemble pour travailler, je suis d’accord avec vous. Seulement, qui doit appeler au rassemblement ? Qui doit dirige actuellement le Faso ? Si Roch pense sincèrement qu’il a besoin d’unité nationale pour contrer les terroristes, je pense doit savoir ce que faire. Ce n’est pas à l’UPC de le lui dire. S’il appelle l’opposition autour d’un dialogue sincère (je ne parle nullement de faire un gouvernement d’union ; pas du tout !!!!) afin qu’ensemble on trouve un modus vivendi, je pense que connaissant Zeph républicain dans l’âme, il va saisir cette main tendue pour appuyer les actions du gouvernement à venir. Mais même si Roch veut de ce dialogue, ses affidés du MPP n’en veulent pas. Et c’est la l’erreur qu’il commettra comme Blaise et Gbagbo ont commis des erreurs en voulant satisfaire leur chapelles politiques ou lieu de regarder l’intérêt général. Merci en tout cas à l’UPC de tirer la sonnette d’alarme et de faire des propositions constructives. Un parti d’opposition, ça ne dépasse pas cela. Bonne suite à Zeph... Si Dieu le veut Kossyam n’est pas loin

  • Le 7 septembre 2018 à 13:59, par denco En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    YAM SOOBA Voici mon texte reproduit « Quand vous interpelez des gens, vous leur posez des problèmes tous les jours et les gens ne vous écoutent pas ; il faut que vous puissiez leur dire que ça ne va pas », a lancé Adama Sosso
    vous voyez les politiciens vous la vous me faite honte. l’intérêt general ne vous intéresse pas
    seulement vos intérêts. Mais l’histoire nous le dira.
    cela me fait sourire , de vous a moi vous saviez ,comme le disait mon yaaba connaisseur connait. le temps est un autre nom de DIEU. ayez pitié du peuple Burkinabé vous les politiciens dans son ensemble.
    moi ce qui m’ intéresse plus c’est le BURKINA D’abord. les politiciens dans leur ensemble je précise bien pour que tu comprenne ( majorité comme opposition) l’intérêt general ne leur intéresse pas , seulement leurs intérêts .donc YAM SOOBA soit raison garder. ceux là
    ( majorité comme opposition) je suis ni , ni. je passais

  • Le 7 septembre 2018 à 15:14, par Nikiema En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Le message du Directeur Régional de la Police Nationale de l’Est ra résumé l’incapacité du gouvernement à apporter les solutions réelles à ce fléau... Quelle tragédie !!! Pendant ce temps on trouve moyen d’acheter à 3 milliards des v8 et des Renaults Talismans pour les ministres.

  • Le 7 septembre 2018 à 15:17, par RIGOBERT En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    L’UPC a raison quand elle fait ses propositions pour améliorer la sécurité. Ce que le régime de Roch est entrain de faire c’est de l’incompétence notoire c’est du laxisme, c’est de l’insouciance, de l’inconscience face à la vie de ces jeunes qui meurent au quotidien.je suis sûr d’une chose vous ne mettrez jamais vos enfants ni vos neveux dans ces zones à risques.mettez les hommes qu’il faut à la place ,fournissez des moyens aux Fds et encourager les et vous verrez.

    • Le 7 septembre 2018 à 19:08, par gohoga En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

      Une grande hypocrisie, changer de ministres n’est pas une proposition. Les politiciens n’ont pas honte. Affirmer qu’il y a un projet de loi pour légaliser l’avortement est malhonnête. Honorable Zerbo publiez ledit projet dans le net si ce vrai. Si c’est un mensonge, c’est plus grave. Un citoyen honnête évitera de voter pour des menteurs dans l’intérêt de son pays.

  • Le 7 septembre 2018 à 17:37, par KARL En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    Ahmed Newton Barry est vraiment en train de perdre sa crédibilité, c’est vraiment décevant quand on voit le parcours de l’homme.
    Quelle compromission avec le régime MPP ? Je comprends que l’argent est dangereux. Monsieur Barry sache que tu n’honores pas ta famille, ton ethnie, ton peuple, c’est très grave pour toi. Pour avoir l’argent, on n’ a pas forcement besoin d’être corrompu par un régime aux abois.
    Rien ne sert d’effacer ton passé plein de succès.
    A quand l’Afrique.

    KARL DU BURKINA

  • Le 7 septembre 2018 à 18:32, par Elda En réponse à : Burkina Faso - Situation nationale : L’UPC déplore l’inertie du pouvoir face aux multiples enjeux

    J.ai une admiration pour l.UPC, mais j.en ai marre a present. Que des reactions negatives quelqu.en soit ce que le MPP fasse. Pourquoi voir le mal partout. A moins que les terroristes soient acquis a votre cause sinon je ne crois qu.il soit judicieux et opportun de risquer la vie de vos militants dans un tel contexte.

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