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Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

Publié le jeudi 30 août 2018 à 02h00min

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Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

La nouvelle de la libération du colonel Auguste Denise Bernard Hamidou Barry est tombée dans la soirée de mardi 28 août 2018. Ecroué depuis le 3 janvier 2018 pour « complot et incitation à la commission d’actes contraires à la discipline et au devoir », ce « sécurocrate » était, depuis lors, pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Mais au juste, où en est l’enquête sur les raisons qui ont conduit l’ancien ministre de la Sécurité au gnouf ? Mystère et boule de gomme. Quand serons-nous édifiés, comme nous l’avait promis le tout-puissant Simon Compaoré, alors ministre de la Sécurité ? L’opinion piaffe d’impatience.

Un autre son de cloche dans une actualité occupée d’une part par la mort des soldats burkinabè sur le front de la lutte anti-terroriste et, de l’autre, par la grève des transporteurs qui a asséché les réservoirs et attisé la surenchère sur le marché noir. Le colonel Auguste Denise Barry est libre, selon des sources judiciaires. L’opinion publique a eu un autre sujet de débat, de la matière à épiloguer.

En fin de semaine dernière, sur les réseaux sociaux, des messages avaient circulé, demandant la libération pure et simple de celui qui a été un éphémère ministre de la Sécurité ; aussi bien sous Blaise Compaoré que sous la Transition politique. Simple coïncidence ou peut-on établir une relation de cause à effet entre ces appels et cette libération ?

En tout cas, depuis l’arrestation de la « tête pensante » de la Transition et très-proche de Yacouba Isaac Zida après les événements d’octobre 2014, l’autorité n’a pas réussi à convaincre l’opinion publique sur les réels mobiles de sa présumée culpabilité.
Pour ne pas arranger les choses, le profil de ceux qui auraient trempé dans le présumé coup ajoutait de l’eau au moulin des plus sceptiques. Un commerçant, un jardinier, un électricien et un libraire avaient aussi été inculpés entre temps. Du menu fretin comparé à ce dont le présumé principal cerveau du coup est accusé.

Ce qui a caractérisé ce dossier depuis l’éclatement de cette « histoire », c’est bien l’omerta. Aucune information officielle des sources judiciaires, laissant ainsi place aux conjectures les plus folles. Pourtant, pour certains dossiers « emblématiques » sur la table du tribunal militaire, il y a eu des conférences de presse pour situer l’opinion sur l’évolution des enquêtes, ce, jusqu’à l’ouverture des différents procès.

C’est au cours d’une conférence de presse que l’ancien ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, avait attisé l’appétit informationnel de l’opinion, en lâchant des expressions devenues cultes quand on parle de ce dossier. « Vous serez édifiés, en tout cas, ceux qui veulent voir clair le verront dans cette affaire », avait dit le virevoltant ministre d’alors, avant d’ajouter : « Vous allez être servis (…) Ne vous pressez pas, attendons ».

Depuis, l’homme a été débarqué de son poste, sans que l’on n’en sache plus. Lui aussi ne sera pas « édifié » en tant que ministre « plein ». Pour parler comme l’autre, nous attendons tous d’être édifiés.

L’autre sortie médiatique qui aura retenu l’attention, est celle de Alioun Zanré, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou. Dans les colonnes de Sidwaya, en début mai 2018, il parlait ainsi : « Il est ressorti clairement qu’un projet de soulèvement populaire était prévu pour le 30 décembre 2017, avec pour but ultime de contraindre le régime légalement élu du président Roch Marc Christian Kaboré à démissionner ».

Pour donner plus de poids à son assertion, Alioune Zanré ajoutait : « Il y avait des relais au niveau de la société civile et de la classe politique également. Il consistait, dans un premier temps, à recruter des jeunes, selon ce qui est ressorti des témoignages des personnes appréhendées. Il paraît que des personnes bien définies étaient chargées de recruter ces jeunes, à qui on a d’abord fait croire que c’était pour obtenir des financements pour mener des activités génératrices de revenus.

Le responsable de ce financement, appelé le « boss », devait rencontrer les jeunes dans plusieurs quartiers, dès le 27 décembre, mais cela n’a pas été possible, compte tenu de son indisponibilité. Le 28 décembre au soir, on a signifié aux jeunes en question que le « boss » demandait à ce qu’ils aillent à la Place de la nation pour manifester en vue d’exiger le départ du régime légalement élu. C’est tout cela mis bout à bout qui nous fait dire qu’il y a eu une concertation en vue de contraindre un régime légal à partir, d’où la qualification de complot que nous avons donnée au comportement ».

