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« Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

Publié le mardi 14 août 2018 à 10h08min

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« Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au  parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

L’adoption, le 30 juillet 2018, du nouveau code électoral, a ouvert de réelles brèches dans la vie nationale avec ces débats politiques tranchés entre partisans et détracteurs de cette nouvelle législation électorale. Et dans sa position, chaque camp y va de ses arguments. Dans cet entretien, le secrétaire exécutif adjoint de la NAFA (Nouvelle alliance du Faso, opposition), Aziz Dabo, par ailleurs porte-parole du parti, donne son analyse sur cette question qui retient l’attention des Burkinabè. « Ne creusons pas notre propre tombe pour des élections », invite-t-il dans cet entretien.

Lefaso.net : Toutes considérations politiques mises à part, comment vivez-vous et que vous inspire le vif débat sur le nouveau code électoral ?

Aziz Dabo (A.D.) : Avant tout propos, je voudrais présenter mes sincères condoléances aux familles éplorées suite à l’attaque terroriste de Boungou et apporter tout mon soutien et mes encouragements à la gendarmerie nationale et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité de notre pays.

Jeune politique, je voudrais rappeler aux lecteurs que de 2009 à 2015, je suis resté à l’étranger, tout en étant très impliqué dans les activités de la communauté burkinabè. Ce code électoral est une trahison et passe mal pour moi. Je ne peux rester silencieux face à cette exclusion massive de mes compatriotes de l’étranger.
Je refuse historiquement d’être complice de cette forfaiture. Trop c’est trop. Desmond Tutu disait : « Si vous êtes neutres dans une situation d’injustice, vous avez choisi le coté de l’oppresseur ».

Lefaso.net : Quels sont les points de discorde de ce code électoral ?

A.D. : Ils sont au nombre de trois. Tout d’abord, sur les lieux de votation, c’est un recul par rapport à l’ancien code de considérer les enclaves diplomatiques comme les seuls lieux de vote à l’extérieur. C’est une insulte, car les ressortissants sont inégalement répartis sur les territoires d’accueil.

Au Burkina Faso, les Maliens viennent de voter sans incident dans des écoles à l’occasion de la présidentielle de cette année. Ensuite, la carte consulaire, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, est un document officiel reconnu et valable sur les terres d’accueil, selon les conventions de Vienne. D’ailleurs, cette mention y est inscrite, « fait office de CNIB » pour les résidents étrangers.

Enfin, l’opposition républicaine s’inquiète que le fichier électoral soit uniquement entre les mains du ministère de la Sécurité via l’ONI (Office national d’indentification).
N’oublions pas que le ministre de la Sécurité est le 2e vice-président du MPP, parti au pouvoir.

Pour un souci d’équité, l’opposition souhaiterait être partie prenante de l’ONI, tout comme elle l’est à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour éviter des velléités de production massive de cartes frauduleuses en vue des élections. Certains ont transporté des urnes dans ce pays, mais se retrouvent aujourd’hui dans le parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets de ce qu’ils pourraient concocter.

Il faut permettre à tous les Burkinabè du monde de voter avec les documents les plus accessibles et non les exclure par des stratagèmes.

Lefaso.net : Il semble que l’opposition tente de discréditer l’ONI !

A.D. : Non, pas du tout. Au contraire, nous saluons l’énorme travail abattu par l’ONI. Cependant, compte tenu des enjeux, et par mesure de prudence, vu que la CNIB (Carte nationale d’identité burkinabè) devient un document de votation, l’opposition émet des réserves pour un scrutin plus transparent.

Lefaso.net : La loi sur le code électoral ne permet-elle pas en réalité à tous les Burkinabè du Burkina et de la diaspora d’être égaux sur ce plan ?

A.D. : Donc les Burkinabè n’étaient-ils pas égaux ? À ce que je sache, ils naissent libres et égaux, et le droit de vote leur est garanti par la Constitution. Bien au contraire, à écouter les explications laborieuses de certaines autorités, c’est maintenant que ce nouveau code vient créer une fracture, car certains seraient indexés de non-Burkinabè par leurs propres frères : c’est une discrimination.

Lefaso.net : Avec ces positions tranchées et figées, le processus électoral n’est-il pas déjà mal parti ?

A.D. : Très souvent, à l’approche des élections en Afrique, les autorités en place modifient les textes en vigueur, pour s’assurer une victoire. Il va de soi que, lorsque le consensus n’est point privilégié sur des questions aussi importantes et sensibles, tout le processus est biaisé et des crises pré et post-électorales peuvent en découler.

Lefaso.net : L’atmosphère est suffisamment tendue et l’opposition politique entend ne pas se laisser faire et le pouvoir clame « une réelle victoire » !

A.D. : Pour un régime responsable, il n’y a pas de quoi jubiler après le vote d’un nouveau code électoral, sauf si celui-ci est partial et cache certaines velléités inavouées. Une loi est de portée générale et doit préserver la cohésion et l’intérêt de tous. C’est de bonne guère que nous n’allons pas nous laisser faire, car le régime est en train de ficeler une victoire par tous les moyens aux prochaines élections. Avec de probables fraudes.

