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Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

Publié le vendredi 3 août 2018 à 00h46min

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Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

La 5è conférence de presse du gouvernement s’est tenue ce jeudi 2 août 2018 à Ouagadougou. Quatre ministres ont animés cette rencontre, Rémis Fulgance Dandjinou, de la communication et des relations avec le parlement, Siméon Sawadogo, de l’administration territoriale et de la décentralisation, alkassoum Maïga, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et Stanislas Ouaro, de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Au menu, les préparatifs du hadj 2018, le code électoral et le vote des Burkinabè de l’extérieur, les examens scolaires universitaires et les questions liées à l’actualité.

Le porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur la polémique qui enfle depuis quelques heures concernant le changement de nom de l’hôpital Blaise Compaoré. Selon lui, il y a d’abord un problème de confusion de décrets. « L’hôpital n’est pas un don mais un prêt de 60 millions de dollars contractés par l’Etat burkinabè auprès de la banque import-export Bank of china. En 2011, il y a un décret qui a créé cette structure hospitalière où il était écrit hôpital national Blaise Compaoré, en 2015, l’hôpital a été érigé en centre hospitalier universitaire avec la mention situé sur le site de Tengandogo et ensuite il y a eu les statuts où l’on ne parle plus de hôpital Blaise Compaoré mais plutôt de centre hospitalier universitaire de Tengandogo », a révélé Rémis Dandjinou.

C’est partant de cette confusion que le gouvernement a voulu normaliser la situation de ce centre hospitalier en suivant la politique mise en place par le ministère de la santé, qui stipule que les hôpitaux de district doivent porter désormais le nom des localités où ils sont implantés.

Pour le ministre de la communication et des relations avec le parlement, l’essentiel, n’est pas le changement de nom mais c’est de continuer de faire de l’hôpital, une référence où il y a une gestion saine et des soins de qualité qui sont administrés.

Concernant les inondations constatées à Ouagadougou à chaque pluie, Rémis Dandjinou a affirmé que les mesures sont prises pour faire face à ces inondations en collaboration avec la mairie même s’il reconnait qu’il y a des problèmes d’assainissement auxquels il faut s’atteler à résoudre.

« L’autre aspect, c’est la question de notre responsabilité collective car il ne faut pas à tout moment rejeter la faute sur l’autorité car la mairie fait un grand effort notamment dans le curage des caniveaux mais il faut aussi reconnaitre que les populations ne font pas assez d’effort à leur niveau concernant l’assainissement. Nous devons tous faire l’effort afin que notre ville soit dans des conditions acceptables qui permettent de vivre dans la quiétude », a martelé le porte-parole du gouvernement.

« Le souci du gouvernement, c’est l’équité et la transparence pour que les résultats du scrutin de 2020 soit accepté de tous »

Prenant à son tour la parole, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo est revenu sur la polémique concernant le nouveau code électoral. Il a rappelé l’engagement pris par le Président du Faso, pour rendre effective le vote des burkinabè de l’extérieur et la nouvelle constitution. Et d’ajouter que la naissance de ce nouveau code s’est fait à travers un travail de consensus avec tous les partis politiques même s’il y a des points de divergences notamment sur les documents et le lieu de votation.

Qu’à cela ne tienne, il a indiqué que le souci du gouvernement, c’est l’équité et la transparence pour que les résultats du scrutin de 2020 soit accepté de tous. Le ministre Siméon Sawadogo dit ne pas comprendre la polémique concernant les documents de votation (la CNIB et le passeport) car pour lui, la carte consulaire détenus par les compatriotes en côte d’ivoire et au Gabon n’est pas fiable or il faut que ce soit des burkinabè qui élisent le président du Faso.

Sur le Hadj 2018, Siméon Sawadogo a précisé que ce sont 8143 burkinabè qui seront cette année en terre sainte pour effectuer le pèlerinage en accord avec les autorités saoudiennes. Deux transporteurs ont été sélectionnés, Air Burkina et une autre compagnie aérienne. Avant d’ajouter que des vols sont prévus à Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso.

Un taux de succès de 40, 93% au BAC 2018

A sa suite, le ministre l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Alkassoum Maïga s’est exprimé sur les examens universitaires notamment le baccalauréat 2018. Selon lui, la session normale a enregistré 96 774 candidats avec un taux de succès de 40, 93%. « Au regard du contexte socioéconomique du pays, nous pouvons dire que dans l’ensemble, la session normale procure quelques motifs de satisfaction », a-t-il affirmé. Il a en outre précisé que des dispositions sont prises pour permettre aux candidats de la province du Soum de composer en septembre.

