Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Son parcours est un exemple. Pleine de punch, Fatoumata Alice Riouall née Diallo, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est une dame bien déterminée que nous avons rencontrée en cette matinée de fin avril 2018, dans la commune rurale de Toussiana, localité située à environ 410 kilomètres à l’Ouest de Ouagadougou. De marchande ambulante à Ouagadougou, il y a quelques années, Fatoumata Alice Riouall née Diallo est aujourd’hui la directrice générale de Mango-So SARL. Interview-portrait d’une référence dans la transformation de la mangue « made in Burkina » !
Lefaso.net : L’entreprenariat et vous, quelle histoire ?
Fatoumata Alice Riouall (F.A.R.) : Je suis dans le domaine de la mangue séchée depuis 1992 où j’ai fait mes premières expériences à Ouagadougou. J’étais installée à Pissy, de 1992 à 2000. En fin 2000, je me suis dit que Ouagadougou est loin du cœur de la mangue ; quand tu veux être efficace, faire de la qualité, il faut être à côté de la matière première (tant que c’est possible). C’est ce qui m’a emmenée à Toussiana. Je suis donc arrivée, toute novice. J’ai commencé avec une trentaine de personnes (travailleurs). C’était laborieux, mais quand on a la détermination et la passion, je me dis qu’on peut tout faire dans la vie. L’idée de séchage des fruits est partie d’un constat : nos grands-parents ont toujours séché le gombo, les feuilles d’oseilles, etc.
Je me suis donc dit que si on peut sécher tout ça, stocker pour traverser des saisons, pourquoi ne pas essayer de sécher les fruits ? J’ai donc coupé une mangue que j’ai étalée au soleil. Ces mangues ont séché, mais je n’étais pas satisfaite ; parce qu’il y avait beaucoup de mouches. Pour des raisons évidentes de qualité, je me suis dit qu’il faut trouver une solution pour éviter les mouches. C’est là que j’ai pensé à une sorte de grillage pour le séchage. Alors, quand je séchais, je faisais goûter aux membres de la famille, qui me conseillaient et me demandaient de trouver une meilleure solution.
Donc, j’ai continué à réfléchir. J’ai donc décidé, de chercher des Organisations non-gouvernementales qui accompagnent ce genre de projets. Dans cette volonté, je suis tombée sur une organisation suisse (le CEAS), basée à Gounghin, spécialisée dans la formation des groupements dans le cadre de la transformation des légumes. La mangue ne faisait pas partie de leur périmètre d’action, mais ils m’ont orienté vers Ouahigouya.
C’est ainsi que je m’y suis rendue et ai appris le travail. Je suis ensuite revenue au CEAS où j’ai rencontré son directeur, qui a décidé de m’accompagner dans mon projet de séchage de mangue. J’ai dû trouver des séchoirs attestas (des séchoirs en bois) et un local pour implanter mon unité. Le CEAS m’a beaucoup aidé parce qu’ils voulaient, eux-aussi, quelqu’un d’engagé pour suivre l’expérience. Mon atelier servait, en quelque sorte, de lieu d’expérimentation...
Lefaso.net : Fatoumata Alice Diallo a l’entreprenariat dans les veines, dira-t-on !
F.A.R. : On peut dire ça, parce que quand j’étais toute petite, à l’école primaire, je n’avais que des copines qui étaient commerçantes. Donc, à chaque période de vacances, je prenais mon assiette pour les suivre, vendre des arachides, les pois sucrés. J’habitais le quartier Tanghin et mon école était au quartier Paspanga. Pendant les vacances, mes copines allaient donc acheter les pois sucrés à Sankar-yaaré, elles marchaient toute la journée, l’assiette sur la tête et moi, ça me passionnait. J’avais chaque fois hâte que ce soit les vacances pour que je puisse les suivre pour vendre.