Le colonel Barry serait passé devant les juges en début février, tout comme d’autres inculpés. Les confrontations auraient même été menées avec d’autres personnes citées dans le présumé complot. Les avancées de l’enquête auraient-elles été la raison de cette liberté provisoire accordée au patron du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CEDS) ? Les dés sont déjà jetés, il faut continuer le jeu.
Certes, une liberté provisoire pourrait signifier que l’enquête est bouclée et que la possibilité d’aller et de venir pour le prévenu ne peut plus entraîner d’entraves pour le dossier. Alors, on attend d’en savoir plus…

Beaucoup d’acteurs, surtout les parties accusatrices, jouent leur crédibilité dans ce dossier que certains des soutiens du colonel ont assimilé à un règlement de comptes. Ce, après que Yacouba Isaac Zida a eu sa dose, bien qu’étant au Canada. « Tout près n’est pas loin », dira le voisin ivoirien. Un proverbe nous apprend que quand la justice tarde à venir, c’est parce qu’elle est allée loin chercher les meilleurs fouets pour mieux châtier les coupables. Ils peuvent être dans l’un ou l’autre camp.

Tiga Cheick Sawadogo
(tigacheick@hotmail.fr)

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 août 2018 à 21:30, par Dedegueba Sanon En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Poulo, aide nous à contrer ceux qui nous attaquent. Il paraît que tu es un spécialiste de la sécurité. Le pays va mal sur le plan sécuritaire, et certains politiciens à la petite semelle, disent que c’est l’affaire seule du MPP. S’opposer c’est se rejouir de l’incapacité de l’adversaire que le peuple a commis l’erreur de choisir, donc c’est faire regreter son choix au peuple.
    Moi j’espère qu’on t’a libéré pour que tu nous viennes en renfort, pour combattre nos assaillants.

  • Le 29 août 2018 à 22:08, par le penseur En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Au Faso on enterre tjr nos meilleurs.c’est le règne de la médiocratie et du copinage.vive zida .vive barry.

  • Le 29 août 2018 à 22:10, par sidbala En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Peut être que les émissaires que le président a envoyé voir ZIDA ont eu à donner la solution que ce dernier a proposé" Le président libère le peulh sans autre forme de procès et le met à ses cotés pour qu’il continu le fameux travail qu’il avait commencé à fin de sauver le peu de temps qui lui reste vu la situation très compliquée et complexe".
    Dans ce cas il faut qui lui même face beaucoup attention parce que ce n’est pas évident que le reste de ses camarades d’armes ne veuille pas sa peau, vu tout ce qui s’est passé sous la transition battarde qui a finalement mis le pays sens dessous dessus.
    Au quel cas il collabore avec ses derniers ou il prend la poudre d’escampette et rejoindre son ami ZIDA parce que la prison était une sécurité pour lui, actuellement il peut être vulnérable à tout moment.

  • Le 29 août 2018 à 23:30, par Pépé-Escobar En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Nous sommes sauvés. Le messie est libéré. Il va défoncer les terroristes pour nous.

  • Le 30 août 2018 à 02:25, par Bonjour En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Quel gâchis. Un garçon profondément patriote. Avec tous les problèmes que notre pays rencontre notre justice militaire que je croyais bien formée s’acharne sur des patriotes sincères

  • Le 30 août 2018 à 06:35, par Sidwaya Sorgho Gomis En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Près de 8 mois en prison pour des faits imaginaires et imaginés. Il faut le faire.

    ça ressemble à peu de choses près à ce que Blaise Compaoré avait fait subir au regretté Norbet Tiendrebéogo. ça peut se comprendre chez BC parce que lui est venu au pouvoir par coup d’état et n’a jamais cru en la démocratie. Mais pour quelqu’un qui a été élu démocratiquement ???

    L’histoire retiendra que Auguste Denise Barry fut le premier prisonnier politique de l’ère Rock Marc Christian KABORE. La lise des cas à régler par le HCRUN ne fait que s’allonger.

  • Le 30 août 2018 à 07:34, par Bougoumbarga En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Il fallait y penser plus tôt. Au lieu de se positionner sur ce qui est négatif (soupçons d’actions de déstabilisation non confirmées), il fallait mettre plus en avant ce que la personne "indésirée" peut apporter de positif dans l’intérêt de la Nation. Que des soit-disant preuves, sinon soupçons aient été brandies pour dire que l’individu voulait s’en prendre au Régime en place et pourquoi pas, le faire tomber, Mr. Simon Compaoré et Mr. Alioune Zanré auraient mieux fait d’observer plus de retenues et de prudences si oui que le concerné (Cl. Barry) était un "Spécialiste" du Renseignements qui aurait plus servi au pays. Le peuple s’attend donc à ce que les avances de Mr. Simon Compaoré se réalisent. En effet, si l’on se rappelle, ce dernier avait promis au peuple des divulgations sur cette affaire "Barry" qui nous ferait tomber à la renverse. C’est dommage qu’au Burkina Faso, les personnes sensées rassurer la population par leur objectivité, leur sérieux et pourquoi pas leur responsabilité sans faille, ces soit-disant "Politiques" ne sont que des flubistiers irresponsables qui n’hésitent pas à mentir pour se faire intéressants. Nous attendons Mr. Simon Compaoré.