Lefaso.net : Vous qui avez longtemps vécu à l’extérieur et qui entretenez toujours un lien avec la diaspora, quel peut être l’impact du nouveau code électoral par rapport à la diaspora ?

A.D. : La diaspora burkinabè regorge de compétences qui n’attendent que d’être exploitées. Hélas, les vieux démons ont rattrapé le MPP.
Une grosse déception, d’autant plus que cette diaspora, au sortir du forum national à elle consacrée en juillet dernier, estimait qu’elle serait mieux considérée et non rejetée par un code électoral interposé.

Les valeurs de la République nous imposent de toujours nous projeter vers le futur, lors des prises de grandes décisions : il s’agit d’être visionnaire et de nous départir des petits calculs. La remise en cause de la fiabilité de la carte consulaire par certaines autorités jette un discrédit sur nos institutions car, délivrées par des autorités burkinabè déléguées par le pouvoir politique.

Nos ressortissants pourraient s’exposer désormais au refus des pays d’accueil de reconnaître ces documents et je vous laisse imaginer les tracasseries. Nous avons toujours en mémoire le rapatriement de Burkinabè de la Côte d’Ivoire, de la Lybie. Ne creusons pas notre propre tombe pour des élections.

Lefaso.net : Avec cette situation, peut-on conclure que le forum national de la diaspora a effleuré un aspect important, lorsqu’on sait que la question des documents a été la principale préoccupation partagée par les participants et que le débat aurait pu y être posé clairement ?

A.D. : J’ai salué l’idée du Forum national de la diaspora, car ayant participé à une rencontre préparatoire à Paris en mai dernier. C’était, pour moi, l’espoir que la diaspora occupe enfin une place de choix et contribue véritablement à l’essor économique du pays. J’y ai cru.

Malheureusement, ce forum se serait transformé en une kermesse, des vacances avec per diem pour des militants du parti au pouvoir venus se reposer et se ressourcer.
Certains sont arrivés le jour du forum, d’autres la veille de la clôture des travaux, d’autres sont arrivés en Business Class. À l’heure du bilan, une loi d’exclusion : c’est le mouta-mouta du MPP.

Lefaso.net : Quelle solution peut-on envisager, à même de satisfaire tout le monde (majorité, opposition, diaspora) ?

A.D. : Au nom de l’intérêt supérieur de la nation, le président du Faso, candidat MPP aux prochaines présidentielles, garant de l’unité nationale, gagnerait à ne pas promulguer cette loi pour privilégier encore le consensus sur cette question très délicate.
« La démocratie, ce n’est pas le consensus. La démocratie, c’est la règle du nombre. Le nombre, c’est plusieurs hommes. Le consensus, ce n’est que les grands hommes. Seuls les grands hommes sont capables de consensus », disait Aissata Tall Sall, avocate et parlementaire sénégalaise.
Il est encore temps de faire demi-tour en toute sagesse et les Burkinabè ont d’autres difficultés plus urgentes.

Lefaso.net : Pour mettre fin à l’entretien ?

A.D. :
Nous avons besoin de maturité politique.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Entretien réalisé par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 août 2018 à 00:12, par garkou En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    L’opposition croit que c’est elle seule qui aura le vote des burkinabes de l’etranger ! Mes parents wala au Ghana (pas de carte consulaire) et ceux de la Cote d’ivoire vont voter mon parti politique, petit wala comprends bien cela. Pourquoi la catre consulaire pose problem ? Dans 2 ans ceux qui n’ont pas CINB ou passeport ne pourront pas les etablir ? En tant Burkinabe chaque annee, ils font un tour au village voir les parents quand meme ou bien ?

  • Le 14 août 2018 à 02:47, par Mafoi En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Rien de nouveau sous le soleil.Décidément cette opposition semble être la plus bête du monde qui passe son temps à se brouiller la vue,à savoir s’empêtrer dans ses propres contradictions.Que c’est triste

  • Le 14 août 2018 à 03:55, par Alpha En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Certain leur genitrice a vendu les livres des eleves dans ce pays, son fils se retrouve aujourd’hui porte parole de la NAFA. Donc nous ne pouvons qu’être très inquiets aussi. Avant de rappeler aux uns leurs passes, rappeler toi de ce que tes proches ont fait aussi.

  • Le 14 août 2018 à 06:47, par LE VILAIN En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA Que voulez vous mon cher ami ? Le MPP est remplir des tonneaux vides à part le Président du Faso que je respecte les restent sont les anciens voleurs du CDP ou encore étaient ceux qui volaient au CDP.

  • Le 14 août 2018 à 07:01, par Paul Kéré En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Aziz, je vous adresse mes sincères félicitations pour votre constance à défendre âprement la diaspora de notre pays. Malheureusement les considérations politiques malhonnêtes sont la boussole unique de certains politiciens qui croient, à tort pouvoir tromper éternellement le peuple. Ces politiciens qui n’ont jamais tiré les leçons historiques de notre vaillant peuple sauront bientôt que leur opportunisme, leur sectarisme et leur égoïsme ne sauront prospérer face à la détermination du peuple burkinabè à prendre en charge son propre destin. Celui qui est pressé achète la tête du chien à 500 francs alors que même les mangeurs de chiens n’en veulent pas. Paul Kéré.

