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Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

Publié le lundi 30 juillet 2018 à 15h06min

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Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

L’assemblée nationale a adopté ce lundi 30 juillet 2018 le projet de loi portant modification du Code électoral. Les documents pour s’inscrire sur la liste électorale et pour voter sont, désormais, pour les burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport ordinaire.

Au cours de la plénière, les groupes parlementaires de la majorité (MPP et Burkindlim) et UPC-RD de Daouda Simboro, ont fait leur déclaration invitant les députés à voter ce projet de loi qui constitue selon eux, une avancée démocratique du Burkina.

Quant aux groupes de l’opposition (UPC, CDP et PJRN), ils ont invité au refus dudit projet de loi, dans leur déclaration. Après cette déclaration, les députés de l’opposition ont vidé la salle.

Un acte que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé n’a pas digéré. "Cette politique de la chaise vide n’a jamais payé, surtout lorsqu’il s’agit de décider pour l’avenir du peuple", a-t-il déploré.


Nous y reviendrons

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Vos commentaires

  • Le 30 juillet 2018 à 15:27, par Le Diaspo En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

    Merci aux députés pour ce vote. Pour plus de transparence, cela valais la peine. A ceux de l’opposition, ils faut plutôt lutter pour l’établissement de ces pièces pour nous les frères de l’étranger que la multiplicité des documents d’inscription qui peuvent être source de fraude. Vive le BURKINA FASO

    • Le 30 juillet 2018 à 18:33, par Indjaba En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

      Qu’on aime RMCK ou pas, il faut reconnaitre qu’il a quand MEME fait un grand pas dans ce domaine des votes des Burkinabe de l’étranger. Blaise a parlé de ce projet pendant plus de 15 ANS sans oser s’aventurer. Ses calculs politiques l’en empêchaient. Quand aujourd’hui j’écoute les CDPiste parler de ce sujet, j’ai des frissons. L’opposition crie aux calculs politiques de RMCK, en effet c’est vrai mais quel politicien sur cette planète ne fait pas de calculs politiques ? Zeph en se rapprochant du CDP ne fait pas que des calculs politiques mais il fait des mathématiques politiques. RMCK dans ces calculs politiques a quand avancé sur un grand et vieux projet qu’est le vote des Burkinabe de l’étranger. C’est pas arriver mais reconnaissons que c’est bon.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:30, par kasseto En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

    Quand je vois des personnes âges vendre leur dignité je me pose la question comment ils pourront nous donné des leçons. Regardez comment ils sont assis.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:34, par maxwell2 En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

    dans tous les cas on dira que le burkina a révisé la loi électorale et on ne dira jamais que c’est le mpp et alliés qui ont révisé le code électoral. nos politiciens sont de véritables comédiens.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:39, par zozo En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

    oui merci la loi est voté c’est bien les burkinabé de l’exterieurs vont voté.......... mais ma question est : quelle demache est mise en place pour les burkinabé qui ne peut pas venir ce faire fait une CNIB ou Passport peuvent avoire sur place et en moin cout. merci

  • Le 30 juillet 2018 à 15:49, par Le réaliste En réponse à : Révision du code électoral : L’opposition parlementaire claque la porte

    Le CDP surtout joue à la comédie ici. N’est-ce pas de cette façon que ce parti a passé plus de vingt (20) ans à faire ? Syons simplement REALISTES. Il reste encore plus d’un an pour les élections et tout Burkinabé désirant obtenir une CNIB ou un Passeport a encore largement le temps de le faire. Je pense qu’il faut arreter de manipuler les populations déjà suffisamment victimes de vos actes ignobles. Si quelqu’un sort sur la voie publique pour appeler à une révolte quelconque, il y a lieu q’il soit victime de la vindict populaire.