Alkassoum Maïga a rappelé qu’enfin de soulager les grandes universités notamment de Ouagadougou en termes d’effectifs, le gouvernement sous la houlette du président du Faso a entrepris d’ouvrir dans diverses régions du Burkina, des universités. Il est également prévu la création d’une école polytechnique à Ouagadougou avec 12 instituts (textiles, énergie solaires etc.).

Un taux de succès de 67,77% au CEP et 42, 91% au BEPC

Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Stanislas Ouaro est revenu sur le processus général d’organisation des examens de la session 2018, qui selon lui, s’est déroulé de façon satisfaisante sur l’ensemble du territoire à l’exception du nord et du sahel pour des raisons sécuritaires.

Le ministre Ouaro a indiqué que 369 789 élevés ont pris part au CEP 2018 avec 239 504 admis soit 67,77 %. Il a souligné que 972 écoles ont enregistrés un taux de réussite de 100%. Pour le BEPC, ils étaient 303 807 candidats pour 130 372 admis soit 42, 91% de taux de réussite. Un résultat en nette progression par rapport à 2017.

31 établissements ont réalisé 100% de réussite au BECPC. Les examens de l’enseignement et la formation professionnelle (BEP et CAP) ont enregistré10618 candidats pour un taux de réussite de 49,52% (BEP=57,66% et CAP=39,70%).

Stanislas Ouaro a conclu en affirmant que les examens de la session 2018 se sont tenus dans un climat apaisé et que les concours d’entre en 6è, en seconde et en 1ere année des BEP sont en cours de traitement.

DCPM/ministère de la communication et des relations avec le parlement

NB : la titraille est de la rédaction

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Vos commentaires

  • Le 2 août 2018 à 17:18, par wenda ye la faanda En réponse à : Hôpital blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Je’vous comprends, mais je ne peux m’empêcher d’assimiler ce changement de nom à une haine interminable contre quelquun avec qui vous avez partagé des plats délicieux pendant plus de 26 ans. Malheureusement vous vous cachez sous une foi qui ne peut être que celle de ceux qui pactisent avec le diable, sinon ne pas chercher à pardonner trois ans après le déclenchement de cette haine n’est pas humain. Ne serait-ce ces banalités de Nom donné à un hôpital. Vous pouvez même l’ appelez tout ce que vous voulez, ce qui se cache derrière, est connu.
    Continuez à entretenir cette haine, Dieu vous le rendra au centuple de tous vos bienfaits.

  • Le 2 août 2018 à 18:35, par Fils du Faso En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Et alors, quid de l’hopital Yalgado a Ouaga et Souro Sanon a Bobo ?