  • Le 30 août 2018 à 07:46, par Emmanuel simporé En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    Dieu merci pour la libération de Barry,bon courage au gouvernement.t Burkinabé.Je vous souhaite le pardon nutuelle et un accord diplomatique avec Israèl en matière de securité

  • Le 30 août 2018 à 07:56, par KingBaabu En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    L’arrestation de Barry était une grosse connerie. Rien à ajouter. Vive Barry.

  • Le 30 août 2018 à 08:01, par Nongasida paguiligdi En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Mes frères et sœurs burkinabè, actuellement, nous devons taire nos différends et faire front commun contre ce qui menace notre peuple.

  • Le 30 août 2018 à 09:28, par LeConcret En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Il parait que des "individus non identifiés" ont attaqué le pied-à-terre du président à l’Est. N’est ce pas une tentative de déstabilisation ça ? oser s’attaquer à la maison du président ! Je demande aux "professionnels des arrestations" de se saisir du dossier, d’identifier ces individus et de les envoyer à la MACA pour des raisons d’enquête. Ah ! j’oubliais que votre champ d’action se limitait à Ouaga et aux dossiers de "supposer tentative". Ne vous fatiguez plus à chercher les ennemis du Faso, tout le monde sait où les trouver..... Comme dira le mossi « au lieu de frapper le serpent on frappe ses traces ». La roue tourne et si on ne meurt pas tôt à assistera à tout.......

  • Le 30 août 2018 à 09:56, par Kôrô amyélé En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    - Moi je crois que dans cette affaire Denise Barry, mon ami Simon Compaoré a été induit en erreur par la hiérarchie policière qui ne porte pas Denise Barry dans le coeur. Je dis bie ’’je crois’’ mais je ne suis pas sûr. N’oubliez pas que c’est ce même Barry qui avait arrêté net une expérience qu’on tentait à la police en supprimant la préfecture de police !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 30 août 2018 à 09:57, par big En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    on va tout voir avec ce gouvernement, il libere Naim Touré l’innocent et Denise Barry l’nnocent qui n’ont rien fait du mal et maintenant c’est Safiatou qui est devenu votre proie facile. Tout sa c’est Simon Compaoré....contunie seulement le peuple vous tien a l eoill
    Allez y a l’est ou au nord du pays si vous etes vraiment des responsable de ce pays.
    bande de vaurien....

  • Le 30 août 2018 à 09:58, par War En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Abandonnez les charges et prononcez le non lieu car barry a gagne l’opinion.La peur d’etre chasse par une insurrection peut induire des reactions paranoiaques

  • Le 30 août 2018 à 09:58, par la verdad En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Barry Free ? Très bonne nouvelle mais l’épisode ne fait que commencer.

    Les ennemis de la nation que son monsieur Simon COMPAORE et le juge Alioun ZANRE doivent répondre de leurs actes.
    "Une importante somme d’argent a été saisie à son domicile" avait-on dit en son temps. il faut :
    primo, qu’on nous éclaire sur le montant de cette somme d’argent ;
    secundo, il faut que cette somme soit restituée à son propriétaire (Cle Auguste Barry).

    Tant que nous (le peuple) laisserons toujours le groupe des Simon COMPAORE et cie utiliser les méthodes d’élimination de certaines compétences (comme ils l’ont fait sous Sankara et Blaise Compaoré), nous resteront complices et comptable de l’impunité et de la dégradation du climat de quiétude au Faso.
    Un proverbe de chez nous dit : "le poulet trimbale les vicère de camarade aujourd’hui tout en ignorant que son tour arrivera prochainement" !

  • Le 30 août 2018 à 10:17, par HUG En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    A l’époque je me rappelle que l’ancien ministre de la sécurité Simon COMPAORE avait dit que les gens serons édifier. Depuis on a attendu et rien. Pouvoir du MPP et acolytes à l’époque de quoi avez vous accusé monsieur BARRY. C’était des faits graves pourquoi, vous ne l’avez pas juger (maintenant je m’adresse aux Hommes en toge). La justice de mon pays.AH. Depuis janvier 2018, monsieur Barry était où ? Monsieur TIGa quand la justice tarde c’est qu’elle est allé chercher des preuves palpables pour .... monsieur TIGA avez vous écouter simon compaoré des que Barry a été arrêté, simon avait des preuves car il avait dit que les gens serons édifié donc ce n’est pas une histoire d’aller chercher encore des preuves