  • Le 30 juillet 2018 à 16:25, par Ka En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Ça n’étonne personne que cette opposition remplie de revanchards et partisans pour la continuité d’un régime sanguinaire ne claque pas la porte. L’opposition de 2018 au Burkina à un seul problème : ’’’celui de s’opposer à une personne qui ne lui convient pas et qu’elle ne veut pas.’’’ A partir de là, tout ce qui émanerait de cette personne en tant que projet ou sous sa gouvernance comme le cas de Roch Kaboré, ennemi des Ablassé et Eddie, notre opposition qui devait rectifier les imparfaits avec diplomatie, dira non à tout, et non je ne veux pas de tous les projets même si ceux-ci étaient "bons ou au moins prometteurs, qui nous feraient avancer" comme le vote avec la carte d’identité, ou le passeport qui sont fiables plus la carte consulaire dont des personnes en possèdes plusieurs. Les opposants d’aujourd’hui qui ont quitté l’A.N sont ceux de la majorité d’hier, et ils ont fait la même chose que font la majorité de nos jours. Il n’est pas etonnant aussi que hier les opposants qui sont la majorité actuelle sont pareils, ils imposent sans se sourciller et ne donnent pas l’ombre d’une possibilité d’ouverture, on fait aussi ceux qu’on a reproché à cris d’orfraie hier contre le CDP, pour ne citer qu’elle. Dès lors c’est le peuple le grands perdant, nous Peuple du Burkina divers, et qui faisons ce pays, car de part et d’autre c’est un égoïsme forcené qui ne dit pas son nom, mais qui est là, on appelle ça ensuite opposition ou une majorité en fonction de la position dans laquelle chacun se trouve, mais les deux se ressemblent et s’assemblent au final contre nous la population lambda au milieu d’eux et leurs guerres intestines. Peu leurs importe notre avenir, leur seul intérêt compte.

    Jugeant les votes de la diaspora très prématurées et dangereux pour notre pays en 2020 a causes des manques de moyen, je félicite la majorité pour cette action louable qui limitera les fraudes dans les pays ou les fuyards la queue sous les jambes, font le chaud et le froid.

  • Le 30 juillet 2018 à 16:33, par Cool En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Ainsi donc avec la volonté du MPP, les cartes d’électeurs et les cartes consulaires sont maudits ! Pourtant ce sont des documents administratifs produits à coup de milliards par le budget de l’Etat. Aussi à l’ extérieur, seulement les ambassades tiendront lieu de lieu de vote. Tout en sachant que dans notre petite ambassade de Cote d’ivoire par exemple, on ne peut pas créer plus de 10 bureaux de vote soit donc moins de 5000 votants. Ainsi donc pour ne pas qu’on dise que le pouvoir en place n’a rien fait pour les Burkinabè de l’extérieur, on veut faire quelque chose de petit en excluant la grande masse qui veut voter.
    La production de la CNIB relève du ministère en charge de l’administration territoriale contrôlé par le vice-président du MPP, Clément Sawadogo. Dans un pays qui se respecte, les documents qui doivent servir au vote doivent être produites par une structure indépendante comme la CENI, ou par une entité privée agréée par toutes les tendances politiques.
    Qui ne sait pas qu’ au Burkina Faso il y’a des gens qui ont plusieurs CNIB ? Un peu de quand même !

  • Le 30 juillet 2018 à 16:49, par Bigbalè En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    LE CDP, la NAFA et autres FASO AUTREMENT ont claqué la porte ? Ils peuvent en plus "claquer les fenêtres" si ça peut les soulager ! Il est effectivement important que les burkinabè de l’extérieur puissent voter mais il est aussi sûr qu’il important que si il y a une opération pour faciliter l’acquisition de la CNIB par les Burkinabè, ceux de l’intérieur doivent être prioritaires. Faut pas se leurrer, aucun régime ne peut rejoindre tous les burkinabè dispersés à travers le monde pour leur établir des CNIB à cause d’une élection aussi importante soit-elle ! Gardons les pieds sur terre car si la démocratie est un intrant important pour le développement, les investissements structurants qui exigent aussi de l’argent frais sont tout aussi indispensables pour le même développement du Burkina. Ceux de la diaspora qui veulent voter ont largement le temps de revenir faire leurs papiers avant 2020. Nous attendons donc et de pieds fermes, "les fameuses actions fortes" annoncées par le CDP, NAFA et AUTRES mossis du Centre (Ablassé Ouédraogo) puisque la loi est désormais votée. En passant, je voudrais signaler que Zéphirin DIABRE a fait tomber un des ses masques et je pense que les députés et conseillers municipaux frondeurs de son Parti ont vu juste en se démarquant de sa politique de compromission et de louvoiement ! Bon vent au Burkina Faso nouveau !