  • Le 2 août 2018 à 18:43, par Maria de Ziniaré En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Monsieur Djandjinou ( je m’adresse à l’homme politique) vous avez la mémoire courte et vous pensez que le le Bon Dieu a créé le Burkina après l’élection de RMCK et que son peuple ne sait pas ce qui est essentiel pour lui. Arrêtez de défendre l’indéfendable et de prendre les Burkinabè pour des idiots parce que personne ne pourra effacer le nom de Blaise COMPAORE de l’histoire du Burkina. Si vous ne connaissez pas l’homme à qui vous avez vendu votre âme votre plume et votre voix pour faire prospérer vos sociétés (Burkina Info........) je reprend presque in extenso mon dernier post sur le sujet. RMKC sous la révolution a été DG de la Banque Internationale du Burkina (BIB) à 27 ans alors que Blaise était n°2 du CNR. Après la disparition de Thomas SANKARA, RMCK avec avec la bienveillance de Blaise COMPAORE montera en puissance pour occuper successivement le poste de Ministre des Transports et de la communication , Ministre chargé de l’Action Gouvernementale, Ministre des Finances, Premier Ministre Président de l’Assemblé Nationale et également Président du Parti CDP de Blaise Compaoré 10 ans. Ce n’est qu’en janvier 2014 qu’il a quité le CDP pour créer son parti MPP sous l’instigation du revanchard Salif DIALLO.
    RMCK a eu un parcourt exceptionnel qu’aucun autre Burkinabè n’a connu et ne connaîtra il est avec Gérard kango les seuls fils du pays à avoir été premier ministre et président de l’assemblée , il est le seul fils du pays à s’être assi sur le même fauteuil de ministre des finances après que son père l’ait occupé sous Maurice Yaméogo.
    Pour utiliser les mots de l’iman de mon quartier il a la baraka ( béni de Allah ) et pour utiliser les mots du politologue il est une créature politique de Blaise COMPAORE à qui il est redevable des nominations qui l’ont bonifié au fil des temps et des grands chantiers chantiers dont il a hérité ( échangeur du nord, barrage de Samandeni, aéroport de Donsin, TAC avec l autoroute Abidjan Ouaga.......) .
    C’est ce homme fabrique de Blaise COMPAORE et qui l’a accompagnée pendant 27 ans dans l’intimité du pouvoir qui aujourd’hui décide d’effacer le nom de Blaise COMPAORE de l’hôpital construit par Taïwan pour le Peuple Burkinabè.
    C’est une première dans notre pays qu’une infrastructure publique qui porte le nom d’un Burkinabè en général et celui d’ancien président plusieurs fois élu dans les urnes et ayant prêté serment plusieurs fois devant le conseil constitutionnel soit effacé.
    Le Burkina est entrain de tomber dans les excès de la méchanceté gratuite inutile qui nous rabaisse. Maurice, Sangoule .....ont leur nom sur des infrastructures dans le pays même le papa de Rock le vieux Bila KABORE a son nom dans une rue de Ouaga. Que gagne le Burkina et personnellement RMCK dans ce changement de « Hôpital Blaise COMPAORE » en « Centre hospitalier universitaire de Tengandogo » ? N’était il pas plus sage et raisonnable de changer le mot « hôpital » par « Centre hospitalier universitaire » pour avoir « Centre Hospitalier Universitaire Blaise COMPAORE » ?. Encore une faute politique qui va diviser les Burkinabè au lieu de les réconcilier et qui manifestement est improductive et ne grandit pas le PF. Aucun bénéfice politique à tirer de cet acte qui n’est qu’un parricide : Clement Pengdwendé Sawadogo le sage et pondéré et Vincent Dabilgou qui ont siégé avec Blaise en conseil des Ministre auraient dû souffler à l’oreille du PF pour éviter cette inélégance républicaine.
    Quelque part j’ai le sentiment que Salif DIALLO le rêvanchard de sa tombe à transmis le virus de sa haine envers Blaise COMPAORE à RMCK l’humaniste de Juliette BONKOUGOU. Il ne reste plus au prochain conseil de ministre qu’à décréter l’enlèvement de la photo de Blaise à Kossyam. Pauvre Burkina.

    • Le 2 août 2018 à 21:37, par Sawad En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      Maria de Ziniare, vous êtes une intellectuelle que j’aime lire. En general je ne lis pas les longs posts sur le forum, exceptés le vôtre. C’est plaisant de vous lire. Maria, le problème avec vous, c’est votre inconditionnel soutien à Blaise, c’est votre droit mais reconnaissez qu’il a "beaucouq fait" ses détracteurs. Comment peut-on associer le nom d’une telle personne à un hôpital, lieu par excellence où on sauve des vies et non les supprimer ? Soyons sérieux, c’est inadmissible. Le régime actuel n’aurait pas rebaptisé cet hôpital qu’un autre l’aurait fait tôt ou tard. Je ne vous dis même pas que des gens se refusaient de s’ y soigner à cause du nom B Compaore flanqué sur les bâtiments
      Et d’ailleurs, il n’est pas élégant pour un chef d’État en exercice de se rendre hommage à travers des monuments, avenues, il laisse ce soin à ses successeurs. Si Rock baptise une simple rue à son nom ;en son temps, nous le denoncerons.
      Maria de Ziniare, Blaise a beaucoup tué (les faits sont têtus ) pour qu’qu’un CHU porte son nom. J’aurais peut-etre compris pour un camp militaire.
      Sawadogo

      • Le 3 août 2018 à 05:30, par papa En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

        Mr Sawad,un camp militaire ne merite pas de porter le nom de Blaise Compaore, seul les cimetieres surtout celui de Dagnoin merite de porter le nom de Blaise Compaore´ Un president qui a dirige´ le Burkina d´une main de fer durant 27 ans et tuer des Burkinabe sans etat d´ame et comme cela ne suffisait pas il change de nationalte´ pour echapper a la justice de son pays. non soyons serieux. Quand a Maria de Ziniare´ elle ou il a toujours ete´ l´avocat du diable mais c´est peine perdu .

