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Gold Fields et Orezone : 25 tonnes de vivres pour les populations du Sahel

Publié le mardi 19 juillet 2005 à 06h50min

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Les compagnies minières Gold Fields et Orezone ont organisé jeudi 13 juillet 2005 à Essakane dans la province de l’Oudalan, village situé à 52 km de Dori, une cérémonie de remise de vivres, aux populations du Séno et de l’Oudalan.

Vingt cinq (25) tonnes de petit mil et une (1) tonne de semences améliorées ont constitué le don des compagnies internationales Gold Fields de l’Afrique du Sud et Orezone du Canada. Les bénéficiaires sont des villages situés aux alentours du projet d’exploration minière d’Essakane, à savoir Petabarabé, les hameaux de Bounia, Tiknawell et Innabao.

Par ce geste, les deux compagnies minières se disent apporter leur secours aux populations du Sahel qui vivent dans une crise alimentaire due a la sécheresse et à l’invasion des criquets de l’année dernière. Ce don est une réponse à un besoin exprimé par les représentants des villages.

Un besoin qui n’a pas laissé indifférents, les responsables des deux compagnies. « Nous travaillons ici, nous sommes membres de la communauté et nous nous devons de contribuer comme nous le pouvons au bien-être de chacun », a soutenu le représentant-résident de Gold Fields au Burkina, M. Charles Taschereau. Dans le souci de contribuer à l’économie locale et de s’assurer de la bonne adaptation des semences aux conditions du Sahel, les deux compagnies ont acheté les céréales à Dori et à Gorom-Gorom d’une valeur de 8 millions de FCFA.

Pour le haut-commissaire de Séno, Halidou Ouédraogo, représentant son gouverneur, le geste est un symbole de solidarité et de partage. Tout en rassurant les donateurs que ces vivres iront aux destinataires, il a souhaité que ces genres de geste puisse se répéter afin de résoudre le déficit céréalier. Quant au délégué administratif d’Essakane-site, Boubakar Soumana, le geste vient à point nommé. « Nous sommes vraiment dans le besoin. Aujourd’hui le sac de mil coûte 27 500 FCFA. L’activité d’orpaillage qui nous donnait de l’argent est interdite. Ce don nous soulagera pour quelque temps », a-t-il exprimé.

Aussi, pour favoriser le développement local, les deux compagnies se donnent pour priorité, l’emploi des agents locaux. En effet, elles ont, en ce moment, près de 250 employés et contractuels dans la région d’Essakane seulement. Plus de 500 personnes de la région ont travaillé de manière occasionnelle sur le projet Essakane. Une visite des installations de sondage


Gold Fields et Orezone ?

Gold Fields de l’Afrique du Sud et Orezone du Canada travaillent au Burkina en collaboration, pour évaluer les ressources minières du gisement d’Essakane. Orezone est l’une des compagnies d’exploration minière les plus actives au Burkina avec plusieurs concessions d’exploration en activité. Gold Fields est le 4e groupe minier aurifère dans le monde avec des mines majeures en Afrique du Sud, Ghana, Australie et des projets d’exploration sur tous les continents.

Au Burkina, il a débuté en avril dernier, une étude de préfaisabilité sur le projet Essakane. C’est une étude technique et économique afin de déterminer s’il y a un potentiel pour développer une mine industrielle de classe mondiale à Essakane. Cette étude préliminaire se terminera en octobre 2005. Si les résultats de l’étude sont positifs, elle sera suivie d’une étude détaillée et de l’exploitation.

BS.


Une équipe de Sidwaya frôle la mort

Plus de peur que de mal. L’équipe de Sidwaya de retour d’une mission à Essakane (Oudalan) roulant au bord du véhicule 11 KK 1292 AT, de la compagnie minière Gold Fields a fait un tonneau aux environs de 9h à Boessa, un village situé à 14 km après Tougouri.

Les quatre occupants du véhicule dont le représentant-résident de Gold Fields sont sorties indemnes avec des égratignures.

Les mobiles de l’accident seraient dus à la nature humide de la route qui a occasionné un glissement que le conducteur n’a pu contrôler. Le véhicule s’est remis sur ses roues grâce aux paysans et une équipe de l’Entreprise Koanda Wahabou (EKW) qui se rendait à Tarpako dans un porte-char.

B.S.
Sidwaya

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