    • Le 14 août 2018 à 09:38, par Zangoté En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

      Si tout le monde doit décider, alors qu’on se retrouve tous à Kosyam ! TRUMP fait pire et va même contre les intérêts de ses propres citoyens mais ce n’est pas pour autant que les démocrates prendront les rues des USA en ôtage pour l’empêcher de gouverner. Comme vous débarquez de la France qui ne vous a appris que la contestation stérile et contreproductive, on vous comprends. Mais j’attends de voir qui sont ceux qui vont perdre leur temps pour des marches inutiles. Comment peut-on dire qu’on est Burkinabè et ne pas pouvoir le prouver par la CNIB ou le passeport ? Comment vous-êtes retrouvez à l’étranger ? Dès lors qu’il a été décidé que ce sont ces deux documents qui sont retenus, prenons actes et conformons-nous. Qui ne peut pas se faire établir une CNIB ou même un passeport en moins de 6 mois ? Où se trouve donc le problème ? Faites enrôler massivement vos potentiels électeurs et gagnez le pouvoir. Une fois à Kosyam vous pourrez réparer ce que vous appeler "injustice". C’est pour ça d’ailleurs qu’on fait des élections. Est-ce plus compliquer que ça ? Comment on peut chauffer les bancs et revenir raisonner comme ça ? Merde à la fin.

      • Le 14 août 2018 à 11:11, par PEM1J En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

        Zangoté, je partage ta réflexion. Trump est en train de défaire ce que Obama a fait, mais ce n’est pas pour autant que les opposants vont faire des marches pour révendiquer quoi que ce soit. C’est le role de la société civile qui veille au grin.
        Aziz Dabo a cité la parlementaire Sénégalaise sans comprendre vraiment le sens de la phrase et la mettre dans son contexte. Oui la démocratie ne rime pas avec le consensus. On a besoin de consensus lorsqu’il y’a une situation délicate ou une transition vers une démocratie véritable. Du moment où la transition est finie avec des élections démocratiques qui ont donné la victoire à un camp, il faut appliquer la loi du nombre sur les questions qui divisent. Alors je pose une question : Sommes-nous en démocratie ou dans un régime de consensus comme une transition par exple ? Si vous acceptez que nous sommes en démocratie, accepter la loi du nombre et non la loi du consensus qui satisfait pratiquement tout le monde. Si Rock est le président de tout le monde, son parti n’est pas là pour satisfaire l’opposition. C’est à vous de vous battre sur le terrain pour avoir le plus grand nombre de députés aux élections à venir afin d’imposer votre nombre.

      • Le 14 août 2018 à 13:33, par NZ En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

        Mon cher, on peut être à l’étranger depuis plus de 10 ans. Le délai de validé de la CNIB est de 10 ans et 5 pour le passeport. C’est pas pour autant qu’on cesse d’être Burkinabé. Et si on n’a pas les moyens de revenir au Faso pour s’établir une nouvelle CNIB, on se fait établir une carte consultaire dans la réprésentation Burkinabé du pays d’accueil. Cela ne fait pas de nous des Burkinabés de seconde zone. C’est bien beau de s’asseoir à Ouaga et penser que la vie est rose. Revois ta copie stp. Arrêtons ces réflexions puériles et légères. Demande plutôt à l’autorité qui a décidé de ce changement de prendre les dispositions nécessaire pour faire établir des CNIB à chaque Burkinabé qui n’en dispose pas où qu’il soit. C’est pas eux qui ont voté la loi. De plus c’est pas seulement ceux qui sont à l’étranger qui n’ont pas de CNIB ou de passeport. C’est les élections qui m’intéresse. Ce sont les nouveaux documents qui font de vous un Burkinabé (selon les autorités et leurs défenseurs) qui m’intéresse. Comme si tous ceux qui ont la CNIB ou le passeport sont tous des Burkinabés. Allez dans les pays de la sous région seulement, et demandez combien de citoyen de ces pays veulent la nationalité Burkinabé ? Vous comprendrez que même gratuit les autres n’en veulent pas. Seuls les Burkinabés sont fiers de se faire établir leur carte consulaire. C’est leur identité. Svp ne leur enlevons pas cette fierté.

    • Le 14 août 2018 à 10:15, par ousmane SOULAMA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