      • Le 3 août 2018 à 08:36, par le révolutionnaire En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

        Etes vous sur que vous même qui écrivez ces mots n’avez pas tué des gens par vos actions. Etes vous sur que RMCK n’est pas plus coupable dans les tueries que vous évoquées que Blaise ? Etes vous sur que ceux qui ont leur nom sur les édifices du Burkina n’ont pas tué plus que Blaise. Nous voulons la paix laissons de coté la haine

      • Le 3 août 2018 à 16:56, par Rakis En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

        Il faut que tous comprennent, accompagner et s’engagent, par des actions fortes, à inculquer les idées suivantes aux jeunes d’aujourd’hui et de demain :
        - il est pas élégant pour un chef d’Etat en exercice de se rendre hommage en érigeant des infrastructures en son propre nom.
        - Il n’est pas normal qu’un Chef d’Etat, après tant d’années ait tant de dossiers de crimes de tous genres sur la tête, même si la présomption d’innocence demeure tant qu’il n’y a pas de procès.
        - il n’est pas acceptable qu’un chef d’État, après tant d’années préfère aller vivre dans un autre pays que celui qu’il a dirigé. Personne n’a obligé B.C. à quitter le Burkina.
        - Il n’est pas acceptable qu’un chef d’Etat, après tant d’années cherche d’une manière ou d’une autre à réviser la constitution pour se maintenir au pouvoir.
        - il n’est pas acceptable qui chef d’Etat, après tant d’années au pouvoir, prenne une autre nationalité pour se soustraire à la justice de son pays .
        Au regard de tout ce qui précède, vu aussi que malgré tout B.C. reste intouchable, se la coulant douce en RCI, cet acte de rebaptisation est fort louable car il constitue un avertissement pour les politiciens actuels et futurs, une petite sanction pour B.C. et une petite leçon pour tous.
        Cela n’entame en rien la redevabilité du Président actuel et des membres de son gouvernement, comme individus à l’égard de B.C. comme individus. Mais les sentiments qui naissent des relations personnelles ne peuvent être mises en avant pour diriger les destinées de tout un peuple.

    • Le 3 août 2018 à 13:09, par nicaise ngwa En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      RMCK a tué qui ? personne.sinon on l’aurait su .le pauvre a été élu propepement pa r le peuple burkinabé.laissez le travailler .les dictateurs comme blaise n’ont jamais de conseillers ni de contradicteurs.ils ne font qu’à leur tête.rmck a créé son parti et il s’est opposé violemment et fermement à blaise compaoré parce qu’il a jugé que l’l’assassin avait trop assassiné les burkinabés et qu’il était temps que ça change.baise compaorè a trop tué c’est ce qui le rend indéfendable.son nom ne correspond qu’au cimetière et non à un hôpital

  • Le 2 août 2018 à 23:12, par Panga En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Ce ministre de la communication n’aura pas l’occasion un jour de traverser nos frontières pour se retrouver au Bénin !

  • Le 3 août 2018 à 03:23, par X9 En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Maria, vous devez avoir honte de parler des realisations de Blaise en 27 ans, qui correspondent aux mandats de 2 pdts et demi pour venir nous parler de Samandeni, de Donsin et que sais je ? Si il etait un vrai batisseur, il aurait fait comme certains Pdts l’on fait en seulement 10 ans ou moins( suivez mon regard ). Plus d’1 quart de siècle pour nous donner que ca, quand meme !
    Quand a Panga, sache que Dandjinou est Burkinabe comme toi, sinon mieux que toi, quoiqu’ etant d’origine Beninoise. C’est un natif de Bobo et il n’ira nul part, vu ?

  • Le 3 août 2018 à 05:37, par Bravetchê En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Mais où allons nous ? Ce que ne demandons à ces dirigeants faite sortir le bf du marasme. Rien ne va en lieu et place des problèmes sociaux à résoudre c est la présidentielle qui est leur tasse de thé. Je vs emmerdes les politiques ; l hôpital yalgado est une honte pr ce pays .Ce que ns demandons au ministre de la santé ce n est pas le changement de nom faite de sorte que les hôpitaux au bf puissent guérir les patients avec des matériaux de qualité. Le nom de Blaise ou pas ns vlons des hôpitaux ce n est pas 1 priorité le changement de nom .Je vs aime vive l Afrique vive l’intégration sous régionale.