Chaque soir, je rentrais avec beaucoup d’argent, toute contente, mais mes parents n’étaient pas pour ça, ils disaient que les vacances, il faut aller au village pour cultiver, etc. Or, moi, je croyais plus à mon commerce, si fait que pendant la rentrée scolaire, je disais à mon père qu’il n’avait pas besoin de me payer des fournitures, des tenues scolaires, parce que je pouvais me prendre en charge. Mon père s’étonnait. Au départ, il n’était pas content, mais après, il a compris que j’étais engagée pour le travail, que c’était ma passion.
Lefaso.net : Avec le recul, quelles leçons tirez-vous de ces moments ?
F.A.R. : (soupir). La principale leçon que je tire, c’est la persévérance. Quand on persévère, on arrive toujours à ses fins. Et quand on croit à un projet, on se bat et on atteint son objectif. Evidemment, il y a toujours des difficultés, mais la passion étant là, ça aide. Il y a aussi les conseils et soutien des parents et proches, amis, etc., qu’il ne faut pas négliger.
Lefaso.net : Et à Toussiana, vous faites aujourd’hui le bonheur de plusieurs centaines de personnes !
F.A.R. : Effectivement, c’est aussi cela mon motif de satisfaction. J’ai toujours rêvé d’être à la campagne ; la ville, j’aime bien, mais… Ici, travaillent plus de 300 personnes, dont 90% sont constituées de femmes. Je suis également présente pour superviser tout le travail, parce que l’agro-alimentaire, c’est un secteur qui exige beaucoup de rigueur. Sur toute la ligne. On achète des aliments pour avoir de la santé, se faire des vitamines, des forces pour travailler. Mais si on doit manger quelque chose pour être malade, là, il y a problème.
Lefaso.net : Pour une commune rurale qu’est Toussiana, cette « industrialisation » a certainement transformé les habitudes, on imagine !
F.A.R. : Effectivement, et vous faites bien de l’observer. Ce n’est pas seulement le travail, mais l’esprit qui se développe autour. Il y a quelques années, les gens n’admettaient pas que la femme travaille hors des champs. En plus, le réflexe lié à l’hygiène s’est beaucoup développé ; ce qui améliore la qualité de vie et limite les maladies dans les familles. J’ai toujours en mémoire ces propos d’un vieil homme, en 2003, qui m’arrête et me dit « petite poulotte » (parenté à plaisanterie entre habitants de la localité et les Peulhs), je dois te remercier.
Je lui demande pourquoi. Il me dit que depuis ses deux épouses travaillent à l’entreprise, il a constaté que chez lui à la maison, tout est propre ; il s’est rendu compte également que maintenant, dans sa famille, il y a moins de maladies. Ses propos m’ont beaucoup touchée. C’est donc une mentalité qui est aussi cultivée. Au départ, ce n’était pas évident ; il y a des hommes qui venaient chercher leurs femmes ici pour qu’elles aillent au champ.
Mais après, ils se sont rendu compte que les femmes gagnent plus ici et que ça pouvait beaucoup aider la famille. J’ai dit aux femmes un jour que je ne les comprends pas ; je leur ai demandé ce qu’elles gagnent par jour à l’entreprise, elles ont dit. Je dis mais, quand vous prenez un jeune pour aller travailler au champ pour vous, vous lui payez combien par jour. Elles ont dit. Je dis voilà, dans ce que vous gagnez dans l’entreprise par jour, vous pouvez enlever pour payer des jeunes qui vont aller travailler dans vos champs pendant que vous êtes ici.
De cette façon, vous gagnez, vous employez des jeunes qui gagnent, l’entreprise gagne et vos familles (à commencer par votre époux) gagnent ! C’est là elles ont dit qu’elles n’avaient pas pensé à cela. Depuis ce jour, c’est parti. C’est ainsi que nous avons travaillé, et en améliorant le salaire des travailleurs.
En plus de cela, on a développé un esprit de collaborateurs (pas de patron, de chef à employer ; on n’en veut pas) ; le respect est très important dans une entreprise (c’est banal, mais quand le responsable d’entreprise n’a pas la modestie pour comprendre certaines choses, ça va chuter). La preuve en est que vous-mêmes, vous avez relevé l’ambiance entre les travailleurs, quand vous êtes arrivés.