      Bonjour , le peuple Burkinabè c’est qui Monsieur KERE
      vous savez , vous ne pouvez tromper personne . vous qui êtes homme de droit , quel est le premier document qu’un Burkinabè majeur né au Burkina doit avoir ou posséder pour quitter ou sortir hors du pays ? C’est bien une CNIB ou un passeport .
      Pourquoi , vous ne défendez pas les autres Burkinabè qui vivement au BF et qui ne possèdent pas de CNIB
      Vous parlez rien que des Burkinabè qui sont nés ailleurs par exemple en RCI , qui possèdent déjà un autre document ivoirien , dont la plupart ne veulent pas posséder de CNIB car ils ont honte de leur nationalité Burkinabè , ils préfèrent la CIC qui ne leur sert à rien puisque de toute façon ils ont un document ivoirien. Ils ont le complexe de se voir indexé Burkinabè , comme ils sont de beaux parleurs , ils se prétendent défenseurs du peuple Burkinabè pour lequel ils n’ont en réalité aucun attachement , ils vivent loin des réalités du pays , ils viennent toujours au pays après les moments chauds et sont les premiers à s’arroger la haute lutte. Ils sont de ceux là , les Paul KERE , les Aziz DABO , etc . Ils sont nombreux et nous devons être vigilants
      Rien , aucune menace de ces Gueulards , de ces faux Pédants ne passera car il suffit de chercher à savoir quel est le nombre de Burkinabè qui possèdent une CNIB en RCI ou au Burkina par rapport au nombre de Burkinabè qui possèdent une CIC et de se demander pourquoi ce petit nombre ne veulent pas se procurer une CNIB . C’est une logique intellectuelle loin de tout ce bruit de personnes tapies dans l’ombre du mal que la nature se chargera un jour !

    • Le 14 août 2018 à 10:18, par SAA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

      Prétentieux Paul Kéré, je suis profondément écœuré de savoir à travers vos postes que jamais vous ne serez un modèle pour la jeunesse. Comment un avocat, pardon j’oubliais que votre formation est de parfois démontrer que le faux est vrais et le vrais est faux. Toutes mes excuse car vous ne méritez pas que l’on vous attache du prix.
      Encore pardon de vous revenir, vous qui prétendez être un homme de droit, que pensez-vous de nos compatriotes Ghanéen, Togolais, Français(silencieux) pour ne citer qu’eux ne disposant pas de cartes consulaires, ni de CNIB encore moins de passeports ?
      Éclairez-nous comme vous aimez le faire très souvent mon cher prétentieux "Monsieur je connais tout".

  • Le 14 août 2018 à 08:20, par WEND LA NABA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    N’es tu pas plus complice que ce. qui transportaient les urnes ? Ou étais tu en ce moment.

  • Le 14 août 2018 à 08:34, par Wadal En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Vous voyez, entre vous (opposition) et parti au pouvoir, je ne vois aucune sincérité ! J’ai comme l’impression que le mpp est venu au pouvoir pour se venger de son ancien parti politique le cdp, car la balance est entre ces 2 partis. Je vomis tout ce monde car le Burkina n’a pas jusqu’à présent connu un bond qualitatif après insurrection. Je ne vois aucune nouvelle société burkinabè où les gens se sentent bien dans leur peau. De toutes les façons, tous les gens bien se sont lavé les mains ; ils ne bronchent plus voire ils sont complices ! Je dis dans mon fort intérieur : "ok si c’est cette société burkinabè présente dont on a besoin, continuons de la vivre ; car les mêmes causes produisant les mêmes effets, ne soyons pas surpris un jour. Le pouvoir se termine soit dans la maladie invalidante, soit dans la vieillesse, soit dans la mort. Et personne sur cette terre n’y échappera. C’est pourquoi, dans tous nos gestes, posons des actes (qu’on soit gouvernants ou gouvernés) à même de donner un sens à notre existence allant dans le bonheur de tous nos concitoyens."

  • Le 14 août 2018 à 08:39, par Le Boss En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Mr Dabo, pourquoi n’as tu pas fait cas de cette situation à l’époque et c’est maintenant tu nous parles de ca. Vous etiez tous (toi et gens du MPP) dans le meme bateau avec pour commandant de bord Blaise C. Tu trouvais que c’etait normale que des gens transportent des urnes à cette époque non ?. Epargne nous de tes observations unitiles et souhaite plutot que la loi soit promulguée pour une democratie plus forte car nous ne voulons plus que des gens avec des pieces non fiables viennent bourrer les urnes comme ce fut le cas dans le passé.

    Le Boss

  • Le 14 août 2018 à 08:42, par Ka En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Une analyse subtile dont je cautionne quelques points. Comme celui du forum de la diaspora dont l’auteur dit : ‘’’Malheureusement, ce forum se serait transformé en une kermesse, des vacances avec perdiem pour des militants du parti au pouvoir venus se reposer et se ressourcer.’’’’

    Je confirme, car, Dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, rare des personnes de bonne foi n’osent le faire.

    Si je suis d’accords avec cette remarque, c’est que le choix des délégués par l’élection dans les ambassades, ont été favorisé le choix voulu par les ambassadeurs partisans. Et comme Aziz Dabo l’a bien dit, ces délégués et leurs mentors ambassadeurs en classe bisness sont venus a ce forum se ressourcer et non pour un but d’améliorer les choses. 80% de ces délégués sont arrivés à ce forum sans consulter leurs compatriotes vivants dans leur pays d’accueil. Et j’ajoute a la remarque d’Aziz Dabo en disant que tant qu’on sera dans une république bananière et non dans un état de droit, où les initiatives individuelles et totalement désintéressées dans le seul but de profiter à la collectivité, seront "récupérées" par des margouillats comme les ambassadeurs partisans et régionalistes, ou instrumentalisées à des fins politiques partisanes, le pays ne pourra pas avancer. Encore une fois, je cautionne les remarques d’Aziz Dabo sur ce forum de la diaspora qui n’était que de l’arnaque.