  • Le 3 août 2018 à 05:53, par Lapaz En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Vous dites hôpital de référence ?
    Depuis combien de temps le scanner n’est plus fonctionnel au niveau de cet hôpital de référence ?
    Leur bloc opératoire est-il maintenant opérationnel ?
    Ya-t-il maintenant des réactifs pour faire le test du palu dengue ?
    Le service d’hygiène s’assure de la propreté des lieux d’hospitalisation ?
    L’éclairage des allées de l’hôpital à été rétabli ?
    Avez vous simplement fait un tour dans cet hôpital avant de l’appeler hôpital de référence et changer son nom ou bien vous sous êtes contenté de vouloir contenté une certaine classe de la population en changeant le nom dans vos bureaux et en conseil des ministres ?
    C’est vrai, vous ne fréquentez pas cet hôpital de référence puisque au nom de la république et en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés en cas de bobo vous partez vous soignez surement à l’étranger et surement avec l’argent du contribuable comme l’avait dit un homme politique du pays mais sachez qu’au lieu de vouloir à tout prix faire croire à un Burkina nouveau, le bas peuple a juste besoin de plus de considération et de respect. Appelez le Hôpital Bila Kaboré ou Hôpital Zida ou encore Hôpital Sika vu que c’est ce qui importe pour vous, pourvu qu’il soit vraiment un hôpital de référence avec tout les services fonctionnel et accessible au citoyen lambda. L’appréciation des actions des uns et des autres pour la vie de ce pays, c’est pas à travers un conseil des ministres que l’on pourra formaté la vision du peuple

  • Le 3 août 2018 à 11:01, par HARO En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Ce que je sais c’est que les mêmes causes conduisent les mêmes conséquences :

    - exemple on a introduit le feu (incendie de maisons de citoyens) pour régler des contradictions politiques en 2014, conséquence après on a enregistré des incendies de maison pour chaque contradiction politique.
    - On débaptise hopital Blaise Compaoré aujourd’hui , que ce soit dans 5 , 10 , voire 15 ans le MPP ne sera plus au pouvoir. Si c’est des adptes, héritiers ou gens ns de Blaise Compaore qui viennent au pouvoir , ils vont rebatipser l’hopital Yalgado sous le nom de Blaise Compaore ,ils vont même débaptiser le Plateau omnisport Simon Compaoré (alors qu’on sait que M Compaore a laissé des stigmates dans la gestion de cette ville) et si c’est des réactionnaires de la révolution ils vont débaptiser la rue Thomas Sankara au motif qu il ya eu beaucoup de morts sous la revolution

  • Le 3 août 2018 à 11:47, par Faso Kanu En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Bravooo !!! Vous avez bien fait de changer le nom de l’hôpital. C’est bien fait pour Blaise. Lui aussi, il a changé "Place de la Révolution" en "Place de la Nation" non ?. Roch va baptiser l’aéroport de Donsin "Aéroport Roch Marc Christian Kaboré". Quand nous aussi on va prendre le pouvoir, on va balayer son nom et on va mettre "Aéroport Capitaine Thomas Sankara". C’est comme ça que les choses vont se faire maintenant. "Le renard passe passe...!!!" Tchrrrrr !!!!

  • Le 3 août 2018 à 13:04, par SAA En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    "Affaire de BAPTÊME au Faso".
    Blaise COMPAORE en personne vous dit qu’il n’est plus Burkinbè, cela ne vous offusque pas. Les autorités l’accompagnent dans son élan (débaptisé), Problèmes. Bonne gens de l’opposition, Blaise COMPAORE vous a t-il dit qu’il n’est pas heureux du geste du Gouvernement ?
    Alors comme vous y tenez, certains internautes ont proposé de baptiser le Cimetière de Dagnoin, "Cimetière municipal Blaise COMPAORE" là au moins, on est tous unanime qu’il a contribué à l’agrandir ?

  • Le 3 août 2018 à 13:41, par Kladjou En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    A Maria de Ziniaré
    Je voudrais simplement rebondir sur ce qu’a dit mon prédécesseur pour rappeler à Maria que tout se paie sur cette terre ici. Non seulement ce n’était guère élégant pour Mr Compaoré de baptiser un Hôpital à son nom pendant qu’il était encore aux affaires mais il est même indécent et insultant pour l’intelligence des burkinabè qui ont vu assassiner plus de 45 pères de familles ici par quelqu’un pour ensuite voir ce même Mr donner son nom fut-il président à un centre qui sauve la vie. De qui on se moque-là ? vous trouvez débaptiser cet hôpital choquant !. Vous avez raison, vous étiez bénéficiaire du système Compaoré . Nous autres qui avons été endeuillés et interdits en son temps de faire notre deuil voyons ça comme normal. C’est cela la justice divine. Et cela n’est qu’un début hélas. Et que dire alors de Sankara que Compaoré a fait assassiner et a voulu effacé son nom de l’histoire même du pays pendant les 27 années de son règne, il n’a même pas eu une seule sépulture digne d’un humain encore moins de son rang. On n’a même pas voulu inscrire son nom sur une rue ? Compaoré n’a pas hésité a se prévaloir d’une autre nationalité, alors pourquoi vouloir garder son nom sur des lieux publiques au BF !!!