Ici, tous les travailleurs sont comme des membres d’une seule famille. C’est important dans une entreprise et tout dépend de ses dirigeants qui se doivent d’être responsables.
Lefaso.net : Comment appréciez-vous le déroulement de vos activités à Toussiana ?
F.A.R. : Je suis satisfaite, même s’il y a encore beaucoup à faire. Satisfaite, parce que lorsque je refais mon parcours de 2000 à ce jour, il y a un travail abattu. Satisfaction également, parce que j’ai aussi réussi à changer certaines mentalités (c’est une grande satisfaction) ; les femmes ne connaissaient pas ce qu’on appelle salariat. Aujourd’hui, elles ont compris qu’elles peuvent s’autodéfendre, subvenir à leurs besoins, envoyer leurs enfants à l’école, se soigner, etc. Mieux, l’hygiène qu’elles ont apprise dans l’entreprise est répercutée à la maison, ça fait du bien à tout le monde.
Mais, on ne peut pas se satisfaire de cela, il faut toujours chercher à s’améliorer, faire toujours de la qualité. Je vois Mango-So Sarl comme une entreprise qui est appelée à grandir plus que ça, en gardant croissance et qualité. Ici, quand on entre, on a l’impression qu’on est dans une grande famille, et c’est cet esprit aussi qui me donne fierté.
Dons mon bureau, on sait que c‘est moi la patronne, mais dans la cour, on ne le sait pas. C’est cet esprit que j’ai toujours cultivé dans l’entreprise et ça porte toujours fruit. Il ne faut pas dire que le petit salarié n’est rien, chacun a son importance dans une entreprise. Toute personne a une capacité spécifique dans une entreprise. Donc, il faut avoir cela à l’esprit pour traiter tes collaborateurs avec respect, franchise et modestie. Ici, j’ai toujours dit, le respect avant tout.
Lefaso.net : Quelle est la capacité de production de Mango -So ?
F.A.R. : Actuellement, nous sommes à 200 tonnes de mangue séchée par an. Ce n’est pas facile, parce qu’il y a souvent quelques difficultés sur la chaîne de ravitaillement.
Lefaso.net : Apparemment, vous exportez plus que vous ne vendez au plan national ?
F.A.R. : Tout à fait ! En 2016, on a vendu à l’interne (mais à un exportateur), une vingtaine de tonnes et les gens ont beaucoup apprécié nos produits. Si fait que, cette année, presque toute notre production sera exportée. Mais, on donnera aussi une certaine quantité à notre client sur place. Tout dépendra vraiment des propositions, parce qu’avec les travailleurs, le traitement salarial ne fait qu’augmenter (il faut, autant que possible, mieux traiter ses collaborateurs en matière de salaire).
Donc, il nous faut tenir compte de cela dans la vente pour pouvoir faire en sorte que les travailleurs de l’entreprise s’épanouissent également. En plus, il y a tellement d’unités de transformation de la mangue à Toussiana que la main-d’œuvre devient rare. C’est compliquer, ce d’autant que le prix de la mangue séchée est resté le même, depuis que je suis dans le domaine. Ce qui veut dire qu’en réalité, la qualité n’est pas payée au Burkina (les acheteurs ne font pas la part des choses ; pour eux, mangue séchée, c’est mangue séchée).
On a tous commencé petit, mais il faut qu’on travaille pour s’améliorer (les gens oublient ce côté-là). C’est cette saine émulation qui va nous rendre compétitifs sur le marché international. Nous ne sommes pas les seuls à faire la mangue séchée pour l’exporter en Europe (il y a le Sénégal, le Mali, le Ghana et même des pays asiatiques). C’est dire donc qu’il y a la concurrence et qu’il faut faire attention.
Lefaso.net : On peut penser que votre contribution au fisc est énorme !
F.A.R. : Oui ! J’ai même reçu une reconnaissance, nous remerciant quand même d’être un bon contribuable. Ce n’est pas négligeable. Pour moi, c’est normal ; une entreprise qui travaille et gagne doit aussi partager son gain. Elle ne le fait pas parce qu’elle a beaucoup d’argent, non.