  • Le 30 juillet 2018 à 17:02, par LUI En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    KOOOOO .La mascarade qui se préparait du coté de la lagune depuis 2012 tombe ainsi dans l’eau. Merci aux députés patriotes.Oui pour un fichier électorale transparent.Notre nationalité ne sera jamais brader pour faire plaisir à des politiciens hypocrites.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:08, par Sidsomde En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Je parie que si c’était le pouvoir qui demandait ce que l’opposition réclamer cette opposition crierait a la préparation de fraude massive

  • Le 30 juillet 2018 à 17:09, par GUESSAD En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Une grave crise post électorale à l’horizon.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!!

    • Le 30 juillet 2018 à 17:43, par Bigbalè En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

      Je ne sais pas si vous êtes un grand prophète, de quel temple, sinaguogue ou mosquée vous relevez et pour quel évènement vous avez déjà prédit quelque chose d’aussi grave mais je pense que les Burkinabè ne sont et ne seront jamais comme certains peuples qui sont si abrutis qu’ils se lancent facilement des dans des violences post-électorales. Par contre, si un régime tente de faire la même chose que Blaise Kousssi Compaoré, il n’est pas besoin de prédire une nouvelle insurrection !!
      Par contre, vous demandez une bénédiction pour le Burkina Faso et en cela vous un digne fils de ce pays ! Bravo donc !

      • Le 30 juillet 2018 à 23:15, par GUESSAD En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

        Bigbalè,vous pensez tout connaitre et cela vous empêche de faire une analyse objective des choses qui peuvent se passer ici au Burkina Faso à cause de ce code électoral.
        Essayez de vous renseigner et suivez bien l’actualité de notre pays voisin le Mali,les jours à venir.
        Un gouvernement ne peut jamais organiser des élections par l’entremise de son ministère de l’Administration Territoriale sans laisser des traces de fraudes ,donc une porte d’une crise post électorale.
        Alors,wait and see.
        Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!!!!

  • Le 30 juillet 2018 à 17:16, par YAAM SOBA En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Une fois de plus le régime Kaboré est en train de s’illustrer de façon négative !
    Ce projet de loi portant modification du code électoral est une véritable reculade démocratique ! Tout le monde sait que la carte consulaire biométrique fait office de carte nationale d’identité burkinabé pour la diaspora. Dire que ce document n’est pas fiable, est une insulte à l’intelligence des burkinabé.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:26, par Nikiema En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Nous sommes sûrs et certains que les cartes consulaires Biométriques sont fiables et reconnues par les autorités compétentes des pays hôtes de résidence de nos compatriotes.
    NB : si le gouvernement actuel pense que les cartes consulaires Biométriques ne sont crédibles, qu’il nous donne la preuve rapidement et la solution pour que nos parents à l’étranger puissent exprimer leur droit de vote en toute tranquillité et liberté citoyenne sans avoir à revenir au pays pour établir des CNIB.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:28, par Abel En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Pourquoi vous en tant que Gouvernement responsable, vous laissez plus d’un million de vos concitoyens sans document d’identité "fiable". Et du coup juste pour des questions électoralistes, il faut le remettre en cause. Si vous étiez véritablement conscients de problèmes de fiabilité de la carte pourquoi avoir attendu jusqu’à maintenant ? Ou bien l’identité de ces personnes ne vs intéresse donc que pour les élections ? Ce gouvernement est le plus nul de toute notre histoire !