    • Le 3 août 2018 à 15:06, par Traoré Bakary En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      Que dis tu de toutes toutes veuves et orphelins laissés par Sankara ? Assassinats par l’intermédiaire des gars comme Sigué Askia, ou morts suite aux conséquences des dégagements, licenciements et autres affectations sanctions ! Chacun à son deuil à gérer !

    • Le 3 août 2018 à 15:19, par Ka En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      Kladjou : ’’’Notre valeur dépend intrinsèquement de ce que nous sommes.’’’ Et Blaise Compaoré n’a pas considéré ce dicton mondialement connu : Je te remercie ici pour n’avoir pas porter un masque pour répondre aux partisanes partisans qui oublient le passé criminel de leur mentor, et vomissent des salades qui restent un couteau a retourner dans une plaie pour faire souffrir les familles des victimes : Comme tu l’as bien dis, ce n’est que le commencement pour Blaise Compaoré et ses complices de généraux de pacotille et de son frère. Car. Il y a aussi une certitude divine qui dit que l’on récolte toujours sur terre ce que l’on a semé : Si tu as semé la mort, attends-toi à la récolter aussi. . Encore une fois, merci pour ton auto critique transparente qui adoucis les cœurs des familles des victimes.

    • Le 3 août 2018 à 20:03, par Maria de Ziniaré En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      L’acquisition d’une nouvelle Nationalité est un fait juridique banal qui s’opère tous les jours dans le monde il est différent de la renonciation à la Nationalité à laquelle vous faite inconsciemment allusion sans le savoir.
      La Nationalité ne s’échange pas comme des devises dans un bureau de change , c’est une qualité juridique qu’on acquiert qui ne vous enlève pas vos autres qualités antérieures (excepté les pays où la double nationalité n’est pas reconnu comme en Allemagne). La nationalité Burkinabè ne s’oppose pas à la nationalité ivoirienne parce que le Burkina et la Côte d’Ivoire reconnaissent la double nationalité. Des millions de citoyens ont aujourd’hui le passeport ivoirien dans la poche droite et le passeport Burkinabè dans la poche gauche et vous n’êtes pas plus Burkinabè que ces derniers du fait que vous êtes exclusivement ( je le suppose) Burkinabè sans autre nationalité en plus. Aucun Burkinabè même RMCK le PF actuel n’est plus Burkinabè que Blaise COMPAORE parce que ce dernier n’a jamais renoncer à sa nationalité Burkinabè et la justice Burkinabè ne l’a pas déchu de cette qualité. Et pour votre gouverne prendre une autre nationalité n’est pas un délit dans notre Burkina Faso.
      On voulait son Nam il nous l’a laissé en démissionnant avant terme et a quité le pays . Il a pris la nationalité de son épouse après sa fonction de PF cela ne le prive pas de sa nationalité Burkinabè. Ayons l’intelligence de lui foutre la paix et de nous occuper de nos problèmes de pauvreté structurelle, de relance de l’économie en panne, d’insécurité grandissante ...etc . Blaise par ci Blaise par là ne peut pas être notre slogan de développement, Blaise c’est le passé du Burkina laissons ce sujet aux historiens et regardons vers l’avenir.
      Dommage que vous ne vous posez pas la question qui vaille la peine à savoir Que gagne le Burkina et personnellement RMCK dans ce changement de nom ?.
      En résumé n’en déplaise à beaucoup de gens qui ne comprennent rien du droit sur la nationalité, bien que Blaise ai pris la nationalité ivoirienne, il demeure toujours Burkinabè parce qu’il n’a pas renoncé à sa nationalité Burkinabè et n’a pas été déchu de cette nationalité par la justice Burkinabè .

