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Barrage de Tanghin : Quand il faut esquiver des nids-de-poule pour accéder au pont Martin Luther King

Publié le mardi 14 août 2018 à 23h23min

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Barrage de Tanghin : Quand il faut esquiver des nids-de-poule pour accéder au pont Martin Luther King

Pour accéder au point Martin Luther King qui sépare les barrages numéros 2 et 3 de Tanghin, à Ouagadougou, la vigilance est plus qu’un impératif pour tout usager. La voie est de plus en plus dégradée, surtout en cette période pluvieuse. Une équipe des Editions LeFaso a fait une escale sur ce tronçon.

Circuler dans la ville de Ouagadougou sur des voies bien aménagées est un exercice dont la clé est le courage. Autrement dit, il faut dominer sa peur. Et lorsque le tronçon n’est pas en bon état, les usagers sont appelés à plus de vigilance.

Sur le pont Martin Luther King, passerelle qui sépare les barrages numéros 2 et 3 de Tanghin, la voie se dégrade de plus en plus. En effet, des nids-de-poule gagnent davantage ce tronçon qui, depuis le début des travaux de l’échangeur du Nord en 2015, accueille plus d’usagers qu’auparavant. Cela est dû aux déviations causées par le chantier.

Lorsqu’on quitte le quartier Tanghin pour se rendre au centre-ville de Ouagadougou, ou quand on fait le sens contraire, il faut esquiver des nids-de-poule, de peur de voir sa course ralentie par des trous. Les motocyclistes qui roulent à vive allure sont souvent contraints de se faufiler comme des libellules. Une scène qui, de prime abord, peut causer des accidents.

Ayant repéré trois agents de police qui, visiblement, attendent la descente afin de réguler la circulation, nous avons décidé de les aborder. A la question de savoir si ces nids-de-poule ont déjà causé un accident dont ils ont été témoins, l’un d’eux nous répondu : « Plusieurs fois même », avec un air rassurant.
Sur cette question, un second agent en a profité pour raconter une scène à laquelle ses collègues présents n’ont pas assisté. « La dernière fois, une femme roulait sur sa moto. Apparemment, quelqu’un l’a appelée par derrière, donc elle a détourné son regard. Au moment de se retourner, elle est entrée dans un trou donc elle a fini par tomber. Son bras gauche s’est cassé et l’os-là est sorti », a-t-il relaté.

Cela est un exemple parmi tant d’autres, car en cette période pluvieuse, l’on enregistre plusieurs accidents sur cette voie, surtout dans la nuit. L’eau stagne, et il est difficile pour les usagers de savoir s’ils ont affaire à un trou superficiel ou profond en face d’eux. Du coup, le risque de chuter est assez probable pour ceux qui font la vitesse avec les engins à deux roues. Les conducteurs de véhicules à quatre roues minimum vivent également les difficultés liées aux nids-de-poule.

Tout comme cette voie, il y a d’autres dans la ville de Ouagadougou qui font du tort aux usagers. Il suffit d’emprunter certaines routes de la capitale et le constat est visible, surtout en cette période.

Au regard de tout ce qui précède, il y a lieu d’interpeller les autorités compétentes pour qu’elles remédient à cette situation qui entrave la mobilité urbaine, car il y va de la sécurité des usagers et de l’image de la ville de Ouagadougou.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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