  • Le 30 juillet 2018 à 17:28, par SAINT LASS En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Merci aux députes de la majorité pour le vote de cette loi qui va renforcer la crédibilité des élections au Burkina Faso. Ou le le cdp a échoué durant 27 ans de règne, le pouvoir actuel le réussira en moins de 5 ans.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:29, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Si le gouvernement dit que la carte consulaire n’est pas fiable, c’est jeté en pâture les Burkinabè de l’étranger aux mains des autorités de leur pays d’accueil notamment les policiers et c’est Tenkodogo dangereux. C’est même mettre en cause la fiabilité du gouvernement. Qu’a fait ou que fera le Gouvernement pour rendre ces cartes consulaires fiables ?

  • Le 30 juillet 2018 à 17:31, par Wilfried Tiemtoré En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Les gens du MPP sont trop forts dans tricherie ! Tellement c’est chaud sur eux, ils veulent faire ça en LIVE !

    Figurez-vous que dans leur projet de loi portant modification du code électoral, la révision des listes électorales se fera par téléphone et SMS. Il n’y aura plus d’agents recenseurs de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Grâce à ce système de SMS pour recenser, le MPP va profiter pour :
    _Gonfler son score avec de faux électeurs en recensant des milliers de personnes fictives dans le fichier électoral. Les voix de ces électeurs « fantômes » seront automatiquement ajoutées au score final pendant la manipulation des données

    _Utiliser avec de fausses procurations

    _Faire voter les morts en récupérant les cartes d’électeurs des personnes décédées pour aller voter à leur place, apposant une fausse signature dans la liste d’émargement du bureau de vote.

    La raison évoquée de cette forfaiture du MPP, est le manque d’argent, pour une question aussi cruciale de la vie politique de notre pays. Pourtant ils ont l’argent nécessaire pour s’acheter des voitures « Talisman » et des V8.

    De la fraude à ciel ouvert ! Du jamais vu dans toute l’histoire politique du Burkina Faso.
    Le même problème de fraude sur les listes électorales qui s’est posé au Mali va se reproduire ici au Burkina.
    .........................................................................................................................................................................................................................
    Or les textes d’application de la CENI sont bel et bien formels :

    Section 3 : Des attributions

    Article 14. [Loi n° 006-2012/AN du 05 avril 2012 – Art. 1. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) exerce les attributions suivantes :
    1) pendant les périodes pré-électorales, elle est chargée de toutes les opérations préparatoires préalables aux consultations électorales notamment :

    - de tenir à jour et de conserver le fichier électoral national ainsi que les documents et matériels électoraux ;

    - de réviser les listes électorales ;

    - d’établir et de distribuer les cartes d’électeurs ; - d’assurer ou de superviser la formation du personnel chargé des scrutins ;

    - d’élaborer le budget annuel de fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de le soumettre à l’approbation du gouvernement ;

    - d’effectuer le recensement et l’estimation des coûts du matériel et de tout frais inhérent à la réalisation des opérations électorales ;

    - de contribuer à l’éducation civique des citoyens en matière d’expression du suffrage ;

    - d’élaborer le projet de budget des consultations électorales et de le soumettre à l’approbation du gouvernement ;

    - d’acquérir et de ventiler le matériel et les fournitures divers nécessaires aux opérations électorales ;

    - de gérer les moyens financiers et matériels mis à sa disposition ;

    - de réceptionner et de traiter les dossiers de candidatures aux élections législatives et locales ;

    - de publier les listes des candidatures ;

    - de remettre dans les délais les spécimens de bulletins de vote et d’affiches publicitaires aux candidats des partis politiques prenant part au scrutin en vue des campagnes électorales ;

    - de désigner des représentants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’observation d’élections étrangères ;

    - d’assurer l’accueil et l’accréditation des observateurs la prise de toutes mesures pour faciliter leur mission sur le terrain lors des scrutins ;

  • Le 30 juillet 2018 à 17:35, par Diaspo Premier En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Je suis apolitique. Mais, je trouve que ce nouveau code électoral est une forme d’exclusion de la diaspora aux prochaines présidentielles. et le président Roch marc christian KABORE est entrain de trahir ses engagements ! Pendant qu’au Burkina la CNIB coutait 500f, eux ils avaient l’obligation de débourser 7000f pour la carte consulaire. eN PLUS ? Pourquoi offrir le marché 0 quelqu’un d’autre alors que l’ONI avait la possibilité de gérer la chose ? Maintenant revenons à l’actualité : nos frères ont déboursé la somme de 7000f pour se procurer ce préciseux sésame sur laquelle c’est écrit qu’elle tient lieu de CNIB. Pourquoi aujourd’hui refuser qu’elle remplace valablement la CNIB ? Pourquoi ? Quelles sont les raisons ? Nous voulons comprendre. Qu’est-ce que vois reprochez à la Carte Consulaire ?