      • Le 4 août 2018 à 14:13, par Dedegueba Sanon En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

        Au moins RMCK, gagne à être cohérent avec la réalité. Du reste cela ne serait pas la première fois qu’on débaptise une place ou une rue. En rappel, votre protégé faisait parti de ceux qui les premiers au nom du peuple avaient initié cette " débaptisation". J’ai connu la place du trois janvier avant qu’elle ne devienne ce qu’elle est aujourd’hui. Chez nous à Bobo le boulevard dit de la révolution s’appelait avant boulevard Éboué, alors...qu’est ce qui vous choque ? Rock serait même ridicule de garder ce nom sur cet hôpital de référence, d’ailleurs les professeurs d’université étaient contre cette appellation, votre protégé ne peut prendre l’argent public et faire comme si c’est pour lui ou son clan ?
        Rock aurait tort de penser que toute l’aide que nous recevons actuellement c’est grâce à lui...
        Je suis surpris que quelqu’un que je prends pour un intellectuel de haut grade ne puisse pas connaître la logique de la coopération internationale ?
        De toute façon, le schéma de vos réflexions me font penser que vous vous foutez que Rock y gagne quelque chose, c’est plus ce qu’il y perd qui devrait vous intéresser.
        Cela dit je ne suis pas contre qu’on immortalise Blaise, mais de son vivant cela serait faire un culte de personnalité, et serait un non sens pour quelqu’un qui a opté pour une autre nationalité.

  • Le 3 août 2018 à 14:06, par alexis En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Il convient d’apprendre à communiquer car pour faire cet hôpital un centre de référence ,on n’a pas besoin de le débaptiser.Les motifs sont à rechercher pour convaincre .De tout le tralala,les dirigeants actuels se sont-ils un jour interrogés de savoir si Blaise a un quelconque regret d’avoir perdu le pouvoir à leur profit ? Occupons nous pour le moment des chantiers qui nous intéressent.

  • Le 3 août 2018 à 14:58, par Traoré Bakary En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Nous attendons vivement ,comme ils l’ont dit, qu’on change le nom de Yalgado et de Souro dans le cadre d’une politique nouvelle de dénomination des centres de santé ! on sera convaincu en ce moment qu’il s’agit pas d’un problème personnel.
    La seule façon d’effacer le nom c’était de faire avorter sa maman avant février 1951.
    Avec le nom Tengadogo collé à cet hôpital je n’aimerais pas être un patient qui dormira laba ; demander aux anciens qui savent !

  • Le 3 août 2018 à 15:05, par le choco En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Il faut que le pouvoir MPP ne se trompe pas sur l’état d’esprit des Burkinabé en général.Blaise n’est pas ennemi de tous les burkinabés..Le peuple Burkinabé n’est pas si revanchard au point d’en vouloir à Blaise de façon aveugle. Nous avons certes eu des choses à lui reprocher, de toutes les façons nous en avons aussi à l’egards du régime mouta mouta. Blaise a beaucoup œuvré et s’est battu pour contribuer à sa manière au développement de son pays. D’aucun pourrait en dire le contraire ou même supputer sur sa performance. Une chose dont on peu être sure les écoles, les marchés à bétail, les csps,les hôpitaux, les barrages, les routes , les gares , les ports secs, les changeurs, les accords de prêts négociés et signé dont le pouvoir MPP a hérité, autant d’ouvrages et d’actions réalisé sous l’impulsion de Blaise sont les justificatifs de son amour pour ce peuple....Il a voulu niquer notre constitution avec sa bandes de conseillers à la con. c’était une erreur qu’il a bien compris. On l’accuse d’être impliqué plusieurs crime de sang, et le régime MPP se doit d’accélérée la justice et permettre enfin qu’on en parle. débaptisé ce n’est pas ça qui préoccupe les burkinabés mais plutôt comment vous allez donner de l’empli à ces millier de jeune diplomé et chômeur, donner à boire et à manger au burkinabé....

  • Le 3 août 2018 à 15:40, par Hari En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    internaute 11

    Combien de pères de familles ont été assasinés sous la revolution ?
    Il Y a une rue Thomas Sankara baptisée sous Blaise Compaoré
    Peux t on faire que Blaise Compaoré n’aie jamais existé dans notre histoire ?
    Que pense tu du plateau omnisport Simon Compaoré baptisé quand il était édile de Ouaga ?
    Effacer le nom de Blaise Compaoré n’interdira pas aux populations d’appeler toujours cet hopital Blaise Compaoré , ils sont déjà habitué à ce nom.
    A mon humble avis , il fallait construire à Tengandogo un "hopital de réference " qui ferait oublié celui appele Blaise Compaoré.

