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Planification familiale au Burkina : Les acteurs dressent le bilan du projet de délégation des tâches

Publié le vendredi 3 août 2018 à 19h22min

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Planification familiale au Burkina : Les acteurs dressent le bilan du projet de délégation des tâches

Faire le point des activités, apprécier et partager les résultats obtenus au cours du 1er semestre 2018, échanger sur les difficultés rencontrées et formuler des recommandations pertinentes en vue d’améliorer sa mise en œuvre. Ce sont, entre autres, les objectifs visés par la 4e session du Comité de pilotage du projet pilote d’expérimentation de la Délégation des tâches dans le domaine de la Planification familiale ( COPIL-DT/PF). Ce projet est mis en œuvre par le ministère de la Santé en partenariat avec Equilibres et Populations, Marie Stoppes Burkina Faso, Agir PF, Pathfinder international et l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF). L’ouverture de ladite session est intervenue ce vendredi 3 août 2018 à Ouagadougou.

Au Burkina Faso, selon les indicateurs de la santé de la mère et de l’enfant, notamment ceux de la planification familiale, les besoins non-satisfaits en matière de la planification familiale sont estimés à 19,4%, le taux de prévalence contraceptive à 22,5 % et l’indice synthétique de fécondité à 5,4 enfants par femme. Une situation qui, selon le directeur de la santé et de la famille, président de la cérémonie d’ouverture de la 4e session du COPIL-DT/PF, André Roland Ki, est fortement liée entre autres à la faiblesse de l’offre des services de planification familiale.

C’est donc face à ces chiffres alarmants de l’offre et de la démographie galopante que le projet pilote d’expérimentation de la délégation des taches en matière de la planification familiale, mis en œuvre depuis 2016 dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, du centre et Centre-Ouest, vise à contribuer à l’augmentation de la prévalence contraceptive à travers le renforcement de l’offre des services de planification familiale, a-t-il affirmé.

En quoi consiste ce projet pilote d’expérimentation de la délégation des tâches ?

Boureima Ouédraogo, directeur exécutif de l’ABBEF

Selon le directeur exécutif de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), le projet de la délégation des tâches dans le domaine de la planification familiale consiste d’abord « à démontrer que les agents à base communautaire peuvent offrir sans incident des services de planification notamment la pilule, la première injection, la prescription et l’injectable au niveau communautaire, bien sûr après une formation bien appropriée ». Et l’autre volet de ce projet, poursuit-il, consiste à faciliter les agents de première ligne à pouvoir administrer les méthodes de longue durée.

Outre cela, il a souligné qu’au niveau de la délégation des tâches, chaque ONG intervient dans un volet précis. Et à cet effet, l’ABBEF a la responsabilité de la mise en œuvre du projet au niveau communautaire ; et Marie Stoppes, la responsabilité de le mettre au niveau des agents de première ligne.

Une vue des participants de la 4e session du COPIL-DTPF

Equilibres Populations a, quant à elle, la responsabilité de capitaliser l’expérience afin qu’à la fin de la mise en œuvre du projet, l’on puisse convaincre les décideurs pour le passage à échelle nationale, a-t-il noté. « Et au-delà de ces actions, il y a des activités transversales comme des suivis, le renforcement de capacités et de supervision afin de s’assurer de la qualité de l’offre de service ».

Parlant des résultats dans le cadre de ce projet, le directeur de la santé et de la famille a déclaré que même si les résultats ne sont pas encore examinés et validés par le comité, vus les chiffres obtenus sur le terrain, l’on peut dire qu’ils sont satisfaisants. Car, dit-il, le projet a permis d’améliorer les services de planification au niveau des communautés concernées.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 août 2018 à 07:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Planification familiale au Burkina : Les acteurs dressent le bilan du projet de délégation des tâches

    - Planification familiale ! Voilà un thème qui fait manger beaucoup de personnes au Burkina depuis que Emmanuel MACRON a parlé de la nombreuse population en Afrique ! Ici on doit seulement parler de planification familiale qu’aux mossis et aux peuls parce que ce sont eux qui sont les fardeaux en la matière. Il faut s’adresser aux mossis et aux peuls seulement. Ce sont eux qui font trop d’enfants. Regardez dans les concessions des mossis en campagne ! Ça grouille de bambins poussiéreux partout ! Et que dire des peuls ? Observez les femmes peules qui vendent le lait ou la cola en ville ! Vous ne verrez jamais une femme peule sans un bébé au dos ou sans grossesse, voire les deux à la fois ! Dit donc !!! A croire qu’il y a trop de bruits dans les cases peules une fois la nuit tombée ! Il y a trop de mouvements dans les campements peuls et dans les cases mossis la nuit !

    Par Kôrô Yamyélé

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