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Cadre sectoriel de dialogue - Education et formation : Un bilan à mi-parcours mitigé

Publié le mardi 31 juillet 2018 à 23h53min

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Cadre sectoriel de dialogue  - Education et formation : Un bilan à mi-parcours mitigé

La revue à mi-parcours 2018 du Cadre sectoriel de dialogue - Education et formation (CSD-EF) s’est tenue ce mardi 31 juillet 2018, à Ouagadougou. A l’occasion, le rapport de performance à mi-parcours 2018 du CSD-EF a été présenté.

Pour une mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES), une matrice de réformes stratégiques et d’investissements structurants a été élaborée. Son suivi incombe aux différents ministères qui sont organisés en cadres sectoriels de dialogue. Ces cadres sectoriels de dialogue correspondent aux différents secteurs de planification.

Ainsi le Cadre sectoriel de dialogue - Education et formation (CSD-EF) comprend le ministère en charge de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et celui en charge de la Jeunesse et de l’insertion professionnelle.
Il est chargé de définir les priorités afférents à l’éducation et à la formation, d’identifier des mesures et actions programmées annuellement dans le cadre de la mise en œuvre des réformes contenues dans le PNDES et de produire des rapports à mi-parcours et annuels faisant le bilan de la mise en œuvre du PNDES, afin de contribuer à « développer le capital humain », selon l’axe 2 du PNDES.

La présente revue du cadre sectoriel de dialogue éducation et formation sera donc le lieu pour les participants d’échanger et d’amender au besoin le rapport de performance à mi-parcours 2018 (janvier-juin 2018) du CSD-EF. C’est l’occasion pour les acteurs du secteur de l’éducation et de la formation d’évaluer la contribution de ce secteur à l’atteinte des objectifs sectoriels du PNDES.

« Comme vous le savez, l’éducation et la formation restent la pierre angulaire de toutes les stratégies de construction de l’avenir. C’est pourquoi la qualité d’une nation se détermine à travers la qualité de ses ressources humaines que l’éducation contribue à former.
En effet, la ressource humaine est la ressource fondamentale autour de laquelle s’ordonnent toutes les autres », a indiqué le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro. D’où l’importance pour lui, de tenir une revue à mi-parcours, en vue de pouvoir rectifier à temps ce qui doit l’être pour l’atteinte des objectifs assignés au CSD-EF.

Bilan mitigé pour le premier semestre 2018

Le rapport de performance à mi-parcours fait état d’un taux de réalisation physique de 25,70% pour un taux d’exécution financière de 10,44% des activités prévues pour l’année 2018. Selon le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, ce bilan n’est pas satisfaisant et cela se justifie par les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des différents investissements.
Au nombre de ces difficultés, la crise traversée par le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement. Pour lui donc, les différents acteurs doivent redoubler d’efforts, afin que d’ici la fin de l’année 2018, les taux soient beaucoup plus élevés.

Quelques progrès réalisés

Des engagements du gouvernement dans le secteur de l’éducation, notamment « l’accès de tous à une éducation de qualité », le ministre a indiqué que sur cinq collèges d’enseignement technique et de formation professionnelle à construire, quatre ont connu un démarrage effectif des travaux. Il en est de même pour les deux lycées techniques et les cinq lycées professionnels prévus, à l’exception de celui de Ouagadougou.

S’agissant de la question relative à « l’accès à un enseignement supérieur de qualité adapté aux besoins de la transformation structurelle de l’économie », il est à noter que trois nouveaux Centres universitaires polytechniques ont été créés en 2018. Ce qui fait passer le nombre d’universités publiques de 7 à 13 entre 2016 et 2018.
Le ministre a également indiqué que des cours d’appoint sont actuellement en cours d’exécution dans les écoles du Nord et du Sahel fermées à cause de la menace terroriste. A l’issue de ces cours d’appoint, il est prévu la tenue d’examens spéciaux pour les élèves en classe d’examen.

Justine Bonkoungou
Lefaos.net

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