  • Le 3 août 2018 à 15:42, par war En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Blaise c’est pas n’importe qui et son CV n’a pas d’égal parmi les politico-militaires du burkina :1)il est le seul burkinabe qui a organisé une rébellion armée victorieuse en 1983 ; 2)il a fait un coup d’état militaire le 4 août 1983 converti en megarevolution ;3)il a laisser la présidence à son ami Thomas sankara qui était entre les griffes du colonel some yorian.3)Enfin,il a tenu le pays d’une main ferme pendant 27 ans.Ceux qui s’agitent aujourd’hui rampaient a ses pieds et blaise à donné confiance à l’homme voltaique qui était complexé dans la sous région

    • Le 3 août 2018 à 17:48, par Le digne En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

      Effectivement le CV de Blaise est inégalé. il est le seul à avoir assassiné son témoin de mariage sur la terre.
      Sa venue au pouvoir a été une punition divine. Ah j’oubliais Oumarou Clément Ouédraogo, était-il entre les griffes de Yorian ? Ah son beau-frère à Ziniaré, mort pour avoir porté la main sur Antoinette, ayant choisi de vivre - pour son malheur- dans la dignité en circulant sur sa CT. Ah ! j’oubliais des centaines d’assassinés et de disparus sous les 27 ans. Honte à ceux qui refusent d’accepter qu’il faut désormais se serrer la ceinture comme tout bon burkinabè pour manger.
      Poltron, lâche. l’ivoirien.
      je parie que la réponse ci-dessus provient de Blaise lui-même

  • Le 3 août 2018 à 17:26, par sidsomde En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    M. le Ministre vous n’avez pas à justifier le changement de nom ! Si Pierre avait volé le manteau de Paul, on déshabille Pierre et on habille Paul ! Comment et pourquoi ce nom avait été donné à cet hôpital ?

  • Le 3 août 2018 à 18:15, par Dedegueba Sanon En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Je ne veux pas paraître cynique, mais je suis pour qu’on immortalise BC, mais pas de son vivant... C’est ce culte de la personnalité qui l’a perdu, et beaucoup de " griots" y ont contribué. Il était hésitant au début, parlait très peu puis petit à petit, on lui a mis en tête qu’il était unique et irremplaçable. Il se mit alors à porter le bonnet du chef et on vit se propager cette mode de bonnets....Après ce fut une conception bizarre du pouvoir. La suite fut l’exil forcé chez ses beaux parents.

  • Le 7 août 2018 à 11:23, par Calmos En réponse à : Débaptisation de l’hôpital Blaise Compaoré : « L’essentiel n’est pas le changement de nom, mais c’est de continuer de faire de l’hôpital une référence », Remis Dandjinou

    Ah ! le pouvoir. Beaucoup ne savent pas ce que c’est. Tous ceux qui ont écrit ne savent pas ce que c’est. C’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut. Et Il ne le donne jamais aux méchants encore moins aux mauvais. Le Burkina Faso a toujours bénéficié de la grâce divine et tous ses Présidents ont toujours été bons (contraire de méchant). Donc Blaise Compaoré tout comme Thomas Sankara ont été de très bons Présidents. Seulement, les vertiges du trône ne sont pas le trône. Pour vous permettre de vite comprendre, Dieu choisit toujours le président parmi les bonnes personnes. Ensuite, Il le met à l’épreuve. Dans l’entourage du président, Dieu place les bons, les méchants et les mauvais. Si le président à un penchant pour le bien matériel d’ici bas, les honneurs qui devraient revenir à Dieu, lui sont destinés, alors Dieu donne la force aux méchants et aux mauvais qui seront les mieux écoutés du président. Il a créé la nature dans laquelle Il a placé des lois. Si tu fais le bien, le bien t’atteindra, si tu fais le mal, tu le récolteras. C’est pourquoi, semer le piment, le maïs ne poussera pas dans cet endroit.
    En conclusion, les Présidents : Blaise, Zida, Kafando et Roch (les vivants) sont tous bons. Ne dit-on pas que tout ce que Dieu fait est bon ? Seulement l’entourage de Blaise a failli à un moment donné. Si Blaise faisait un écrit sur la gestion de son pouvoir, vous comprendrez qu’il est un vrai patriote. Seulement les vertiges du trône ont eu raison de lui. Un des devoirs quotidiens de chaque Burkinabè, c’est de prier Dieu pour nos gouvernants afin qu’Il les guide à mieux nous gouverner (voir hadiths)

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