  • Le 30 août 2018 à 10:29, par Soumaïla de GOUNGHIN En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifié »…

    J’ESPÈRE QUE CELA LUI SERVIRA DE LEÇON À CET INTRIGUANT ÉQUILIBRISTE. Après avoir léché les bottes de BC, il redige la declaration de prise de pouvoir du Chef d’état-major Honoré TRAORÉ, avant de se retrouver en train d’aider à rediger une autre avec LOADA au Camp Guillaume avec le putshiste ZIDA qui avait tiré sur le peuple 3 jours plus tôt.
    Un degeulasse au passé sombre dans l’Armée...
    Société Civile, prenez le : on n’en veut plus dans les rangs d’une Armée en pleine mutation.

  • Le 30 août 2018 à 10:51, par Ka En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Ici je trouve que la présomption d’innocence a pris le dessus. Et Barry peut s’il est lavé de tout soupçon, attaquer légitiment Simon Compaoré et autres qui bombaient leur poitrine pour sa culpabilité. Que tout le monde sache que la présomption d’innocence doit prévaloir avant que l’enquête en cours ne soit achevée. La présomption d’innocence possède de nombreuses implications concrètes : il s’agit tout d’abord d’un principe qui vient limiter la liberté d’expression, et qui autorise toute personne non encore condamnée mais présentée comme coupable, à obtenir une rectification publique, et cette liberté provisoire montre que Barry le mérite. Surtout, la présomption d’innocence vient garantir au prévenu qu’en l’absence de démonstration probante par l’état de sa culpabilité, le doute devra nécessairement lui profiter. Pour dire que les Simon Compaoré et autres sont mal barré vis-à-vis du peuple à cause de l’incarcération abusive d’une personne innocente, ou à cause de sa position politique.

    • Le 30 août 2018 à 14:31, par SAA En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

      Mon cher Ka, pas si vite, car si Barry ne se reproche rien, en principe, je dis bien en principe on l’entendra les jours suivants.
      En politique, tout est permis et des compromis peuvent donc être trouvé.
      Si Barry a été injustement incarcéré, il doit se prononcer pour éviter que les ennemis tapi dans l’ombre n’en profitent pour sabrer un gouvernement en quête de solutions.

      • Le 30 août 2018 à 15:37, par Ka En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

        Mon jeune internaute SAA, s’il n’y avait pas nos différences, le débat du forum de Lefaso.net ne sera pas aussi riche. Je cautionne ton auto critique. Mais à cette allure, je demande a Roch et son équipe de réfléchir deux fois avant de laisser sortir certains de ses ministres au petits pieds avec des paroles dépassées. Le pays a connu une justice à deux vitesses au temps du régime Compaoré qui n’était pas dans l’art de notre jeune démocratie. Alors qu’on n’a la chance d’enraciner une vraie alternance politique voulu par le peuple, qu’on s’abstienne a des erreurs primaires juridiques. Merci de me lire.

  • Le 30 août 2018 à 11:40, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    ce monsieur est victime de son intelligence car dans ce pays seul les médiocres sont récompensés

  • Le 30 août 2018 à 13:59, par sheiky En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Je ne doute pas de l’intelligence du colonel, mais il me semble qu’il n’est pas très correct en tant qu’individu. L’excès d’intelligence frisant la malignité est néfaste et contre-productif. C’est peut-être la raison de son impopularité.
    Au demeurant, s’il est capable et veut bien garder un esprit républicain, il est à mettre à profit à coup sûr. la cohésion est importante à ce niveau d’enjeu. On ne peut réussir dans la division et on voit les dégâts qui sont causés par le cloisonnement des différents corps des forces militaires et paramilitaires.
    Je l’avais dit dans un post, tout dépendra de la carrure et la dextérité du chef de l’état.

  • Le 30 août 2018 à 21:55, par wewani En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Mieux vaut tard que jamais. TOT OU TARD LA VERITE ECLATERA !

  • Le 31 août 2018 à 16:47, par jeunedame Seret En réponse à : Libération du colonel Auguste Denise Barry : en attendant d’être « édifiés »…

    Dire que ce furent des allégations mesquines qui ont failli nous éteindre cette gloire. Au Burkina, on chie avant de penser au caleçon. Tout comme on a tué Sankara avant de pleurer, on allait encore finir Dénise avant de regretter. Quel cynisme. Le malheur est que ce sont toujours les jaloux imbéciles qui commandent les arrestations barbares. Sinon, les soi-disant intentions de pécher de Dénise ne méritaient même pas insultes. Mais Dieu est bienveillant. Et Dénise est récupéré. Nous comptons plus sur lui que sur Simon pour la sécurité. WELCOME DÉNISE !! bisou

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