Sinon, dans notre cas, on enregistre souvent d’énormes pertes avec les mangues qui pourrissent ou en Europe quelques soucis parfois ou des commandes qu’on n’arrive pas à honorer en termes de quantité (ce qui nous oblige à payer des pénalités). Donc, il y a des difficultés, mais on essaie malgré tout de partager ce qu’on a.
Lefaso.net : Les producteurs arrivent-ils à suivre le rythme en termes d’approvisionnement en matières premières ?
F.A.R. : Beaucoup se disent que leur verger, c’est un héritage, ils sont nés le trouver. Par conséquent, si les manguiers ont donné, ils partent cueillir les fruits pour venir vendre et c’est tout. Pourtant, il faut que le verger devienne une entreprise, que chacun y investisse, qu’il nettoie, le rajeunisse, mette de nouvelles variétés. Nous, nous sommes en train de grandir. Eux aussi, il faut qu’ils grandissent pour que ce soit un mouvement d’ensemble. Sinon, vers la fin, il y aura un problème à un bout de la chaîne.
Lefaso.net : Quelles sont les difficultés que vous rencontrées en tant qu’acteur évoluant dans le domaine de la mangue ?
- Le responsable chargé du traitement de Mango-So, Kiénou Dabéré dans une visite guidée de l’unité avec ici, la responsable chargée de la réception, Mariétou Sanogo
F.A.R. : Ce qu’on a comme difficultés majeures dans la mangue, c’est la non-organisation des producteurs. C’est vrai que nous en avons formés, mais on a toujours l’impression que ça ne suit pas bien, que les gens ne respectent pas les critères. Pourtant, on a un cahier de charges (comment doit être récoltée la mangue, le transport, etc.). Et souvent, quand on demande dix tonnes, les gens nous envoient deux ou trois tonnes. Ce qui fait qu’il est difficile pour nous de planifier et de faire des prévisions de stockages. Cela nous complique la tâche à la production (ça fauche notre programme).
L’autre souci, c’est le manque de chambre froide ; si on en avait, on pouvait étendre la période de production de la mangue séchée. Donc, actuellement, on achète trop de mangue, mais on enregistre aussi assez de pertes (parce qu’on ne peut pas réguler le murissement, faute de chambre froide). On devrait pouvoir nous aider à avoir des chambres froides et de l’énergie pour soutenir nos activités. Ce sont vraiment des difficultés que nous vivons.
Lefaso.net : Quelles sont vos perspectives ?
F.A.R. : Nous allons varier notre production. L’objectif général, c’est de pouvoir employer le personnel au moins huit à dix mois dans l’année. Pour le moment, c’est sept à huit mois, parce qu’après la mangue, nous faisons la production des noix de coco (on ne faisait que la mangue au départ). Nous visons à installer une unité de transformation de noix de cajou avec toutes les conditions appropriées. Il faut vraiment le faire pour la santé du personnel et celle du client. Nous ne voulons pas faire les choses à moitié.
Entretien réalisé par O.L.O
Lefaso.net
Tout sur Mango-So : http://www.mango-so.com/qui-sommes-nous/presentation-generale.html
Vos commentaires
1. Le 2 août 2018 à 08:31, par lambert En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations et merci pour tout, on a besoin d’esprits de ce genre pour améliorer le tissu social et économique. Les bienfaiteurs de la société ne sont pas toujours là où on le croit.
Bon Courage et bon Vent pour la suite.
Le 10 août 2018 à 12:16, par KAMBOU Koumbou Hermann Jackson . DGESS/MAAH En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Tout juste pour t’encourager et je te connaissais très entreprenante .bonne suite . j’espère que tu te souviendras bien de l’auteur de ce mot .
2. Le 2 août 2018 à 08:52, par Africa En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations à Mme Riouall Diallo. Vous méritez un brevet d’invention auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) ou d’une structure nationale équivalente, si celle-ci existe. Bon courage et plein succès dans vos activités.