    Mon jeune AZIZ, farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec la jeunesse, je soutiens tout jeune qui soutiens les bonnes actions d’un parti politique quelconque qui vont au peuple et le développement du pays : Et comme la vérité blesse parfois, mais il faut savoir la regarder en face plutôt que de faire la stratégie de l’autruche, ou imputer ses propres faiblesses, je te dis ici que je ne partage pas la vision politique de la NAFA, et je pense que vous la jeunesse de ce parti, essayeront de faire la différence pour améliorer les choses.

    Surtout je vois que tu es un intellectuel qui va vers l’ouverture, et je te demande de ne pas jouer l’autruche, exemple sur cette loi voté pour consolider notre jeune démocratie et de faire des élections crédibles et fiables. Ce que je souhaitais de la majorité, c’était de consulter le peuple par referendum pour cette loi, et qui confirmera a l’opposition, surtout à vous autres qui jouent l’autruche, pourtant sachant que 99% d du peuple sont pour cette loi qui est la solution idoine pour des élections transparentes, surtout du côté de la diaspora avec le passeport ou la carte d’identité nationale.

    Mon jeune AzIz, dire que certains ont transporté des urnes dans ce pays, je t’arrête : Car, tu étais loin du pays, et le peuple Burkinabé est muri et a compris que le pouvoir ne s’arrache plus avec les armes ou des miettes des candidats, mais dans les urnes. Ce que je peux te confirmer, ‘’’le succès de la politique en période électorale, dépend largement de l’adhésion des populations au projet et au programme du candidat, au pragmatisme, au dynamisme et à l’innovation de celui-ci sur fond de sa vérité.

  • Le 14 août 2018 à 08:59, par Citoyen burkinabé En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Bonjour à tous. M. Aziz Dabo, tu comprends mal la citation ou tu penses nous embrouiller avec cette citation « La démocratie, ce n’est pas le consensus. La démocratie, c’est la règle du nombre. Le nombre, c’est plusieurs hommes. Le consensus, ce n’est que les grands hommes. Seuls les grands hommes sont capables de consensus » de Aissata Tall Sall.

    Qui a élu l’Assemblée nationale ? C’est nous le peuple qui est le plus grand nombre. Ne pas promulguer cette loi revient à discréditer l’Assemblée nationale au détriment d’une poignée d’individus qui se voient déjà vaincu à des élections donc à des individus qui s’intéressent uniquement au pouvoir et non au développement de notre pays.

    La démocratie, c’est quoi ? C’est une forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple (ici représentée par l’Assemblée nationale car élue librement et par la majorité). Les qualifiants de la démocratie sont entre autres :
    - la liberté des individus ;
    - la règle de la majorité ;
    - la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire).
    De ce fait, Mr le président peut promulguer cette loi car elle émane de la majorité de la représentation nationale donc de la majorité du peuple burkinabé.

    Mr Dabo dit de privilégier le consensus alors que pour lui " Le consensus, ce n’est que les grands hommes. Seuls les grands hommes sont capables de consensus". Les grands hommes (les politiciens) ne sont pas ceux qui souffrent quand rien n’est va. C’est le peuple qui paye toujours les pots cassés et la lourde tribu. Je pense à mon humble avis, que la démocratie est toujours meilleure que le "consensus de Mr Dabo". D’ailleurs le vrai consensus tire ses racines de la majorité.
    Enfin, pour moi, les grands hommes sont les paysans, les commerçants, les ouvriers et les travailleurs du public- privé, les étudiants donc le peuple burkinabé représenté par l’Assemblée nationale qui est d’ailleurs et déjà élue par consensus. Pour cela, Mr le Président peut promulguer cette loi tout en travaillant pour que la diaspora ait les documents nécessaires et les moyens nécessaires pour se rendre dans les lieux de vote.

    Dieu bénisse le Burkina Faso.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 14 août 2018 à 09:03, par Hermann BADO En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Propre AZIZ, tu es jeune, tu as du talent. Et tu ne parles pas yada yada, malgré ton jeune age. tout en hauteur. c’est BIEN.
    Ta citation est très class, tient : « La démocratie, ce n’est pas le consensus. La démocratie, c’est la règle du nombre. Le nombre, c’est plusieurs hommes. Le consensus, ce n’est que les grands hommes. Seuls les grands hommes sont capables de consensus », disait Aissata Tall Sall, avocate et parlementaire sénégalaise.
    Merci.

  • Le 14 août 2018 à 09:07, par philo En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Bonjour chers "forumistes", je n’ai pas l’habitude d’intervenir mais je ne ferai pas comme certains intellectuels qui refusent d’aborder les sujets politiques sous prétexte d’être jugés partisans de tel ou tel parti. Par rapport au débat sur la loi portant code électoral, je dis bien que tous les burkinabè doivent aller aux élections avec les mêmes chances. Cela est un principe d’équité et d’égalité. Ce serait aberrant que certains burkinabè votent avec deux documents et d’autres, trois documents. je pourrais comprendre ceux qui défendent le vote avec la carte consulaire, s’ils réclamaient cette carte dans toutes les ambassades du Burkina à l’étranger sinon pourquoi permettre que nos compatriotes en utilisent seulement dans deux pays si les autres devraient utiliser uniquement la CNIB et le passeport ? Je ne rentre pas dans le débat qui consiste à dire que la carte consulaire est fiable ou pas. Pour un principe d’égalité, de justice et d’équité nous devons tous voter avec les mêmes documents.