    • Le 30 juillet 2018 à 18:03, par OVNI En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

      Pour voyager de nos jours, deux documents possibles : le passeport et la CNIB. Si je pars du principe que nos compatriotes qui sont à l’étranger ne sont pas des clandestins, ils sont au moins détenteurs de l’un des 2 documents. Du coup, le nombre de personnes concernées par cette histoire fond comme neige au soleil. En plus, les élections c’est dans 2 ans. Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui n’a pas de CNIB ne peut pas entreprendre des démarches dès maintenant pour en acquérir. Je ne vois pas quelle fierté on peut éprouver de se dire Burkinabè sans pour autant pouvoir exhiber une carte d’identité du Burkina !

      • Le 31 juillet 2018 à 11:36, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

        D abord,si certains de nos compatriotes sont clandestins a l étranger ils ne sont pas pour autant moins burkinabé ;ensuite qu il y ait des burkinabé n ayant pas de cnib ou de passeport valide peu de gens lucides et de bonne foi en doute et enfin il y a beaucoup de personnes dont la fierté d être burkinabé n est pas ostentatoire mais discrète et a mille lieues de vos critères propres !j oubliais, j ai un cousin en cote d ivoire qui n a que la carte consulaire !en somme,qu il y ait des contre exemples a vos certitudes,de l invraisemblance dans vos prémices qui avec les erreurs dans vos conclusions ruine votre raisonnement bancale est pardonnable si on suppose une naïveté mais condamnable si c est fait a dessein !

      • Le 31 juillet 2018 à 12:08, par Kabarébé En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

        Mr OVNI, il y a des Burkinabé qui se disent Ivoiriens. Ils préfèrent tenir au moins une carte consulaire à défaut d’une carte d’identité Ivoirienne. On n’en sait jamais. Ce flou les arrange !

  • Le 30 juillet 2018 à 17:42, par belge En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Vivvveeeeeeeeeee. L opposition. Trop pret n’est plus loin. Rien ne va decidement avec ce Regime. Syndicat, l opposition c est toujours vouloir remettre en cause les acquis. Le reveil sera douloureux. Une chose est de gagner les elections sa gestion en est une autre.Cfop a quand l inauguration de la place de la Revolution ?

  • Le 30 juillet 2018 à 17:51, par Diaspo Premier En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Félicitations aux vaillants députés de l’opposition qui viennent de claquer la porte de l’Assemblée Nationale !
    Ils disent non au projet de loi portant modification du code électoral qui exclut une fois de plus, nos frères Burkinabè vivant à l’étranger.
    Ce nouveau code électoral est le signe manifeste du pouvoir du MPP de passer au forceps. Tout ce qui démontre que c’est un parti anti-démocratique, adepte du totalitarisme.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:59, par armel En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Ce qui est voté, est voté, applicable a tout le monde.Que Ablasse sorte avec sa troupe et on verra sa force de frappe.Il ne peut même pas mobiliser 40 personnes.Merci aux députés patriotes.merci

  • Le 30 juillet 2018 à 18:03, par Goama En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Hier, les maliens résidant au Burkina ont exprimé leur suffrage aux présidentielles 2018, dans 30 bureaux de vote, dont 8 à Ouaga. Je ne comprend pas pourquoi notre gouvernement ne peut pas organiser les élections dans les différentes régions, afin que nos compatriote puissent exprimer leurs suffrages ? Ca dénote d’une malhonnêteté notoire de la part de notre gouvernement...