3. Le 2 août 2018 à 10:10, par John promised En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations pour votre parcours, Madame. Courage et Bon vent !
4. Le 2 août 2018 à 10:29, par odile hema En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
félicitation à toi ALICE tu es une femme battante et courageuse car j’ai su les difficultés que tu as rencontrées dés ton démarrage mais tu as résisté
5. Le 2 août 2018 à 11:04, par Le réaliste En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations vaillante femme AFRICAINE et surtout BURKINABE. C’est un bel exemple de réalisme. Au lieu de se pavaner dans la salle politique pour exiger des droits à chaque instant comme le font malheureusement beaucoup de nos soeurs qui sont devenues presque des prostituées, vous avez choisi de gagner dignement et honnetement votre pain quotidien et surtout de faire gagner leur pain par beaucoup d’autres personnes dont des femmes. C’est cela la vraie lutte pour l’émancipation réelle de la femme. Grace à vous, beaucoup de braves paysans de la localités (vos esclaves entre autres) sont heureux dans leurs foyers. Que DIEU t’accompagne et te bénisse en abondance.
6. Le 2 août 2018 à 13:13, par ALIX BATIANA /SOMDA En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
BON COURAGE CHERE ASSUREE...LA GENERALE DES ASSURANCES VOUS SUIT ET CROIT EN VOUS..........
7. Le 2 août 2018 à 13:14, par kamjon En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations à vous Madame ! Ce que j’ai aimé chez cette dame, c’est la façon de traiter ses employés, ce qui fait d’elle un vrai leader dans le sens propre ! Essayez de jeter un coup d’œil dans les autres entreprises fondées par des individus, vous comprendrez que cette dame est plutôt une vraie visionnaire ! Si seulement 1/3 des entreprises burkinabè fonctionnaient ainsi en respectant les employés et en leur donnant l’importance qui leur est due, le pays connaitrait une ascension fulgurante ! Un bel exemple à suivre !!!
8. Le 2 août 2018 à 14:09, par GK En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Toutes mes félicitations et bonne continuation à vous.
GK
9. Le 2 août 2018 à 14:20, par Mathieu En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Courage battante femme. Ha, si je pouvais profiter du milieu rural comme vous ! Je vous felicite. Priere de partager votre e-mail pour ceux qui voudraient s’inspirer de votre exemple.
10. Le 2 août 2018 à 15:30, par zizou En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
BRAVO,voici des exemples qui m’inspirent et qui doivent être la principale préoccupation tous ceux qui sont en quête d’entreprenariat
11. Le 2 août 2018 à 17:53, par SANOU En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Flamousso ini bara. Faut continuer il y a déjà le lait séché en poudre que nous achetons avec les blancs. Moi j’attends le dolo séché sans mouche qui garde le goût du dolo de ma tante à bolomakoté, pour décerner la médaille du mérite des Bobos.
12. Le 3 août 2018 à 21:19, par tiibo En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
C’est la seule facon de montrer que la femme peut egaler l’homme, pas a Travers des mots. Bravo et bon vent a vous et que homme comme femme emboitent vos pas Dans la perseverance.
13. Le 4 août 2018 à 00:38, par John En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
Félicitations femme battante et entreprenante ! Tu as oublié de livrer ton petit secret. Je vais dire : si une peule reste à côté des Bobo, elle devient intelligente comme les Bobos.C’est ça qui est la vérité.
14. Le 8 août 2018 à 08:32, par Joseph RAMDE En réponse à : Fatoumata Alice Riouall/Diallo : De marchande ambulante à chef d’entreprise, le parcours d’une battante
J’ai accompagné cette brave femme de 2004 à fin 2005 dans le cadre du projet d’appui à la filière mangue séchée et j’avoue que Mme RIOUALL est vraiment perseverante. aujourd’hui, il y’a de motifs de satisfaction au vu de la grandeur de l’activité. Mme RIOUALL, BRAVO A VOUS ET BONNE SUITE.