    • Le 14 août 2018 à 09:47, par Zangoté En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

      Tout à fait d’accord. L’opposition burkinabè gagnerait à grandir sinon à ce rythme nous nous retrouvons au temps du parti unique. Au lieu de se focaliser sur le dispositif à mettre en place pour permettre aux Burkinabè non à jour de régulariser leur situation pour obtenir le passeport ou la CNIB, on préfère verser dans des débats sans issus. Et on est même prêt pour dépenser des millions de francs FCFA pour des marches alors que cela aurait pu contribuer à sensibiliser les militants sur la nécessité de participer au scrutin donc la nécessité d’avoir des cartes d’électeur.

    • Le 14 août 2018 à 13:54, par Guefou En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

      Pour un PHILOsophe j’aurais attendu une meilleure analyse. Du moment qu’on a proposé deux documents (Passeport, CNIB) c’est pour un souci de faciliter la tâche aux uns et aux autres. C’est parce qu’on est conscient que certains peuvent détenir le passeport sans détenir la CNIB et vice versa. Sinon on aurait pu juste proposer la CNIB et là tout le monde voterait avec le seul document si c’est vraiment le principe d’équité, d’égalité et de justice qui est tant défendu. Moi je suis toujours écoeuré que pour des raisons électoralistes on arrive toujours à mettre à mal la cohésion nationale. A une émission de débat sur la TNB, j’ai vraiment apprécié ce cadre de l’UNIR-PS qui a osé aborder franchement le problème. C’est la crainte de manipulation de ces documents par l’ancien président en RCI en complicité avec l’entreprise qui produit les cartes consulaires qui fait couler tant d’encre. Et cela aussi il faut le dire clairement, soumettre le problème à des techniciens qui vont trouver des solutions et pour cela je félicite le magistrat Antoine KABORE pour ses prises de position lors de la même émission. Evitons toutes les prises de position qui mettent à mal la cohésion nationale. Même dans l’attribution des bourses nationales il y a une certaine discrimination positive qui favorise les filles et certains types de Bac ! Dire à un compatriote qui exhibe fièrement chaque fois sa carte consulaire qui montre qu’il est burkinabè que ce document ne prouve pas qu’il est nurkinabè vraiment je ne sais pas où on va avec ça. Je pense que le gouvernement peut toujours faire marche arrière et approcher des techniciens qui vont proposer des solutions pour parer à toute tentative de fraude basée sur la carte consulaire. Le consensus a toujours été le socle des grandes nations.

  • Le 14 août 2018 à 09:30, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    NAFA, continuez à tout tisser pour libérer votre Djibril. Ou bien vous avez changez de priorité ?
    Guillaume SORO, qui voulait avec lui brûler notre pays ne sera pas électeur, quelque soit la carte qu’il détient !

  • Le 14 août 2018 à 10:14, par Zangoté En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Si tout le monde doit décider, alors qu’on se retrouve tous à Kosyam ! TRUMP fait pire et va même contre les intérêts de ses propres citoyens mais ce n’est pas pour autant que les démocrates prendront les rues des USA en otage pour l’empêcher de gouverner. Comme vous débarquez de la France qui ne vous a appris que la contestation stérile et contreproductive, on vous comprends. Mais j’attends de voir qui sont ceux qui vont perdre leur temps pour des marches inutiles. Comment peut-on dire qu’on est Burkinabè et ne pas pouvoir le prouver par la CNIB ou le passeport ? Comment vous-êtes retrouvez à l’étranger ? Dès lors qu’il a été décidé que ce sont ces deux documents qui sont retenus, prenons actes et conformons-nous. Qui ne peut pas se faire établir une CNIB ou même un passeport en moins de 6 mois ? Où se trouve donc le problème ? Faites enrôler massivement vos potentiels électeurs et gagnez le pouvoir. Une fois à Kosyam vous pourrez réparer ce que vous appeler "injustice". C’est pour ça d’ailleurs qu’on fait des élections. Est-ce plus compliquer que ça ? Comment on peut chauffer les bancs et revenir raisonner comme ça ? Merde à la fin.

  • Le 14 août 2018 à 11:49, par TANGA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA Que voulez vous mon cher ami ? Moi je vous dit ceci :
    CERTAINS ONT FAIT DISPARAITRE L’OR D’HONNETES VENDEURS BURKINABES DE LEUR VOITURE QU’IL SONT FAIT ARRETER ET ENTRER A LA GENDARMERIE mais aujourd’hui, ils ont créer un parti politique.
    Il est l’heure de demander des comptes. Croyez vous que votre Big MAN soit propre ? Aussi vais je vous dire qu’il faisait partie des dirigeants de ce pays. Il n’était pas des moindres puisque faisant partie des têtes pensantes pour les coups fourrés et autres stratégies.
    VOULEZ VOUS QUE L’ON ACCEPTE LA CANDIDATURE EN FONCTION DE LA PROPRETE ?