  • Le 30 juillet 2018 à 18:28, par Tom Sank En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    LES BURKINABE ONT LA MEMOIRE COURTE ET ENCORE PLUS L’OPPOSITION UPC ! Si le ridicule pouvait tuer ! Tout le monde peut avoir sa CNIB pour 2.500 F CFA. relisez plutôt ce point de 2013 :

    le point 9 du mémorandum de l’opposition politique daté du 14 novembre 2013 adressé au Président Blaise Compaoré et signé par Zéphirin Diabré,Président de l’UPC, chef de file de l’opposition politique.

    9- Le Vote des burkinabè de l’étranger.

    La loi a consacré le droit des burkinabè de l’étranger à prendre part à certaines consultations électorales se déroulant sur le territoire national. Après s’être longtemps abstenu de rendre ce droit effectif, le Gouvernement, depuis quelques temps, développe des initiatives qui, en plus d’être unilatérales, n’augurent rien de bon pour ce qui est de la tenue d’un scrutin transparent et crédible.

    La délivrance des cartes consulaires dans des pays comme la Côte d’Ivoire pose de sérieux problèmes dont deux nous paraissent devoir être évoqués :

    – Le prix de la carte consulaire, fixé à 7000 Francs, est de notre avis, trop élevé. Rien ne peut expliquer un tel niveau de prix lorsqu’on connait les coûts de fabrication de ce genre de documents à travers le monde ;

    – L’opérateur retenu, ne parait pas offrir toutes les garanties de compétence, de neutralité et de probité pour qu’on mette ainsi à sa disposition l’important fichier des burkinabè de Côte d’Ivoire. Le Gouvernement doit fournir des explications sur le processus ayant abouti à ce choix.

  • Le 30 juillet 2018 à 19:04, par Diodza En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Formidable ! Bravo au MPP et alliés ! La mascarade de DIABRE et Blaise ne marchera pas Mais les vrais burkinabè de l’étranger voteront. Vous pensez que c’est vous qui avez le monopole de la place de la nation ou la rue ? Mobilisation pour mobilisation vous pouvez mobiliser plus que qui ? Cette opposition est hypocrite !

  • Le 30 juillet 2018 à 19:39, par Boycool En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Bien, un peu peu ça viendras ! Continuez d’ouvrir des brèches, après ne venez par nous dire, allons voir les chefs traditionnels ! En autres bonjour les tracasseries policières dans les pays hôtes où nos frères burkinabè présenteront leur carte consulaires pour pièces supposant valides ! Ce n’est pas nous qui avons commencé, ça vient même de chez vous dans votre propre pays ! Aller paye 2000 f et tu passes !
    La diaspora, je pense que vous devriez aller rendre votre carte consulaire à ceux qui vous les ont délivré et ensuite poursuivez les émetteur de ces fausses cartes d’identité en justice dans le pays où vous résidez ! Au bout il y a de l’argent, beaucoup même.

  • Le 30 juillet 2018 à 19:50, par Abcd En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Je ne comprend vraiment pas cette opposition. Un burkinabé vivant à l’extérieur doi avoir un passeport. Sinon il peux le faire établir par l’ambassade. Au cas où il rentré au pays souvent il peut se faire établir également la CNIB. Je suis moi même de la diaspora européenne et je doi reconnaître que la carte consulaire n’est pas fiable. Ici c’est un simple papier . Peu être qu’elle est biométrique en côté d’ivoire. Mais reconnaissez qu’on ne peux pas accepter des cartes consulaires et refuser d’autres. Donc pour moi la décision est très sage. Les élections c’est dans plus de deux ans et celui qui tien vraiment à voter peu bien se procurer un des deux documents .
    Je pense que chacun doi être franc avec lui même

  • Le 30 juillet 2018 à 21:13, par Un fils de Solenzo En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    J’espere que nos 2 députés des Banwa (1 MPP et 1 UNIR/PS exclu (?)) viendront nous expliquer leur votes.

  • Le 30 juillet 2018 à 22:15, par Le sage En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Le vote des burkinabe de l’étranger. ... Bla Bla bal. Ce débat n’est que la gesticulations de quelques associations et de politiciens sinon la grande maison de des burkinabe de l’étranger ont d’autres préoccupations.

