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Dialogue démocratique : la classe politique burkinabè veut parler le même langage

Publié le jeudi 30 août 2018 à 01h10min

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Dialogue démocratique : la classe politique burkinabè veut parler le même langage

Promouvoir la démocratie et le dialogue entre les partis politiques burkinabè. C’est l’ambition de l’Institut danois pour les partis et la démocratie (DIPD), à travers son Programme triennal pour le renforcement de l’ancrage démocratique en Afrique. En visite de travail au pays des Hommes intègres, une délégation dudit Institut a rencontré des représentants de la majorité et de l’opposition politique burkinabè. C’était le mardi 28 août 2018, au siège de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA).

Cette visite de travail fait suite à un voyage d’études effectué du 12 au 19 mai 2018 à Copenhague (Danemark) par quatorze représentants de partis politiques burkinabè, siégeant à l’Assemblée nationale. Il s’agissait, à l’issue de cette mission, « d’aboutir à un dialogue franc et fructueux entre les acteurs politiques burkinabè afin qu’ils soient des courroies de transmission au sein de leurs formations politiques tant de la majorité que de l’opposition politique ». Ce, après s’être inspirés de la démocratie danoise. « Une démocratique basée sur la négociation entre les partis politiques », souligne le porte-parole de l’Institut danois pour les partis et la démocratie, Martin Rosenkilde Pederson.

Et près de deux mois après cette mission, c’est autour de la partie danoise de s’imprégner des réalités des partis politiques burkinabè, en vue de promouvoir la bonne gouvernance et de contribuer à un meilleur ancrage de la démocratie au Burkina, par le biais du programme pour le renforcement de l’ancrage démocratique. Mis en œuvre au Burkina par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), ce programme est exécuté dans quatre autres pays africains que sont le Kenya, la Tanzanie, le Ghana et le Malawi.

« C’est une nouvelle page de l’histoire politique du Burkina qui s’ouvre à la faveur de cette opportunité », a noté le premier vice-président de l’Assemblée nationale, maître Bénéwendé Stanislas Sankara, soulignant que le Burkina a besoin de l’expérience danoise pour consolider sa démocratie. « Partis de l’opposition ou de la majorité, ce pays appartient à tout le monde. Donnons-nous alors toutes les raisons et toutes les chances de profiter de ce cadre pour transformer notre pays. (…) », a-t-il poursuivi.

Dans la même dynamique, le président de l’ADR/RDA, maître Gilbert Noël Ouédraogo, a salué cette initiative de l’agence autonome du gouvernement danois, qui permettra de renforcer la coopération entre les partis politiques du Burkina d’une part, et d’ouvrir des perspectives de collaboration entre les partis politiques burkinabè et danois, d’autre part.

Cette visite de la délégation de l’Institut danois pour les partis et la démocratie marque également le début de la phase d’expérimentation (six mois) du Programme pour le renforcement de l’ancrage démocratique au Burkina Faso.
Ce séjour de visite s’est poursuivi mercredi 29 août 2018, au siège du Chef de file l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF).

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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