  • Le 14 août 2018 à 11:54, par Ahmed Abdallah En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    "Le consensus, ce n’est que les grands hommes. Seuls les grands hommes sont capables de consensus" ! Ah, il n’y a donc pas de grands hommes ni dans l’opposition ni dans la majorité présidentielle, ni dans dans les osc ni dans les csbe puisqu’on y tient chacun, une position tranchée. Il n’y a donc aucun grand homme au Burkina ! Ah ! Pourquoi vous battre pour quelq’un que vous estimez ne pas être grand homme car incapable de consensus ?

    "Certains ont transporté des urnes........., une telle affirmation ne peut être crédible que si vous nous avouez les avoir aidé dans cette manoeuvre ou si un de vos proches vous a conté ses exploits en la matière. C’est vrai qu’en 2013, les militants du cdp, du Mpp, de la NAFA, du rda et consort étaient de la mouvance présidentielle. Alors dites nous tout pour qu’on vous sanctionne tous

    Vos propos sont loin d’objectifs puisqu’ils ne sont que politiques, voyez en vous même les incohérences.. Peut-être pechez vous par jeunesse dans l’arène politique au point de morde ceux de votre propre camp

  • Le 14 août 2018 à 12:32, par SIDNABA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Si vous n’avez rien à faire pardon allez planter des arbres. A force de crier pour rien vous allez victimiser le MPP et finalement creuser votre propre tombe.

  • Le 14 août 2018 à 12:34, par L’ancêtre En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Qui a transporté les urnes dans ce pays et qui est au MPP dites le nom si cela est vrai. N’insinuez rien Cher Monsieur, sinon insinuation pour insinuation, peut être que quand les personnes qui transportaient les urnes et qui sont au MPP actuellement, ces personnes le faisaient sous la surveillance de Djibril ministre de la sécurité. Donc donnez les noms et la période pour éviter les insinuations.
    Vos insinuations sont de trop. Vous affirmez "Nos ressortissants pourraient s’exposer désormais au refus des pays d’accueil de reconnaître ces documents et je vous laisse imaginer les tracasseries. Nous avons toujours en mémoire le rapatriement de Burkinabè de la Côte d’Ivoire, de la Libye" Ah bon les rapatriements de Libye sont liés aux cartes consulaires ? Ceux de la RCI aussi ?
    Tous burkinabé doit avoir une CNIB, pour son appartenance au BF et en plus une carte consulaire pour son séjour dans le pays concerné.

  • Le 14 août 2018 à 12:47, par L’innocent En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Je dis hoo,étudiant peut voter avec carte d’étudiant burkinabè ? Militaire peut voter avec carte militaire ?Non ! Mais ils restent étudiant et miltaire burkinabè.

  • Le 14 août 2018 à 12:50, par walay En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Un américain avait dit en direct sur France 24 que les français étaient bête parce qu’ils dicutent après le vote d’une loi. En démocratie on ne discute pas après le vote mais avant. Discuter après le vote d’une loi par l’assemblée nationale revient à remettre en cause même cette assemblée et cela est très grave en démocratie. Je voudrais tout de même rappeler aux uns et aux autres que depuis 1991 les burkinabé naissaient libres et égaux mais ceux de l’étranger n’avaient jamais voté. Avec cette loi au moins certains d’entre eux pourront voter. Peut-être que après ils pourront tous voter mais il faut un début à tout. Il n’est pas non plus responsable de penser que l’on pourra rejoindre chaque burkinabé à l’étranger dans son département d’acceuil voir dans son domicile pour le faire voter. En définitive les critiques actuelles manque tellement de sérieux que cela se retourne contre leurs auteurs. Élevons le niveau du débat politique. Walaye

  • Le 14 août 2018 à 12:53, par walay En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Là où moi je ne comprends pas l’opposition c’est quand vous venez avec des positions non négociable et vous cherchez consensus. Consensus là c’est quoi alors ? Walaye

  • Le 14 août 2018 à 14:30, par Mady DERA En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Courage camarade Aziz Dabo. Réponses posées et propres. Mais en définitive, difficile de réveiller celui qui fait semblant de dormir. Sinon c’est sous Roch Kabore et ses acolytes que l’ancien code électoral a été voté en 2009, de même que l’introduction de carte consulaire comme document d’identité et pièce de vote pour la diaspora. Mais l’opposition jouera sont rôle républicain de dénonciation des manœuvres politiciennes de conservation du pouvoir.

  • Le 14 août 2018 à 14:57, par BILI-BILI En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Je soutiens le MPP ; je soutiens le pouvoir de ROCK ; je n’ai jamais aimé la NAFA. Mais j’aime bien ce monsieur AZIZ avec lui.