    Partons des faits concrets. Un burkinabe qui rentre au moins qui rentre au moins une fois tous les 10 ans a une CNIB. S’il fait 10 ans sans revenir au pays pourquoi doit il décider du sort de ceux qui restent au pays par le truchement d’un droit au vote ? Il ne paye aucun impôt au Burkina pourquoi devons nous lui donner le droit de vote ?
    Qui va payer l’impôt pour que lui il vote ? Il faut savoir qu’une élection a un coût. Donc ce lui qui pense que voter est très important qu’il rentre au pays établisse sa CNIB ou son passeport et vote. Point barre

  • Le 31 juillet 2018 à 08:33, par YAAM SOBA En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Lorsque ceux du MPP disent que la carte consulaire biométrique n’est pas un document fiable, ça insinue que ceux qui délivrent cette carte font usage de faux. Là c’est une atteinte à l’intégrité de notre diplomatie.
    Moi j’aurai souhaité que ce gouvernement fasse un recensement des burkinabé qui n’ont pas de cartes biométriques fiables et nous donner leur nombre. Au cas contraire, ça veut dire qu’ils ne veulent pas que la diaspora vote !

  • Le 31 juillet 2018 à 08:39, par HUG En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Donc si la consulaire n’est pas fiable à qui la faute ? Qui établit la carte consulaire ? Je pense ceux qui les établissent sont nommés par le pouvoir oui ou non. Voyez vous nous avons tous un cerveau pour réfléchir.

  • Le 31 juillet 2018 à 09:39, par Bienvenue En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Au temps du CDP avec le vote de la loi pour la révision de l’article 37 de la constitution, l’ADF/RDa a joué le rôle du JUDA aux côtés du CDP et l’UNIR/PS s’y ait opposé étant en son temps chef de file de l’opposition. Aujourd’hui, par mépris nous observons que c’est ce UNIR/PS qui joue ce rôle auprès du MPP à travers son premier responsable (maître SANKARA) pour la révision du code électorale pour les élections de 2020. Lequel code exclura les Burkinabès de l’extérieur ( étant au Burkina on peut faire 4 mois sans pourvoir obtenir la CNIB ou le PASSEPORT). Aujourd’hui le MPP dit avoir les moyens pour satisfaire les burkinabès de l’intérieur comme de l’extérieur à obtenir ces documents en un temps records : blasfeme, utopie ou demagogie. Je me pose la questions à savoir si la CENI va allé vers ces Burkinabès pour leur faciliter l’obtention de ces documents ou-bien ces à ces Burkinabès de venir au Faso pour se les faire établir ? LE COMPORTE DE L’ADF/RDA EN 2014 ENBOITER PAR L’UNIR/PS EN 2018 : QUEL EXEMPLE DE FAIRE LA POLITIQUE QUE NOUS SERT CES RESPONSABLES POLITIQUE ET IL SE DISENT DES MODELES A SUIVRE ( RIEN QUE POUR LEUR VENTRE ET SANS DIGNITE). J’AI HONTE ! OUI HONTE ! ET C’EST MÊME REGRETTABLE.

  • Le 31 juillet 2018 à 20:07, par MOREBALLA En réponse à : Révision du code électoral du Burkina Faso : L’opposition parlementaire claque la porte

    Quand la politique de la facilité et la falsification de l’histoire habitent des hommes et des femmes sans aucune conscience de vision pour leur patrie et des populations aux quelles ils se réclament, il est évident qu’il faille avoir le courage et la malhonnête du raccourci pour déclarer de façon solennelle et officielle tous nos compatriotes sans CNIB et/ou de passeport d’apatrides. Hier et aujourd’hui le Burkina peine à trouver des hommes et des femmes d’Etat. Le comble pour nous est le silence coupable et comptable du présent de la CENI. "Quand un homme refuse, il dit non". L’histoire des grands hommes est ponctuée par des prises de position catégorique. L’histoire risque fortement de nous en vouloir.

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