Compassion, respect, équité, dévotion, ouverture font partie de l’ADN de CREDO (www.credobf.org ) une organisation qui a toujours cru et fait du développement du capital humain la pierre angulaire de son action. 25 années se sont écoulées depuis sa création et l’ONG a su s’imposer comme un défenseur crédible des orphelins et personnes vulnérables dans plusieurs domaines : éducation, formation technique et professionnelle, santé, sécurité alimentaire, nutrition, aide humanitaire, etc.

Son slogan « Aimer et agir ensemble » a su conquérir, à travers le temps, les cœurs de plusieurs partenaires qui se sont réunis, le temps d’un vendredi soir à l’hôtel Royal Beach, pour célébrer le jubilé d’argent de l’organisation sous le thème « Contribution au développement socio-économique du Burkina Faso par le financement d’un projet avec l’ONG CREDO ».

Plus de 100 000 enfants parrainés

Une vue des officiels

Plusieurs acquis ont été engrangés depuis 1993, date de création de l’organisation par le Révérend Docteur Moïse Napon, actuellement président du Conseil économique et social (CES). Selon le Secrétaire général de CREDO, 115 projets ont été exécutés avec un investissement de 40 milliards de francs CFA soit 1,6 milliard par an. L’éducation est le domaine d’intervention phare de l’ONG à travers son projet de parrainage des orphelins et enfants vulnérables de 9 à 12 ans. Grâce à ce système qui coûte annuellement 120 000 F CFA, plus de 100 000 enfants sans distinction de race, de sexe, d’ethnie et de religion, ont bénéficié d’une prise en charge scolaire, alimentaire, vestimentaire et sanitaire.

« Tout est possible »

Josias Sanogo, Secrétaire général de CREDO

L’ONG s’est inscrite depuis quelques années dans la dynamique d’un développement endogène : amener le Burkinabè lui-même à prendre en compte son développement en finançant certains projets accessibles et peu couteux comme des projets de formation professionnelle et d’insertion des enfants de rue, de réalisation d’espace d’études, de normalisation d’écoles/classes sous paillotes, de réalisation d’école de la seconde chance, etc. « Tout est possible », est convaincu M. Sanogo qui s’est d’ailleurs réjoui de la fidélité de plusieurs donateurs, lors des téléthons organisés en 2016 et 2017, ce qui a permis de mobiliser respectivement 92 millions et 152 millions de francs CFA. Ainsi 821 puis 1465 enfants ont été parrainés.

Le Groupe EBOMAF toujours en tête des donateurs

Le partenaire hollandais Woord en Daad a été fait chevalier de l’ordre du mérite

Deux grands donateurs font toujours partie de l’aventure cette année. Il s’agit du Groupe EBOMAF qui a rebeloté en offrant un chèque de 100 millions de francs CFA pour le parrainage de plus de 800 enfants et ARANGO SECURITY qui a décidé d’accompagner 500 enfants. Heureuse de compter toujours à ses côtés ces deux partenaires, l’ONG leur décerné des attestations de reconnaissance. Trois autres partenaires dont l’ONG Woord en Daad (fait officier de l’ordre du mérite), l’ONG TEAR FUND et ERIKS DEVELOPMENT ont également reçu des attestations pour leur sens du sacrifice aux côtés des actions de développement de CREDO.

Faire le bon choix

Mme Pauline Zouré représentant la patronne de la cérémonie la ministre Rosine Coulibaly

« Cela n’arrive pas tous les jours de voir une ONG nationale qui fête ses 25 ans », a salué Mme le ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, représentée par Pauline Zouré, secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire. Elle a remercié l’ONG pour sa contribution au développement car « l’Etat seul ne peut tout faire ». Après avoir partagé avec les invités le concept du développement, elle soutiendra que la voie du salut du Burkina Faso est celle du financement endogène de ses projets de développement.

Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

Dans la même veine, le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Stanislas Ouaro, avancera que dans un contexte où deux millions d’enfants en âge de scolarisation ne sont pas sur les bancs de l’école, faute de moyens financiers, aucun sacrifice n’est de trop. « La prise en charge scolaire des milliers d’enfants vulnérables est une solution qu’il convient de soutenir. Envisager le contraire, c’est baisser les bras, c’est participer à l’ignorance de nos enfants et nous condamner nous-mêmes à vivre en côtoyant constamment le danger », a-t-il soutenu avant d’espérer que « nous ferons ensemble le bon choix, celui qui humanise, qui nous solidarise, qui nous donne de l’espoir et qui nous rend fiers d’être burkinabè ».