  • Le 14 août 2018 à 16:17, par j’aime mon pays En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    « Si vous êtes neutres dans une situation d’injustice, vous avez choisi le coté de l’oppresseur ». Pendant les 27 ans d’incapacité de vote de la diaspora, ou etais-tu ? Montre nous tes combats que tu as mener pour permettre a la dispora de voter et nous te croirons. Dite nous entre ne pas voter et voter avec son passeport ou sa CNIB, quelle situation laisse voir la pratique de la democratie ? Tu ne connais meme pas le B.A.BA de la democratie. Il ya dans notre pays beaucoup d’intellectuels tarrés, c’est pourquoi beaucoup ne peuvent pas faire une analyse objective d’une situation donnee. Carte consulaire n’est pas egal a carte D’identité et n’est pas egal a passeport. Ecoutez bien, on dit IDENTITE, pour dire que c’est l’unique piece qui identifie clairement une personne sur sa nationalité. En dehors de ka CNIB, l’individu est supposé detenir une nationalité mais n’a aucune garantie de la nationalité car une carte consulaire n’est pas faite sur la base d’un certificat de nationalité. Donc, dite moi, en quoi la carte consulaire represente une fiabilité de nationalité Burkinabé ? A moins de vouloir que des non-Burkinabé puisse glisser parmis les votants, je ne voi pas le probleme quoi on a la possibilité de voter avec son passeport ou sa CNIB. Quant tu vivais a l’etranger, n’avais-tu pas ton passeport ? Trouve tu normal pour un diaspo de ne pas avoir ni passeport ni CNIB ? Si tu es un homme credible tu repondras a ses questions.

  • Le 14 août 2018 à 16:34, par nekrenoma En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Je viens de lire Aziz DABO et l’ensemble des réponses. Cela suscite en moi quelques questionnements-réponses. Le vote des étrangers a pris du temps pour venir. Il a fallu préparer les gens à cela, préparer les personnes concernées à cela et aujourd’hui, une loi vient d’être votée. Elle est supposée de portée générale. Toutefois, des questions subsistent : 1) A t on voté la loi pour que le maximum participe ou quoi ? Si on veut donner quelque chose à une grenouille, doit-on déposer la chose sur un arbre ou à sa portée ?
    2) Je constate que pour les étrangers burkinabés de CI, Ghana, Mali, bref ! les pays autour du Burkina, beaucoup n’ont pas de CNIB, ni de passport. Ils ont par contre la carte consulaire. Et comme le vote se fera dans les ambassades, chaque ambassade peut établir une liste des électeurs disposant de la carte d’identité consulaire et ceux-ci peuvent voter.

    3) Pourquoi refuse t on le vote par la carte consulaire ? Car on n’est pas sûr d’être burkinabé. Cela est faux, car on peut décider de donner un passeport burkinabé à qui on veut. Le passeport n’est qu’un document de voyage, pour franchir les frontières

    4) Dans ce débat, il faut reconnaitre que le MPP et le CDP ont tord. Ils se connaissent. Le MPP veut prendre une mesure creuse, car RMCK avait fait la promesse. C’est bien. Mais, la mesure n’est pas complète, car 80% des étrangers burkinabé en CI ne sont pas en mesure de voter aujourd’hui. Mais la mesure est justifiée car le MPP dit que c’est pour mettre tout le monde sur le pied d’égalité. Cela est une astuce politique. Le MPP a peur que les étrangers burkinabés en CI ne soient pas d’accord avec lui. D’où cette mesure prudentielles C’est dommage

    5) Le CDP pense qu’il aura la majorité des étrangers vivant en CI, car ils ont préparé le terrain, ils ont lancé l’idée et ils s’apprêtaient à opérationnaliser l’idée. Qu’est ce qui prouve qu’ils ont raison de penser ainsi ? Mais la peur au MPP les amène à décider ainsi.
    6) A quelque chose malheur est bon. Deux éléphants se battent, les herbes vont trinquer. Dans tous les cas, la loi étant votée, si elle promulguée on retiendra que beaucoup ne pourront pas voter pour 2020 mais elle poussera beaucoup de burkinabé à s’y conformer pour voter après 2020 et les années à venir

  • Le 14 août 2018 à 18:54, par vraimentDeplorable En réponse à : « Certains ont transporté des urnes dans ce pays, ils se retrouvent aujourd’hui au parti au pouvoir ; donc nous ne pouvons qu’être très inquiets », Aziz Dabo, porte-parole de la NAFA

    Vraiment en politique tout le monde peut dire du n’importe quoi. Le probleme en Afrique c’est que l’opposition pense qu’il faut etre contre tout ce qui vient du parti au pouvoir. Mais le jour qu’ils ont le pouvoir, ils ne seront meme pas capable de faire 25% de ce qu’ils disent. Toi Aziz c’est pas mieux de te chercher un boulot et construire ta vie à la sueur de ton front ? La politique est ingrate, etre porte parole d’un parti politique ne doit pas etre une fonction. C’est juste un conseil jeune frere, tu es encore jeune pour te trouver une fonction. Regarde autour de toi, tous ceux qui sont en politiques ont d’abord été quelque part ou peut etre ont toujours une fonction, qui leur permet d’assurer leur depenses quotidiennes.

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